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Non aux plans de sauvetage pour l'Europe !

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Published : January 26th, 2012
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En réponse aux pressions de Wall Street, de la Maison Blanche et des banques centrales Européennes, la Réserve Fédérale a récemment drastiquement réduit les taux d’intérêt des swaps de devises en faveur des banques Européennes. Les marchés mondiaux seront bientôt noyés de dollars, ce qui signifiera une augmentation des prix pour les citoyens Américains. Cet excès de liquidités apaisera temporairement les problèmes de liquidités de banquiers irresponsables, mais rendra sur le long terme la situation bien plus grave pour les consommateurs de part et d’autre de la planète. Les marchés des capitaux ont monté à la diffusion de cette nouvelle, mais ces gains risquent d’être illusoires.


Ne vous y trompez pas – ces interventions ne font pas partie du capitalisme, un marché libre ne fonctionne pas de cette manière. Sur un marché libre, les entreprises mal gérées font faillite, même les plus grosses banques. Nous devons nous souvenir que les marchés libres sont les meilleurs régulateurs d’une mauvaise gestion financière.


En revanche, sous notre forme actuelle de corporatisme basée sur les intérêts particuliers, certaines entreprises se voient attribuer un statut les rendant intouchables par la banqueroute. Elles font des profits grâce à l’inflation monétaire générée par la Fed, et leurs pertes sont socialisées grâce aux plans de sauvetage inflationnistes. Cela signifie que vous et votre famille finirez par payer pour les décisions de la Fed, puisque chaque dollar que vous gagnerez aura une valeur amoindrie.


Seul un tout petit nombre de personnes se rend compte qu’il enrichit les banquiers Européen en voyant le prix de son lait, de ses œufs, de son essence et de ses vêtements doubler ou tripler, mais c’est bel et bien là ce qui est en train de se produire. Le rythme croissant de ces manœuvres financières désespérées signifie que l’inflation finira tôt ou tard par frapper bien trop fort pour que les salaires puissent continuer à suivre. C’est ainsi que la classe moyenne se verra éradiquée, comme nous l’avons déjà observé auparavant lorsque la monnaie fiduciaire avait prouvé de ses faiblesses.


Les dernières coopérations de la Fed avec les banques centrales quant à la mise en place de swaps de dollars contre des devises étrangères ne sont que l’une des raisons pour lesquelles le Congrès a besoin de se voir accorder la possibilité d’auditer la Fed. Sous la législation actuelle, le Congrès n’a pas le droit d’examiner de tels arrangements. Ce qui pensent qu’un audit de la Fed représenterait une atteinte à son indépendance devraient réévaluer cette supposée indépendance et observer la manière dont elle s’est empressée de délivrer des plans de sauvetage à l’Europe immédiatement après que le président Obama ait promis son assistance quant à la résolution de la crise en zone Euro.


Plutôt que de calmer les marchés, ces arrangements sont une preuve que les gouvernements du monde ont peur de la crise financière Européenne. Les banques centrales s’accrochent à des brindilles en espérant qu’inonder le monde de monnaie fiduciaire finira par résoudre une crise causée par des dépenses gouvernementales beaucoup trop excessives et des endettements irresponsables. Mais ces gouvernements et banques centrales ne parviennent pas à comprendre que ce sont leurs propres politiques monétaires qui ont permis aux banques Européennes de s’endetter à ce point. Si ces banques ont besoin de liquidités, elles devraient en générer comme il se doit : en attirant des déposants. Si elles n’y parviennent pas, alors elles devraient pouvoir faire faillite. Le Congrès ne devrait pas permettre un tel type d’engagement de la part de la Fed, engagement qui pourrait facilement coûter des trillions de dollars aux contribuables Américains. Ces swaps de dollars sont purement inflationnistes et porteront tout autant atteinte aux Américains que les politiques de quantitative easing.


Les Américains méritent une monnaie qui ne puisse être manipulée ou créée à partir de rien par des banquiers centraux ne pouvant que promettre une prospérité future. La monnaie fiduciaire a causé la crise financière Européenne, ainsi que les autres crises économiques qui lui ont précédé. Une augmentation de la masse monétaire n’est en rien un remède à cela. Le système global de monnaie fiduciaire est un échec en soi. Nous avons besoin d’une réforme monétaire. Nous avons besoin de monnaie réelle.



 

 

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Quand on est monnaie de réserve et que l'on veut le rester, il n'y a pas de choix. Mais sortir de ce système serait infiniment plus coûteux pour les USA et le reste du monde que de coller des emplâtres sur les endroits fragilisés par le système lui-même. Les banques européennes ont d'abord souffert et souffrent encore des produits toxiques USA, ce n'est donc qu'un juste retour des choses.
Ron se sert de l'Europe comme nous nous servons des banquiers : boucs émissaires !
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" Les banques européennes ont d'abord souffert et souffrent encore des produits toxiques USA ".
Sûrement pas, elles ont d'abord souffert de l'avidité et de la suffisance de leurs dirigeants.
Personne ne les a forcés à se gaver de produits toxiques, personne ne les a forcés à prêter sans fin à des états en déficit chronique, ce qui est typiquement un acte de mauvaise gestion .

En remerciement de cette gestion calamiteuse, les politiques leur ont permis de se goinfrer sur notre dos , retour d'ascenseur.

Pour nous mettre dans la panade, nous n'avons nul besoin des ripoux américains, les nôtres nous suffisent amplement.
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Intéressant ce jugement a posteriori, comme si les banquiers savaient que les produits, classés AAA par les agences de notation, étaient toxiques.
Vous croyez les humains "banquiers" différents des autres gens qui se font aussi arnaquer à tout va et de partout !
Fastoche cette défausse permanente !
Je rappelle une fois de plus que c'est nous tous qui avons - sans réfléchir - accepté tous les cadeaux de l'état, bien au-dessus de ses moyens (retraites 3.5 h 5 semaine de CP ...)
et pour finir l'état c'est nous - ce n'est pas une "deus ex machina" on s'en rend compte maintenant !
Quand aux produits toxiques, ils ont été créés sur le modèle des assureurs : la masse pallie aux accidents !
Sauf que les accidents sont devenus la masse avec cette crise qui ne doit que très peu à ces épiphénomènes que sont ces produits financiers. Elle doit tout à notre goinfrerie massive et au laxisme électoral des promesses de la démocratie.
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Mon jugement n'est pas à posteriori : Si nos banquiers avaient été moins rapaces, ils ne seraient pas allés chercher aux USA des produits qu'ils ne connaissaient pas . Ils ont fait les malins et se sont faits plumer à Las Vegas.
"Nous avons tous accepté..." , non, pas tous, la majorité seulement . En démocratie viciée, le minoritaire est spolié par les majoritaires inconséquents ou inconscients.
Depuis longtemps j'ai renoncé à être " Cocu battu toujours content ".
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Allez ! je vais tenter de vous faire plaisir, je suis dans un bon jour. Ainsi des banquiers avides de profits ont proposé aux dirigeants de faire du laxisme au maximum pour satisfaire une exigence légitime du bon peuple : vivre le mieux imaginable ; et ce ne fut plus "la poule au pot tous les dimanches" mais bien une maison pour chacun et pour tous ceux qui le voudrait et du matos moderne pour tous. Les usiniers applaudirent, les maisoniers aussi. Et tout allait mieux dans le meilleur des mondes. Mais un tout petit grain de sable, venu d'on ne sait où, vint à gripper la machine... catastrophe, débandade, chacun pour soi... Les petits malins, voulant faire perdurer leurs emplois juteux, se mirent à inventer des produits tellement complexes que personne ne les comprenait. Les voraces se jetèrent dessus... et en crevèrent.
Elle vous plaît, ma description retournée ?
Ce ne sont que deux facettes du même évènement.
En bousculant nos méninges on doit pouvoir en trouver 2 ou 3 de plus !
Les deux facettes, Bon sang mais c'est bien sûr, Annah ARENDT m'avait prévenu, disant " La catastrophe et le progrès sont l'avers et le revers de la même médaille."
La FED a fait le choix de devenir le banquier de dernier recours des banques centrales, y compris de la BCE. Pas sur que le contribuable américain apprécié si il s'en rend compte...
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à l'origine ce sont bien les prêts immobiliers USA consentis par les banques US à des gens US incapables de rembourser ? Puis vint la crise... et les défausses !
En France rien de tout cela.
Et le contribuable américain apprécie si il se rend compte que nous payons une partie de ses errements bancaires.
Nous c'est bien autre chose : nous allons payer une qualité de vie jamais atteinte auparavant, acceptée par nos dirigeants pour se faire élire et relayé par les banques - sur ordre des états et de l'Europe, ceci à crédit que nous allons devoir rembourser.. et ça fait mal !
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Les deux facettes, Bon sang mais c'est bien sûr, Annah ARENDT m'avait prévenu, disant " La catastrophe et le progrès sont l'avers et le revers de la même médaille." Read more
LOUIS L. - 1/28/2012 at 9:45 AM GMT
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