Alors que le Giec vient de rendre public les résultats de son 5ème rapport et qu’on nous répète que les émissions de C02 sont accusées d’être à l’origine du réchauffement climatique, nombre d’experts notent néanmoins que la courbe de la température est quasi plate depuis 15 ans alors que celle des émissions de CO2 a continué à progresser au même rythme que les années précédentes. Cela remet potentiellement en cause le lien entre réchauffement climatique et CO2. Ce mécanisme a été décrit par Al Gore - Prix Nobel de la paix 2007 - dans son fameux documentaire «Une vérité qui dérange ».
A quoi correspond au juste ce mécanisme ?
Il s’agit de la théorie selon laquelle les émissions de dioxyde de carbone causées par l’homme – en particulier dans le cadre de ses activités industrielles – provoquent un réchauffement climatique dont un certain nombre de scientifiques pensent qu’il aurait des conséquences dramatiques. Cette hypothèse a servi à l’élaboration de modèles climatiques qui prévoient des augmentations de température allant jusqu’à 5 degrés d’ici 2100.
Or, à l’heure où nous écrivons nombre de scientifiques réalisent que ces modèles n’ont pas anticipé la stagnation voire la légère baisse des températures depuis ces 15 dernières années, alors que les émissions de Co2 ont quant à elles explosé.
Cela souligne ce qu’un certain nombre d’autres scientifiques (le fameux Claude Allègre bien sûr mais aussi des scientifiques plus discrets comme Vincent Courtillot) soulignent depuis des années : la science climatique est à ses balbutiements et il n’est pas sûr que le CO2 soit à l’origine d’un réchauffement dramatique.
Absence de consensus sur la question
L’idée du consensus autour du changement climatique a émergé afin de faciliter la prise de décision politique. Sauf que très vite des scientifiques de tous horizons se sont exprimés sur le sujet au point d’ailleurs que pour se faire entendre, ils ont signé diverses pétitions comme celle de l’Orégon qui réunit 31 487 signataires dont 1/3 sont des scientifiques.
Faut-il en conclure qu’il ne faut rien faire
Il faut surtout éviter de se donner bonne conscience en poursuivant des politiques qui pourraient non seulement se révéler inefficaces mais même nuisibles. En effet, il faut bien réaliser que le thème du changement climatique a permis au principe de précaution de s’imposer. Celui-ci inspire un nombre aujourd’hui inimaginable de politiques publiques : des subventions des biocarburants et autres énergies dites renouvelables à la lutte contre l’huile de palme en passant par des réglementations sur les gaz utilisés dans les systèmes de climatisation des voitures ou encore – pour ne citer que ces exemples – la mise en place d’un marché créé de toute pièce de droits à émission. Or aucune de ces politiques n’est anodine. Au contraire, elles imposent une consommation importante de ressources rares et présentent parfois leurs propres effets pervers environnementaux voire sanitaires.
Gardons la tête froide quand on parle de réchauffement climatique car comme ose le dire le physicien François Gervais, « le Co2 a peut-être été injustement diabolisé ».