L’idéologie allemande de Karl Marx et Frederick Engels

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From the Archives : Originally published September 13th, 2013
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Karl Marx fut un des auteurs les plus influents de l’ère moderne et contemporaine. Inutile de rappeler pourquoi. En revanche, plus d’un siècle après, il est toujours intéressant de réétudier son œuvre. Et plus particulièrement ses ouvrages moins fameux que le désormais trop célèbre Le Capital.


Nous allons scruter de plus près L’idéologie allemande, qu’il a co-écrit avec Frederick Engels et dont le contenu est beaucoup plus large que le titre n’y paraît. En effet, l’individu est étudié de manière attentionnée, notamment dans ses relations avec ses semblables.


L’individu, disaient les auteurs, était asservi par le marché mondial et seul la révolution communiste pourrait mettre fin à cette situation. L’autre grand combat de Marx et d’Engels concerne la propriété privée. Ils prônent évidemment l’abolition de cette institution millénaire.


Il est extrêmement curieux que les auteurs considèrent que cette abolition fera sortir l’individu de son asservissement, alors qu’il s’agit, au contraire, d’un des droits de l’homme les plus fondamentaux. Malheureusement, cette idée, dangereuse, existe aussi dans plusieurs courants socialistes et a ainsi fait son chemin. Marx et Engels estiment que la classe dominante ne dispose pas uniquement d’un ascendant sur le plan matériel. Elle en dispose également, intellectuellement parlant. En cela, ils insultent implicitement l’intelligence de la « classe dominée


En outre, Marx et Engels exposaient, dans cet ouvrage, leur vision « internationaliste », espérant fortement une « contamination » de la révolution communiste. Ils remettent, ainsi, au goût du jour, leurs antiennes traditionnelles, comme la lutte des classes. Marx souhaitait mettre fin à une telle lutte. Sauf que son langage haineux et la pratique montreront que, loin de l’endiguer, la révolution communiste aura, au contraire, amplifié ces conflits sociaux.


Concernant le langage des auteurs, ces derniers n’incitaient, ni plus, ni moins, les ouvriers anglais à « se débarrasser de leurs chefs actuels ». Marx et Engels, ayant peu compris les lois de l’économie, considèrent, en outre, que la plus-value est la matérialisation d’un travail non-payé. C’est oublier l’essence même du contrat de travail. Un employeur ne va entrer en relation contractuelle avec un salarié que dans un but ultime et légitime : augmenter son profit. Auquel cas, pourquoi supporterait-il les charges liées au contrat de travail ?


Sur le plan de la pratique, l’U.R.S.S., symbole du communisme pendant le XXe siècle, aura vu apparaître une nouvelle classe dirigeante et n’aura certainement pas établi l’égalité matérielle entre les hommes. L’égalité formelle a même été progressivement sacrifiée.


Marx et Engels s’intéressent également à l’économie, et, plus particulièrement, au commerce international, dans leur ouvrage. Ainsi, ils expliquèrent que la concurrence économique avait conduit les nations à entrer en guerre, les unes contre les autres, et à pratiquer des droits de douane. Les auteurs ont une vision négative de la concurrence qui isolerait les prolétaires. Pourtant, dans le même temps, ils semblaient dénoncer le protectionnisme des États, mais, visiblement, parce qu’il est l’expression la plus ultime de ce mal originel qu’était le commerce.


Ils auraient dû beaucoup plus insister sur le fait que la véritable cause des guerres et du protectionnisme n’était pas le commerce en soi mais plutôt cette alliance perverse entre l’État et les grandes entreprises, lesquelles profitent du pouvoir législatif et réglementaire exorbitant de la puissance publique.

 

 

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Ronny Ktorza, diplômé de l'IEP d'Aix-en-Provence et d'HEC, est avocat depuis janvier 2011
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Si je suis bien d'accord que le duo mérite d'être relu, sans en accepter ou rejeter globalement tout ce qui est écrit, j'aimerais peut-être préciser que la notion de plus value est plus complète et complexe que ce que je lis dans votre article. Votre conclusion sur qui devrait supporter la charge de travail vire, me semble t il, vers le libéralisme total offre/demande de travail supposant information parfaite. Prière aussi de ne pas oublier que dans le modèle marxiste, comme dans le modèle de concurrence parfaite, la fin du processus est la même: élimination progressive des firmes aux couts marginaux trop grands, concentration des firmes restantes en (oligo-mono)poles, résultant à la fin en un capitalisme monopolistique d'état....Etrange de voir à l'heure actuelle la concentration des industries et des services en quasi=monopoles et le renflouage par les états de certains de ceux-ci. Cordialement, Patrik Willot info@willot.com
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Le point commun aux résultats ultimes du communisme et du capitalisme, selon vous des monopoles imposés par la force ou par une concurrence faussée, est l'intervention de l'état dans l'économie. hors dans le cas du capitalisme il s'agit bien de concurrence faussée, le véritable capitalisme ne peut pas exister si l'état intervient. M.Rothbard à montré que la concurrence ne peut pas s'arrêter avec l'apparition de monopôles dans un marché libre parce qu'il y aura toujours un nouveau venu sur le marché pour casser un monopôle car une position dominante conduit irrémédiablement à une augmentation du prix et/ou une baisse de qualité rendant la firme monopolistique de plus en plus vulnérable face à des concurrentes innovantes.
Un exemple d'actualité est l'offensive de l'état contre la cigarette électronique. L'état, le monopôle des pharmaciens et les cigarettiers ont tous un intérêt à abattre cette innovation. Ici ce n'est pas du capitalisme, c'est du gangstérisme et c'est l'intervention de l'état qui en est la cause.
P.S Ce n'est pas moi qui vous ai mis la flèche rouge.
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Ces banquiers mécènes de Karl Marx :

http://www.morpheus.fr/spip.php?article173

Voir les études d'Antony Cyril Sutton.

On retrouve les mêmes généreux donateurs avec Trotsky , Lénine , etc...
http://modernhistoryproject.org/mhp?Article=FinalWarning&C=7.3
trad
http://www.microsofttranslator.com/BV.aspx?ref=BVNav&from=en&to=fr&a=http%3A%2F%2Fmodernhistoryproject.org%2Fmhp%3FArticle%3DFinalWarning%26C%3D7.3

Tous ces criminels ont été financés en frères par le système bancaire rothschildien.

Toutes les études qui omettent ce trait fondamental sont biaisées ou parfaitement inutiles , de la parlote gauche vs droite destiné à faire naître le combat entre manipulés.
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Le point commun aux résultats ultimes du communisme et du capitalisme, selon vous des monopoles imposés par la force ou par une concurrence faussée, est l'intervention de l'état dans l'économie. hors dans le cas du capitalisme il s'agit bien de concurren  Read more
Pierre70 - 9/15/2013 at 2:27 PM GMT
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