La situation économique globale ne fait que s’empirer de jour en jour. Plus de la moitié des banques Américaines sont exposées à la crise de la zone Euro. L’un des dangers les plus importants pour le contribuable Américain est le statut du dollar en tant que devise internationale de référence, et l’utilisation de la Fed comme prêteur de dernier recours. Comme nous avons récemment pu le voir, ceci n’a pas uniquement bénéficié aux compagnies telles qu’AIG, l’industrie automobile et de nombreuses banques Américaines, mais également à de nombreuses banques étrangères en difficulté. Les Américains ont simplement été offerts en offrande au reste du monde. La Grèce sera le premier domino Européen à tomber. Plutôt que d’apprendre du terrible exemple que représente la Grèce en termes de secteur public dépensier et de système public en faillite, ce nos hommes politiques feront sera renflouer les investisseurs Européens.
Les Etats-Unis ne sont pas largement exposés aux banques Grecques, mais du fait que d’autres économies Européennes sont sur le point de s’effondrer, les banques Américaines finiront par se trouver sévèrement impliquées. La Grèce est techniquement assez petite pour pouvoir être sauvée. L’Italie ne l’est pas. L’Allemagne ne l’est pas. La France ne l’est pas. Les banques Américaines possèdent plus d’un trillion de dollars qui soit lié aux banques françaises et allemandes. L’effondrement de l’Euro est imminent. La Fed sera-t-elle tenue responsable lorsque l’Euro entraînera le dollar dans la chute ?
L’aspect de la crise de la zone Euro qui fasse preuve de la plus importante mauvaise foi est de dire que l’économie toute entière s’effondrera si plus de ressources ne sont pas extorquées à d’autres pays. Ceci est parfaitement faux. Les banques seront bientôt en difficulté, mais les hommes libres trouveront toujours leur chemin de retour vers la prospérité si les hommes politiques les laissent faire. Les communautés présentes en Grèce commencent à former des systèmes de troc. Elles savent que l’Euro touche à sa fin. Les Grecs apprennent comment commercer les uns avec les autres, sans l’aide d’une monnaie contrôlée par une banque centrale. En d’autres termes, ils redécouvrent ce qu’est réellement la monnaie, et échangent les uns avec les autres d’une manière qui ne puisse être contrôlée, manipulée, ruinée par l’inflation ou par les banquiers corrompus et le gouvernement qui les laisse faire. Les fermiers ne cesseront de planter de la nourriture, les mécaniciens continueront de réparer des voitures, les gens continueront de produire et échangeront leurs services contre d’autres. Aucun banquier ni politicien ne pourra mettre fin à ce système en détruisant un moyen d’échange. Les gens trouveront toujours un moyen de vivre et d’échanger.
Malheureusement, lorsqu’un homme politique tente de monopoliser une devise par l’utilisation de lois sur le change légal, il est de plus en plus complexe pour les citoyens de faire face aux impositions et à l’inflation. Les pertes doivent être limitées et liquidées, plutôt que récompensées. C’est là le seul moyen que nous ayons si nous voulons nous en sortir.
La dette du gouvernement est bien souvent considérée comme étant solide dans la mesure où elle est sécurisée par la capacité d’un gouvernement à extraire des taxes et intérêts à ses citoyens. Les citoyens sont de moins en moins désireux de payer des impôts. Les émeutes et autres épisodes de violence en Grèce devraient nous aider à comprendre la durabilité d’un tel système. Si nous continuons de payer les banques et banquiers pour que ces derniers puissent continuer de perdre de la monnaie, si nous ne cessons de placer ce fardeau sur le dos du contribuable, ce qui en ressortira n’est aujourd’hui que trop prévisible.