La dégradation par S&P de l’Espagne à A risque bien de n’être qu’un commencement.
Pour ceux qui en doutent, le taux de chômage en Espagne vient de passer le niveau « astronomique » de 23.3 % , selon les termes de Mariano Rajoy, le nouveau premier ministre. Ce niveau correspond à 5.4 millions de personnes, soit 422.000 personnes en plus en un trimestre (le niveau précédent étant de 4.978 millions).
En termes de pourcentage, cela revient à dire que le taux de chômage est passé de 21.5 à 23.3%, et ce en trois mois seulement.
Compte tenu de la propension des gouvernements modernes à afficher les chiffres réels, et à l’incapacité des politiques économiques Keynésiennes à envisager un début de solution, et au fait que l’Espagne a assez construit de maisons et de bâtiments pour les dix années à venir, il y a fort à parier que le taux de chomage montera à plus de 30% dans les mois à venir, ce qui correspondra à un taux réel chez les jeunes d’au moins 50%.
Il y a fort à parier que l’Espagne doive se préparer soit à une révolution des indignés, soit à une vague d’émigration massive.