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Le virus de l’Ebola désormais « hors-de-contrôle »

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ShtfPlan
Published : June 24th, 2014
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Category : Editorials

ebola-outbreak

(Image : SEYLLOU/AFP. Du personnel de Médecins sans frontières transportent le corps d’une victime du virus Ebola à Guedekou, en Guinée)

En début d’année, nous avons pu entendre que le virus mortel de l’Ebola avait brisé toutes les barrières de confinement pour se frayer un chemin jusque dans sept pays de l’Afrique de l’ouest. Afin d’endiguer la panique au sein des nations affectées, les gouvernements ont annoncé à Reuters qu’ils ne rendraient plus publics les taux d’infection et les cas de décès liés au virus. Ces derniers mois, suite à l’absence d’informations publiques, beaucoup, en dehors de l’Afrique, ont pensé que l’épidémie s’était apaisée.

Mais selon les chiffres les plus récents, la contagion ferait désormais plus de victimes que jamais. Un officiel de Médecins sans frontières s’est entretenu cette semaine avec Associated Press, et précisé qu’une deuxième vague épidémique s’était développée, qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 300 personnes et infecté au moins 550 personnes.

L’épidémie qui ravage l’Afrique de l’ouest est « hors-de-contrôle ». Ce sont là les termes utilisés par un officiel de Médecins sans frontières, selon lequel la capacité de réaction de l’organisation est désormais déployée à son maximum.


« Il est clair qu’une deuxième vague de contagion s’est développée », a dit Janssens. « Elle est complètement hors-de-contrôle ».

L’épidémie, qui a commencé en Guinée à la fin de l’année 2013, a d’abord ralenti avant de gagner du terrain ces dernières semaines et de se répandre pour la première fois au sein de la capitale libérienne.

"Il s'agit de la plus importante épidémie d’Ebola jamais enregistrée en termes de vies humaines », a déclaré Armand Sprecher, un spécialiste de la santé publique membre de Médecins sans frontière.


Les zones touchées par l’épidémie et son déplacement transfrontalier en fait l’une des plus inquiétantes de l’Histoire », a déclaré Fadela Chaib, porte-parole pour l’Organisation mondiale de la santé.

L’épidémie ne présente aucun signe d’accalmie, et « les gouvernements et les organisations internationales sont loin d’avoir gagné la bataille », a ajouté Unni Krishnan, responsable de la préparation et la réponse aux catastrophes chez Plan International.

L’Europe et les Etats-Unis, qui ont mis en garde les populations contre la possibilité du déplacement du virus Ebola hors des frontières de l’Afrique, n’ont pas pris de mesures supplémentaires pour combattre le virus. Des vols vers les régions affectées sont encore disponibles, et passent parfois par d’importants centres aéroportuaires comme celui de Londres.

Le taux de fatalité parmi ceux qui contractent le virus est de plus de 50%, et puisque les efforts de confinement mis en place ne sont pas parvenus à empêcher une propagation de l’épidémie, il est possible qu’une mutation se produise à mesure que le virus se répand parmi la population. Le virus Ebola se transmet par le contact humain direct. Selon les chercheurs, la possibilité de le voir devenir transmissible par voie aérienne est faible, mais en raison de la capacité de mutation du virus, il est possible qu’il évolue en ce sens à mesure que son contact avec les humains augmente.

Il n’existe pas de remède contre le virus Ebola. La seule méthode de protection contre une telle épidémie est l’isolation, une stratégie que Tess Pennington, auteure de Prepper’s Blueprint, souligne dans son guide de prévention contre les pandémies:

Lorsqu’une épidémie se développe, ceux qui vivent en ville et à proximité d’autres sont aussi ceux qui courent le plus de risques. Les statistiques des pandémies passées indiquent que 30 à 60% de la population contractent la maladie.


Au début d’une pandémie, beaucoup continuent de refuser de croire en les dangers de l’épidémie et de penser aux conséquences qu’elle pourrait avoir sur le long terme. Vous préparer avant que les masses sortent de leur torpeur vous permettra d’être prêt avant que le reste de la population ne se rue au supermarché pour faire des provisions.


Voici quelques points qui vous aideront à préparer votre famille à ce type de catastrophe :

    1. Prenez des précautions de base : ne vous touchez pas la bouche, le nez ou les yeux en période de pandémie.
    2. Aménagez une pièce des malades chez vous.
    3. Protégez votre système immunitaire en dormant suffisamment, en mangeant correctement et en prenant des vitamines et antioxydants.
    4. Restez chez vous et éviter tout contact avec les autres.

Si le virus de l’Ebola devenait un virus mutant et continuait de se propager, il pourrait devenir une crise humanitaire de grande échelle. Comme l’explique Tess, beaucoup de gens refuseront d’accepter la réalité du danger et continueront de croire que les services d’urgence pourront contrôler la situation.

Mais comme nous le prouvent les évènements qui se sont déroulés en Afrique au cours de ces six derniers mois, même les dispositifs de réponse les mieux établis peuvent parfois échouer. Quand la population réalisera que la situation est devenue hors-de-contrôle, il sera déjà trop tard.


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Je me souviens d'une des premières épidémies d'Ebola, cela m'avait marqué, et j'en avais fait un petit exposé au cours de Morale Laïque à l'école, en 2e secondaire (1995 - épidémie du Congo, 250 morts).
J'avais dit qu'il fallait vraiment renforcer les structures de soin de santé et augmenter l'hygiène, tout le monde était d'accord.

20 ans plus tard, Ebola fait toujours des ravages, plus fort que jamais.

En 20 ans, chaque humain a au moins un GSM dans sa poche, si pas un smartphone, tout le monde a internet et le réseau 3G va jusqu'au sommet de l'Everest... par contre rien n'a été fait pour combattre ce virus qui compte parmi les plus dangereux au monde.
Faut dire que ça ne rapporte rien financièrement...
par contre rendre les gens accros à Candy Crush, ça ça rapporte.

Bon et sinon, on peut aussi se préparer à la fin des antibiotiques, l'OMS a déjà sonné l'alarme. Dans les années à venir, si Ebola nous épargne, le risque de mourir d'une bête infection suite à une blessure ridicule (genre chaussures trop serrées) (re)devient réel et augmentera sans cesse.

Et sans parler de l'autre épidémie : le jihad sans frontières qui vient de s'emparer de la raffinerie de Baiji en Irak. Maintenant l'EIIL tient une source d'énergie tandis que l'Irak perd la sienne (les autres raffineries servent à l'exportation... comme par hasard, l'EIIL a visé la raffinerie nationale, et pas une de celles qui fera débarquer 50 000 soldats US en moins d'une semaine).
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Résumé : ON VA TOUS CREVER
(même de chaussures trop serrées,
la mort la plus bête qui soit, on est d'accord)

Autant se suicider tout de suite, on gagnera du temps
- puisque, de toute façon, c'est cuit d'avance.

C'est Cioran qui disait
"On se suicide toujours trop tard"
(c'est-à-dire que, quand on prend cette décision,
c'est qu'on en a déjà trop chié :
donc il faudrait le faire par anticipation,
AVANT d'en chier).

A méditer, métaphysiquement


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Montrez-nous l'exemple, je vous en prie. Un peu d'esprit pratique, voyons.
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Il est lourdingue ce type , un vrai refoulé...
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