Pourquoi le calcul du PIB n’a aucune valeur

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From the Archives : Originally published September 20th, 2012
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Le PIB est un outil de planification économique. Il est l’outil permettant de déterminer si les mesures de planification économique qui ont été mises en place ont, ou non, porté leurs fruits. Voici ce qu’en dit Wikipédia : ‘Le PIB réfère à la valeur marché de l’ensemble des biens et services produits par un pays en un temps donné’. Dans cet article, nous nous interrogerons sur le sérieux du PIB en tant qu’outil statistique, déterminerons son absence totale de sens, pire encore, lui découvrirons de profonds liens avec l’économie Keynésienne.

Si vous désirez réellement déterminer si une économie est en expansion, vous devez prendre en considération chaque bien et chaque service vendu et estimer les changements en termes de quantité et de qualité de ces biens et services au fil du temps. Vous ne devez prendre en considération que les biens et services qui sont échangés librement contre de la monnaie, sans quoi aucune analyse transactionnelle ne peut permettre de confirmer leur existence. Vous devez trouver un moyen de mesurer l’évolution technologique de chaque produit et les changements en termes de services que ces progrès induisent. C’est une tâche quasiment impossible, du fait de sa complexité et du degré de subjectivité qu’elle implique. Il est donc bien plus simple de préférer utiliser des valeurs monétaires pour des raisons de planification centralisée. Afin de mettre en avant les faiblesses du PIB, nous commencerons par étudier le rôle d’un PIB monétaire dans un environnement économique sain.

Si une nation possède une monnaie parfaitement saine, alors il ne peut y avoir ni expansion ni contraction de sa masse monétaire. Imaginons qu’il n’y ait pas de flux monétaire transfrontaliers nets. Le PIB de l’année 1 devrait alors être identique au PIB de l’année n et ce, peu importe les activités économiques qui ont eu lieu au cours de ces années. Le PIB est donc un outil permettant de mesurer les quantités totales de monnaie déployées au sein d’une économie et non les biens et services eux-mêmes, qui peuvent varier à l’intérieur de la quantité totale de monnaie déployée. Les seuls changements qui sont en mesure d’être enregistrés par le PIB sont les variations monétaires de la liquidité et de l’épargne. Les activités du marché noir sont bien évidemment exclues du calcul du PIB. C’est la nature même d’une monnaie saine que de refléter la confiance du public et des entreprises envers un moyen d’échange. Avec une monnaie saine, il n’est pas nécessaire de considérer quelque erreur statistique que ce soit, dans la mesure où la masse monétaire ne peut être modifiée.

L’Histoire nous a prouvé que dans une économie basée sur une monnaie saine, les prix des biens finissent par diminuer, reflétant l’amélioration des techniques de production et l’évolution technologique. En termes réels, cette croissance économique annuelle quasiment impossible à mesurer pourrait donc s’élever à quelques petits pourcents. Afin de refléter cette amélioration, on dirait alors que le pouvoir d’achat a augmenté. C’est le caractère certain du rendement des épargnes par l’augmentation du pouvoir d’achat qui permet de maintenir les taux d’intérêts à des niveaux peu élevés.

En pratique, la performance économique est toujours déterminée par la combinaison des secteurs public et privé. Comme tout économiste ayant quelque expérience du monde commercial le sait, la différence entre ces deux secteurs est que le secteur privé, jouissant d’une liberté de choix, utilise les ressources disponibles à la consommation et à l’épargne afin d’éviter au mieux le gaspillage ; dans le même temps que le secteur public, déployant majoritairement des ressources économiques à des fins bureaucratiques, est bien moins efficace en ce sens. Il n’existe aucun moyen de mesurer la perte de ressources économiques depuis son redéploiement vers le secteur public, dans la mesure où elle peut être plus ou moins importante en fonction de l’échelon administratif ou gouvernemental observé. Pour ce qui concerne les biens et services fournis par le gouvernement, il n’existe aucun mécanisme de fixation de prix capable de déterminer leur valeur réelle. A la perte de ressources économiques par le gouvernement doit être ajoutée la production économique dont aurait pu profiter le secteur privé si ces ressources n’avaient pas été utilisées pour financer les dépenses gouvernementales. Ajoutées l’une à l’autre, ces deux pertes peuvent s’avérer considérables. Nous pouvons voir émerger des changements au sein d’une économie et ce, même si une valeur monétaire fixe représente l’ensemble des transactions entreprises chaque année sur le marché. De plus, le coût du gouvernement au sein d’un système basé sur une monnaie saine devient immédiatement évident aux yeux du public, du fait que le gouvernement ne peut utiliser la taxe invisible qu’est l’inflation comme source de revenus ou comme outil de gestion économique. Dans un environnement basé sur une monnaie saine, lorsqu’un gouvernement emprunte afin de financer ses dépenses, il augmente à la fois ses taux d’intérêts et ceux du secteur privé productif, dans la mesure où il n’a pas la possibilité d’augmenter la masse monétaire. Parce que toute intervention gouvernementale est immédiatement reconnue pour ce qu’elle est, la démocratie, dans un système basé sur une monnaie saine, peut élire des gouvernements aux pouvoirs moins étendus. En conséquence, le poids des dépenses et des interventions gouvernementales sur l’économie est minimisé par la monnaie saine.

Considérons désormais les conditions d’aujourd’hui, à une heure où les gouvernements gèrent la masse monétaire comme bon leur semble et où les banques sont autorisées par le gouvernement à varier de leur plein gré la quantité de crédit disponible.

Notre tâche est ici d’identifier les facteurs qui permettent au PIB nominal d’augmenter dans le temps. Le PIB représente la production domestique. Les balances commerciales sont déjà inclues dans son calcul, contrairement aux transactions de capital. Le premier facteur à prendre en compte est l’augmentation de la masse de monnaie fiduciaire au sein de l’économie. Cette quantité supplémentaire de monnaie et de crédit bancaire doit être inversée, dans la mesure où elle ne représente pas une augmentation de la valeur des biens et services sur le marché – ce que nous avons vu plus haut, lorsque nous avons pris en considération l’exemple de la monnaie saine. Deuxièmement, les dépenses gouvernementales représentent également une forme de distorsion statistique, dans la mesure où elles sont approchées comme étant une activité source de productivité – alors que, comme nous l’avons vu, elles ont un coût économique net. Les dépenses gouvernementales gonflent artificiellement le PIB et ne devraient pas être prises en considération lors de son calcul. Pour finir, le changement en termes de niveaux de prix qui accompagne l’expansion de la masse monétaire et du crédit augmentent le PIB nominal plutôt que le diminuer, comme cela devrait être le cas.

En conséquence, l’augmentation du PIB au sein d’une économie fiduciaire en un temps donné n’est autre que le résultat de ces trois types de distorsion. S’ils étaient exclus du calcul officiel du PIB, alors ce dernier ne devrait pas enregistrer de croissance. Le graphique ci-dessous présente les ajustements du PIB des Etats-Unis de 1960 à 2010.

Le graphique présente la courbe (en rouge) du PIB nominal, à laquelle ont été déduites l’une après l’autre les trois distorsions dont nous avons fait mention afin d’arriver à un PIB équivalent en termes de monnaie stable (courbe noire). Le PIB nominal est passé de 526,4 milliards en 1960 à 14.849 milliards de dollars en 2010. La courbe noire est passée de 439,7 milliards en 1960 à 436,3 milliards de dollars en 2010.

Selon moi, la croissance du PIB est entièrement due à l’augmentation des dépenses gouvernementales, à l’inflation de la masse monétaire et du crédit, et à la baisse du pouvoir d’achat de la devise. Cependant, le PIB représenté par la courbe noire présente tout de même une forme de volatilité, bien que cette dernière soit très limitée en comparaison à la courbe du PIB avant ajustement. Les variables qui pourraient en être la cause sont les changements d’attitudes par rapport à l’épargne, l’expansion du marché noir, ainsi que les changements méthodologiques du calcul de l’indice des prix à la consommation. Tout au long de cette période, la récolte de données a été améliorée, et la relation entre M2 et les autres variables monétaires telles que la monnaie circulant dans l’ombre du système bancaire ont également pu affecter certaines estimations. En prenant ces variables en considération, la stabilité de la courbe noire au cours de ces 40 dernières années est impressionnante.

Il semble donc que le PIB, outil statistique privilégié du système de planification centrale, ne soit autre qu’un outil dénué de sens. Il a été inventé par un économiste et lauréat du prix Nobel du nom de Simon Kuznets, qui a travaillé pour le Bureau National pour la Recherche Economique dans les années 1930. Le PIB fut utilisé pour la première fois en 1942 afin d’estimer les revenus nationaux et de faciliter le financement de la guerre. Toutes les mises en gardes qui avaient été inscrites par Kuznets dans son dossier ont été ignorées. C’était donc comme si le Congrès lui avait demandé d’inventer une statistique pouvant permettre de mesurer la croissance future d’un gouvernement en faisant en sorte que les pertes que cette croissance entraînerait sur l’économie soient dissimulées. Les bases fondamentales de cet outil statistique ne semblent pas avoir été sérieusement remises en question depuis sa mise en application : après tout, le travail d’un lauréat du prix Nobel, au même titre que les méthodologies statistiques employées par le gouvernement, est considéré comme ayant la science infuse.

Ainsi, la majorité des travaux qui ont été publiés par les économistes au cours de ces quelques dernières années sont basés sur de pures fabulations. Plus les statistiques modernes supportent de mauvaises théories économiques cherchant à justifier les dépenses gouvernementales plutôt que la vérité, plus ces théories dérivent des lois fondamentales de notre économie moderne, étant déjà elles-mêmes construite sur un château de sable. Selon le PIB, les dépenses gouvernementales stimulent la croissance économique. C’est la raison pour laquelle les Keynésiens sont convaincus que l’intervention du gouvernement est bénéfique à l’économie. Mais les économistes de l’école Autrichienne savent que c’est tout le contraire. Les faux outils statistiques tels que le PIB expliquent comment ces deux camps peuvent avoir des idées si différentes. Nous sommes si familiers avec l’idée que le PIB reflète réellement l’activité économique qu’il est difficile d’accepter qu’il ne soit rien de plus qu’un simple calcul monétaire sans aucune valeur.

Penchons-nous désormais sur ce que tout cela implique.

Certaines implications sont évidentes. Par exemple, plus l’inflation monétaire est importante, plus le PIB augmente et plus les banques centrales sont incitées à poursuivre leurs politiques d’expansion monétaire et de crédit. Il n’est pas étonnant que nous nous soyons noyés dans un océan de dettes au point de ne plus savoir comment nous en sortir. Deuxièmement, plus un gouvernement dépense et plus il augmente les taxes, plus il augmente artificiellement le PIB : c’est cela même qui donne au socialisme ses fausses allures de succès. Peu importe à quel point le gouvernement s’étend aux dépens du secteur privé, son expansion est bénéfique aux statistiques, bien qu’elle soit économiquement destructrice. Pour finir, plus le gouvernement manipule l’indice des prix à la consommation afin de le conserver à des niveaux très bas, plus le PIB semble augmenter, reflétant les changements en termes de niveaux de prix réels : c’est là précisément ce que le gouvernement des Etats-Unis a mis en œuvre ces quelques dernières années, comme le démontrent les statistiques de l’inflation calculées par ShadowStats.com.

Les gouvernements ont utilisés toutes ces manipulations et ont finis par se duper eux-mêmes depuis que le PIB a été inventé et développé à leur diligence. Tant que le PIB augmentera, le fardeau de la gestion gouvernementale ne cessera de croître. Le public, conscient que les dépenses gouvernementales permettent la croissance du PIB, est désormais certain que le contrôle de l’économie par le gouvernement représente la voie vers le salut en ces temps économiques incertains.

S’il est une chose moins évidente à apercevoir, du moins aux yeux du gouvernement, c’est que nous approchons désormais de la fin de ces illusions, dans la mesure où nous savons tous que les banquiers centraux nous ont menés vers une impasse. Les dettes des gouvernements du monde développé sont aujourd’hui hors de contrôle et une augmentation des dépenses de sécurité sociale est sur le point de faire son apparition. Les gouvernements ne se dupent plus eux-mêmes avec leurs faux outils statistiques, ils combattent pour leur propre survie économique.

Il va sans dire qu’ils perdront la bataille, dans la mesure où ils sont les victimes de leurs propres propagandes statistiques. Ils sont persuadés que tous leurs problèmes peuvent être réglés par l’intervention étatique et ne comprennent pas pourquoi leurs plans ne portent pas leurs fruits. Ils blâment le secteur privé pour leurs maux économiques, alors que ces derniers ne sont que les conséquences de leurs propres interventions. Leur réaction est d’augmenter l’ensemble des variables comprises dans le calcul du PIB : les banques doivent favoriser toujours plus l’expansion de crédit, les gouvernements doivent dépenser plus et la croissance de l’indice des prix à la consommation doit être ignorée dans la mesure où l’inflation est favorable au PIB.

Dans le même temps que des remèdes sont recherchés dans le vain espoir que les économies modernes puissent se rétablir, les chances de voir apparaître un rétablissement économique durable s’amoindrissent. Un équilibre entre la consommation et l’épargne est nécessaire et peut uniquement être déterminé par le marché libre et non par le gouvernement. Plutôt que de laisser une telle chose se produire, le gouvernement continuera d’étendre la masse monétaire et le crédit jusqu’à ce que l’épargne soit entièrement détruite. L’inflation monétaire n’est plus seulement un outil de gonflement du PIB mais un outil permettant au gouvernement de différer sa banqueroute dans le temps et de blâmer les mauvais investissements qui lui sont associés sur le dos du secteur public.

Afin de prouver que l’outil statistique qu’est le PIB est aussi éloigné des réalités économiques que les objets stellaires le sont entre eux, je dirais simplement ceci : si le PIB avait été calculé au début des années 1920, l’Allemagne serait apparue selon les données statistiques comme étant en plein boom économique alors qu’en réalité, elle traversait une hyperinflation. Si vous ne pouvez toujours pas vous faire à l’idée que le PIB n’ait aucune valeur statistique, expliquez-moi comment la valeur totale de l’ensemble des biens et services peut être modifiée dans un système basé sur une monnaie saine.


Alasdair McLeod


 

 



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Vous avez raison, Il y a longtemps que je tire la sonnette d'alarme sur ce sujet ( voir mes commentaires précédents ), comment considérer que les "impôts et revenus de l'État et de ses satellites locaux", en France 60% du P.I.B. soient des " éléments de Croissance ".

Tout n'est pas gaspillé en vain, mais quel % est vraiment un apport à la richesse collective ?. Poser la question est un "Crime de lèse Majesté" de toute façon, ils ( nos Énarques et nos Technocrates ) sont incapables de l'évaluer honnêtement, et s'ils le pouvaient aurait t-ils le courage de l'avouer ?.
"Tout n'est pas gaspillé en vain, mais quel % est vraiment un apport à la richesse collective ?"

En 1788-89 l'Etat avait un gros problème de déficit. Les Etats généraux ont été réunis pour trouver une solution au déficit budgétaire et ça a été le début de la révolution.

l'Etat avait un gros problème de déficit: il dépensait à peu près 12,5% du PiB quand il n'en prélevait que 10% par l'impôts et les accisses...

10% de prélèvements !!! encore un effort et on va tomber maintenant à 70% !!

Entre 10% et 70% le spectre est large. Entre les deux il y a l'exemple de la Suisse qui a un Etat qui fonctionne et un pays en paix civile et extérieure mais qui ne prélève pas (encore) comme un ténia boulimique.
Vous avez raison. Il faut convoquer les Etats Généraux
L'Assemblée Nationale dit que grâce à elle ce n'est pas nécessaire, elle fait déjà mieux.
La politique économique ou monétaire, c'est finalement comme piloter un sous-marin avec des instruments de mesures défaillants et un capitaine schizophrène.
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je sais pas si on peut parler de défaillants, vu qu'ils ont été soigneusement choisis (et utilisé de manière frauduleuse) volontairement. Ils servent des desseins, ce que n'auraient pas fait d'autres indicateurs. La faute en incombe à ceux qui gobent toute la propagande véhiculée par les mass média, outils de propagande.
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Tout à fait. Ces indicateurs portent en eux les justifications de certaines politiques économiques qui aboutissent au hold up général et la servitude.
Je pense que la crise est aussi l'effondrement de cette grande escroquerie et que ce sont des constructions d'idées simplistes communément admises et semblaient rationnelles qui sont en train de tomber.
Le risque de ce genre d’évènement est l'apparition du nihilisme, la récupération par des groupes obscurantistes.
D'un point de vue historique, on est à une époque charnière où tout peut arriver.
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Ils sont tout de même défaillants, car ils ne remplissent pas leur rôle de traduire en chiffre la réalité.
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c'est pas faux après réflexion.
je suis pas un ultra pro des théories économiques, mais j'oserai un parallèle avec le monde scientifique où je travaille : la politique du management par le chiffre pousse également à mettre des indicateurs partout. Ce qui est débile parce que pour la moitié de ces indicateurs au moins essaient de traduire en quantitatif ce qui est et reste du domaine du qualitatif.
Les gens (même très diplômés et même scientifiques) comprennent pas trop où est le problème face à ça. Je leur répond immédiatement qu'ils ont raté un cours : à la crèche on apprend déjà à mettre les ronds dans les trous ronds et les carrés dans les trous carrés sinon ça rentre pas, quoiqu'on fasse. Bon j'avoue, ça a le dont d'irriter celui qui l'a ouverte, mais de faire réfléchir tous ceux qui écoutaient.

Et ça m'étonnerai pas, qu'en poussant un peu la réflexion on ne se rende compte que le PIB ça compare des choux et des pommes. Ce qui est un peu le cas avec ce que pointe l'auteur pour le coup de Weimar qui aurait été comptabilisé comme une superbe période de croissance.

(j'en ai quelque unes d'autres comme ça pour remballer les idioties du formatage pensée unique genre "il y en a qui sont morts pour qu'on aie le droit de voter" etc)
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bonjour zelectron.allez si vous pouvez sur le fil de cette fois ci c est différent .vous allez peut etre voir comment réagissent les personnes que l on essaie d éclairer et comme tous aiment etre embrouillés!le pire est que ça marche et nos puissants l ont bien compris.vous aussi apparament.amitiés
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mais simplement parce qu'on mélange allègrement productif et improductif, construction et destruction, gains financiers artificiels et gains matériels de cultures céréalières par exemple...
Je souscrit à cet article très majoritairement et attendais de son rédacteur une piste pour établir un mode plus correct (moins incorrect?)
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Rüss65 - 9/27/2013 at 6:49 PM GMT
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