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>Les supercycles des matières premières  - Peter Schiff. - Europac
Depuis son plancher de juin dernier, le cours du métal jaune a repris près de 20%. l'once d'or a atteint hier en séance 1.406,01 dollars, son plus haut niveau de 11 semaines.

Le métal jaune retrouve la pêche. En ayant à nouveau franchi hier le niveau des 1.400 dollars l’once, l’or a effacé sa deuxième vague baissière enregistrée dans la seconde quinzaine du mois de juin et qui l’avait conduit à un plancher pour cette année de 1.180 dollars, le 27 juin. Il porte à 18,6% son rebond depuis cette date.

Dans ma poche !

Il s’agit indéniablement d’une belle performance pour ce métal précieux, dont une majorité d’experts prétendaient au début de l’été qu’il ne brillerait désormais plus.
Ah pas moi !!!

La hausse des cours de l’or, si elle se confirme, ne manquera pas de mettre du baume au coeur des groupes miniers, dont les coûts de production pour les plus importants d’entre eux, s’élèvent en moyenne à 1.250 dollars l’once.
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27 août 2013 Marc Collet

En 2004, Tokyo, voyant se dresser de l’autre côté de la mer de Chine son immense voisin, décide de créer le JOGMEC. Le JOGMEC, Japan Oil, Gas and Metals National Corporation, est le bras énergétique et minier du pays. Il est doté d’un budget de 15 milliards d’euros, réparti entre métaux et énergie et recherche.

Il a aidé la shôsha Toyota Tsusho dans son investissement dans le salar de Jujuy, en Argentine, aux côtés d’Orocobre pour produire du lithium, le métal indispensable aux voitures hybrides et électriques.

Le JOGMEC a été tout particulièrement actif pour sécuriser les approvisionnements en terres rares. Le pays a signé des accords au Kazakhstan, en Inde et au Vietnam. Le Japon devrait créer avec ce dernier un centre de recherche sur les terres rares basé à Hanoï. Il a également accompagné financièrement la société Sojitz pour conclure un accord avec la minière terres rares Lynas, ainsi que Sumitomo avec Polycop, et Goyots (Toyota Tsusho Corporation) avec Matâmes, qui développe un projet de terres rares lourdes au Canada.

Cet activisme permet au Japon de se positionner sur des marchés bien avant tout le monde, alors qu’aucune entreprise ne s’y intéresse.
Ainsi, à l’été 2013, le Japon a reçu un permis d’exploration de la part de l’AIFM, l’Autorité internationale des fonds marins, sur l’atoll corallien de Minamitorishima, situé dans les eaux internationales du Pacifique. Quelques mois plus tôt, des chercheurs de l’université de Tokyo, de l’Agence des sciences et technologies marines et terrestres et Mitsui Ocean avaient déclaré avoir identifié des gisements de terres rares qui seraient près de 20 à 30 fois plus concentrés que les concentrations des gisements chinois.

A côté de cet engagement, il gère les stocks stratégiques de métaux rares et indispensables (nickel, chrome, tungstène, cobalt, molybdène, manganèse, vanadium, indium et gallium). Or à l’heure actuelle, aucune entreprise ne veut ou n’a les moyens de financer des stocks de matières.

Je vous conseille de suivre les grands investissements du JOGMEC dans le monde — c’est un bon indicateur des futures tendances sur le marché de l’énergie et des métaux.

S’il fallait choisir un investissement particulièrement important, je retiendrais l’investissement dans Lynas, la société australienne de terres rares qui espère produire des terres rares à partir du gisement de Mount Weld. Au capital de Lynas, vous retrouverez des noms connus, comme Rhodia.


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3897 days ago
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