Le capitalisme peut-il nous sauver de Big Brother ?

IMG Auteur
Published : September 01st, 2014
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Lors de la FreedomFest 2014 à Las Vegas, Steve Forbes, brillant orateur et rédacteur en chef de Forbes Media, s’est penché sur les solutions de libre marché aux soins de santé et à la crise monétaire. L'origine des problèmes du système de santé, a-t-il dit, est que le patient n'est plus en charge de ses propres soins.


Il a illustré son propos par une analogie avec la commande d’un repas dans un restaurant. Un client ne dîne pas au restaurant sans tenir compte des prix. Mais allez demander à votre médecin combien coûte les frais d’un rendez-vous ou d’une procédure médicalisée ? Il vous regardera comme si vous étiez un fou.


Tout en parlant de la « crise des soins de santé » Forbes a rappelé que, historiquement, le marché libre a réussi à transformer la rareté en abondance. Si Barack Obama avait été président au moment où les téléphones cellulaires commençaient à se développer, ces derniers seraient encore de la taille d'une brique et coûteraient 10000 $, a-t-il dit en plaisantant. Mais au lieu de cela, le marché a répondu à la demande de téléphones portables par l'innovation et l'abondance. Les fabricants et les entreprises de téléphonie cellulaire sont entrés en compétition pour servir au mieux les clients.


Selon Forbes, il suffit de regarder certains aspects des soins de santé pour s’apercevoir que l'esprit d'entreprise a également apporté l'abondance. Forbes a pris l’exemple du développement des cliniques sans rendez-vous (CVS). Elles ont rendu le vaccin contre la grippe largement disponible. Autrefois, les gens devaient prendre rendez-vous avec un médecin et attendre. Désormais, les vaccins contre la grippe sont peu coûteux et disponibles partout.


Pour montrer que le marché libre est capable de gérer les biens primaires, il a évoqué le système alimentaire. Le secteur privé est en mesure de produire de la nourriture, de la livrer au bon endroit et les magasins qui la vendent se font concurrence pour servir au mieux les consommateurs. Si le gouvernement avait tenté d’organiser l’agriculture, nous serions tous affamés, a-t-il expliqué en faisant rire la salle.


Dans le domaine de la santé, a-t-il conclu, la clé est que le patient redevienne un vrai client.


« Big Brother est en train de détruire le dollar ».

L’étalon-or est-il une relique barbare ou système monétaire efficace, s’est demandé également Steve Forbes devant l’assistance ?


Une monnaie faible, selon lui, a toujours signifié un gouvernement fort et un secteur privé faible. Or, la faiblesse du dollar américain est une menace pour l’économie mondiale et le seul moyen d’arrêter ce déclin du billet vert, a-t-il dit, est de réintroduire l’étalon-or. En effet, l'absence d'un étalon-or aux États-Unis depuis 1971 freine la croissance économique et conduit à des politiques monétaires erronées.


Le gouvernement et les banques centrales créent de la monnaie à partir de rien et l’injectent dans l’économie pour faire baisser les taux d’intérêt. Ceci a pour effet d’encourager l’endettement à court et moyen terme et de générer des cycles de fausse croissance et de récession.

Forbes a rappelé que depuis 1971, lorsque les États-Unis ont complètement abandonné l'étalon-or, la valeur du dollar a baissé de 80%. Au contraire, les systèmes basés sur l’or ont engendré par le passé moins d’inflation, moins de volatilité des prix, moins de crises financières. Il a donc plaidé pour un retour à l'étalon-or afin de freiner la chute du dollar américain, rassurer les investisseurs étrangers sur la valeur des obligations d'État et stimuler la discipline budgétaire. 


Chronique de la FreedomFest


 

 

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Damien Theillier est professeur de philosophie en terminale et en classes préparatoires à Paris. Il est l’auteur de Culture générale (Editions Pearson, 2009), d'un cours de philosophie en ligne (http://cours-de-philosophie.fr), il préside l’Institut Coppet (www.institutcoppet.org).
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