À bas l'impérialisme américain !

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Published : March 03rd, 2001
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Category : Fundamental




En ordonnant le bombardement de cibles irakiennes il y a quelques jours, le président américain Georges W. Bush a inauguré sa politique étrangère par un geste qui augure bien mal pour l'image des États-Unis à l'étranger et pour la paix dans le monde.


Depuis la Guerre du Golfe il y a une décennie, l'Irak est l'objet d'un embargo commercial et de sanctions militaires et diplomatiques qui n'ont rien fait d'autre qu'envenimer la situation. Le dictateur Saddam Hussein est toujours au pouvoir. Chaque nouvelle attaque renforce son image de héros auprès d'une partie de l'opinion publique arabe et justifie ses manoeuvres pour réarmer et défendre son pays. Comme à Cuba, l'embargo ne touche aucunement les proches du régime, qui contrôlent le marché noir, mais frappe au contraire de plein fouet la population ordinaire qui manque de nourriture et de médicaments. À part le financement des mouvements d'opposition irakienne en exil, les Américains n'ont aucun plan concret pour régler cette situation et mettre fin au conflit. 
  
          En fait, il faudrait se demander: devraient-ils en avoir un? En quoi la sécurité des États-Unis dépend-elle des agissements d'un dictateur mégalomane à l'autre bout du monde? Pourquoi donc l'armée américaine ne se retire-t-elle pas simplement de la région? Le prestige et les intérêts américains justifient-ils la souffrance et le génocide à petit feu (l'embargo serait en partie responsable de centaines de milliers de morts) de tout un peuple? 
  

Interventionnisme militaire 


Depuis la guerre contre l'Espagne en 1898, lorsque les États-Unis ont acquis un empire multinational (Philippines, Cuba, Porto Rico, Guam), les interventions militaires américaines à l'étranger n'ont pas cessé. Le président Woodrow Wilson, dans les années 1910, a justifié cet interventionnisme en popularisant l'idéal d'une Amérique qui propagerait la démocratie et irait au secours des droits de l'homme là où ils seraient en danger. Plus souvent qu'autrement toutefois, c'est la protection d'intérêts économiques ou stratégiques amériques qui explique l'envoi de porte-avions et de troupes.  
  
          On se souvient bien sûr des deux Guerres mondiales, de la Corée et du Vietnam. Plus récemment, il y a eu la Grenade, le Panama, le Liban, l'Irak, la Somalie, Haïti, la Libye, le Soudan, la Bosnie, la Serbie. Ce ne sont en fait que les interventions les plus médiatisées. Tout au long du dernier siècle, l'armée et les services secrets américains ont été envoyés dans des dizaines de pays pour se mêler de conflits plus ou moins obscurs, soutenir certains régimes et aider au renversements d'autres, et même assassiner des dirigeants devenus trop encombrants. 
  
          Dans quelques-unes de ces guerres, les Américains défendaient présumément la liberté des démocraties occidentales devant la menace des totalitarismes. Dans la plupart des autres, ils n'avaient aucune raison de se mêler de conflits qui ne les regardaient pas directement et qui ne menaçaient d'aucune façon la sécurité de l'Amérique du Nord. Des milliers de jeunes hommes ont été tués inutilement – 55 000 au Vietnam seulement – sans compter bien sûr les victimes militaires et civiles, ou « dommages collatéraux », au sein des populations envahies. Aujourd'hui, les États-Unis maintiennent malgré tout des soldats et des installations militaires dans presque tous les recoins de la planète. 
  
          La récente guerre du Kosovo a constitué l'apothéose de cette vision dite « humanitaire ». Cette guerre n'était absolument pas nécessaire et aurait pu virer au désastre si la Russie avait pris une part active aux côtés des Serbes. Deux ans plus tard, ce sont les « victimes » d'hier, les Kosovars musulmans, qui persécutent les méchants « oppresseurs » serbes et qui procèdent au nettoyage ethnique de leur région, sans que cela fasse les manchettes. Comme la plupart des autres conflits régionaux où les États-Unis et leurs alliés sont intervenus, cette guerre n'a rien réglé. Elle a cependant servi à conférer une petite gloriole supplémentaire aux Clinton, Blair, Chrétien et cie. 


Vision simpliste 


Certains lecteurs seront sans doute surpris de lire ce genre de dénonciation de l'impérialisme américain dans les pages du QL. Ne sommes-nous pas pro-capitalistes et anti-communistes, et donc nécessairement « pro-Américains »? Cette vision simpliste héritée de la Guerre froide sert en fait surtout les intérêts des belliqueux de gauche comme de droite et ne cadre pas dans la perspective libertarienne. 
  
          Depuis la publication du pamphlet de Lénine en 1916, L'impérialisme, stade suprême du capitalisme, l'intelligentsia gauchiste et les bien-pensants considèrent que l'impérialisme est une extension du libre marché et que les aventures militaires des États-Unis à l'étranger ont essentiellement pour but la protection des intérêts économiques des capitalistes américains. 
  
          Il y a deux petites choses qui clochent dans ce point de vue. D'abord, l'empire russo-soviétique, qui devait en théorie être une union volontaire de peuples, a été infiniment plus interventionniste et répressif que celui des États-Unis. Et d'autres régimes totalitaires qui n'avaient rien à voir avec le libre marché, tels que les régimes nazi et fascistes, ont suivi ce même modèle. Ensuite, ce ne sont pas les hommes d'affaires et les multinationales qui envoient des marines un peu partout, c'est l'État américain. 
  
          De fait, la réalité est tout le contraire de ce que prétend la propagande léniniste: l'impérialisme n'est pas l'expression ultime du capitalisme, mais bien celle de l'étatisme. Le capitalisme, la libre entreprise, le marché, la liberté individuelle, sont au contraire des notions foncièrement antithétiques au militarisme. La guerre détruit la propriété et empêche le commerce, et les capitalistes – sauf les parasites qui ont des privilèges et avantages accordés par l'État – n'ont aucun intérêt à la souhaiter. 


Ce n'est d'ailleurs pas une coïncidence si on parle d'interventionnisme militaire à l'étranger, comme on parle d'interventionnisme économique et social. Les deux dérivent de la même soif de pouvoir et de la même volonté des politiciens et bureaucrates de régenter la vie des citoyens, chez eux et ailleurs. Les libertariens anglophones ont un beau mot pour décrire cet État qui intervient partout: le Welfare-Warfare State. 
  
          Les libertariens s'opposent donc à l'interventionnisme militaire non pas parce qu'ils considèrent les États-Unis comme le grand Satan capitaliste, comme c'est le cas pour les gauchistes, mais parce que ces interventions ne font rien pour maintenir ou apporter la paix à long terme, servent surtout les intérêts de puissants groupes qui dépendent de l'État, tout en ayant pour conséquence de renforcer le pouvoir étatique. En dénonçant l'impérialisme américain, c'est l'étatisme qu'ils attaquent. 


Le poids de la guerre


Comme l'a écrit le critique américain Randolph Bourne pendant la Première Guerre mondiale, « War is the health of the State », l'État se nourrit de la guerre. Les appareils étatiques au Canada et aux États-Unis n'ont en effet jamais tant grossi que pendant les deux Guerres mondiales. La guerre étant une réalité de toutes les époques, il est possible d'observer le même phénomène en remontant encore plus loin.  
  
          Ainsi, on pense souvent que les gouvernements ont commencé à grossir dans les années 1960 en Amérique du Nord. En fait, aux États-Unis, c'est la Guerre civile de 1860-64 qui a amorcé la destruction de la république quasi libertarienne issue de la Révolution. Selon Murray Rothbard, 


  [...] the Civil War was really the great turning point, one of the great turning points in the increase of State power, because with the Civil War you now have the total introduction of things like railroad land grants, subsidies of big business, permanent high tariffs, which the Jacksonians had been able to whittle away before the Civil War, and a total revolution in the monetary system so that the old pure gold standard was replaced first by greenback paper, and then by the National Banking Act – a controlled banking system. And for the first time we had the imposition in the United States of an income tax and federal conscription. The income tax was reluctantly eliminated after the Civil War as was conscription: all the other things – such as high excise taxes – continued on as a permanent accretion of State power over the American public. (Interview dans Reason Magazine, février 1973) 

          Plus près de nous, la Guerre froide a quant à elle justifié la centralisation des pouvoirs, le développement d'un appareil – étatique – de destruction de masse, d'espionnage et de répression sans précédent, et le soutien à tout un réseau de dictateurs pro-occidentaux dans les pays du tiers-monde. Cela a-t-il vraiment permis de vaincre finalement le communisme, ou plutôt de durcir le régime bolchévique et d'en prolonger l'existence pendant quelques décennies, comme on le fait en ce moment avec les régimes de Castro et de Saddam Hussein? Une Amérique vraiment libérale, s'occupant de ses affaires et poursuivant une stratégie militaire purement défensive (comme la Suisse à une autre échelle), n'aurait-elle pas mieux réussi à contribuer au maintien de la paix et à l'avancement de la liberté? 
  
          Ce modèle libertarien n'est pas une utopie, il est au contraire fortement enraciné dans la tradition politique américaine. C'est celui proclamé par Jefferson il y a deux siècles: une république pacifique, libre-échangiste, qui commerce avec tous mais ne se mêle pas de conflits étrangers et évite de s'empêtrer dans des alliances risquées. Si les États-Unis étaient restés fidèles à ce modèle tout au long du 20e siècle, celui-ci aurait peut-être été moins barbare et meurtrier.  


Manque de contrôle 


On aurait pu croire que la nouvelle administration Bush allait, plus que celles qui l'ont précédée, s'inspirer de ce modèle pour conduire sa politique étrangère. Pendant la campagne électorale, le candidat républicain avait fait état de son scepticisme devant la tendance à intervenir dans tous les conflits de la planète. Le nouveau secrétaire d'État Colin Powell n'a lui non plus jamais caché qu'il s'opposait aux interventions militaires lorsque les intérêts vitaux des États-Unis n'étaient pas en jeu, et qu'il considérait inutiles les sanctions commerciales. 
  
          Quant à la conseillère à la sécurité nationale Candoleezza Rice, elle déclarait il y a quelques semaines à la revue Politique internationale: 

          Je voudrais que les États-Unis décident, de façon cohérente et rationnelle, de l'usage qu'ils feront de leur puissance militaire. Si nous n'y prenons pas garde, la Maison Blanche pourrait se transformer en poste de police-secours de toute la planète! [...] Autant je suis favorable à l'intervention militaire des États-Unis en cas de danger avéré ou potentiel pour nos alliés, autant je suis contre tout engagement décidé à la légère sous prétexte de remplir une mission humanitaire. [...] Il faut montrer que l'interventionnisme américain n'est pas sans limites.

          Nous en sommes rendus au point où il est nécessaire de préciser que l'interventionnisme militaire a une limite! 
  
          Il reste à espérer que le bombardement en Irak n'est rien de plus qu'un réflexe mal contrôlé et que c'est cette attitude plus prudente qui guidera à plus long terme la politique étrangère de la nouvelle administration. 



            

Martin Masse

Le Quebecois Libre


Martin Masse est né à Joliette en 1965. Il est diplômé de l'Université McGill en science politique et en études est-asiatiques. Il a lancé le cybermagazine libertarien Le Québécois Libre en février 1998. Il a été directeur des publications à l’Institut économique de Montréal de 2000 à 2007. Il a traduit en 2003 le best-seller international de Johan Norberg, Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, publié au Québec par l'Institut économique de Montréal avec les Éditions St-Martin et chez Plon en France.



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Martin Masse est le fondateur et l'éditeur du Québecois Libre.
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La CIA modernise son site internet

La très secrète agence centrale du renseignement américain a dévoilé lundi son nouveau site internet, avec une mise en page plus agréable qui offrira aux utilisateurs «une expérience plus moderne du web».

Je ne vois pas encore mes photos de fessesdebouc .

Bon appétit !
Les ingrédients et la composition nutritionnelle

Afin de mieux comprendre cet intriguant burger, il a fallu aller piocher des informations sur la composition du produit sur le site français officiel : «Deux steaks hachés, du cheddar fondu, 3 buns de pain, des oignons, des cornichons, deux lits de salade et une sauce inimitable». Un peu faible, comme infos nutritionnelles ! Il faut aller sur le site américain pour en savoir un peu plus…

1- Des additifs dangereux




Première impression en lisant les ingrédients : on identifie seulement la moitié des composants ! Les autres sont plus subtils, et ce sont pour la plupart des additifs alimentaires (donc des E…). Si de nombreux ne sont pas dangereux, un bon paquet est à éviter et certains pourraient même être cancérigènes !

Les additifs à éviter à tout prix !

Les additifs suivants sont dans le Big Mac : Azodicarbonamide (E927a), propionate de calcium (E282), propionate de sodium (E281), mono et diglycérides (E471), acide citrique (E330), phosphate de sodium (E338), acide lactique (E270), l’acide acétique (E260), pyrophosphate de sodium (E450), polysorbate 80 (E433), benzoate de sodium (E211), disodium EDTA, sulfate d’aluminium (E520). > Les additifs alimentaires : la fiche pratique

(…)

La liste complète des ingrédients du Big Mac

En orange = produits potentiellement dangereux

En gras = produits à éviter si possible ou à ne pas absorber en grande quantité

Le pain (bun) : farine enrichie (farine de blé blanchie, farine d’orge maltée, niacine (Vit. B3), fer réduit, mononitrate de thiamine (Vit. B1), riboflavine (B2), acide folique (B9)), eau, sirop de maïs à haute teneur en fructose et/ou sucre, levure, huile de soja et/ou huile de canola. Contient au plus 2 % de : sel, gluten de blé, sulfate de calcium (E516), carbonate de calcium (E170), le sulfate d’ammonium (utilisé en oenologie), chlorure d’ammonium, conditionneurs de pâte (peut contenir : stéaroyllactylate de sodium (E481), E472e, acide ascorbique (Vit. C), azodicarbonamide (E927a), mono et diglycérides (E471), monoglycérides éthoxylés, monocalcique phosphate, enzymes, gomme de guar (E412), peroxyde de calcium (E930)), l’acide sorbique, propionate de calcium (E282) et /ou de propionate de sodium (E281), lécithine de soja, graines de sésame.

Fromage : lait, crème, eau, «cheese culture» (bactérie aidant à faire cailler le lait), citrate de sodium (E331). Contient au plus 2% de : sel, acide citrique (E330), phosphate de sodium (E338), acide sorbique (conservateur), acide lactique (E270), l’acide acétique (E260), enzymes, pyrophosphate de sodium (E450), arôme naturel (source laitière), colorants ajoutés, lécithine de soja.

Sauce : huile de soja, relish (cornichons en dés, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sucre, vinaigre, sirop de maïs, sel, chlorure de calcium (E509), la gomme de xanthane (E315), sorbate de potassium (E202), extraits d’épices, polysorbate 80 (E433)), vinaigre distillé, eau, jaunes d’oeufs, sirop de maïs à concentration élevée de fructose, poudre d’oignon, graines de moutarde, sel, épices, alginate de propylène glycol (E405), benzoate de sodium (E211), son de moutarde, sucre, poudre d’ail, protéine végétale (maïs hydrolysé, soja et blé), couleur caramel, extraits de paprika, lécithine de soja, curcuma (couleur), disodium EDTA.

Concombre : concombres, eau, vinaigre distillé, sel, chlorure de calcium (E 509), alun (sulfate d’aluminium E520), sorbate de potassium (E202), arômes naturels (source végétale), polysorbate 80 (E433), extraits de curcuma.



Un article de Flor, publié par consoglobe.com et relayé par Kannie pour SOS-planete
AUCUNE note .
Vous soutenez la dictature ?


Washington négocie ??? l'extradition de Snowden.

Des responsables américains sont à Hong Kong pour négocier l'extradition d'Edward Snowden, l'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA) à l'origine de la révélation du programme de surveillance Prism, a annoncé samedi la Maison-Blanche.

«Nos responsables de l'application de la loi ET CELLE DE LA SHERE PRIVEE ???
sont actuellement en conversation avec les autorités de Hong Kong», a déclaré à la télévision américaine CBS Tom Donilon, conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale.

La police de l'ancienne colonie britannique s'est refusée à tout commentaire, se contentant d'indiquer que les autorités de Hong Kong traiteraient cette affaire conformément à la loi du territoire.

Hong Kong est un territoire qui appartient à la Chine mais bénéficie d'une certaine autonomie héritée de la colonisation britannique, notamment d'un système judiciaire indépendant.

Vers une guerre entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ?
AFP

L'ambassadeur nord-coréen auprès de l'ONU a affirmé vendredi que l'hostilité américaine pouvait "conduire à la guerre à tout moment" tout en réitérant l'offre de Pyongyang d'engager des pourparlers directs avec les Etats-Unis, y compris sur les armes nucléaires. Lors d'une rare conférence de presse, Sin Son-Ho a fait valoir que Washington avait avivé les tensions avec ses "menaces" sur la question de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

La Corée du Nord a proposé dimanche "des négociations à haut niveau entre le Nord et les Etats-Unis pour assurer la paix et apaiser les tensions dans la péninsule".
"Nous avons vraiment l'intention d'avoir des pourparlers", a affirmé M. Sin. "Des pourparlers où nous aborderons avec les Etats-Unis un large éventail de sujets y compris ceux susceptibles d'apaiser les tensions dans la péninsule coréenne".

La Corée du Nord risque de nouvelles sanctions internationales après son troisième essai nucléaire conduit en février ce que le diplomate nord-coréen a qualifié de "chantage".

Pyongyang "peut assurer son droit légitime et souverain de se défendre grâce à ce moyen de dissuasion (nucléaire, ndlr) tant que les Etats-Unis poursuivront leur politique agressive de menace d'attaque nucléaire (sur la Corée du Nord)", a ajouté M. Sin selon qui son pays "n'abandonnera jamais ce moyen de dissuasion".
Le diplomate a précisé que les manoeuvres auxquelles se livraient les Etats-Unis et la Corée du Sud risquaient de mener la péninsule vers "un nouveau cycle de tensions".

L'offre nord-coréenne de pourparlers directs est intervenue après des mois de fortes tensions dans la région, suscitées par le troisième essai nucléaire de Pyongyang.
Bien que les invectives nord-coréennes se font plus rares, le régime stalinien continue à souffler le chaud et le froid avec l'annulation la semaine dernière de la première rencontre, en six ans, entre des hauts responsables du Nord et du Sud.

Cette semaine, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rencontré des dirigeants chinois à Pékin notamment sur la question de la dénucléarisation de la Corée du Nord et des représentants sud-coréens et japonais se sont réunis à Washington.
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 6/25/2013 at 4:25 AM GMT
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