La bulle sur le crédit qui s’est développée en Chine, et qui est très probablement bien plus importante que ce que nous pouvions nous imaginer, a engendré de mauvaises allocations de capital et de mauvais investissements qui ont donné vie à de vastes villes fantômes et d’autres effets secondaires néfastes.
Il est clair que la situation ne pourra pas durer indéfiniment. Mais nous ne savons pas quand elle prendra fin. On pourrait voir se développer un crash suivi d’un bouleversement social et d’un atterrissage en douceur ou de pas d’atterrissage du tout. En face des prévisions optimistes se trouve la possibilité d’un atterrissage brutal.
Pékin a déjà décrété qu’elle n’autoriserait pas d’atterrissage brutal. « Le Département central de la propagande de Pékin a demandé aux organisations médiatiques de ne mentionner nulle part les inquiétudes des économistes des banques étrangères devant la dette de la Chine », a reporté le South China Morning Post. « C’est un peu comme penser pouvoir éliminer une menace en débranchant le signal d’alarme ».
Un atterrissage brutal serait, comme son nom l’indique, brutal. Il ne serait pas fatal.
Mais je ne sais pas comment la Chine fera pour amorcer un atterrissage brutal en prétendant que les turbulences et les vents latéraux n’existent pas.
Notez la complexité de la situation, les turbulences, les vents latéraux, les rebondissements après l’atterrissage et les autres moments de panique. Il n’est pas certain que le train d’atterrissage de la Chine puisse endurer tous ces chocs, et que ses pilotes puissent garder le contrôle de leur appareil.