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Chaud devant. L’énorme bulle immobilière américaine en graphiques

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Published : September 29th, 2017
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24hGold - Chaud devant. L’énor...

Vous avez aimé la bulle immobilière de 2007?

Vous avez aimé les conséquences de ce krach et les 10 ans de crises économiques qu’elle a pu déclencher à elle seule ou presque?

Vous avez aimé les paniques bancaires?

Vous avez aimé les plans de relance nécessaires qui ont mené des Etats entiers au bord de la ruine.

Vous avez aimé l’impression presque illimitée des monnaies pour “sauver” le monde?

Vous aimez toujours les taux 0 et l’absence de rendement?

Alors vous allez adorer la prochaine bulle immobilière qui est encore plus grosse que celle de 2007!

Vous allez me dire “pas” possible!

Comme à l’accoutumée, ce n’est pas moi qui vais vous asséner une “vérité”… je vais vous démontrer graphiques des autres à l’appui et source parfaitement officielle que ce que je vous dis est vrai, même si personne ne vous en parle, car encore une fois, l’objectif c’est de vous faire dormir l’esprit apaisé.

Oui il y a une bulle immobilière encore pire qu’en 2007 car les taux sont encore plus bas qu’en 2007…. alors comme les taux sont encore plus bas, les bulles sont encore plus grosses ce qui est d’une logique évidente.

Plus grave, souvenez-vous, en 2007, la FED monte ses taux pour faire exploser la bulle immobilière, ce qu’elle a parfaitement réussi. En montant les taux pas loin des 6% la bulle a explosé avec toutes les conséquences que l’on sait.

Or que fait la FED aujourd’hui? Elle veut monter les taux et réduire la taille de son bilan. Si elle le fait elle provoquera un nouveau krach bien plus important que celui de 2007.

2017/2018, sera donc 2007 en puissance X!

La preuve en images avec l’évolution des prix, grandes villes par grandes villes! De quoi frémir. Je vais commencer par les graphiques qui concernent quelques grandes villes américaines, mais pas parmi les plus connues juste pour vous démontrer que cette bulle immobilière est bien généralisée à l’ensemble des Etats-Unis. Puis nous finirons par les plus grandes villes, celles que nous connaissons tous comme New-York, San-Francisco ou encore Los-Angeles.

Mais tout d’abord voici l’évolution des prix au niveau national. Vous voyez très bien cette bulle générale.

Voilà mes chers lecteurs, mes chers impertinents qui ne croyez en aucune fable fut-elle belle et douce à entendre.

Voilà la réalité économique, froide. Factuelle.

Une nouvelle bulle immobilière bien plus grosse que la précédente nous menace.

Elle a été gonflée artificiellement à l’hélium de la création monétaire des banques centrales et des taux bas ou négatifs.

La FED en voulant mettre fin à ce cycle va soit le faire et cette bulle explosera ce qui aura des conséquences dantesques, soit elle ne le fera pas, et cela sera bénéfique pour les actifs tangibles dont l’immobilier et l’or qui monteront jusqu’au ciel et pour l’éternité.

Dans tous les cas, assurez vos patrimoines et rendez-le résilient et robuste aux chocs inévitables qui se profilent. Celles et ceux qui ont bien conscience des risques et des problèmes et qui souhaitent pouvoir se faire accompagner peuvent rejoindre notre communauté des Stratégistes en s’abonnant ici à ma lettre STRATEGIES dans laquelle je vous accompagne pour vous aider à naviguer dans les eaux troubles de ce nouveau monde qui tarde à émerger, laissant tous les ménages dans l’incertitude et la peur.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

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Faut-il s'en étonner dans une économie qui fonctionne par facilités de crédit?
Monsieur Sannat, vous devriez regarder du côté de la Chine, le soufflé est encore plus gros!
c'est l'histoire des dinosaures qui ont tellement grossi qu'ils ne trouvaient plus à crouter ! Une pichenette climatique et ils ont disparu en laissant place aux petits rats qui ont tout grignoté.
La démesure, le gigantisme sont des maladies que les Grecs ont dénoncées depuis 20 siècles, sans parler de l'hyper spécialisation, de la mono industrie, du "tout numérique", de l'obsolescence rapide de tout , même des connaissances.
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" l’immobilier et l’or qui monteront jusqu’au ciel et pour l’éternité."
N'importe quoi. L'immobilier n'ira pas jusqu'au ciel car il est lié à l'évolution démographique dont la tendance est baissière sur le long terme.
Le secteur du "retail" subit un véritable cataclysme. Dernière victime en date : Toys "R" Us !
Les habitudes des consommateurs changent. Le commerce en ligne explose au détriment du commerce traditionnel.

Forcément, tous les locaux commerciaux en subissent les conséquences.

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A ce sujet, voir les centres commerciaux (malls)... aux USA il y en a plus de 400 à l'abandon. Trop de concurrence entre eux, pas assez de croissance économique (et démographique), et concurrence du commerce en ligne.

La France est déjà sur cette voie avec des centres commerciaux qui ouvrent et s'étendent un peu partout. Les plus gros ont déjà du mal à atteindre leurs objectifs de fréquentation (comme Aéroville près de Paris). Or la fréquentation (le "flux" en jargon, car le consommateur est comme du gaz, une marchandise) est une condition qui attire les petits commerçants. Si le flux réel est trop inférieur au flux qui leur avait été promis à la signature du bail, ils courent vers la faillite.

Et que dire de la Belgique où un centre commercial s'apprête à fêter sa première année à Bruxelles, une année plutôt morose. Le promoteur-constructeur pensait rentabiliser son investissement en vendant son joyau juste après son ouverture... il a dû le retirer du marché car personne n'en veut.
Les dernières rumeurs médiatisées disent même que le cinéma de ce centre sera mis en vente, faute de rentabilité.
Ce centre va survivre... jusqu'à l'ouverture d'au moins un des deux (plus gros) centres commerciaux prévus à quelques kilomètres de là, en périphérie bruxelloise. Cannibalisation... et les centres traditionnels redoublent d'efforts publicitaires pour se faire valoir.

En attendant, une autre bulle pourrait éclater, celle du transport aérien low cost.
Ici en Europe, le voyageur a été trop gâté, mais c'était une bonne grosse illusion.
Explication : aux USA, les compagnies aériennes low-cost proposent des vols 10 à 20% moins chers que ceux des compagnies normales, avec un confort spartiate et un service "essentiel".
En Europe, les low-cost proposent le même confort et le même service que leurs cousines américaines, mais le tarif est de 10 à 20% du prix des compagnies normales.
N'y a-t-il pas un problème ?

Illustration concrète : cet été moi et ma petite famille (= moi, épouse et bébé) avons effectué un aller-retour Ryanair Belgique-Pologne. Prix : 81 euros.
Confort : limite / Service : correct / Ponctualité : bonne ... bref, rien à redire.
Deuxième cas : ma belle-mère avait réservé un aller-retour pour la mi-octobre. prix : 18 euros.

Le problème est mathématique :
- Distance Bruxelles (CRL) - Varsovie (MOD) : environ 1200 km
- Consommation d'un avion type : 3 litres / 100 km / passager
- Prix du kérosène : 0,3 euros / litre (NB : en forte baisse depuis le début de l'année)
--> Consommation par passager : 0,9 euros / 100 km / passager
-----> Sur le vol aller-retour : 0,9 x 24 = 21,6 euros
Conclusion : avec ses billets au tarif le plus bas, Ryanair perd de l'argent rien que sur la consommation de kérosène. A cela il faut ajouter les salaires du personnel, l'entretien du coucou, le tarif des aéroports...
Il se rattrape bien sur les pénalités (oubli de check in en ligne, bagages en soute) ou les ventes à bord, mais il faut quand même rester réaliste. Il y a anguille sous roche.

En réalité, la stratégie Ryanair est une stratégie d'élimination :
- Couler la concurrence en les forçant à baisser leurs tarifs
- Racheter les débris des concurrents déchus

C'est une course contre la montre, et comme la concurrence a tenu bon, Ryanair se heurte au mur. Si une solution n'est pas trouvée rapidement, la plus grosse compagnie aérienne européenne pourrait être victime de son propre système.
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silvera - 10/1/2017 at 6:15 AM GMT
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