Députés mal payés ? Mais qu’ils fassent grève !

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Published : August 23rd, 2013
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Aujourd’hui, je vous invite à une réflexion d’été, réflexion gentiment impulsée par ces bandes de parasites geignards qui occupent actuellement l’Assemblée Nationale, au premier rang desquelles on trouve un Henri Guaino particulièrement en forme et dont l’éloignement avec la terre ferme le positionne à mi-course entre ici et Alpha du Centaure. Sa vitesse actuelle étant très supérieure à la vitesse de libération, on peut estimer l’avoir définitivement perdu pour la France. Heureusement, ce n’est pas le cas pour mes petits billets.

J’ai récemment évoqué, il y a quelques temps, l’actuel « blues » des députés et sénateurs dont l’année passée à légiférer a fini par peser sur leurs petits nerfs mis à rude épreuve. Que voulez-vous, il semble que les légisticulations actuelles fatiguent même les plus aguerris des politiciens pourtant rompus à la production législative intempestive. Mon aimable confrère de Contrepoints, Baptiste Créteur, est d’ailleurs revenu tant sur les déclarations du pauvre Henri que sur celles de ses autres confrères, toutes aussi amusantes les unes que les autres, pour noter qu’après tout, si les élus ne sont pas contents de leur sort, eh bien qu’ils démissionnent.

24hGold - Députés mal payés  M...

Et à la suite de cette réflexion somme toute parfaitement logique, je me suis demandé ce qui se passerait si, justement, les mécontents démissionnaient. Ou, disons pour faire plus simple, faisaient une grève complète, et s’ils arrêtaient toute législation. Évidemment, j’entends déjà les cabinétards et autres attachés parlementaires hurler à la mort et nous expliquer que cette interruption brutale de l’exercice des fonctions parlementaires nuirait grandement à la stabilité politique de la France. J’imagine sans mal toutes les théories d’arguments qu’ils nous aligneront pour nous démontrer, par A + B, qu’une telle vacance à l’Assemblée signerait la fin de l’État, l’écroulement de l’administration, le grippage total et définitif des institutions et, pour tout dire, le début de l’anomie dans ce qu’elle a de pire. Bref : l’enfer sur terre, des chatons torturés, et plus de café au troquet du coin, au minimum.

Je n’en crois rien.

D’une part, les éventuels problèmes de petits coups de tampons, de signatures et de procédures qui nécessitent réellement qu’un député, un sénateur ou un ministre prennent une vraie décision sont peu nombreux. Hormis, peut-être, quelques cas de catastrophes naturelles d’ampleur notable, ou l’ouverture d’un conflit armé avec un voisin, ou un truc vraiment maousse costaud, toute la gestion des affaires courantes est en pratique du ressort des administrations, qui se passent déjà très bien de tout contrôle réel et palpable par l’appendice démocratique du pays.

D’autre part, les éventuels problèmes seraient rapidement contournés : les budgets seraient simplement reconduits à l’identique, les circulaires non approuvées tomberaient dans l’oubli, les administrations se débrouilleraient comme devant et finalement, rien ne changerait. L’inertie bureaucratique étant ce qu’elle est, je parie qu’aucune conséquence néfaste ne ferait jour avant plusieurs années de disparition des deux chambres parlementaires.

La réalité, c’est que le pouvoir réel n’est plus, depuis longtemps, dans l’hémicycle ni même dans les couloirs des assemblées. Il est dans les administrations. Dès lors, supprimer l’Assemblée, c’est simplement officialiser ce que tout le monde sait déjà : la démocratie française est une blague et le travail des sénateurs et des députés, de la fumisterie coûteuse, encombrante et, pour tout dire, contre-productive voire parfaitement délétère.

Et c’est là que je veux en venir : à bien y réfléchir, qu’y a-t-il de pire qu’un groupe de plus de 900 personnes ergotant sur des milliers de lois, de procédures, de décrets et divers textes, en roue libre ? Quel espoir peut-on tirer d’une procédure législative devenue si complexe qu’elle ne peut être expliquée au quidam moyen sans prendre des heures ? (Au passage, notons que la procédure législative française est un poème de simplicité si on la compare à celle de l’Union Européenne, ce qui en dit long sur ce dernier édifice légal.) Ces 900 personnes, assemblées depuis des décennies pour produire des lois, ont amené les codes à un tel état d’obésité qu’ils ont maintenant des problèmes à suivre le rythme qu’ils se sont, eux-mêmes, imposés.

Autrement dit, la machine s’est totalement emballée, et à entendre les gémissements de ceux qui sont les plus à même de réduire la cadence, plus personne n’en a le contrôle.

Pourtant, qu’est-ce qui justifie, objectivement, le grossissement des lois depuis, mettons, 40 ans ? Cette période est un peu arbitraire, mais cela nous ramène juste avant le choc pétrolier, alors que la France affiche une dette très faible (inférieure à 60 milliards d’euros) et un excédent (oui, excédent) budgétaire. On remarque que le taux de chômage est faible, tout comme le taux d’analphabétisme. Et si la période ne permet pas d’affirmer que tout se passait toujours bien, s’il ne faut évidemment pas tomber dans le panneau facile d’une nostalgie difficile à soutenir avec les chiffres (le poste « nourriture » dans les dépenses des ménages était en effet très important à l’époque, par exemple), force est de constater que la France des années 70 est tout sauf une anomie.

24hGold - Députés mal payés  M...Bien qu’ayant un nombre de lois considérablement plus faible qu’actuellement, la France des années 70 est beaucoup moins encadrée, beaucoup plus libre. Il y est bien plus simple d’y ouvrir un commerce, de créer un atelier, une boulangerie. Il y est aisé d’embaucher ou de débaucher. Les fiches de paies ne rassemblent pas deux ou trois douzaines de lignes au sabir cryptique rempli de sigles et d’acronymes étranges. Les prélèvements sont faibles et pourtant, la police fonctionne, les hôpitaux aussi : les malades ne meurent pas entassés dans les rues, le baccalauréat semble encore avoir une valeur et pourtant, les impôts et, de façon générale, les prélèvements sur la richesse produite, sont bien plus faibles.

Il y a quarante ans de cela, si la France n’est pas un paradis (et loin s’en faut), si la France est encore très agricole et s’industrialise encore, si la France va prendre un choc pétrolier de plein fouet, elle n’en est pourtant pas un pays où règne la loi du plus fort, où le fameux vivrensemble n’existerait pas du tout. Ce pays d’il y a 40 ans ne présente pas du tout les stigmates qu’il affiche actuellement, alors que le nombre de lois, de décrets, de codes, est alors bien plus faible. Dans les années 70, on peut voir des articles de presse à la liberté de ton et d’opinion qui les qualifieraient immédiatement de scandaleux aujourd’hui et déclencheraient des chasses aux sorcières sanglantes actuellement. Dans les années 70, le locataire n’est pas outrageusement favorisé par rapport au propriétaire, par exemple. Pourtant, à cette époque, les gens ont non seulement survécus, mais cette époque est aussi celle qui aura vu se construire plusieurs fortunes mondiales, qui donnait à toute une génération l’espoir, d’ailleurs réalisé, de gagner mieux sa vie que la génération précédente.

Non, les années 70 n’étaient pas un paradis. Mais si, d’un coup de baguette magique, 40 années de lois et de décrets disparaissaient des codes, croyez-vous sérieusement que la société s’écroulerait ? Croyez-vous que le travail de nos députés et de nos sénateurs, sur les 40 dernières années, fut à ce point décisif qu’un retour à cet état des choses, 40 ans avant, provoquerait le chaos alors que l’histoire montre que cette époque fut tout à fait vivable ?

Et par voie de conséquence, croyez-vous vraiment que le pays pourra supporter 40 nouvelles années de folie législative comme il vient d’en connaître ? 40 nouvelles années de socialisme toujours plus débridé ? 40 nouvelles années de bien-pensance, d’auto-censure de plus en plus forte ? 40 nouvelles années d’accroissement des taxes, des ponctions, des prélèvements ?


Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Il existe une (bien sûr!) "déontologue de l'Assemblée nationnale" !

Et on ne nous le disait pas!
Il faut bien dire qu'à première vue, cette Madame déontologie, garante de la vertu de nos députés qui d'ailleurs n'est plus à établir, a su se faire pour le moins discète.

Extrait de Libé, journal courageux (anti guerre, antifa, anti raciste, anti capital ...): "Créé en avril 2011, à la demande de François Fillon, dans le sillage de l’affaire Woerth, le poste est resté depuis on ne peut plus confidentiel. Au point que, quand Bartolone l’a appelée en octobre pour lui proposer le job, elle a laissé échapper : «C’est quoi ?» Il lui a laissé une nuit pour décider".

DONC, Madame Lenoir, née à Neuilly (dans la pauvreté) en 1948, juriste, avocate, à qui on propose un poste dont elle ne sait rien, et qui ne consiste en rien ... accepte ... en une nuit.
ET se donne une feuille de route (toujours Libé): "Sa feuille de route : insuffler un peu de morale dans les pratiques parlementaires, en examiner les zones grises, les interprétations ambiguës. Etre une personne de confiance qui élabore des «standards éthiques», précise Noëlle Lenoir, impulse «l’autodiscipline», fait de la «prévention». La mission est ambitieuse, les moyens dérisoires : «Je n’ai pas de pouvoir de sanction, ni d’investigation. Je fais surtout du conseil, des recommandations.»".

Même à Libé, ou pourtant on a l'habitude de la dialectique de circonstance, on s'étrangle. Et on publie in extenso les propos de la "Déontologue de l'Assemblée nationnale".

Laquelle, sur l'affaire CAHUZAC trouve à répondre: "Il y aura toujours de la fraude fiscale" !
Ben oui, ça on sait.
Mais toi tu sers à quoi? Tu es payée combien (par nous) pour (nous) anoncer que tu n'es pas choquée par l'annonce d'une fraude fiscale commise par ton copain ministre?

Libé, un rien taquine, poursuit:
"Ne pourrait-elle pas être soupçonnée, elle-même, de conflit d’intérêts ? Elle est avocate associée au cabinet Kramer Levin Naftalis & Frankel, dans l’équipe spécialisée en droit de la concurrence et droit public des affaires. Son profil, qui mêle service public et exercice dans le privé, est jugé comme un atout par l’équipe de Claude Bartolone, encore aujourd’hui. Noëlle Lenoir en est moins sûre, de son propre aveu" (!).

La Déontologue de l'Assemblée Nationale se soupçonne elle-même de n'avoir pas de ... déontologie.
Ce qui explique sa réponse à la proposition de poste: "(La déotologie) C'est quoi?".
Libé devient rouge de rire.

Mais pas la Déontologue de l'Assemblée Nationnale qui, sans toujours savoir en quoi consiste sa mission, la poursuit néanmoins courageusement.
Et apprend donc de Libé:
"Début juin, plusieurs membres du Club des parlementaires amateurs de havanes ont été invités à déjeuner dans un restaurant chic par le cigarettier British American Tobacco. D’après le Journal du dimanche, l’addition s’est élevée à 10 000 euros. La déontologue l’a appris par la presse".

Enfin, ne soyons pas chagrins, ce n'est pas, ça ne peut pas être pour l'argent que Madame Déonto a accepté le poste.
Un rapide (on n'a pas que ça à faire, nous) coup d'oeil à sa fiche WIKIPEDIA montre, entre autres:

Professeur affiliée à HEC Paris et présidente de l’Institut de l’Europe de HEC
Administrateur de Generali France (depuis 2008) et de Valeo (depuis 2009).
Elle est actuellement membre du Comité directeur de l’Association des maires de France.
Présidente du Cercle des Européens.
Présidente d’honneur et fondatrice de l’Association des Amis d'Honoré Daumier.
Noëlle Lenoir est membre de l’Association française des femmes juristes ainsi que de l’American Law Institute.
Elle est « Honorary Bencher » de Gray’s Inn à Londres.
Membre de l’Académie française des technologies.
Officier de la Légion d'honneur (France)
Commandeur de l'ordre national du Mérite (France)
Grand officier de l'ordre de Léopold II (Belgique)
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République de Pologne (Pologne)
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (Allemagne)
Docteur honoris causa : Suffolk University (États-Unis) et University College of London (Royaume-Uni)
Distinguished Fellow du Hastings Center (États-Unis)

Ben, il lui faut un rédacteur, rien que pour remplir son C.V. ...
Dormons tranquilles mes amis, la France d'en haut (elle), veille sur la France d'en bas (nous).

Donc, Madame Déonto, qui vient une fois par semaine à l'Assemblée, (ce qui est un bon score pour l'espèce considérée, mais resterait dangereux pour celui d'entre nous qui n'irait qu'une fois par semaine au travail), a pris un rapport 2013, dont je vous laisse découvrir le savoureux résumé:

"La déontologue de l’Assemblée nationale a remis son rapport annuel
Noëlle Lenoir, déontologue de l'Assemblée nationale, a remis le 20 novembre son premier rapport annuel au président et au bureau de l'Assemblée (http://www.assemblee-nationale.fr/qui/deontologue-rapport-2013.pdf).

Le rapport définit la déontologie « comme un ensemble de pratiques permettant à chaque élu de confronter sa situation à des problématiques éthiques et ainsi d'accomplir en sécurité son devoir d'exemplarité ». Noëlle Lenoir était chargée de recueillir les 577 déclarations d'intérêts des députés, mentionnant aussi bien les activités exercées les cinq dernières années que les participations financières de plus de 15 000 euros ou les secteurs d'activités professionnelles des proches et de la famille. Tous les députés ont remis leur déclaration d'intérêts. 24 % d'entre elles ne mentionnent aucun intérêt, à l'exception de l'activité des membres de la famille. 17 % des députés déclarent une activité en parallèle de leur mandat.

D'autres missions avaient été confiées à la déontologue, portant en particulier sur l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Du fait du coût du système de notes de frais au Parlement britannique, la déontologue préconise de conserver une indemnité de caractère forfaitaire, librement gérée par les députés. Elle préconise toutefois de réduire de 40 % le montant de l'IRFM des députés qui exercent un mandat exécutif local important et de 15 % celui des députés qui, n'exerçant pas ces fonctions, bénéficient de la mise à disposition d'un véhicule avec chauffeur par l'État, et reverser les sommes économisées pour deux tiers sur le crédit collaborateur et pour un tiers sur l'IRFM des autres députés.

Il est également recommandé de prévoir la déclaration - non publique - par les députés, au déontologue, des clubs parlementaires dont ils sont membres, avec l'indication de leur source de financement.

Par ailleurs, s'agissant de la déontologie des fonctionnaires parlementaires et des collaborateurs parlementaires, le rapport préconise d'édicter un code de déontologie spécifique et de prévoir une déclaration pour les dons de plus de 150 € et interdire les voyages non accompagnés de députés.

Le rapport précise que la mise en oeuvre des lois sur la transparence de la vie publique du 11 octobre 2013 va simplifier la plupart des formalités déclaratives que doivent remplir les députés. Chaque député, en début de mandat, a actuellement 3 déclarations à adresser à trois instances différentes. À partir de février 2014, il n'y aura plus que deux déclarations simultanées et complémentaires, notifiées à une seule instance : la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Par ailleurs, la plupart de ces informations seront rendues publiques, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Sources : AN, rapp., 20 nov. 2013"
Je trouvais l'Allemagne d'aujourd'hui "bon marché" avec 1,5% de cotisation-chômage...
Mais là, à 0,16%... chapeau!

2 francs et 13 centimes de cotisation pour son mois.

Ca faisait donc 21,3% d'une 10F Hercule qui avait cours légal.
Si elle est aujourd'hui à 12-18€ suivant les primes, ça fait glorieusement entre 2€55 et 3€83 de cotisation mensuelle !!

Pour continuer les comparaisons grâce à cette 10F Hercule...
Il gagnait 1221F56 nets soient 1465-2200€
et le pain coûtait 1F40, soient 1€68-2€52...
les proportions sont respectées.

Oui , les parasites n'ont pas de scrupules , ils n'ont pas de limites....
Les parasites détruisent tout mais ils ne se font aucun souci quant aux dégâts qu'ils produisent....
Incroyable , ainsi , ils seraient mal payés pour nous pourrir la vie?
Ils seraient mal payés pour se mettre en garde à vous face à l'empire ? Oui , nous sommes bel et bien sous occupation ....
Ils seraient mal payés pour légiférer en faveur des lobbies?
Je souligne tout de même que si ces parasites ont de telles capacités de nuisances c'est bien grâce au fait que les gens continuent de croire et de voter...
Le fait de voter est totalement masochiste puisqu'il s'agit d'élever des gars dans des fonctions parasitaires afin qu'ils nous pourrissent la vie... ( j'ai connu ce mal masochiste , il fut un temps... )
Les masses qui ne s'instruisent de rien pensent être libres via les élections alors qu'en réalité ils permettent à des politiques de leur nuire en les élevant dans la fonction de parasites...J'insiste , telle est ma vision de ce qui se trame....Ceci n' a aucune raison d'être sauf pour les assistés , ces moutons apeurés qui ne sauraient vivre sans maitre à penser....
N'est parasité que celui qui le veut bien.....Au fond...
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Ne pas voter...
Même avec 2,5% de participation (les 600.000 élus sortants eux-mêmes) ils désigneront un élu qui occupera sa fonction.
ILS N'ONT PAS BESOIN DES VOTES POUR ETRE DECLARES ELUS !
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@ Rüss65 :
Vous avez en partie raison , toutefois , sans le vote il serait bien plus délicat pour eux d' assoir une quelconque légitimité , ces gredins !
Leur porter de l'intérêt , militer au sein d'un parti , se battre pour ses convictions politiques n'a pour seul résultat que de nous diviser nous et de les renforcer eux...
Je ne les aime pas pour être poli......
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"sans le vote il serait bien plus délicat pour eux d' assoir une quelconque légitimité"

Parceque vous leur trouvez aujourd'hui une légitimité ??

Je veux bien essayer de me laisser convaincre... m'enfin pour le moment, je ne peux pas!



Le premier sens, c'est conforme aux lois. Et même à 100% ou à 2,5% de participation, l'élu le sera conformément à la loi électorale.
Pour les autres sens ( qui est conforme à l'équité, à la justice, aux lois naturelles, qui est justifié par la raison, le bon sens ) on en est déjà loin aujourd'hui.
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"Oui , les parasites n'ont pas de scrupules , ils n'ont pas de limites...."

Audiard aurait dit:

"Les parasites, ça ose tout.
C'est même à ça qu'on les reconnait".
bravo, toujours l'esprit aussi aiguise, pour renforcer la demonstration du "on peut tres bien se passer de ces cloportes" (Et à la suite de cette réflexion somme toute parfaitement logique, je me suis demandé ce qui se passerait si, justement, les mécontents démissionnaient. Ou, disons pour faire plus simple, faisaient une grève complète, et s’ils arrêtaient toute législation)

voir la Belgique qui il n'y a pa si longtemps a vecu TRES BIEN sans depute ni senateur, en "affaires courantes" pendant plus de 18 mois, c'est la demonstration par l'experience;-)
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Retouche:

elle n'a pas vécu très bien, elle a vécu exactement aussi mal.

Entre le vrai pouvoir de l'obscurité et les administrations dociles et craintives pour elles-mêmes, il n'y a effectivement plus besoin de strate intermédiaire.
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Grève, c'est quand on ne travaille pas...
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Grève, c'est quand on a un travail, qu'on interrompt pour présenter des revendications à l'employeur.

Faire la grève suppose donc d'être payé à faire quelque chose ... d'utile.

Dans mesure où l'employeur des députés ... c'est nous, qu'il y viennent, nous présenter des revendications !
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Il existe une (bien sûr!) "déontologue de l'Assemblée nationnale" ! Et on ne nous le disait pas! Il faut bien dire qu'à première vue, cette Madame déontologie, garante de la vertu de nos députés qui d'ailleurs n'est plus à établir, a su se faire pour le  Read more
PICKENDORF - 11/22/2013 at 8:01 AM GMT
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