Après la crise, il ne pourrait plus rien rester des populations humaines.
Il ne fait aucun doute qu’un désastre suffisamment important puisse un jour faire disparaître l’humanité – une attaque à l’arme à pulsations électromagnétiques, une nouvelle peste, une guerre nucléaire… peu importe quelle en sera la cause. Même s’il y avait des survivants, les forces qui feront alors rage détruiront toutes les formes artificielles qui jonchent notre paysage et définissent notre culture.
Combien de temps faudra-t-il à la nature pour reprendre ses droits sur les vestiges et les ruines de civilisations qui resteraient sur Terre après un évènement d’extinction massive qui mettrait fin à la race humaine ?
Ces évènements s’avèreraient catastrophiques, et d’une magnitude aujourd’hui inimaginable. Et pourtant, le danger et bien réel, même s’il semble peu probable.
Il s’agit ici d’un aperçu de la fragilité de notre monde, et de notre proximité avec une réinitialisation drastique globale.
Michael Ruppert nous a mis en garde face à l’effondrement à venir, dont l’échelle sera bien plus importante que se l’imaginent même ceux qui le voient arriver :
Nous avons atteint le point zéro d’un effondrement systémique. Il deviendra bientôt évident que nous vivons aujourd’hui l’échec d’un système de civilisation humaine industrialisée. […] Cet effondrement a déjà commencé, notamment au vu de la vague de criminalité qui déferle sur nous aujourd’hui, et pas seulement contre les officiers de police. J’étudie aussi les crimes violents, et les prédateurs qui comprennent que la présence policière est désormais moins importante. Ils se nourrissent de cette énergie née de l’effondrement, ils cherchent sans relâche de nouvelles victimes. Il est important pour nous tous de savoir comment ne pas devenir l’une d’entre elles. Et puis nous avons le climat, les extinctions massives, le Golfe du Mexique – il est évident qu’il soit aujourd’hui mort – et ceux qui y ont été exposés sont aujourd’hui malades et en fin de vie. [Note de l’éditeur: ajoutez à cela l’impact de Fukushima et les autres désastres.] Il n’y a rien que nous puissions faire pour éviter un effondrement. Peu importe ce que nous ferons… Les trois derniers mots que j’ai prononcés lors de mon discours à l’Université de Seattle en 2005 ont été : Préparation, préparation, préparation.
Nous avons atteint le point zéro d’un effondrement systémique. Il deviendra bientôt évident que nous vivons aujourd’hui l’échec d’un système de civilisation humaine industrialisée.
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Cet effondrement a déjà commencé, notamment au vu de la vague de criminalité qui déferle sur nous aujourd’hui, et pas seulement contre les officiers de police. J’étudie aussi les crimes violents, et les prédateurs qui comprennent que la présence policière est désormais moins importante. Ils se nourrissent de cette énergie née de l’effondrement, ils cherchent sans relâche de nouvelles victimes. Il est important pour nous tous de savoir comment ne pas devenir l’une d’entre elles.
Et puis nous avons le climat, les extinctions massives, le Golfe du Mexique – il est évident qu’il soit aujourd’hui mort – et ceux qui y ont été exposés sont aujourd’hui malades et en fin de vie. [Note de l’éditeur: ajoutez à cela l’impact de Fukushima et les autres désastres.]
Il n’y a rien que nous puissions faire pour éviter un effondrement. Peu importe ce que nous ferons… Les trois derniers mots que j’ai prononcés lors de mon discours à l’Université de Seattle en 2005 ont été : Préparation, préparation, préparation.