Le site internet
allemand Goldreporter se demande si la Banque nationale suisse aurait pu
acheter discrètement de l’or au cours des semaines qui ont précédé la
répudiation de la parité du franc suisse avec l’euro, et explique que la
décision de la banque centrale suisse pourrait faire flamber le prix de l’or :
http://www.goldreporter.de/will-the-swiss-nat...gold-now/gol...
L’analyste de marché de
chez Bullion Star et consultant du GATA, Koos Jansen, a récemment abordé les
spéculations selon lesquelles la Banque nationale suisse aurait adopté une
position à découvert sur l’or suite à la mise en place de la parité du franc
suisse avec l’euro le 6 septembre 2011, et aurait abandonné cette parité la
semaine dernière pour couvrir ses positions sur l’or :
https://www.bullionstar.com/blog/koos-jans...ve-a-theory-...
Quelqu’un a bel et bien
adopté une position à découvert le 6 septembre 2011, quelques minutes
seulement avant que la Banque nationale suisse n’annonce son cours plancher.
Le directeur d’Hinde Capital, Ben Davies, soulevait ce jour-là ce qui a
semblé être une action coordonnée des banques centrales pour empêcher l’or de
prendre la succession du franc suisse en tant que devise de réserve :
http://gata.org/node/10393
Quoi qu’il en soit, l’abolition
par la Banque nationale suisse de ce qu’elle a autrefois qualifié de décision
irrévocable devrait soulever certaines questions quant aux pratiques des
banques centrales.
Après
tout, le peuple suisse s’est-il rendu compte qu’une agence non-élue est
capable de prendre des décisions qui ont un impact plus grand encore sur sa
vie quotidienne que n’importe quelle décision prise par une agence élue ?
Ces actions ont bien
entendu inclut la dilapidation du patrimoine national (les réserves d’or du
pays), la dévaluation de la devise nationale pendant trois ans, la
réévaluation à la hausse de la devise nationale - qui a gagné 30% en une
seule nuit - et la destruction des industries d’exportation du pays. Bien
entendu, personne ne s’est entretenu avec le peuple suisse ou ses
représentants élus avant que ces décisions soient prises. Toutes ces
décisions ont été concoctées dans le plus grand secret et adoptées sous des
airs de fait accompli, faisant de la démocratie une imposture.
Comme le GATA l’a
parfois souligné, le système bancaire centralisé des temps modernes est un
système au travers duquel l’évaluation du capital, du travail, des biens et
des services est retirée d’entre les mains des marchés et des processus
démocratiques et placée dans celles d’une élite non-élue. La suppression du
prix de l’or pour soutenir les devises n’en est qu’une facette.
Existe-t-il un pays
démocratique qui sache exactement quelles interventions sont entreprises par
sa propre banque centrale ? Les médias financiers grand public ne s’y
intéressent absolument pas.
Voilà qui décrit
parfaitement un système totalitaire, si ce n’est que les banques centrales n’ont
pas encore commencé à tirer directement sur les protestataires – quoique personne
n’ait encore protesté. Quelqu’un devrait les mettre à l’épreuve.