Si vous doutiez que les réserves d’or nationales, loin de n’être que de simples antiquités, aient un pouvoir stratégique plus important encore que les armes de destruction massive et que vous doutiez que le marché de l’or, bien différent des marchés de matières premières comme les marchés des pousses de soja ou du jus d’orange puisse être le champ de bataille principal d’une guerre internationale, vous devriez considérer les questions ayant récemment été posées à la banque centrale Russe par le journaliste Allemand indépendant Lars Schall, auxquelles la banque a refusé de répondre.
Les questions de Schall pourraient être posées à n’importe quelle banque centrale et se verraient susciter le même refus. Si les médias financiers faisaient leur travail, des enquètes journalistiques seraient commanditées et des conclusions seraient tirées. Au lieu de cela, lorsqu’il s’agit d’or, les médias se contentent de répéter les avis de certains supposés analystes financiers, et semblent oublier qu’il faille parfois exercer quelques pressions pour obtenir de vraies réponses
Tout ceci prouve que le marché est bel et bien manipulé, bien que cette manipulation ne cesse d’être niée par des analystes de marché n’ayant encore jamais posé la moindre question aux banques centrales.
Le rapport de Schall est intitulé ‘Central Bank of Russia Refuses to Comment on Gold Questions’, et est disponible sous le lien ci-dessous :
http://www.larsschall.com/2012/06/06/central-...refuses-to-c...