Les drones aériens entreront peut-être dans l’histoire comme l’une des technologies les plus révolutionnaires du XXIe siècle. Ils offrent aux citoyens comme aux agences des gouvernements une capacité de surveillance sans précédent, et à un prix modeste. Les drones transforment aujourd’hui la nature de la guerre, de la stratégie policière et du commerce. Ils sont désormais partout, et les choses ne seront plus jamais comme avant.
Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas être interceptés, au moins sur une base individuelle. Comme tout autre appareil électronique, un drone peut être piraté ou désactivé. Mais compte tenu du fait que ces appareils se déplacent dans les airs et sont difficiles à abattre à l’aide d’armes à feu conventionnelles, un outil très particulier est nécessaire pour les intercepter.
En Chine, la police utilise un nouveau pistolet brouilleur sorti tout droit d’un film de science-fiction.
Voici ce qu'en dit Popsci.com :
Compte tenu du rôle de la Chine en tant que gros consommateur de systèmes aériens sans pilote et gros exportateur de drones militaires, il est tout à fait logique que le pays développe également des mesures anti-drones afin d’intercepter des engins volants hostiles ou non-autorisés qui survoleraient ses sites sensibles ou vulnérables. Les « pistolets » brouilleurs employés par la police de Wuhan – connus sous ce nom non pas parce qu’ils « tirent » quoi que ce soit, mais en raison de leur ressemblance à un fusil d’assaut – coûtent 19.000 dollars pièce, et sont capables de brouiller des signaux de commande dans un rayon d’un kilomètre (à condition que leur utilisateur sache très bien viser). La police de Wuhan a dit vouloir en acheter d’autres.
Parce que les drones continuent de proliférer, et de se prouver tout aussi menaçants pour notre sécurité qu’ils nous sont bénéfiques dans d’autres domaines, je me demande si les armes de ce genre deviendront un jour aussi communes que les pistolets ordinaires. Du moins quand leur prix aura baissé.