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La dépendance au gouvernement nous mènera à la ruine

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Published : November 16th, 2012
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Bien que les médias aient tendance à faire passer pour controversé tout commentaire relatif à la dépendance de certaines personnes aux subventions gouvernementales, de telles remarques sont tout à fait correctes. Plus de la moitié des Américains dépendent aujourd’hui de leur gouvernement. Si l’on inclut à ce groupe non seulement les personnes qui bénéficient de l'assistance alimentaire et des aides sociales, mais également celles qui ont accès à Medicare, à la sécurité sociale et les personnes directement employées par le gouvernement, alors  165 des 308 millions d'habitants des Etats-Unis en font partie, ce qui représente 53% de la population.

Certains pensent que la sécurité sociale et Medicare sont un droit acquis parce qu’ils paient des subventions pour ces programmes tout au long de leur vie ou parce que ceux qui ne parviennent pas à réussir dans la vie doivent disposer d’un filet de sécurité. Mais tout cela deviendra discutable lorsque les caisses dont dépendent les gens souffriront du défaut du gouvernement ou de l’inflation rampante.

C’est moins une question de dignité et de dépendance que de tromperies et de fausses promesses perpétrées par le gouvernement.

La Fed a très récemment annoncé qu’elle planifiait de maintenir les taux d’intérêts très proches de zéro et de racheter indéfiniment les actifs sans valeur des banques. Par son attitude, elle permet au Congrès d’éviter d’avoir à prendre au sérieux les questions de la dette et du déficit et je ne vois pour l’instant aucune raison pour laquelle il ne continuerait pas de dépenser en toute impunité jusqu’à ce que tout le système s’effondre. Le train dans lequel nous nous trouvons n’a depuis longtemps plus de freins. La loi sur le plafond de la dette ne fait rien pour empêcher les dépenses incessantes. Le plafond de la dette devra à nouveau être réhaussé avant la fin de cette année. Les mesures d’austérité et les émeutes dont la Grèce fait aujourd’hui l’expérience ne mettront pas plus de dix ans avant d’atteindre notre côté de l'Atlantique si nous ne faisons rien pour réduire le poids fiscal de notre gouvernement.

Il est inutile de se poser la question de savoir si les personnes qui bénéficient d’aides sociales et alimentaires pourront compter sur les contribuables une fois que le système se sera effondré. Au regard de la manière dont nos hommes politiques ont su gérer nos ressources, un effondrement semble quasiment inévitable. Et pourtant, le nombre de personnes qui dépendent aujourd’hui du gouvernement des Etats-Unis est extrêmement élevé et je m’inquiète beaucoup pour leur avenir.

Pire encore, les aides aux corporations ont également atteint des niveaux record et ne semblent pas en voie de diminuer. Bien qu’il s’agisse d’un fait difficile à quantifier, Tad Dehaven, de chez Cato, estime que le gouvernement dépense deux fois plus en aides aux sociétés qu’en aides sociales. Le secteur des affaires dépend de plus en plus de la générosité des contribuables. Les entreprises de Wall Street, qui avaient auparavant pour habitude de se concentrer uniquement sur l’apport de meilleurs produits à des prix compétitifs, dépendent aujourd’hui de la cote qu’elles ont auprès des lobbyistes de K Street. Si l’on incluait à tout cela les employés d’entreprises ‘privées’ qui dépendent de contrats, de prêts ou de plans de sauvetage gouvernementaux, le nombre de personnes dépendantes du gouvernement serait encore bien plus élevé.

Lorsqu’il taxe les gens et imprime de la monnaie, le gouvernement ne crée aucune ressource. Ce qu’il fait, c’est redistribuer la richesse du pays, supportant au passage une bureaucratie inutile. Le gouvernement est un parasite suceur de sang pour l’économie. Pendant trop longtemps, nous avons placé trop d’influence et de pouvoir économique entre les mains des hommes politiques irresponsables de Washington. C’est le chaos qui naîtra après qu’ils aient finalement fait s’effondrer le système qui sera si dur à supporter pour tant de gens. Nous devrons réaligner notre économie avec les marchés libres et loin des subventions et des mandats gouvernementaux pour pouvoir à nouveau connaître la prospérité.

La réponse n’est pas d’en demander toujours plus à notre gouvernement, mais d'extirper notre économie – et nous-mêmes – de l’emprise de Washington avant que notre dépendance ne devienne notre ruine.


24hGold - La dépendance au gou...

 

 

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Ce qu'il dit me semble tellement évident que je ne comprends pas comment les Américains, qui ont la chance d'avoir des gens comme lui ou Johnson en position d'arriver au sommet, ne le placent pas aux commandes de leur destin ... Mais serait-il possible qu'un élément de réponse à mon incompréhension se trouve dans les premières phrases du discours qu'il prononce dans cet article : plus de la moitié des habitants des USA sont maintenant tributaires du bon vouloir du gouvernement pour leur survie ! L'American Dream a donc fait place au rêve socialiste : créer une majorité d'assistés constituant un électorat assuré puisque pris au piège ... Les Américains ne vont plus très longtemps regarder la France ou l'Europe de haut et les considérer comme un enfer gauchiste car ils y courent à grandes enjambées.
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Je ne pense pas que Ron Paul ou Johnson à la présidence, ça changerait grand chose. Ce qui importe aux USA n'est pas la présidence mais le congrès.
Mais il est vrai que cela permettrait de faire passer ses idées, démontrerait une évolution idéologique dans la société américaine dont devraient tenir compte les députés.
Les gauchos accusent les présidents républicains d'avoir fait monter le déficit alors que Clinton l'a fait baisser, or, lorsqu'on regarde le congrès, excepté durant les 30 glorieuses, c'est l'inverse qui se passe et avec une tendance plus nette.
Sous Bush, la dette a explosé lorsqu'il y avait une majorité démocrate au congrès et s'est stabilisé lorsqu'il y avait une majorité républicaine.
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