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Le contrôle du capital n’a pas sa place dans une société libre

IMG Auteur
Published : June 20th, 2012
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S’il est une chose commune à toutes les tyrannies que nous ayons jamais pu observer, c’est qu’elles finissent toujours par dresser des murs pour empêcher leur peuple de fuir. C’est pourquoi il est de notre devoir de nous inquiéter de l’Ex-PATRIOT Act, projet de loi à l’éthique plus que douteuse ayant récemment été introduit au Sénat. Faisant suite à de nouvelles législations visant à extorquer toujours plus de capital d’entre les mains des travailleurs Américains, ce projet de loi crache au visage des contribuables dont le fardeau est pour beaucoup déjà très lourd à porter, et foule aux pieds la Constitution.


La loi actuelle veut que les expatriés Américains possédant une valeur nette de plus de deux millions de dollars soient automatiquement accusés d’avoir vendu l’ensemble de leurs actifs et se voient imposer une taxe punitive sur ces supposées ventes. L’Ex-PATRIOT Act va encore plus loin que cela, puisqu’il prévoit la mise en place d’une taxe sur gain de capital de 30% sur l’ensemble des revenus futurs des expatriés. En plus de prévoir la mise en place de cette taxe additionnelle, le projet de loi garantit également à l’IRS le droit de déterminer quels citoyens Américains se sont expatriés pour des raisons fiscales et de les empêcher le ré-entrer aux Etats-Unis. En plus de cela, le projet de loi viole la Constitution, s’attaquant également à toute personne ayant abandonné sa citoyenneté Américaine au cours de ces dix dernières années.


Ce projet de loi, parmi tant d’autres, aura bien entendu des effets négatifs sur l’épargne, l’investissement et l’entreprenariat. Il a été introduit en réponse à des communiqués de presse au sujet de l’abandon de sa nationalité Américaine par l’un des fondateurs de Facebook afin d’échapper au paiement d’une taxe de plusieurs millions de dollars. Jalousant aveuglément les entrepreneurs à succès, les partisans du projet de loi ne semblent pas réaliser qu’ils sont sur le point de prendre au piège de très nombreux Américains de classe moyenne qui travaillent dur, épargnent, investissent et bénéficient de la hausse des prix de l’immobilier. Ces Américains pourraient parfaitement avoir épargné deux millions de dollars avant leur passage à la retraite, tout particulièrement si l’inflation continuait d’accélérer. S’ils désiraient à leur tour échapper à l’inflation créée par la Réserve Fédérale en partant s’installer dans des pays où la vie est moins chère, comme de très nombreux baby-boomers le font actuellement, ils se verraient pénalisés par le gouvernement fédéral, et continueraient de l’être jusqu’à la fin de leur vie, ou jusqu’à ce qu’ils ne possèdent plus un sou aux Etats-Unis.


Malheureusement, la simple prise en considération d’une telle loi, même avant qu’elle ne soit ratifiée, n’a fait que rendre la clientèle bancaire Américaine un potentiel casse-tête pour les banques du monde entier. Elles ne désirent pas plus que les Américains d’avoir à faire à l’IRS, et si les comptes de leurs clients Américains devenaient le cheval de Troie qui permette à l’IRS de mettre son nez dans leurs affaires, elles pourraient parfaitement décider de ne plus offrir leurs services à des Américains.


Nous vivons sous l’emprise d’un gouvernement fédéral ayant éviscéré les droits garantis par le Quatrième Amendement, un gouvernement capable de détenir des citoyens Américains pour une durée indéterminée à la simple demande du président, ne se gênant plus pour agresser bébés et grand-mères dans les aéroports sous prétexte d’assurer la sécurité nationale, et régulant jusqu’aux aspects les plus subtils de notre vie économique. Il n’est pas surprenant que de plus en plus d’Américains soient persuadés que leur gouvernement se soit engagé dans une guerre ouverte contre ses propres citoyens. De jour en jour, le nœud se resserre. Ceux qui expriment le désir de partir doivent payer des taxes exorbitantes pour s’offrir ce privilège, et il se pourrait qu’il devienne bientôt impossible pour un Américain d’échapper complètement aux tentacules de son gouvernement, et ce peu importe où il décide de se rendre. L’Ex-PATRIOT Act vise à contrôler les citoyens par le biais du contrôle de leur capital. Une telle chose n’a pas sa place dans une société libre.

 

 

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Voilà ce qui arrive quand on veut être gouverné...........
"Mais il faut bien un dirigeant , il faut bien une police......." Que les naïfs qui n'ont que ces bêtes phrases en bouche relisent cet article!
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Au moins en France la classe politique est unanimement de l'opinion inverse. Strauss Kahn le maudit a instauré l'exit tax en 1997 (retoquée par Bruxelles quelques années plus tard) et Sarko le rénégat l'a réinstaurée le 11 Mars 2011, et a eu la délicatesse d'en signer le décret d'application quelques jours avant son départ.
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Vous n'avez pas compris, mais c'est juste une méprise.

Vous avez l'impression que ce qui est à vous est à vous, et vous êtes conforté dans cette idée que ce que vous avez a été taxé, surtaxé, chargé, imposé, etc, etc.

Mais non, c'est une fausse impression.

Vu de Bercy, tout ce que vous avez est ce qu'ils ont la bonté de vous laisser.

Vous voyez, une fois l'illusion dissipée, tout s'explique beaucoup mieux.
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Voilà ce qui arrive quand on veut être gouverné........... "Mais il faut bien un dirigeant , il faut bien une police......." Que les naïfs qui n'ont que ces bêtes phrases en bouche relisent cet article! Read more
Sebastien H - 6/20/2012 at 7:22 AM GMT
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