Grâce à la Fed, les
pièces de un et de cinq centimes n’ont aujourd’hui
quasiment plus aucune valeur, excepté pour ce qui est du métal
qu’ils contiennent (du moins pour le moment).
Obama a décidé de s’attaquer
au problème, comme le mentionne cet article ( Obama wants
cheaper pennies and nickels)
En des temps où
l’économie de bouts de chandelle semble de rigueur,
l’atelier de frappe monétaire des Etats-Unis fait face à
un problème de taille. Il semblerait en effet que le coût de
fabrication des pièces de un et de cinq centimes soit supérieur
à leur valeur.
C’est pourquoi la semaine
dernière, l’administration Obama demandait au Congrès
l’autorisation de changer la composition de ces pièces, une
préparation coûteuse étant demeurée
inchangée durant plus de trente ans.
Pour vous donner une idée de la
situation, en 2011, la fabrication d’une pièce d’un
centime coûtait 2,4 centimes, et celle d’une pièce de cinq
centimes coûtait 11,2 centimes.
En observant la quantité de
pièces ayant été frappées par l’atelier
monétaire pour la seule année 2011 – soit 4,3 milliards
de pièces de un centime et 914 millions de pièces de cinq
centimes -, nous pouvons apercevoir que cela représente des
coûts de fabrication s’élevant à plus de 100
millions de dollars pour chaque pièce.
Bien que le trésor n’ait
cessé d’étudier de nouvelles compositions de
métaux depuis 2010, il n’est à l’heure actuelle pas
encore parvenu à présenter une pièce qui puisse revenir
moins cher, et n’a encore aucune idée des métaux à
utiliser pour parvenir à cet objectif de réduction des
coûts.
Même si une nouvelle composition venait
à être utilisée, le coût de fabrication d’une
pièce d’un centime pourrait demeurer supérieur à
sa valeur.
Le coût administratif de la frappe de
4,3 millions de pièces de un centime est d’un demi-centime par
pièce, ce qui réduit fortement les possibilités de
pouvoir créer une pièce pour moins d’un centime, et ce
peu importe les matériaux utilisés.
Le coût actuel des matières
premières utilisées pour la fabrication d’une
pièce de un centime est de 0,6 centimes, selon les prix du London Metal Exchange. L’atelier de frappe des Etats-Unis
payait en moyenne 1,1 centimes pour la fabrication de cette même
pièce en 2011, dans la mesure où le métal qu’elle
utilise n’est pas un métal brut provenant du marché des
matières premières, mais un métal manufacturé et
prêt à être frappé.
Les
pièces de un et de cinq centimes sont inutiles.
Arrondir
les prix au dixième le plus proche serait le
solution la plus simple à adopter, et il n’existe aucune raison
de ne pas le faire.
La
productivité pourrait elle aussi être améliorée si
les gens n’avaient pas à s’occuper de choses si
dérisoires.
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