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Quand Hollande résume la France à ses fonctionnaires…

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Published : December 05th, 2016
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Category : Editorials

Bon, enfin une bonne nouvelle : Hollande ne se représente pas. C’était une évidence que seul ce couillon de première ne voulait pas voir. Il lui aura fallu beaucoup de temps pour faire le deuil de sa carrière et de ce poste à la soupe si bonne mais au costume bien trop grand pour lui et qui restera comme l’un des plus mauvais présidents non pas de la Ve république, mais bien de l’Histoire de France.

Hollande c’est avant tout l’histoire d’un président qui n’aura jamais rien compris et que personne n’aura eu le courage de lui expliquer.

Tout est erroné.

Toutes ses analyses sont fausses.

Toutes ses actions qui en découlent sont complètement à côté des objectifs et de la réalité. L’échec de ces 5 dernières années n’est en aucun cas un hasard mais l’aboutissement d’une vision en total décalage avec une réalité fantasmée et qui n’existe pas. Qui n’existera jamais. Hollande s’est donc fracassé sur la réalité. C’était prévisible et c’était une évidence. Pourtant, la semaine dernière encore, il a lâché son dernier baroud d’honneur en lançant son ultime ballon d’essai sur le « patrimoine universel »… concept qui a fait un flop monumental.

Mais il continue, et sa dernière sortie à Abu Dhabi, bien loin de chez nous, en est encore une illustration flagrante.

« Quand il n’y a plus de fonctionnaires, il n’y a plus d’État et quand il n’y a plus d’État, il n’y a plus de France »

François Hollande, qui est déjà en campagne non pas pour lui mais contre Fillon, a donc décidé de s’en prendre au candidat de droite sur son « talon d’Achille » politique identifié, à savoir la réduction du nombre de fonctionnaires proposée et il le fera vraisemblablement sur « l’assurance maladie ».

Il vient donc par cette phrase, « quand il n’y a plus de fonctionnaires, il n’y a plus d’État et quand il n’y a plus d’État, il n’y a plus de France », de résumer sa pensée, sa vision de la société française et accessoirement de l’électorat socialiste ou de gauche qui est « fonctionnaire »… par opposition à un électorat de droite qui serait dans le « privé ».

Je pense que c’est caricatural et qu’en cherchant bien, même chez les profs… la « gôchitude » bien-pensante à tendance, là aussi par rapport au réel, à s’effriter un poil et prendre un peu de plomb dans l’aile au propre comme au figuré ces derniers temps.

Au-delà de cet aspect, c’est véritablement l’idéologie de la place de l’État qui se résume à un nombre de fonctionnaires, rendant la sortie de notre « encore » mamamouchi ahurissante.

Imaginez un pays à l’histoire millénaire, à la langue au rayonnement mondial, aux arts merveilleux, à la littérature d’une fécondité absolue ; imaginez un pays aux mille terroirs, aux 800 fromages ; imaginez un pays aux cépages si riches et si différents, souvenez-vous d’un pays à l’art roman ou gothique, couvert de cathédrales, d’abbayes ou de cloîtres, un pays de campagnes, de montages, de rivières ou de mer. Imaginez ce pays de résistants ou de collabos, cette nation capable du pire et du plus beau. Souvenez-vous de Saint-Louis, de Louis XIV ou de Napoléon ainsi que de toutes nos autres figures historiques. Pensez à tout cela et n’oubliez pas de dire aussi que même aujourd’hui, dans un monde qui compte presque 8 milliards d’habitants, ce petit pays minuscule de 65 millions d’âmes est l’une des 5 nations les plus importantes au monde, qu’elle maîtrise toutes les technologies (même si parfois c’est difficile), que ses mathématiciens s’arrachent à prix d’or dans le monde entier, ses ingénieurs sont capables de prouesses technologiques, son inventivité et sa créativité débordante, et même en ayant dit tout cela, je n’ai pas encore parlé de manière exhaustive de la France.

Une histoire, une langue, une culture, mais aussi une forme de génie offert au monde. Dans cette vision de notre pays existe une composante, toute petite, du niveau de l’intendance appelée « fonctionnaires ».

Vous connaissez mon point de vue sur la fonction publique et de façon générale en tout. Il faut la rectitude de la justesse et de l’équilibre en tout. Si nos fonctionnaires nous coûtent à tous bien trop cher quand nous payons nos impôts, nous sommes évidemment heureux de rencontrer l’hôpital qui soigne, le policier ou le gendarme qui protège, ou le pompier qui éteint l’incendie. Cela va sans dire, mais nettement mieux en le disant.

Évidemment qu’un pays a besoin de structures et que celles-ci définissent en partie son fonctionnement MAIS en aucun cas le pays.

Aussi importants que soient nos fonctionnaires, ils ne définissent pas plus le pays que tous les autres millions de Français bien plus nombreux que les fonctionnaires.

Les fonctionnaires sont une composante de notre pays. Rien de plus. Rien de moins. Ils ne sont en aucun cas le pays, et le proclamer comme vient de le faire Hollande est une effroyable crétinerie qui montre, encore une fois, à quel point ce nodocéphale n’a jamais rien compris.

Il va falloir réduire les dépenses parce que 57 % de dépenses du PIB c’est la faillite assurée !

Il n’y a aucun débat à avoir là-dessus !

Quand 57 % du PIB va au financement public, ne cherchez pas, cela veut dire que même en taxant à 100 % la création de richesse privée vous n’avez toujours pas assez d’argent !

Encore une fois, je ne dis pas que le public n’a aucune utilité, il a une immense utilité car il organise un cadre de fonctions régaliennes comme la justice, la police ou l’enseignement.

Le problème c’est que partout, je dis bien partout c’est la bérézina. Nous dépensons des fortunes en sécurité et les gens comme les touristes se font dépouiller quand ils ne se font pas massacrer à un concert ou à un feu d’artifice. Échec désastreux. Rapport qualité-prix inacceptable.

L’enseignement n’est plus que l’ombre de lui-même avec des profs qui se sont lancés dans l’endoctrinement massif des pédagogistes, préférant l’éducation sexuelle à l’éducation textuelle. Plus nos résultats scolaires sont collectivement pathétiques, plus l’éducation nous coûte cher. Encore une fois, rapport qualité-prix inacceptable.

Disons-le : c’est mauvais !

Partout.

Alors que fait-on ?

Réduire la France à son nombre de fonctionnaires c’est prendre les Français pour des imbéciles et ce n’est pas parler justement à l’intelligence des gens.

La véritable question c’est « que fait-on croître et que doit-on faire décroître ? »

Et c’est cela que devra expliquer Fillon. Comment faire croître ce qui est indispensable, comme certains investissements dans les infrastructures par exemple ? Comment faire décroître le premier budget, à savoir celui de l’Éducation nationale qui va devoir apprendre à faire aussi nul avec beaucoup moins à défaut de réussir à faire vraiment mieux avec moins. Une Éducation nationale devenue une garderie géante favorisant un égalitarisme qui érige en vertu suprême la médiocrité des masses. L’Éducation nationale est devenue la négation même de l’instruction publique de ma grand-mère sur les genoux de laquelle j’ai appris les mots, les lettres et les chiffres.

Peut-on faire mieux avec la Sécu ? Évidemment ! Doit-on redéfinir ce qui est « couvert » et ce qui ne l’est pas ? Évidemment !

Doit-on expliquer aux gens que Apple vend des téléphones à 1 000 euros parce que la Sécu est là ? Oui ! 100 fois oui, cela devient indispensable. Le jour où les gens devront payer leur premier 2 ou 3 000 euros de soins, ce qui n’est pas absurde en soi quand on travaille, plutôt que de se payer les derniers iTruc à la con, eh bien oui, les gens devront faire des choix de dépenses !

Nous devons collectivement et individuellement faire des choix de dépenses.

Choisir de manger ou de jouer.

Choisir une belle bagnole ou l’achat de sa maison.

Choisir de se soigner ou le dernier aïePad etc.

C’est normal, dire cela est du simple bon sens.

Nous n’avons pas les moyens de tout assumer, sans gérer. Dire que l’on veut ramener les dépenses publiques de 57 % du PIB à 50, c’est certes une différence très importante mais ce n’est même pas assez pour éviter la faillite, cela va juste ralentir notre course vers le précipice.

Alors non. Non seulement la France ne se réduit pas à son nombre de fonctionnaires, mais l’on pourrait même dire que c’est l’inverse. Depuis de trop nombreuses décennies, la France est réduite par nos fonctionnaires et l’État – au premier rang desquels je ne mets évidemment pas les petits cadres C, B et même A qui font, pour l’essentiel, tourner la machine tant bien que mal, mais bien les gus de la trempe d’Hollande qui, par bêtise, démagogie et électoralisme, confondent tout, mélangent tout et se trompent sur tout.

La France ne se réduit pas à l’État mais passé un certain seuil, l’État réduit la France.

La France étouffe. La France doit être libérée pour retrouver notre énergie ; cela passera par une réduction du nombre de fonctionnaires rendue d’autant plus facile car les nouvelles technologies devraient tout de même permettre d’automatiser nombre de tâches qui ne servent à rien, qu’il s’agisse des cartes grises, des permis ou encore des passeports, tout cela permet d’économiser beaucoup de ressources humaines ! Mais réduire le nombre de fonctionnaires n’a aucun sens. Le véritable sens, encore une fois, c’est de savoir où nous voulons mettre des moyens.

Essayez d’ouvrir un magasin !

Essayez d’ouvrir un restaurant !

Essayez d’ouvrir une salle de jeux pour enfants !

Essayez d’ouvrir un gîte !

Je ne vous parle même pas des fiscalités qui changent tous les 6 mois, rendant toutes les hypothèses et montages faux le semestre d’après…

Essayez de créer quelque chose dans ce pays, et il est évident que vous pourrez vite mesurer que seuls les plus motivés peuvent réussir, car effectivement, il faut motivation et inconscience pour se lancer. Cela crée de l’écrémage, mais aussi de bien trop nombreuses pertes d’opportunités.

Il y a ce que l’on appelle « les tâches régaliennes ». Justice, Police, Enseignement et Armée par exemple. Pour le reste, que l’État commence par foutre la paix aux gens, qu’Hollande retourne à Tulles.

Que l’on fiche la paix aux Français, et on se rendra compte que la France, c’est les Français, fonctionnaires inclus !

Pour le reste, il faudra finir par payer le véritable coût de ce que l’on dépense… même si pour Hollande « ce n’est pas cher, c’est l’État qui paie » (véridique), quand il faudra passer à la caisse, soyez sûrs d’une chose : c’est vous qui paierez, et le moment des comptes approche.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

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L'impôt est l'ennemi du peuple, des honnêtes gens. Dès que celui-ci se retrouve à enrichir les uns et appauvrir les autres, il devient criminel.

Le début du conflit, cette révolution que l'on désire intérieurement, se fera quand les citoyens décideront en masse de ne plus payer pour se voir réduire leurs libertés...
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Le salut viendra-t-il de l'extrême droite ???

Après vérification, voici la conclusion d'un de mes frères:

"L'extrême droite est commandée par ceux qu'elle condamne."

Ne croyez plus au miracle et achetez du tangible...

Priez pour le CHRIST !!!
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Priez QUI pour le Christ ?
Premier commandement... !
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"Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées" Justement quand on facilite à certains de ne plus être à leur place, ça complique tout. 90% de nos députés sont des fonctionnaires en dispo. Au sénat, ce doit ne pas être mal non plus. Prenez toute la classe politique, l'essentiel vient de la fonction publique. Des fonctionnaires oui, il en faut, c'est nécessaire. Mais à leur place. La vision du monde ne peut pas être la même entre le privé et la fonction publique, les enjeux personnels ne sont pas les mêmes. Le pays étouffe, faut pas chercher.
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@Merisier

On fait la chasse aux fonctionnaires mais je croyais que c'était aux terroristes, aux criminels, aux assassins qu'il faillait faire la chasse...

Décidément je ne comprends plus ce pays il est temps qu'il disparaîsse... On sait très bien où l'on peut faire des économies...

Pour ta seule gloire mon maître, toi Jésus Christ...

Amicalement.
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Si, dégraisser le mammouth étatique c'est "faire la chasse aux fonctionnaires", alors, haro sur les coiffeurs pour cause de chasse aux cheveux excédentaires
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« Quand il n’y a plus de fonctionnaires, il n’y a plus d’État et quand il n’y a plus d’État, il n’y a plus de France »
On enlève "état" et ça fait "Quand il n'y a plus de fonctionnaires, il n'y a plus de France", évidemment c'est stupide comme l'a bien relevé l'auteur. Mais ce n'est pas là qu'est le problème. Première partie : "Quand il n'y a plus de fonctionnaires, il n'y a plus d'état", c'est vrai. Deuxième partie : " et quand il n'y a plus d'état, il n'y a plus de France", c'est faux.
Cette petite phrase un peu lourdingue révèle le fascisme assumé du président.
La nation française existe par elle-même et n'a pas besoin d'un état pour ça. L'état est une création, un outil qui sert à la nation, penser le contraire relève du pire des gauchismes.
Enfin je rappelle qu'il y a d'autres nations dans le territoire dit "français", que par exemple autrefois en Languedoc on disait "Pas de seigneur sans terre" et en France "Pas de terre sans seigneur", que du temps où les rois de France signaient d'une croix, les chevaliers troubadours écrivaient des poèmes... en "lenga d'Oc", ce qui en ferait aujourd'hui de parfaits analphabètes au pays qui ne reconnait que le français.
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Que les fonctionnaires soient des gens honnêtes, ponctuels, en bonne santé, propres sur eux, disciplinés, attentifs, sages, personne ne le conteste mais est-ce bien à eux de juger du bien fondé de leur tâche, de leur efficience, en somme de la validité de leur emploi, de la nécessité de la fonction qu'ils exercent et surtout du besoin que les citoyens " normaux" ressentent à leur égard. Il est stupéfiant que ces agents de l’État s'auto-congratulent, se félicitent de leur utilité vis à vis du peuple qu'ils servent de leur mieux dans toutes les circonstances, avec un enthousiasme incroyable, une amabilité remarquable, un sérieux digne d'éloges, une intelligence confinant au génie, un courage inouï, un professionnalisme sans égal, un service rendu au citoyen bien au dessus du simple devoir, une attention particulière à assouvir les moindres désirs du quidam en face d'eux dans le délai quasi-instantané qui est la marque de fabrique de tout le corps fonctionnariel, bref ces gens là sont au dessus de toutes félicitations dithyrambiques et au delà
Je me demande qui peut trouver qu'il serait bon de virer 500 000 d'entre-eux et bien plus encore . . .
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Joli week-end que nous avons eu...

D'abord les eurocrates qui se félicitent en grande pompe de "leur" victoire aux présidentielles autrichiennes. C'est effectivement très réjouissant de constater que 46% des électeurs d'un Etat membre de l'UE soutiennent un candidat d'extrême droite... (en son temps, J-M Le Pen n'avait récolté que 18% face à Chirac-super-menteur, et c'était déjà un choc terrible).

Mais ce n'était là que le chant du cygne d'une union en train de couler, car cette nuit, un de ses piliers, Renzi, a dû démissionner suite à sa cinglante défaite au référendum italien. 70% de participation, pour près de 60% de "non", c'est une gifle pour l'UE et l'establishment.

L'UE va mal, et pour preuve, je n'ai vu aucune propagande pour le "oui" à ce référendum. Ils ont vidé les caisses du budget "propagande" pour contrer - en vain - le Brexit et Trump... et maintenant ils ne livrent plus de batailles perdues d'avance.

Cela dit, je vois que l'or en prend un sacré coup ce matin...
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Quand tout s'écroule ce qui se vend le mieux c'est l'or éternel...
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Si, dégraisser le mammouth étatique c'est "faire la chasse aux fonctionnaires", alors, haro sur les coiffeurs pour cause de chasse aux cheveux excédentaires  Read more
LOUIS L. - 12/6/2016 at 4:33 PM GMT
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