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Sommes-nous sur le point d’entrer dans une nouvelle spirale déflationniste ?

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Published : November 14th, 2015
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Category : Editorials

Les banquiers centraux sont déconcertés.

Bien qu’ils aient réduit les taux d’intérêt plus de six-cent fois depuis 2009 (et imprimé plus de 15 trillions de dollars), ils ne sont pas encore parvenus à générer la croissance économique attendue.

Cet échec ne les a cependant pas poussés à changer de mode opératoire. La Banque du Japon et la Banque centrale européenne sont aujourd’hui toutes deux engagées dans un programme de QE. La Réserve fédérale des Etats-Unis est la seule banque majeure à ne plus employer le QE, bien qu’elle continue d’élargir ses bilans chaque mois pendant la semaine des expirations d’options.

Pour ce qui concerne les taux d’intérêt, la BCE a déjà mis en place des taux d’intérêt négatifs. La Banque du Japon et la Fed poursuivent leurs politiques d’intérêt zéro, bien que certains membres de cette dernière aient déjà appelé à des taux négatifs.

Pourquoi, six ans après leur lancement, sommes-nous toujours témoins de politiques si agressives ?

Parce que la déflation nous attend de nouveau au tournant.

Tout le monde sait que la déflation est une bonne chose. Personne ne se plaint de pouvoir acheter quelque chose pour moins cher, que ce soit une maison, un plein d’essence ou un ordinateur.

La déflation de la dette, en revanche, est autre chose. Elle signifie que les remboursements de dette futurs deviennent plus chers, ce qui les rend plus difficiles et, ultimement, mène à des défauts et des restructurations.

C’est la déflation de la dette qui demeure le souci principal des banquiers centraux. Face à la menace de la déflation de la dette, chacune des décisions des banques centrales semble sensée. Les taux d’intérêt zéro ou négatifs, ou encore le QE : tous ont pour objectif de réduire les taux d’intérêt et de forcer les obligations à la hausse.

Un simple relent de déflation de la dette suffit à semer la panique chez les banquiers centraux. C’est aussi la raison pour laquelle ils sont de grands adeptes de l’inflation par la dévaluation monétaire, qui leur permet de rendre d’énormes niveaux de dette plus facilement remboursables.

Malheureusement, la grande expérience de reflation est un échec. Comme l’a noté société Générale, il semblerait que le monde développé soit devenu japonais, ou si vous préférez, qu’il se soit déplacé vers un cycle déflationniste de long terme similaire à celui qui affecte le Japon depuis vingt ans.

Le marché boursier finira par s’effondrer, peut-être même sous ces douze prochains mois. Les investisseurs devraient se préparer avant qu’il soit trop tard.

 

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