Au cours de ces vingt prochaines années, les camions se conduiront tous seuls et les 5,7 millions d’emplois de routier disparaîtront. Nombreux sont ceux à fermer les yeux sur cette idée pour des raisons d’assurance, mais l’avancée technologique et la réduction des coûts rendent cette tendance inévitable. Je vous prie de bien vouloir considérer cet article publié par le Wall Street Journal : Daddy, What Was a Truck Driver?
Les camions autonomes sont inévitables, c’est du moins l’opinion de Ted Scott, directeur en ingénierie et en sécurité mécanique pour l’American Trucking Association. ‘Nous verrons un jour arriver les camions sans chauffeur, parce que de l’argent pourra être fait dans ce domaine’, ajoute James Barrett, président de 105-rig Road Scholar Transport Inc à Scranton, Pa. La théorie économique nous indique qu'avec le temps, des transformations de ce type amélioreront notre niveau de vie ’n nous rendant plus productifs et moins gaspilleurs. Un camion à l’arrêt et un chauffeur au repos sont après tout peu économiques. 'Je ne peux que rêver du jour où je n'aurais plus à m'occuper de chauffeurs et pourrais simplement programmer des camions pour les envoyer à destination’, s’exclame Kevin Mullen, chargé de la sécurité chez ADS Logistics Co, une firme de Chesterton, dans l’Indiana, responsable de plus de 300 camions. En moyenne, un routier coûte entre 65.000 et 100.000 dollars par an. Même si le coût d'automatisation d'un camion était de 400.000 dollars, la plupart des directeurs sauteraient sur l’occasion. 'Il n'y aurait plus à se soucier de la compensation des chauffeurs, des charges patronales, des arrêts maladie… à la fin du compte, cela resterait très peu cher’, ajoute Mr Barrett, qui se plaint actuellement de ne pas pouvoir trouver assez d’employés. Dans une mine Australienne, dans la région reculée de The Pilbara, Caterpillar emploie actuellement six modèles automatisés de camions miniers 793F. Munis de 2650 chevaux et de plus de 25 millions de lignes de code, ils déblaient tonne après tonne de roche et de poussière. Il faudrait normalement 4 conducteurs pour les faire fonctionner 24 heures par jour. Aujourd’hui, les camions utilisent des système de guidage pour avancer d’eux-mêmes et ne sont surveillés que par des spécialistes techniques depuis des salles de contrôles situés à plusieurs kilomètres. Si un obstacle se présente devant eux, ces camions sont assez intelligents pour décider s’ils doivent rouler dessus ou le contourner. En plus de la question de sécurité, les chauffeurs humains ‘prennent des décisions, généralement bonnes, mais quelquefois mauvaises, et ces inconsistances peuvent parfois poser problème’, explique Ed McCord, employé Caterpillar en charge du programme. Il y aura un jour 45 de ces camions sur le site, ce qui éliminera 180 postes de conducteur. Les emplois qui subsisteront seront moins nombreux mais mieux payés et plus techniques. Un jour, vos petits-enfants vous demanderont ce qu’étaient autrefois les chauffeurs de camions, de la même manière qu’ils le font aujourd’hui pour les téléphones à cadrans. Que leur direz-vous ?
Les temps évoluent, la résistance de la Fed est futile. Du fait même de l’émaliortion de la productivité, la déflation est à l’ordre du jour, et non l’inflation. Le secteur agricole est un très bon exemple. En raison de l’amélioration de la productivité en matière d’équipement agricole et de technologies génétiques telles que la résistance à la sécheresse, il faut désormais moins d’hommes pour cultiver du blé qu’il n’en fallait il y a 15, 50 ou 100 ans. Un jour viendra où les avions voleront sans pilote. Il y aura moins d’emplois qualifiés, mais les prix seront moins chers.