Wall Street, cette fois, devrait être inquiet

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Published : October 04th, 2013
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Mes chères contrariées, mes chers contrariens !


J’ai emprunté le titre de cet édito à Barack Obama « himself » ("lui-même" en français, c’est juste pour montrer que je sais parler anglais et mon anglais est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale). Donc the president of the United States a dit lui-même que Wall Street, cette fois, devrait commencer à avoir peur…

Pour une fois qu’un président est aussi pessimiste que moi, je ne vais tout de même pas bouder mon plaisir.


Et là, je dois vous avouer que cette nouvelle journée de blocage a donné lieu à de multiples déclarations toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Je garde évidemment la meilleure pour la fin, et vous comprendrez pourquoi surtout si vous avez lu l’édito d’hier intitulé « Le défaut global a-t-il commencé ? ».


Budget américain : pas de progrès, Obama se dit "exaspéré"


John Boehner est le président républicain de la Chambre des représentants (il tient le rôle du méchant-méchant dans l’épisode 2 de la saison 3 de la série « The White House Shutdown »). Il s'exprimait aujourd’hui après sa rencontre avec le président Obama.


Selon l’AFP qui nous rapporte ce qui s’est passé, John Boehner (le méchant-méchant) a dit que "le président a répété une nouvelle fois qu'il ne voulait pas négocier" en parlant d’Obama (qui incarne le gentil-gentil).


Les troupes républicaines (les méchants-méchants qui veulent attaquer la croissance française, ce qui inquiète énormément notre Moscovenivedivici national) s’opposent ouvertement à la réforme de l'assurance-maladie promulguée par M. Obama et refusent de voter un budget qui n'en supprimerait pas le financement.


Nouveauté du jour : figurez-vous, et vous allez être surpris car évidemment on ne pouvait s’y attendre (sauf pour ceux qui lisent Le Contrarien Matin), que ces vilains républicains « ont aussi menacé de lier cette question à celle du relèvement du plafond de la dette, nécessaire selon le Trésor d'ici au 17 octobre ».


Eh oui mes chers amis, nous y allons tout droit. Comme je l’écrivais hier, il y a cette fois-ci très peu de chance que les républicains refusent de voter un budget pour laisser augmenter le plafond de la dette. Du point de vue des républicains, accepter l’Obamacare c’est remettre en cause le fonctionnement des USA… Depuis Roosevelt, les démocrates essaient de mettre en place un système général de santé… et depuis les années 30, ils échouent lamentablement. Une partie non négligeable des USA… ne veut pas devenir un pays « socialiste ». Comprenez par là que le respect du principe « marche ou crève » doit être respecté de façon intangible… Et c’est bien ces fondements-là que l’Obamacare remet en cause (vu d’ici, que l’on soit pour ou contre n’a aucune importance. Obama n’est pas le président du monde et c’est un problème de culture américaine difficilement compréhensible avec notre prisme européen).


Mais au-delà de la vision politique de ce que doit être ou ne pas être la société américaine, il demeure un réel problème économique et c’est un point d’achoppement majeur. Effectivement, l’Obamacare va coûter cher, très cher à la collectivité. Cela va nécessiter de nouveaux impôts, de nouvelles taxes fédérales. Ces coûts ne feront qu’augmenter au fur et à mesure que la crise économique s’aggrave et surtout que la population… vieillit ! Nos anciens coûtent cher, très cher en soins médicaux. Comme tous les pays, les USA sont confrontés à ce problème du vieillissement de la population et donc à cette augmentation des coûts qui, aujourd’hui, reposent essentiellement sur les gens eux-mêmes. Soit ils peuvent payer… soit pas. C’est aussi simple que ça. Toujours cette idée du marche ou crève et si vous ne pouvez pas payer vos soins et que vos enfants ne le peuvent pas non plus, ce n’est pas de la faute de l’État… c’est de votre faute à vous. C’est une logique. On y adhère ou pas, mais c’est celle des républicains.


Conséquence : si les républicains laissent passer cette loi et qu’ils reviennent aux affaires dans trois ans, effectivement la situation budgétaire américaine se sera considérablement dégradée. Pas de croissance, moins de rentrées fiscales, un poids colossal de la dette, des taux d’intérêt qui ne peuvent à terme que monter rendant la dette impayable et des coûts de financement de la santé pour tous qui vont inévitablement exploser avec l’arrivée à la retraite (donc dans la vieillesse) des classes d’âge les plus nombreuses.


Il y a peu d’intérêt pour les républicains de se retrouver dans cette situation dans 3 ans. Encore une fois, autant prendre les devants dès maintenant et mettre Obama devant ses propres choix.


Les démocrates inflexibles… pour le moment !


D’après l’AFP, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a exclu de céder sur la réforme de la santé et a exhorté les républicains à adopter une loi budgétaire valable quelques semaines, le temps de trouver un accord plus large.


Quant au président Obama, il a indiqué devant la chaîne CNBC : « Évidemment, je suis exaspéré, parce que cette crise est complètement superflue et je ne négocierai pas avec mes adversaires sur un relèvement du plafond de la dette. »


C’est à ce moment-là qu’il a ajouté que "Wall Street, cette fois, devrait être inquiet" du blocage actuel. Barack Obama venait de s’entretenir avec ses vrais patrons à savoir les grands banquiers américains dont le plus grand chef Lloyd Blankfein, le pédégé de Goldman Sachs, et Brian Moynihan, le mamamouchi en chef de Bank of America. On ne sait pas trop ce qui a pu se dire lors de cette réunion mais comme vous tous, j’aurais bien aimé être une petite souris pour entendre ce qui s’est raconté dans le bureau ovale.


Nous saurons juste qu’à la sortie Lloyd Blankfein (le vrai patron du Monde), a indiqué que « s'il existe des précédents pour une paralysie de l'État, il n'y a pas de précédent pour un défaut. On peut discuter à nouveau de ces questions politiques (en parlant d’Obamacare) mais il ne faut pas avoir recours à la menace d'un défaut sur la dette comme moyen de pression ».


Je trouve cela très gentiment dit et, ma foi, somme toute particulièrement mou si Goldman Sachs était profondément opposée à une telle situation. Blankfein n’a pas été vraiment virulent à l’égard des méchants républicains qui mettent le monde entier en péril. Il faut dire que lui comme les autres ont de tels problèmes avec leurs bilans pourris qu’une petite faillite globale accompagnée de la fermeture des autorités de surveillance, et le tout avec une utilisation sans limite de la planche à billets de Ben Bernanke, le patron de la FED, pourrait bigrement leur être utile… d’où sans doute ces propos plus que mesurés.


Un indice supplémentaire que la situation pourrait durer nous a été donné aujourd’hui avec l’annulation d’une visite prévue de Barack Obama le 11 octobre en Malaisie et une autre aux Philippines. Sa participation à d’autres sommets pourrait également être remise en cause.


Le défaut sur la dette "potentiellement catastrophique" pour le Trésor


Le Trésor américain avertit mercredi qu'un « défaut de paiement des États-Unis sur leur dette serait sans précédent et potentiellement catastrophique, avec un impact plus grave que la crise financière de 2008 ». Finalement, comme on a réussi à s’en sortir en 2008, je doute que cela soit un bon argument pour les républicains jusqu’au-boutistes.


Dans son rapport, le Trésor américain écrit que « le marché du crédit pourrait se geler, la valeur du dollar pourrait plonger et les taux d'intérêt américains pourraient monter en flèche conduisant à une crise financière et une récession qui pourrait rappeler les événements de 2008, voire pire ».


Le secrétaire au Trésor Jacob Lew a rajouté que « comme nous l'avons vu il y a deux ans, l'incertitude prolongée sur le fait de savoir si notre nation paiera à temps et en totalité ses obligations financières va nuire à notre économie. Retarder le relèvement du plafond de l'endettement jusqu'à la dernière minute est exactement ce dont notre économie n'a pas besoin ».


Pour notre Christine Lagarde nationale accessoirement directrice générale du FMI, « la paralysie budgétaire est déjà assez néfaste mais l'incapacité de relever le plafond de la dette serait pire encore, et pourrait non seulement gravement endommager les États-Unis mais également l'ensemble de l'économie mondiale ».


Enfin, pour notre Mario Draghi européen (le chef de la BCE), « si cette paralysie se prolongeait elle représenterait un risque pour les États-Unis et pour le monde ».


Mais ils me semblent eux aussi avoir presque du mal à cacher leur joie face à ces Américains dont la politique pourrait bien servir d’alibi général à tout le monde pour justifier la catastrophe économique en cours depuis 2007 et dont il faudra bien sortir par décisions courageuses.


La note du 27 septembre de BNP PARIBAS !


Après ce petit tour d’horizon de la situation de blocage américaine, je vous ai gardé pour la fin cette note de BNP Paribas publiée le 27 septembre dernier par Alexandra Estiot, économiste.

Elle y nuançait parfaitement les risques liés à l’échéance du relèvement du plafond de la dette.

Pour elle, « si le Congrès manque la date du 17 octobre, date à laquelle le Trésor déclare qu’il arrivera à court de liquidités, un vote interviendrait peu après. La période de blocage serait donc trop courte pour générer des dégâts irréversibles.


Par ailleurs, si le plafond de la dette ne pouvait être relevé, le Trésor ne ferait pas défaut : pour couvrir les tombées de dette, il suffirait que les investisseurs acceptent de renouveler leurs positions, et la FED aurait toujours la possibilité de se positionner en soutien. »


Voilà qui est extrêmement intéressant car pour la première fois et ce depuis quelques jours, il est évoqué dans les milieux financiers que finalement, ne pas relever le plafond de la dette ne serait pas la catastrophe absolue… Il suffit juste que les investisseurs acceptent de renouveler leur position… C’est assez simple, vous en conviendrez.


Sauf que cela reviendrait à obliger les investisseurs et les épargnants à conserver des obligations dont ils veulent se séparer. Dans ce cas, il n’y a absolument pas défaut. Votre argent et votre épargne seront juste pris en otage. En Argentine, en 2001, cela avait pris le doux nom de « coralito » et ce fut le prélude à l’effondrement de ce pays… Mais surtout, surtout n’achetez pas d’or, laissez votre argent à la banque, et souscrivez un peu plus dans votre contrat d’assurance… Vous pouvez aussi prendre vos précautions. Il ne vous reste plus que 13 jours pour vous préparer et vous devez absolument vous demander ce que vous devez faire pour vous assurer un minimum de confort et de ressources au cas ou… la sagesse tant attendue ne l’emporterait pas cette fois.


À demain… si vous le voulez-bien !!


Charles SANNAT


Editorialiste et rédacteur du Contrarien Matin

Directeur des Études Économiques Aucoffre.com

http://www.lecontrarien.com/



http://www.boursorama.com/actualites/budget-a...f0f5d033fab7310


http://www.bfmtv.com/economie/dette-americ...008-616254.html

 

 

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le pasteur Malthus avait parfaitement raison.

le problème n° 1 et essentiel de l' Humanité c' est sa démographie, devenue presque exponentielle depuis 1950.

=> très graves pénuries, pollution, surpopulation, guerres, misères et famines, politiques collectivistes et de plus en plus liberticides, analphabétisme et fanatismes, abrutissement des masses, déliquescence des valeurs morales etc... sont les produits de ce phénomène...

et si un "Nouvel Ordre Mondial" a prévu d' y remédier bientôt, alors j' y adhère sans hésiter et je l' applaudis des 2 mains.

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personnellement, et ayant toujours été malthusien, je trouve que les ( pseudo-) "effondrements démographiques" sont plutôt, et à maints égards, une excellente nouvelle.

Dette publique : le plafond maximal autorisé par les traités européens est une dette publique de 60 % du PIB.

Allemagne :
2002 : dette de 1295,3 milliards d’euros, soit 60,7 % du PIB.
2003 : dette de 1383,8 milliards d'euros, soit 64,4 % du PIB.
2004 : dette de 1454,1 milliards d'euros, soit 66,2 % du PIB.
2005 : dette de 1524,8 milliards d'euros, soit 68,5 % du PIB.
(Rappel : le 22 novembre 2005, Angela Merkel devient chancelière)
2006 : dette de 1573,8 milliards d'euros, soit 68 % du PIB.
2007 : dette de 1583,7 milliards d'euros, soit 65,2 % du PIB.
2008 : dette de 1652,6 milliards d'euros, soit 66,8 % du PIB.
2009 : dette de 1768,9 milliards d’euros, soit 74,5 % du PIB.
Mars 2013 : dette de 2150,5 milliards d'euros, soit 81,2 % du PIB.

Depuis qu’elle est chancelière, Angela Merkel a donc rajouté 626 milliards d’euros de dette publique.

Bravo, Angela.

L’Allemagne s’effondrera, comme les copains.

L’Allemagne n’est pas préparée à être submergée par des raz-de-marée de vieux.

L’Allemagne va être submergée par des tsunamis de retraités allemands qu’il faudra loger, nourrir, soigner, etc.

Avec quel argent ?

La dette officielle de l’Allemagne est aujourd’hui de 2150 milliards d’euros (source : Eurostat).

La dette réelle de l’Allemagne est de 7000 milliards d’euros.

Je dis bien : la dette publique REELLE de l’Allemagne est de 7000 milliards d’euros.

L’effondrement démographique de l’Allemagne n’est pas une bonne nouvelle : il signifie que l’Histoire va venir lui porter l’addition.

C’est comme à la fin d’un festin dans un restaurant : il y a toujours un moment où quelqu’un vous porte l’addition.

Et à ce moment-là, avec quel argent l’Allemagne va-t-elle payer l’addition ?

Lisez cet article :

http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief-cover/981331-l-enorme-dette-cachee-de-l-allemagne
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Ils ne vivent pas dans un autre monde que le nôtre !

Simplement dans la course à la décadence ils ont sur certains thèmes jusqu'à une génération de "retard" sur les Français.
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Trouver un prétexte et lui faire porter le chapeau...
Ils n'ont pour le moment pas pu déclencher une guerre extérieure alors ils lancent une crise intérieure.
Et quand tout dégringolera on espère l'amalgame.

C'est pareil en Europe. L'euro tient à un fil mais personne ne veut porter la responsabilité du clash qui arrangerait tous les autres. Pas les Grecs, pas les Allemands...
Finalement c'est ptêt en Italie qu'on trouvera l'amorce. Quand ils n'en pourront plus de payer 90Mds d'intérêts (tendance forte hausse) ils iront chercher l'air, ils se déserreront la corde qu'ils acceptaient jusqu'à lors. Pour le bien commun.
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« himself » ("lui-même" en français, c’est juste pour montrer que je sais parler anglais et mon anglais est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale).
Bravo pour l'humour. Combien de gens en effet nous gavent de mots anglais, alors qu'ils ne savent même pas le parler, tout cela uniquement pour faire tendance. Tendance d'ailleurs qui au long des décennies, l'est de moins en moins, et tant à devenir un tantinet ringard.
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"Je trouve cela très gentiment dit et, ma foi, somme toute particulièrement mou si Goldman Sachs était profondément opposée à une telle situation. "

C'est clair... Une fois le mot défaut prononcé, tous leurs cheveux blanchissent sur l'instant.
Deux fois répété par plusieurs personnes, les cheveux leur tombent.
C'est encore pire que la lumière sur un vampire !
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Un peu de respect pour les vampires.
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"Ils ont le "May Flower" dans leurs gènes, ce sont des pionniers."
Quand on voit le résultat de cette mentalités de pionnier : guerre en Irak, Lybie, Afgha.....quelques centaines de milliers de morts. Pour quels résultats?
Une impossibilité a assimiler les peuples originels (massacre des indiens). Les Russes, eux, incorporent (de force?) les peuples conquis. pas de massacre de cette amplitude
Merisier n'a visiblement pas conscience de ça.

La cerise sur le gateau est cette bonne crise financière, 100% made in US, qui est en train de mettre beaucoup de monde au chômage, avec les suicides et autres drames qui vont avec.

Oui, merisier, vive les genes du "Mayflower" et ses fantastiques pionniers.
Je ne vous cache pas qu'il faut etre totalement stupide pour oser écrire des idioties pareils : il y a encore des gens qui votent, merisier est donc en bonne (et nombreuse) compagnie
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@ mouloud Z
D'abord, je ne vous ai pas mis de flèche rouge (!) et mon commentaire était d'ordre strictement général.
Quand je parlais d'avoir le May Flower dans les gènes, c'était surtout une image du côté pionnier de gens qui ont tout quitté pour repartir à zéro sur un autre continent. Ce qui n'incite pas à se faire prendre en main par qui que ce soit et encore moins à laisser l'état vous envahir insidieusement comme voudraient le faire les démocrates US.
Un peu comme si on disait que les français ont la fonction publique dans leurs gènes ! Fallait pas voir plus loin !
Quant aux différents conquêtes auxquelles vous faites allusion, qu'elles soient romaines, US, ottomanes, mongoles ou tout ce que vous voudrez, les conquérants n'ont jamais bien fait dans la dentelle. Comme disaient les romains :"Vae victis" = Malheur aux vaincus.
Ceci dit, j'ai conscience de beaucoup plus de choses que vous ne le laissez supposer dans votre propos.
Salutations, Merisier.
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Ah bon ?? Sans blague?
Je croyais qu'en descendant du bateau ils s'étaient précipités pour s'incrire aux allocations et demander où était le gymnase avec la soupe chaude.

Ca se passe pourtant comme ça dans les pays "riches" (qui se croient...)

Observez un peu ces pionniers courageux qui débarquent à Ceuta ou à Lampédusa !
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Dans le meme registre j'aime bien cette citation de Claude Allègre : "nous sommes les descendants de ceux qui n'ont pas oser traverser l'Atlantique"
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Ou qui n'ont pas voulu ! Et comme je les comprend !
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Vous avez le gout du raccourci, vous. Mais prenez garde à ne pas l'appliquer à des idées courtes...
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Et s'ils étaient socialistes, il n'y aurait pas eu de guerre en Irak... D'ailleurs, la Lybie, le Mali, c'est la France ultramayflowerienne qui en est responsable, mmh ?

"Je ne vous cache pas qu'il faut etre totalement stupide pour oser écrire des idioties pareils"

Traduction, celui qui ne pense pas comme moi est totalement stupide, car moi seul suis la voix de la vérité absolue. La preuve, j'en suis convaincu.
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Pour tous ceux qui veulent en connaitre plus sur l'Obamacare , Help-Line disponible 24/7 , composez le : 1-800-318-2596

Pour se souvenir du numéro , la méthode mnémotechnique est même indiquée sur le document officiel :

Call 1-800-F U-CKYO

http://www.zerohedge.com/news/2013-10-03/have-questions-obamacare-call-1-800-f-u-ckyo

Obamacare , c'est du sérieux , il s'occupe de vous .
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Marrant tiens.

Cela dit, dans URSSAF il y a URSS et SS...
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Bref, les américains ne sont pas encore mûrs pour virer au rose ou au rouge.... D'ailleurs ce n'est pas vraiment dans leur mentalité profonde. Ils ont le "May Flower" dans leurs gènes, ce sont des pionniers.
Ceci dit quand on voit ce que deviennent des états providence comme le notre, ces gens-là ont un bon exemple de ce qui pourrait être leur futur avec le programme social des démocrates....
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C'est l'anniversaire de la tragédie grecque.

Le 4 octobre 2009, les élections législatives donnent une victoire au Parti Socialiste en Grèce.

Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.

Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l'état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

En octobre 2009, toute la planète constate que la Grèce est en faillite. Mais les dirigeants européens ne veulent pas que la Grèce quitte l'Union Européenne, ni qu'elle retourne à sa monnaie nationale, la drachme.

Les dirigeants européens décident de tout faire, et même de faire n'importe quoi, pour garder la Grèce dans l'Union Européenne. Alors que la Grèce est déjà surendettée, les dirigeants européens ...

... décident de lui prêter de l'argent, et donc ils la surendettent encore plus !

D'octobre 2009 à octobre 2013, cette politique suicidaire a aggravé la catastrophe, partout en Europe.

Les autres Etats européens n'avaient pas l'argent nécessaire aux soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce : ils ont dû emprunter des dizaines de milliards d'euros sur les marchés internationaux, pour pouvoir ensuite prêter cet argent à la Grèce et pour pouvoir créer des soi-disant fonds de « stabilité » (FESF, MES).

Résultat : les soi-disant fonds de « stabilité » ne stabilisent rien du tout. Les Etats européens sont de plus en plus surendettés. Leur dette publique s’est emballée. Leur dette publique est devenue hors de contrôle.

Quant à la Grèce, sa dette publique atteindra 176 % du PIB à la fin 2013.

C’est comme un tourbillon qui nous entraîne tous vers le fond de l’océan : la Grèce, puis les Etats européens périphériques, les uns après les autres, sont en train de faire naufrage, et ils entraînent tous les autres Etats européens vers le fond de l'océan.

L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF
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J'men fous, j'ai une vraie drachme en or de 350 avJC .... ;-))))
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L'union européenne n'est que la continuité logique et obligatoire des républiques. Un étage supplémentaire dans le schéma pyramidal.
Il y a qu'à voir la seule exception de la région : la suisse, la seule démocratie.

Les républiques, ou plus exactement les systèmes basés sur l'élection, reposent sur un mécanisme simple : l'abandon et la fuite. L'abandon de la part des citoyens de leurs droits et de leur devoirs. La fuite en avant d'un système pyramidal qui doit obligatoirement utiliser une devise à la place d'une monnaie et qui ne sait que reporter au lendemain pour laisser l'addition à ses héritiers.

L'union européenne et les républiques sont les conséquences. L'élection est la cause. Il ne sert à rien de vouloir faire baisser la température en cassant le thermomètre (=en sortant de l'union européenne).

Il faudra bien qu'un jour les promesses soient rendues pénalement condamnables et que les hommes deviennent responsables ...
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"Il faudra bien qu'un jour les promesses soient rendues pénalement condamnables et que les hommes deviennent responsables ..."

Ce jour là il n'y aura plus de volontaires pour se disputer les places jadis si bonnes.
Il faudra que "ça tombe sur le gars" sans qu'il ait pu en avoir l'envie.
Pour éviter les désillusions et maximiser la durée de l'apprentissage, il faudra alors sans doute que ça lui tombe dessus dès la naissance.
Les "places jadis si bonnes" n'existeront tout simplement plus, dans un mode de fonctionnement qui sera complètement différent. Chacun devra assumer sa part de devoirs sous peine de perdre officiellement sa part de droits. Actuellement le système est vicié car cela n'est pas dit clairement ni officiellement (c'est même le contraire, l'inversion des valeurs, si l'on gobe la novlang politiquement-médiatiquement correcte).
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La simple possibilité de référendum populaire sur tout sujet et avec tout pouvoir y compris de sanctionner ces clowns pompeux psychopathes et menteurs qui se font élire en dupant le populaire est nécessaire et suffisant pour réguler démocratiquement tous ces excès.

La possible sanction et la délégation de pouvoir au peuple serait telle que la simple évocation de ce référendum est actuellement impossible.

Nous sommes bien dans une dictature des banques , par une poignée de ploutocrates et pour les banques qui s'exprime alternativement par la voix d'une crapule de gauche ou par la voix d'une crapule de droite , qui suit exactement le même programme de sacralisation de la dette , de l'arnaque des réserves fractionnaires et du tutti quanti habituel.

C'est quand même très visible avec la désignation du politburo des membres de la Commission Européenne, des anciens de Goldman Sachs à la tête de gouvernements , de la BCE , des banques centrale , etc...

Il est incroyable que la foule laisse faire et continue dans son ignorance .
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La foule est en état de choc permanent parce qu'elle ne peut concevoir d'alternative à cette situation, piégée par la perversion sémantique de la novlang et par l'endoctrinement de l'histoire officielle qui a gentiment mis sur un piédestal notre système actuel.
Alors elle constate mais se ment à elle même en espérant qu'il y en aura un de moins pourri qui viendra, par les urnes, changer la donne un jour.

En attendant, tant qu'il y a du pain et des jeux, il n'y a pas d'urgence.
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"la simple évocation de ce référendum est actuellement impossible."

...voire interdite par la constitution dans certains pays !!
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fredbob - 10/7/2013 at 4:31 PM GMT
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