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Pâris
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>La Russie de Poutine et les États-Unis d’Obama !!  - Charles Sannat - Au Coffre
"j'ai la reconnaissance du ventre, car ils nous ont sauvé à partir de 1942 et avec le Plan Marschall"

La France a bénéficié du plan à hauteur de 2 Mds 815 Mio de $.
Comme pour les autres pays, il s'agissait de 85% de planche à billets et de 15% de prêts à long terme.
Les gouvernements touchaient l'argent, et s'il s'en servaient pour acheter du matériel américain, ils pouvaient le revendre cash à leur population et jouir de 4 ans de trésorerie gratuite. Evidemment, les élus apprentis-banquiers se sont engoufrés dans la brêche et ont joué et rejoué. Ils ont ainsi pris la sale habitude d'avoir des dollars et de ne plus les changer.
Jusqu'à ce que ceux-ci deviennent "notre monnaie et votre problème".

Le prix des matériels acquis n'était pas un prix de marché. On ne sait pas la part de prix de revient et de profits.
L'opération a rapporté aux banquiers (ça n'est pas une surprise, gagner étant leur rôle intrinsèque) mais n'a pas vraiment coûté aux Américains (les vrais, les fermiers du middle west). Les prêts longs (moins de 400T au taux de 35$/Oz) étaient largement couverts par les quantités d'or français, en particulier les tonnages qui avaient franchi l'Atlantique en 1940:



"Le 13 novembre venant du Massif Central 1 500 caisses d’or étaient chargées à Toulon sur le cuirassé Lorraine et les croiseurs Marseillaise et Jean de Vienne qui, escortés par les torpilleurs Fortuné et Railleuse, puis rejoints en mer par les torpilleurs Lion et Simoun, atteignirent le port d’Halifax le 1er décembre. Il s’agissait de payer le matériel de guerre commandé par la France aux USA, suite à la décision du Président Roosevelt de faire payer comptant les achats de matériel militaire : « cash and carry » !

Un deuxième transport d’or vers Halifax, toujours dans le cadre d’achats d’armements, était organisé au départ de Brest avec les valeurs issues de succursales de l’ouest de la France. Le 9 décembre, 1 500 caisses étaient chargées à bord du croiseur Dunkerque qui quittait la rade le 11 escorté des contre-torpilleurs Mogador, Volga, Triomphant, Terrible, Valmy et du croiseur Gloire, pour accoster aux quais d’Halifax le17.

En mars 1940, 150 tonnes d’or quittaient Toulon via Mers el-Kébir vers Halifax à bord des croiseurs et cuirassés Algérie, Bretagne, Victor-Schoelcher et Colbert toujours pour poursuivre les achats d’armements.

Le 19 mai, 200 tonnes étaient convoyées à Toulon, chargées sur le porte-avions Béarn direction Halifax, tandis que 200 autres tonnes devaient être chargées à Brest sur les Jeanne-d ’Arc et Émile-Bertin avec mission de se joindre au Béarn au large de Madère.

Le 2 juin, à Halifax, tandis que le Béarn restait à quai dans l’attente de charger une livraison d’avions « Curtiss » commandés par la France, l’Émile-Bertin, à peine déchargé, appareillait cap sur Brest qu’il atteignait le 9 juin.

Cette fois, 210 tonnes d’or rejoignirent les soutes du Pasteur, seul paquebot disponible qui quittait Brest le 2 juin pour arriver à Halifax le 7, devant ensuite charger le 13 juin à New York de l’armement (une centaine de canons de 75) et attendre les ordres…

Entre temps, l’Émile-Bertin, arrivé à Brest le 9 juin, recevait 200 autres tonnes d’or

Pendant ce temps, dans le sud, 200 tonnes d’or issues des comptoirs de Tulle, Brive, Périgueux, Libourne, Rodez, Villefranche étaient acheminées vers le port du Verdon pour y être chargées, le 30 mai, sur le Ville d’Oran, paquebot armé en « croiseur auxiliaire », cap sur Casablanca. Là, l’or serait chargé sur le navire américain, le Vincennes, pour alimenter le crédit français de la Banque de France à New York."

pour alimenter le crédit français de la Banque de France à New York."


etc...etc...

La "reconnaissance du ventre", c'est bien. Mais proportionnez là à l'effort fourni.
En l'occurence il a été faible pour le peuple américain (dilution de valeur du $) et négatif (bon profits) pour les banques américaines.





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3378 days ago
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Beginning of the headline :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Comme vous le savez, car il est impossible d’échapper à la propagande autour de la Russie du grand vilain méchant Poutine qui tue ses opposants, il est difficile de faire entendre raison dans un contexte politique tendu. En réalité, je ne souhaite pas être associé à ceux qui défendent Vladimir Poutine ou la Russie. Je défends, en tant que Français, les intérêts qui sont ceux de mon pays… la France. Et notre intérêt n’est pas forcément de se fâche... Read More
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