Du pétrole toujours plus abondant, et encore moins cher

IMG Auteur
Published : October 20th, 2014
1224 words - Reading time : 3 - 4 minutes
( 11 votes, 3.9/5 ) , 28 commentaries
Print article
  Article Comments Comment this article Rating All Articles  
0
Send
28
comment
Our Newsletter...
Category : Crisis Watch

En l’espace de quelques semaines, le prix du pétrole a chuté, passant de plus de 100$ le baril au cours du mois d’août à un petit 80$ actuellement. Comme on va le voir, cette baisse entraîne quelques remarques économiques fort intéressantes.

Plusieurs facteurs expliquent assez facilement la dégringolade des cours. Comme on peut le lire assez facilement à droite ou à gauche, il y a d’abord la forte diminution de la demande, liée à un ralentissement économique mondial. Tout particulièrement, la Chine demande maintenant nettement moins d’énergie (tant du côté du pétrole que du charbon, dont les prix baissent aussi) alors que son économie se ralentit notoirement. En Europe, la récession entraîne aussi une baisse de consommation : tant les industries qui produisent moins pour s’adapter à une baisse de la demande que les consommateurs individuels qui font des efforts d’économies poussent effectivement à une diminution marquée de la demande en produits pétroliers.

D’un autre côté, on note aussi une hausse de l’offre, de plusieurs façons. Si certains pays (comme le Venezuela) cherchent à réduire la production — et il faut bien dire que le socialisme a un talent certain pour générer, voire provoquer de la pénurie — d’autres en revanche n’ont aucun souci à l’augmenter, les États-Unis en tête avec le gaz et l’huile de schiste, suivis de l’Arabie Saoudite qui n’hésite pas à conserver ses robinets grands ouverts. Aux producteurs traditionnels se sont en outre ajoutés la Russie, qui n’a pas de souci de production, et l’Iran, qui n’est plus encombrée de l’embargo sur son pétrole.

24hGold - Du pétrole toujours ...

Mécaniquement, cette offre abondante alors que l’économie marque nettement une pause, qui entraîne une demande plus faible, aboutit déjà à un prix tendu vers le bas. À présent, les perspectives de croissance ayant été revues à la baisse, il n’est dans l’intérêt d’aucun producteur de pétrole actuel de noyer le marché dans une offre trop abondante, au risque de voir encore les prix descendre bien plus bas. La baisse actuellement constatée devrait, de ce point de vue, favoriser la mise en suspend de nouvelles exploitations, tant aux États-Unis (dans le pétrole conventionnel ou de schiste) qu’ailleurs — je pense ici aux gisements énormes récemment trouvées en Arctique par les Russes de Rosneft.

À ceci s’ajoute le désir du principal producteur et membre le plus influent de l’OPEP, l’Arabie saoudite, de limiter la prise de parts de marché de la part de ses concurrents (américains notamment). Comme les coûts de production de l’or noir ne sont pas partout les mêmes, l’Arabie joue ici surtout sur le fait que l’exploitation de son pétrole est bien plus facile à rentabiliser à 80$ ou même 70$ le baril que l’exploitation des schistes, ou des gisements iraniens ou russes qui ont besoin d’un prix du baril supérieur à 100$ (l’Arabie peut ainsi se satisfaire d’un prix du baril très bas, quitte à couper dans ses subventions publiques généreuses le temps que la situation s’apure). En outre, géopolitiquement, l’Arabie saoudite tient toujours à faire tomber le régime syrien, actuellement soutenu par les Russes, et ne voit vraiment pas d’un bon œil un régime iranien qui disposerait de l’arme atomique. Un prix du baril bas frappe donc, indirectement, les capacités des iraniens à parvenir à leurs fins nucléaires et, en même temps, les soutiens de Bachar el Assad. Poutine doit ainsi composer avec une réalité économique défavorable tant que les prix sont maintenus aussi bas.

Enfin, les pays du Golfe ont un autre adversaire à faire tomber, et il nécessitera un prix du pétrole durablement bas, qu’ils sont seuls en mesure de fournir de façon durable : il s’agit des énergies renouvelables dont les coûts de production apparaissent de plus en plus exorbitants à mesure que les prix du barils descendent. En effet, on ne doit pas perdre de vue que si le gaz et l’huile de schistes ne sont exploitables qu’à partir d’un baril raisonnablement et durablement au-dessus de 70$ (le « break-even » moyen aux États-Unis se situant autour de 68$), les énergies vertes, éco-conscientes et Gaïa compatibles sont réalistes économiquement avec un baril bien au-dessus de 100$ (et plus sûrement 150). En substance, les producteurs de l’OPEP sont en train de tuer leurs concurrents « renouvelables » et leurs errements écologistes rigolos mais totalement irréalistes.

24hGold - Du pétrole toujours ...

Mieux : avec de tels prix, les baisses de profits entraînent des rationalisations, une recherche de tous les instants pour réduire les coûts du côté des producteurs. C’est à force de ces rationalisations que les exploitations de gaz et huile de schiste ont fini par être rentables bien en dessous de 100$ le baril. En revanche, la baisse des subventions dans les énergies renouvelables entraîne la faillite pure et simple des entreprises qui les fournissent, tout simplement parce qu’elles ne peuvent pas, en l’état actuel des techniques, rationaliser à ce point là. Tant que les rendements éoliens ou photovoltaïques sont aussi faibles, il ne faut pas espérer voir se développer ce genre d’offre alternative alors que leur coût, in fine, se situe à plus du double des énergies non renouvelables actuelles. Il faut se rendre à l’évidence : non seulement, on ne manque pas assez de pétrole pour que les moulins à vent et les panneaux solaires soient rentables, mais en plus, le pétrole est actuellement si abondant et la demande suffisamment faible pour que la perspective d’en manquer dans les dix ou vingt ou même trente prochaines années semble parfaitement ridicule.

24hGold - Du pétrole toujours ...

Enfin, cette baisse du prix du pétrole s’inscrit dans un contexte assez particulier puisque le pétrole n’est pas le seul produit dont le prix baisse. Eh oui : la déflation bat son plein ! La création de crédit s’effondre, les individus et les entreprises ont maintenant compris que l’épargne redevient nécessaire et souhaitable. À ceci, on doit ajouter la baisse des cours de bourses correspondant à une sortie très importante d’actifs boursiers : on parle en centaines de milliards voire en milliers de milliards de dollars qui se sont retirés des principales places de marché sur la semaine écoulée. La baisse des cours du pétrole s’ajoute donc à une baisse de prix assez générale.

Or, la déflation, ça a du bon : selon Brean Capital, 10$ de baisse sur le prix du baril de pétrole est l’équivalent d’un stimulus de 0.4% sur le PIB mondial, dont l’effet est nettement plus palpable que les milliards de dollars injectés récemment par les économies occidentales. Cette baisse du prix du baril, c’est en réalité un gain net de pouvoir d’achat estimée à 1.8 milliards de dollars journaliers (660 milliards à l’année). Et pour le moment, en Europe, qui récupère ces gains journaliers, le prix à la pompe n’ayant pas changé ?

Vous l’avez compris : non seulement, le consommateur européen va continuer à payer pour des moyens de production énergétiques très très loin d’être rentables comme l’éolien et le photovoltaïque, mais il va de surcroît continuer à payer le carburant au même prix alors que son prix de marché réel, lui, chute. En substance, on prive maintenant les foyers et les entreprises d’importants gains de pouvoir d’achat et de gains de productivité, pour rien.

Réjouissez-vous : l’écologie punitive, c’est maintenant.

24hGold - Du pétrole toujours ...

J'accepte les Bitcoins !

13p1hSqAcduL3Jr6Dc9Jy6bFAAtTuynuUt

Vous aussi, foutez Draghi et Yellen dehors, terrorisez l’État et les banques centrales en utilisant Bitcoin, en le promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !

Source : h16free.com
Data and Statistics for these countries : Iran | Venezuela | All
Gold and Silver Prices for these countries : Iran | Venezuela | All
<< Previous article
Rate : Average note :3.9 (11 votes)
>> Next article
H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
WebsiteSubscribe to his services
Comments closed
  All Favorites Best Rated  
Au vu des découvertes quasi hebdomadaires de gisements de pétrole, c'est à se demander si en définitive la croûte terrestre n'est pas qu'une île sur un océan d'or noir ! On finira bien par épuiser les énergies fossiles, ce n'est qu'une question de temps. Si ce n'est pas la génération à venir qui va morfler, ce sera la suivante, faut pas désespérer.....!
En attendant, le prix du baril a bien chuté, mais perso je ne vois aucune répercussion à la pompe. C'est à se demander où passe la différence.....
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
la différence devrait servir à rembourser la dette, au lieu de taxer le manant... :-)
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
Les 4cts/L d'augmentation du gazole PL devraient apporter 330 millions supplémentaires.
Pour rembourser la dette d'Etat avec ça il faudrait donc de 6000 à 7000ans.

Quand on a compris la taille de la dette, on sait qu'elle n'est plus remboursable, ni d'une manière ni d'une autre.
D'ailleurs aucun Etat n'a jamais remboursé ses dettes honnêtement.
bien sûr, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières...
Seize est un humoriste : "Vous l’avez compris : non seulement, le consommateur européen va continuer à payer pour des moyens de production énergétiques très très loin d’être rentables comme l’éolien et le photovoltaïque" L'éolien est 15 fois plus rentable que le nucléaire."

L'éolien cerf volant, plus puissant que le nucléaire et que l'éolien classique

Le cerf volant permet d'utiliser les vents à 300 mètres d'altitude (l'éolien classique à 160 m seulement).
A 300 m, les vents continus permettent d'avoir une production double d'électricité par rapport à l'éolien classique et en continue.
A 2500 m, c'est encore plus : pour un investissement de 1,5 milliard d'€ un complexe de cerf volants produit autant que cinq centrales nucléaires qui coûtent 25 milliards d'€.
Et le cerf volant sous marin produit 800 fois la puissance du cerf volant terrestre !
Au chiotte le nucléaire.

https://www.youtube.com/watch?v=TG0WeS6uudg
MAISON 3 D

Fabrique de 10 maisons en 24 h à 3500€/pièce
çà décoiffe

https://www.youtube.com/watch?v=nNT9aI7HWJk

Des plastiques à base d'algues 100 % biodégradables

BIODEGRADIBITE :
Plastique : 500 ans
Algues : quelques heures


https://www.youtube.com/watch?v=TvHlVga93Es
Aux chiottes, le nucléaire : La hausse générale du prix de l’électricité et la baisse du prix des modules photovoltaïques ont permis l’éclosion d’un marché photovoltaïque qui se passe de subventions


http://blog.solorea.com/marche-photovoltaique-2014
Dire que nous avons du pétrole pour 20 à 30 ans, c'est ignorer que le pétrole risque d'être abandonné avant son épuisement, pour des raisons environnementales.
Rate :   2  0Rating :   2
EmailPermalink
Attention vous allez énerver H16 qui va nous pondre une série d'articles pro-pollution où il démontrera que les scientifiques sont tous des menteurs car
- soit ils annoncent une augmentation de 1,7°, MAIS comment font-ils donc pour atteindre un tel degré de précision ? c'est pire-que-louche
- soit ils annoncent une augmentation entre 1 et 3,5°, MAIS quelle fourchette donc, autant dire qu'ils ne savent rien du tout

en plus il commence à sentir le vent (chaud) tourner, car l'année 2014 accumule les records de chaleur moyenne mondiale... lorsque les statistiques officielles seront publiées début 2015, le peu de crédibilité qu'il lui reste sera à jamais détruite.... donc d'ici là il risque bien de devenir de plus en plus enragé et véhément
Rate :   3  0Rating :   3
EmailPermalink
Toutes les planètes du système solaire se réchauffent. La calotte nord de Mars est en train de fondre. L'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère se produit avec un décallage de 500 ans environ par rapport à l'augmentation de la température, si on se fie aux les carottages glaciaires. La creation du GIEC date de l'aire Thatcher (qui souhaitait ainsi favoriser l'énergie nucléaire). Ces "chercheurs" du GIEC se retrouveraient rapidement privés de crédits s'ils s'avisaient de dire que le réchauffement est dû à autre chose que l'effet de serre dû au dégagement de gas carbonique d'origine humaine (gas à effet de serre très modeste, l'effet de la vapeur d'eau étant par exemple environ 100 fois plus puissant). De plus, l'activité volcanique éclipse l'activité humaine en ce qui concerne le dégagement de gaz carbonique même si le dégagement de dioxyde de soufre a un effet inverse.
Rate :   3  1Rating :   2
EmailPermalink
Le problème des climato-sceptiques est qu'ils commettent la même erreur que les réchauffistes : vous manifestez tous une étrange obsession pour le CO2.

Pourtant il existe bien d'autres gaz à effet de serre soit produits par l'activité humaine, soit favorisés par cette activité : CH4, N2O, O3; et autres CFCs. (savez-vous que le SF6, gaz connaissant de multiples applications industrielles et médicales, a un pouvoir d'effet de serre 23 000 fois supérieur à celui du CO2 ?)

Les réchauffistes se tirent une balle dans le pied en se fixant sur le seul CO2, et leurs détracteurs en font de même. Si on combine le pouvoir de tous les gaz à effet de serre produits par l'activité humaine, on se rend bien compte de notre impact sur le climat mondial.

Pareillement, les sceptiques prétendent que les réchauffistes mentent car ils ne prennent en compte que les données depuis 1830 (fin du petit âge glaciaire).
En parlant du réchauffement sur "toutes" les planètes du système solaire (prouvé uniquement sur Mars et Pluton, 3 sur 8 avec la Terre), les sceptiques commettent la même erreur : que savez-vous des variations de température sur ces planètes avant 1970 ? RIEN.
Rate :   2  1Rating :   1
EmailPermalink
Le site ne m'avertit pas de vos réponses. Pourquoi? J'ai pourtant coché la case ad hoc.

J'ai lu que Neptune se réchauffait également. Sinon je n'avais pas réfléchi au fait qu'on ne pouvait pas remonter au delà de 1970. On se comporte trop en perroquets sans réflechir aux tenants et aboutissants. Merci de m'avoir recadré. Qu'il y ait d'autres gaz à effet de serre, c'est évident. Le plus important est je crois la vapeur d'eau (l'impact le plus grand). Je ne connais pas les propriétés de l'hexafluorure de soufre et je vous crois volontiers, le tout étant de savoir s'il est présent en quantités suffisantes pour avoir un effet mesurable. Sinon, quand je parle de carottages glaciaires, je parle de carottage de l'islandsis. Et ce carottage démontre que l'augmentation du CO2 succède à l'augmentation des températures. Dégazage des océans. Une bouteille d'eau gazeuse bien fraîche dégage moins de bulles qu'une bouteille chauffée à température ambiante.
Rate :   2  0Rating :   2
EmailPermalink
Le bon sens traite des questions environnementales au niveau mondial. Et les gens de bon sens l'acceptent.
Politiser les questions environnementales, les piloter voire les taxer, est D'ABORD une façon rose et sucrée de faire accepter par les gens de bon sens l'idée d'un gouvernement mondial.
S'ils mettent le pied dans l'embrasure de la porte, c'est perdu, ils envahiront la maison.
Rate :   4  1Rating :   3
EmailPermalink
Si Seize pense que le renouvelable est négligeable, qu'il sache que 27% de l'électricité allemande est d'origine renouvelable, et dés 2025 l'Allemagne dépassera les 50%. La bataille des nouvelles énergies est déjà gagnée.
Il y a beaucoup d'éditorialistes à la petite semaine sur ce site.
Rate :   2  0Rating :   2
EmailPermalink
@samideano

"27% de l'électricité allemande est d'origine renouvelable"...

Certes l'Allemagne a résolument joué la carte de l'éolien et du photovoltaïque.Mais, l'abandon rapide du nucléaire met l'Allemengne en situation de grande fragilité en matière de production électrique.De nombreuses voix s'élèvent en Allemagne pour dire que si jamais,un niveau de demande était atteint suite à de grands froids par exemple (toujours possibles en hiver) l'ensemble du système pourrait complètement s'effondrer...Evidemment les médias dominants en font peu état!

Ensuite, le coût du courant électrique est très élevé en Allemagne,les milieux industriels le déplorent aussi...Si en France, le coût du courant est bien plus abordable qu'en Allemagne,c'est dü au nucléaire.C'est une réalité,même si aux yeux de certains cela déplait!

La bataille du renouvelable n'est pas encore gagnée...Cela reste cher et l'appauvrissement s'étend...
Rate :   2  1Rating :   1
EmailPermalink
Jusqu'à présent c'est plutôt le contraire.
Il y a deux ans, vague de froid en France... la Provence allume des convecteurs d'appoint déséquilibrant le réseau... les climatiseurs tournant en pompe à chaleur ont leur pire rendement 1:1... EDF va positionner des groupes diesel sur les places de village pour remonter la tension... les centrales disponibles sont déjà en service, les autres ne peuvent pas démarrer sur l'instant... les autres pays voisins ont aussi de gros besoins et peu de surplus...
Il fait alors froid et très beau dans le sud de l'Allemagne. Les chauffages électriques y sont marginaux voire interdits. Le panneaux solaires explosent leurs records de production (leur rendement augmente nettement quand le panneau est froid)...

Résultat: Au hub international de Mulhouse, EDF a dû acheter massivement à 1€ht/Kwh, ce qu'il nous vend à 10cts !!

NB: le gros de la consommation électrique allemande, c'est la production industrielle. Les dimanches et surtout entre Noël et le jour de l'an, c'est par contre minoritaire.
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
@goldy

La fin du nucléaire - Arguments Jeremy Rifkin

https://www.youtube.com/watch?v=eOfhzdItrFU
La Suisse a 55% d'électricité renouvelable; tendance à la hausse pour sortir des 40% de nucléaire.

Les pics de production solaire sont lissés en alimentant des pompes à eau qui remplissent des lacs de montagne. Puis turbinage classique la nuit.
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
Certain voit cette baisse de tarif, par augmentation des volumes, comme une attaque économique des saoudiens contre les autres producteurs d'or noir et plus particulièrement les russes et les américains, déjà bien touché par leurs crises respectives. Qu'en pensez-vous ?
Rate :   2  1Rating :   1
EmailPermalink
Augmentation des volumes offerts? Ce ne relève pas d'une opinion, il devrait y avoir des chiffres quelque part.
Il se dit en effet que l'objectif des saoudiens étant de supprimer Assad en Syrie, qu'ils se sont alliés avec les américains pour mettre Poutine à genoux en faisant baisser le prix du pétrole et ruiner l'économie Russe qui en dépend.

Ce qu'ils n'ont pas vu est que le rouble s'est effondré en meme temps, et donc que les exportations de pétrole générent autant de roubles pour la Russie. En conséquence, l'état Russe a des recettes stables pour le moment, et ce malgré la baisse du pétrole

Il me semble évident que les russes préparent tranquillement leur revanche, certainement avec les chinois, et qu'il y a de fortes chances pour que cette revanche soit liée à l'or...
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
Jusqu'à maintenant, les moulins et les panneaux ne produisent que de l'électricité.
Par chez nous, il n'y a pas beaucoup d'électricité qui soit produite au pétrole.

Par ailleurs, moulins et surtout panneaux ne coûtent que des amortissements. Pas de frais variables. Pas de valeur de revente d'occasion dans l'éventualité d'un démontage. Quand bien même ils seraient coupés du réseau, ils produiraient quand même !

Donc quand un moulin ou des panneaux ont été installés, ils sont maintenus en service pour les 30ans qui viennent. Invariablement. Peu importe la conjoncture ou les variations de prix des autres énergies pas vraiment concurrentes.
Rate :   5  0Rating :   5
EmailPermalink
Sans compter que les panneaux solaires ont un autre avantage qui ira droit au cœur des lecteurs de ce site, ils utilisent beaucoup d'argent pour fonctionner, en tous les cas ceux constitués de cellules photovoltaiques
Rate :   7  0Rating :   7
EmailPermalink
Les panneaux existants ont déjà utilise de l'AG pour leur fabrication initiale et n'en consommeront plus pour les 30 ou 50 années à venir.
Si les conditions économiques étaient défavorables, alors il n'y aurait pas de nouveaux panneaux produits, ce qui ne changerait rien aux anciens.
Rate :   2  0Rating :   2
EmailPermalink
Je crois que même en cas de crise économique, on continuera à construire du solaire, car la sortie du fossile est devenue prioritaire. Et cela est un point très fort pour l'AG, car le chantier du solaire n'en ai qu'à ces débuts, surtout en France qui en a à peine 10%.
Essayez de monter une centrale solaire en France et vous comprendrez ce qu'est la connivence entre une multinationale et un gouvernement-actionnaire fauché. Il est pour eux hors de question que le pactole change de mains.

D'ailleurs, tant que nos 58 réacteurs seront largement sous-exploités, ne comptez pas sur eux pour faciliter l'apparition de production concurrente !
Eh oui comment ne pas plusser gogold qui nous promet exactement ce qu'on a envie d'entendre. Mais ils sont malins les mecs qui dirigent le bintz: toujours une longueur d'avance sur les cerveaux "normaux" de nous autres. En plus ils nous apprennent de fausses règles du jeu au départ. Mais pas de problème: on va sûrement les avoir au prochain tour... Et on sera "Phallique à la place du Phallique".
Rate :   1  0Rating :   1
EmailPermalink
Latest comment posted for this article
Il se dit en effet que l'objectif des saoudiens étant de supprimer Assad en Syrie, qu'ils se sont alliés avec les américains pour mettre Poutine à genoux en faisant baisser le prix du pétrole et ruiner l'économie Russe qui en dépend. Ce qu'ils n'ont pas  Read more
Josey Wales - 10/23/2014 at 12:18 AM GMT
Rating :  1  0
Top articles
World PM Newsflow
ALL
GOLD
SILVER
PGM & DIAMONDS
OIL & GAS
OTHER METALS