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Il serait bon que vous vous posiez la question de savoir si vous vous en
sortez mieux aujourd’hui qu’il y a quatre ans. Est-il désormais
plus facile pour vous de vous acheter des biens en magasin ? Le taux de
chômage a-t-il baissé ou augmenté ces quatre
dernières années ? Les Etats-Unis sont-ils
aujourd’hui autant respectés qu’ils ne
l’étaient ? Vous sentez-vous toujours autant en sécurité ?
Discours
prononcé par le président Ronald Reagan
Le
président Ronald Reagan pourrait très bien nous
répéter ce même discours aujourd’hui.
La
réponse à toutes ces questions, tout comme en novembre 1980,
est NON.
La
Grande Récession aurait, selon des chiffres publiés lundi
dernier par le gouvernement, emporté avec elle deux décennies
de capital Américain. La classe moyenne apparaît comme
étant la victime principale de ce déclin.
Selon
la Réserve Fédérale, le patrimoine moyen des
ménages a chuté de 39% en seulement 3 ans, depuis 126.000
dollars en 2007 à 77.300 en 2010. Les Américains s’en
sont donc retournés au niveau auquel ils se trouvaient en 1992.
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Les
ménages Américains ayant le plus souffert de ce déclin
sont ceux appartenant à la classe moyenne et dont le patrimoine
s’est trouvé inextricablement lié à
l’effondrement du marché immobilier.
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‘Il
est assez difficile de déterminer l’ampleur de
l’effondrement économique’, déclarait
récemment Mark Zandi, économiste chez
Moody’s Analytics. ‘Tout ce que nous
savons, c’est que nous sommes en chute libre’.
En
juillet 2010, nous avons offert la preuve que la classe moyenne Américaine
était la victime systématique d'un effondrement de
l'économie. Nous venons simplement d’apprendre la terrible
ampleur de la destruction de son patrimoine.
Et
les choses ne sont malheureusement pas sur le point de s’arranger.
Alors
que les chiffres officiels relevant du taux de chômage
s’élèvent à 8,3%, la réalité est
bien plus proche de 22%. Si vous perdez votre travail aujourd’hui, il y
a de fortes chances que vous n’en retrouviez pas de sitôt. Et
pour ceux qui sortent tout juste de l’université avec entre les
mains leur diplôme aux plusieurs milliers de dollars, les chances de
pouvoir un jour trouver un emploi et rembourser leur prêt sont
quasiment nulles.
En
plus de cela, quel que soit votre niveau de salaire (ou combien vous
épargnez), votre devise ne cesse d’être
dévaluée, dans le même temps que le taux
d’inflation continue d’être maintenu à plus de 10%
par an. D’ici cinq ans, votre épargne ne vaudra plus que 50% de
ce qu’elle vaut aujourd’hui.
En
plus de cela, un nombre d’Américains plus élevé
que jamais bénéficie aujourd’hui de
Food Stamps – pour dire les choses telles
qu’elles sont, ils sont aujourd’hui deux fois plus
nombreux à en bénéficier que lorsqu’Obama
était élu président, avec presque 50 millions (un
Américain sur 6 !).
La
situation est sérieuse. Puisque nous sommes encore très loin de
voir la récession prendre fin, et qu’une nouvelle Grande
Dépression semble se profiler à l’horizon, nous pouvons
nous attendre à ce que les richesses de notre nation continuent de
s’évaporer.
Il
est temps pour nous d’épargner et de nous préparer au
pire. Les choses ne sont pas prêtes de s’arranger.
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