(Video) Glenn Beck et les racines partagées du nazisme et du communisme

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Published : February 04th, 2010
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Remarquable édition spéciale du Glenn Beck Show consacrée aux crimes communistes et nazis, et soulignant avec une force tout à fait remarquable les racines partagées du communisme et du nazisme, et leurs préoccupations eugénistes communes. Moins fouillé que le désormais célèbre "livre noir du communisme" de Stéphane Courtois, format oblige, mais terriblement percutant. Espérons qu'une traduction ou un sous-titrage soit envisageable. Ah au fait, pour les non initiés à l'anglais d'Amérique, "liberal" signifie "gauchiste" là bas, tout comme "progressive"...


La vidéo (source: youtube) comporte 6 parties (la dernière est anecdotique) - enchaînement automatique -  dont 5 sont tout à fait recommandables, et une un peu ennuyeuse (inutilement larmoyante à mon goût). Mais ce sont surtout les deux premières qui retiennent le plus mon attention, non pas que les autres soient moins bonnes, mais elles sont moins originales - Les plus érudits n'apprendront que peu, regretteront sûrement que Lénine soit oublié dans le palmarès de l'horreur, s'étonneront peut-être de ne pas trouver un Pol'Pot dans la liste. Mais en 3/4 d'heure, un documentaire ne peut pas tout dire.

 

En tout cas, ce documentaire est excellent d'un point de vue pédagogique, et risque de faire sensation auprès de vos amis gauchistes, surtout ceux qui fréquentent le Hitler's, pardon, le Lenine's Café.

 

Résumé :

 

  1. (8'40") Les racines communes du socialisme et du nazisme : deux doctrines d'extrême gauche, l'une internationaliste, l'autre ultra nationaliste. Entre autres pépites: citations de Goebbels encensant le "vrai socialisme" des nazis contre le "bolchévisme enjuivé" des soviétiques. Citations de l'humanité célébrant la marche des soldats allemands dans paris comme une grande victoire pour les travailleurs. Equivalence* entre la "solidarité de classe" promue par les bolchéviques, et la "solidarité de race" promue par Hitler.
  2.  
  3. (6'40") Retour sur les racines philosophiques de l'Eugénisme, avec les communistes George Bernard Shaw et Karl Marx. Citations anti-sémites de karl Marx**, (pourtant Juif lui même), citations germano-suprémacistes du même Marx, similitudes entre les matériels de propagande et symboles nazis et communistes. Détails sordides de l'accord Germano-soviétique Ribbentropp Molotov. Opinions de Marx et Engels sur les sociétés "primitives" n'ayant pas encore effectué leur transition  capitaliste, qualifiées de "racial trash". L'Eugénisme de George Bernard Shaw, écrivain défenseur du socialisme et partisan de l'éradication des "inutiles", père de l'idée de l'extermination par le gaz.

  4.  
  5. (10'30") Le second*** Génocide ukrainien (Holodomor), sans doute le plus grand crime de Staline. Avec en prime le témoignage de Viktor Yushtshenko, président ukrainien, dont des ancêtres périrent durant la famine. citation: "Pour les européens, accepter de discuter de la nature intrinsèquement criminelle du communisme est hélas difficile"
  6.  
  7. (6'10") Le mythe de Che Guevara: un assassin psychopathe doublé d'un raciste - Pourquoi la gauche en fait elle une icône ?
  8.  
  9. (4'30") Témoignage d'une fille de victime de Guevara à Cuba (ennuyeux - séquence "émotion à deux balles" - Vous pouvez zapper)
  10.  
  11. (5'00") Les génocides de Mao, pour le dessert.
  12.  
  13. conclusion de Beck, rapide.
  14.  

(*) On trouve assez facilement en ligne de "magnifiques" exercices de masturbation intellectuelle prétendant établir la non-équivalence morale du nazisme et du communisme. Tenez, en voici un parfaitement typique de ce biais, dont certains passages sont proprement hallucinants - par exemple et en résumé :  "Hitler recevait passivement les applaudissements du peuple à la fin de ses diatribes, alors que Staline s'auto-applaudissait, montrant ainsi que le communisme assimilait au moins théoriquement le leader au peuple". Le reste à l'avenant...

 

(**) Karl Marx a d'ailleurs écrit "La question juive" (1843), ouvrage antisémite primaire parfaitement nauséabond. Il est ahurissant de découvrir sur internet des "intellectuels" de gauche qui défendent ce livre, le ramenant à un simple appel à dépasser la question religieuse. Hallucinant.

 

(***) Il y eut un premier massacre des Ukrainiens par famine provoquée  sous Lenine en 1921-22, juste un peu moins de morts que l'holodomor des années 30.

 

(****) remarque personnelle: prenez la diatribe de George Bernard Shaw, et remplacez son bilan "production consommation" par "empreinte écologique", et vous obtenez un John Holdren, un Erik Pianka ou un Michel Tarrier.

 

 

Vincent Bénard

Objectif Liberte.fr

Vincent Bénard, bientôt la quarantaine, a une formation d'ingénieur et est un ancien militant syndical de Force Ouvrière, passé graduellement au libéralisme entre 94 et 2000, ayant fini par déduire de ses multiples expériences personnelles et professionnelles que l'intervention de l'état ne résolvait que rarement les problèmes de société qu'elles prétendait combattre, mais qu'elle était au contraire en grande partie le problème.

Vincent Bénard est Président de l'institut Hayek (Bruxelles) et Senior Fellow de Turgot (Paris), deux thinks tanks francophones dédiés à la diffusion de la pensée libérale, et sympathisant des deux seuls partis libéraux français, le PLD et AL

Publications :

"Logement: crise publique, remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat

Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république, bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La doc française, avec Pierre de la Cos

 

Publié avec l’aimable autorisation de Vincent Bénard – Tous droits réservés par Vincent Bénard.

 

 

 

 

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Nous devons mettre un terme à la confusion entre démocratie et liberté. La politique doit cesser d’avoir pour principe fondateur le pouvoir sans limite de la majorité, pour lui préférer les droits inaliénables de l’individu.

Personne aujourd'hui n'oserait remettre en cause la notion de démocratie, perçue par le plus grand nombre comme la meilleure organisation politique possible. Peu de ces gens, pourtant, accepteraient de vivre dans un régime réellement démocratique.

L'essence de la démocratie est le pouvoir sans limite de la majorité. C'est la notion même d'absence de contraintes sur le gouvernement, tant que son comportement est validé par la majorité des votes. La démocratie incarne l'idée selon laquelle la fonction de l'Etat est de mettre en place "la volonté du peuple".

La majorité politique peut-elle tout se permettre? Spolier la minorité des fruits de son travail? De son patrimoine? De sa vie, même? "Absurde", répondriez-vous, vaguement inquiet tout de même, "aucune majorité ne serait assez folle pour réclamer de telles choses." Dans l'imaginaire collectif, le grand nombre ne saurait avoir que des positions modérées.

Nombreux sont les esprits sages à avoir déchanté lorsque le Hezbollah, en guerre permanente contre Israël et les Etats-Unis, a été tout à fait démocratiquement porté au pouvoir au Liban en 2006. L'accident de parcours s'est répété avec le Hamas en Palestine. Puis a suivi le printemps arabe amenant dans bien d'autres pays des islamistes prêts à tout rejeter en faveur d'un retour au moyen-âge de la Charia. Majorité modérée, disiez-vous?

Il est dramatique que la confusion autour du sens de la démocratie permette l'accès au pouvoir de mouvements totalitaires, leur offrant sur un plateau ce qu'ils n'auraient jamais pu s'offrir autrement - la légitimité populaire. Mais lorsqu'une majorité politique s'estime en mesure d'imposer sa vue à l'ensemble d'une population peu importe les conséquences, la guerre civile n'est plus très loin.

Pour la rendre vivable, la démocratie est tempérée par la notion d'Etat de droit. Le pouvoir politique doit se plier lui-même à ses propres règles, dont une Constitution définissant le périmètre de l'action publique. Mais ces garde-fous n'en sont pas. La France n'en a même pas besoin. Mieux, elle a inventé des notions telles que le "droit administratif" (les privilèges de l'administration) ou "l'abus de droit" (permettant de punir ceux qui respectent trop bien les lois en place) pour s'affranchir définitivement de toute contrainte et entrer résolument dans les limbes discrétionnaires.

La démocratie n'est pas le système d'organisation le plus élevé, seulement celui qui offre une forme de défense contre l'arbitraire - temporairement et de bien piètre façon en se reposant sur le nombre.

Les Etats-Unis ne sont pas une démocratie. De nombreux mécanismes de blocage permettent de couper ses ailes à une majorité. Le pouvoir de l'Etat est limité par des droits fondamentaux.
La tyrannie de la majorité est tout aussi maléfique que la tyrannie d'un monarque absolu.

Le vote n'est pas un signe de liberté. Même les dictatures tiennent des élections officielles. Mais seule la liberté acquise et entretenue à travers des droits inaliénables justifie et donne un sens au bulletin de vote. Malheureusement, dans la plupart de nos pays prétendument libres, la démocratie a été pervertie pour permettre de contrevenir aux droits de l'individu. Sous couvert de concepts vides de sens, on offre aux citoyens des tickets pour détruire leurs propres droits.


Comme le rétorquait le communiste français George Marchais à un contradicteur avec un sens inégalé de la formule: "Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire".
Vivre et laisser vivre est une époque révolue. Grâce à une démocratie dévoyée, le vote est devenu l'arme de tous contre tous ; plus aucun abri n'existe qui ne
puisse être balayé par une majorité.

Conférer les pleins pouvoirs à des tyrans démocratiquement élus est plus parlant qu'utiliser la démocratie pour miner les droits individuels, mais ces deux approches nuisent chacune à la cause de la liberté. Nous devons mettre un terme à la confusion entre démocratie et liberté.

La politique doit cesser d'avoir pour principe fondateur le pouvoir sans limite de la majorité, pour lui préférer les droits inaliénables de l'individu.

Stéphane Montabert
La NSA écoutait l’ONU : USA go home!
Il fait si bon vivre en Europe que, pour notre confort, les USA – « Axe du Bien », tel qu’il se doit – nous espionnent (pour notre bonheur, il va de soit).

Ainsi, les gazettes nous apprennent – ou nous confirment, c’est au choix – que l’Oncle Sam nous couvait de son affection, telle une vieille tante à barbe (ou à moustaches), vu que la Gay Pride nous vient aussi de chez eux.

En effet, il fallait être singulièrement benêt pour l’ignorer, mais l’ONU est un repaire de terroristes tiers-mondistes, cimeterre entre les dents, main gauche agrippée au Petit livre rouge et droite crochée dans le Coran. Sans compter les périls venus d’ailleurs : tant que ça Tangue à Pyongyang, qu’il y a Choucroute à Beyrouth ou Bougnoules à Kaboul, le monde libre ne dormira que d’un œil… D’où les oreilles grandes ouvertes de la NSA sur le « Machin » en question. On n’invente pas, c’est le Spiegel, hebdomadaire allemand, tout ce qu’il y a de plus officiel, qui nous le révèle : « La NSA, forte d’une cartographie complète de l’infrastructure informatique des représentations européennes à Washington, aurait ainsi pu s’introduire dans les systèmes informatiques utilisés par les ambassadeurs et diplomates en poste à Washington et New York, ainsi qu’au réseau privé virtuel utilisé par les représentations européennes. »

Et tout ça pour lutter contre ce terrorisme islamiste dont le criminologue Xavier Raufer, l’un de nos collaborateurs les plus éminents, nous a justement dit ce que l’on pouvait en penser lors de l’une de nos dernières éditions…

À l’époque du Front populaire, Léon Blum assurait, non sans raison, que le Parti communiste n’était ni à droite ni à gauche, mais à l’Est. S’il n’est pas incongru de paraphraser ce célèbre moustachu, on ajoutera, en guise de codicille, que l’actuel personnel politique ne campe ni à gauche ni à droite, mais totalement à l’Ouest. Et ce à tous les sens du terme.

Cela pourrait prêter à plaisanterie si nos derniers trouffions en ordre de marche et de bataille n’étaient pas en position d’aller se faire trouer la peau, bientôt en Syrie et, pourquoi pas, demain à Monaco…

Le 27 août 2013
Nicolas Gauthier
Journaliste, écrivain.
Nicolas Gauthier est auteur avec Philippe Randa des Acteurs de la comédie politique. 29 € À commander en ligne sur francephi.com.
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