Comprendre l’or d’investissement

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Published : January 18th, 2013
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En ce début d’année je  souhaitais rappeler les fondamentaux en matière d’or d’investissement, pour permettre au plus grand nombre de faire les bons choix et guider le particulier dans son épargne en or…



Attention aux idées reçues !

Idée reçue n°1 : Pièces, médailles, jetons, monnaies… tous identiques.

Beaucoup confondent pièces, médailles, jetons, monnaies… c’est ce que m’expliquait Jean-François Faure, notre Président lors d’une conversation récente.

Pour lui les distinctions à faire sont les suivantes: « Dans les métaux précieux, on distingue les monnaies des bijoux et assimilés (médailles et jetons). Les monnaies se divisent en deux sous-ensembles : frappées avant 1800, elles sont considérées comme des pièces de collection, après 1800, comme des métaux précieux ayant cours légal ou démonétisés. »


Revenons quelques instants sur un point essentiel et qui préoccupe tout investisseur : la fiscalité.


Une fiscalité spécifique s’applique à chacun de ces produits :

·         En Union Européenne : au choix entre le taxe forfaitaire et le régime de droit commun.

·         Hors Union Européenne : seul le régime de droit commun ne s’applique


Fiscalité appliquée à la revente

Taxe forfaitaire

Régime de droit commun

Métaux précieux

8%

34,5% sur les plus-values : 19% + 15,50% de prélèvements sociaux). Abattement de 10% au-delà de la 2ème année de détention. Exonération au-delà de la 12ème année de détention.

Bijoux et assimilés

Pièces de collection

5%

- Si transaction < 5000€ : Pas de taxe

- Si transaction > 5000€ : 34,5% sur les plus-values  (19% + 15,50% de prélèvements sociaux). Abattement de 10% au-delà de la 2ème année de détention. Exonération au-delà de la 12ème année de détention.

Pièces ayant cours légal

-


Sources : Code Général de Impôts : Articles 150 VK, 150 VI, 200 B, 150 VL, 150 VC, 150 VJ, 150 UA

BOI-RPPM-PVBMC-10-2012-09-12 du 12 septembre 2012: article 150


Idée reçue n°2 : L’or d’investissement ne concerne que les pièces ayant cours légal.

L’or d’investissement est une notion financière définie par l’Union Européenne. D’après la directive 77/388/CEE, l’or d’investissement peut exister sous trois formes. Il peut s’agir d’une barre (ou lingot) ou une plaquette d’une pureté égale ou supérieure à 995 millièmes, de plus de 1 gramme. Deuxième forme possible : une pièce de monnaie frappée après 1800, d’une pureté égale ou supérieure à 900 millièmes, ayant eu cours légal dans le pays d’origine et vendue habituellement à un prix ne dépassant pas plus de 80 % (sur le marché libre de l’or) la valeur de l’or contenu dans la pièce. Et il concerne également, outre l’or physique détenu par les particuliers, l’or représenté par des titres (à au moins 995 millièmes) : certificats et contrats futurs ou forward.


Idée reçue n°3 : Toutes les pièces ont cours légal

Pour qu’une pièce ait cours légal, il faut qu’un décret ou une loi ait été publié à ce sujet. Par cela, l’Etat s’engage à reconnaître la valeur de la pièce, gage de confiance assurant qu’elle est bien « reprenable ». Il ne faut pas confondre valeur nominale et cours légal.


De plus, des pièces anciennes démonétisées par les Etats n’ont plus cours légal, ce qui ne leur enlève en rien leur statut d’or d’investissement, comme par exemple les Napoléon.


Idée reçue n°4 : La Monnaie de Paris est le seul organisme habilité à frapper des pièces en France.

La Monnaie de Paris est la seule à pouvoir frapper des « pièces métalliques ayant cours légal et pouvoir libératoire destinées à la circulation en France » (extrait article L121-2 du Code monétaire et financier).

Des organismes privés peuvent tout à fait frapper des pièces d’or n’ayant pas cours légal mais considéré comme or d’investissement.

Ainsi AuCOFFRE.com frappe sa propre  once d’or pur issu de la filière d’extraction propre, la Vera Valor, depuis plus d’un an, déjà plus de 10 000 onces vendues. Disposant des garanties du lingot (titre 999.9‰, poinçon et numéro de série), elle appartient à l’or d’investissement et représente à titre d’information l’once d’or la plus vendue en France en 2012. 

 

Quelques exemples sur quelques produits phares :

 

Le Napoléon a été frappé par la Monnaie de Paris mais n'a plus cours légal aujourd’hui. Il appartient cependant aux produits d’or d'investissement, et reste d’ailleurs la pièce préférée des épargnants français.

Le Krugerrand est une pièce frappée par l'Afrique du Sud, et non pas la Monnaie de Paris. Elle n'a aucune valeur nominale apparente, mais la République d'Afrique du Sud lui a attribué cours légal pour pouvoir être thésaurisée en toute légalité par les investisseurs et les collectionneurs américains. Il s’agit de la pièce la plus échangée dans le monde entier.

Le Lingot 1kg d’or pur n'est pas une pièce. Il n'est pas donc pas frappé, la Monnaie de Paris n’intervient pas dans sa fabrication, et n'a aucun cours légal. Pourtant c'est bien de l'or d'investissement.

Donc notre Vera Valor, once d’or pur 999.9‰ que nous frappons n’a pas cours légal, mais est bien considérée comme de l’or d’investissement.

Voilà, j’espère que ces quelques lignes permettront d’y voir plus clair aussi bien en termes de fiscalité que dans les différents types d’or d’investissement à la disposition des épargnants.


D’ici quelques semaines, je referai un point macro-économique sur les fondamentaux et l’évolution des cours de l’once d’or.


Charles Sannat

Directeur des Etudes Economiques AuCoffre.com


Sites marchands : www.AuCOFFRE.com

Blog d’information : www.loretlargent.info 

 

Contacts presse : A+ CONSEILS

Pauline Saint-Martin : Tél : 01 47 27 00 72 / 06 83 00 57 40 - saintmartinpauline@gmail.com

Christelle Alamichel : Tél : 01 47 27 00 14 / 06 31 09 03 83 - calamichel@gmail.com


 

 

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Vendredi 18 janvier 2013 :

Jean-Claude Juncker a déclaré : Chypre est « un problème plus grave que la Grèce ».

Lisez cet article :

C’est Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, qui a mangé le morceau, peu avant Noël : ni les marchés ni la presse n’ont l’air de réaliser qu’un pays de la zone euro pose aujourd’hui «un problème plus grave que la Grèce», lâchait le Premier ministre luxembourgeois face à quelques journalistes. Ce problème, à son avis «sous-estimé», c’est Chypre, minuscule république comptant pour moins de 0,2% du PIB des Dix-Sept…

Victime collatérale de la faillite de la Grèce, la petite île méditerranéenne appelle à l’aide depuis juin. Une affaire d’abord jugée bien anecdotique : qu’est-ce qu’une quinzaine de milliards d’euros face aux 400 milliards mobilisés pour le sauvetage grec ? «Chypre, ça n’a l’air de rien, et pourtant, c’est très compliqué», acquiesce à Berlin une source gouvernementale. D’ailleurs, sept mois après son appel au secours, aucun accord n’a pu être signé, jusqu’ici, entre le pays et la troïka des créanciers associant l’Europe, la BCE et le Fonds monétaire international.

Mafia russe.

Le «cas Nicosie» est épineux à deux titres. Sur le plan économique, le sauvetage des banques chypriotes - évalué à environ 9 milliards d’euros, selon l’audit encore confidentiel qui sera soumis lundi à l’Eurogroupe - est déjà voué à entrer dans les annales. Rapporté à la taille du pays, ce serait le deuxième plus gros du monde (50% du PIB), après le renflouement du secteur bancaire indonésien en 1997. Et en ajoutant l’aide de 7,5 milliards dont l’Etat a besoin pour boucler son budget et honorer le service de sa dette jusqu’en 2015, la facture pourrait dépasser… 92% de son PIB !

Sur le plan politique, ensuite, le dossier chypriote constitue un cocktail explosif : calendrier électoral néfaste, mafia russe, évasion fiscale et blanchiment d’argent. A son entrée dans l’Union européenne (UE) en 2004, Chypre a beau avoir fait moult efforts de ravalement de façade, son image de paradis offshore est redevenue terriblement gênante. Surtout en Allemagne où, fin 2012, a «fuité» un rapport des services secrets fédéraux évaluant à 20 milliards d’euros les capitaux russes mis au chaud sur des comptes chypriotes.

En campagne contre Angela Merkel, qui brigue un troisième mandat cet automne, la gauche et les Verts ont été les premiers à refuser que les contribuables allemands renflouent des banquiers présumés voyous. La CDU a dû emboîter le pas : «Nous exigeons la garantie que l’aide ira aux citoyens chypriotes et pas aux oligarques russes», réclamait ces jours-ci l’eurodéputé Markus Ferber.

Pour d’autres pays, comme la France, l’Italie ou la Slovaquie, le problème est surtout le dumping fiscal. Durant les négociations d’adhésion, l’une des priorités de Bruxelles fut que Chypre abolisse son alléchant système offshore offrant un accueil discret aux capitaux étrangers, taxés à seulement 4,25%. Désormais, toutes les sociétés basées dans l’île sont soumises au même taux d’imposition de 10%. L’attrait de Chypre n’en a pas souffert, sa fiscalité restant la plus basse de la zone euro : sur ce territoire grand comme la Corrèze, sont aujourd’hui enregistrées 270 000 compagnies - deux fois plus qu’en 2005 -, dont bon nombre de holdings de multinationales. En visite à Nicosie cette semaine, le sénateur français Philippe Marini ne s’est pas privé de dire au ministre des Finances ce qu’il pensait d’un «impôt sur les sociétés à 10% dans un pays qui demande un renflouement de 17 milliards d’euros». La France, espère-t-il, saura conditionner son aide à la fin de ce dumping fiscal. Un chantage identique à celui que les Européens avaient tenté - en vain - envers Dublin (qui a sauvé son taux à 12,5%), quand ils avaient volé fin 2010 au secours des banques irlandaises.

Nul doute que Chypre ne se laissera pas faire, vu l’importance économique de son activité de business center international. Quant aux accusations de lessiveuse d’argent sale, l’île a lancé la contre-offensive. Tous les ambassadeurs européens à Nicosie étaient conviés le 10 janvier au ministère des Finances à un exposé montrant que Chypre se conforme mieux que l’Allemagne, le Luxembourg ou l’Italie aux règles internationales antiblanchiment. La petite république bataille enfin pour ne pas payer trop cher ce plan de sauvetage, qui ferait grimper sa dette au niveau insoutenable de 140% du PIB.

Potion amère.

Si les banques chypriotes sont aux abois, c’est que la décote de la dette grecque leur a coûté plus de 4 milliards d’euros, plaide aussi Nicosie. Des circonstances atténuantes dont l’Allemagne ne veut pas entendre parler. Que Chypre ne compte pas sur «des conditions particulières», a prévenu Angela Merkel. Ne resterait que la potion amère déjà préparée par la troïka, avec sa panoplie de privatisations et de coupes salariales. L’actuel président communiste, Demetris Christofias, s’y refuse mordicus. A Bruxelles, on ne compte donc plus résoudre le «cas Nicosie» avant mars : jouant la montre, la zone euro va laisser passer l’élection présidentielle des 17 et 24 février à Chypre. Et reprendre la négociation avec la droite, donnée gagnante par tous les sondages.

http://www.liberation.fr/economie/2013/01/18/chypre-le-moucheron-qui-agace-l-europe_875130
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