En 2012, Nicolas Sarkozy a dit : « L’économie doit produire les richesses. Les politiques doivent les répartir ». C’est une tragique erreur.
Si la droite veut revenir au pouvoir pour faire les réformes qui s’imposent à la France, elle doit absolument sortir des schémas de pensée imposés par la gauche. C'est plutôt mal engagé...
En fait, l’analyse économique montre que la production et la répartition des richesses sont indissociables car les coûts de production des entreprises sont aussi les revenus de ceux qui apportent les facteurs de production (capital, travail).
De quel droit et en fonction de quel critère un homme politique va-t-il modifier cette répartition, prenant le risque de donner plus à celui qui produit le moins, et moins à celui qui produit le plus puisque les revenus rétribuent la productivité ?
Depuis plus d’un siècle, la théorie économique et l’expérience historique ont établi que c’est précisément la redistribution autoritaire des revenus qui détruit sûrement mais inéluctablement le secteur productif. Que deviendra notre pays quand il n’y aura plus rien à répartir à défaut de produire ?
Alors l’Etat n’a-t’il aucun rôle à jouer ? Si bien-sûr ! Puisque l’Etat s’arroge le monopole de l’éducation et de la formation, il doit alors être absolument efficace et infaillible dans ce domaine car, grâce à la formation, les salariés peuvent prétendre à des qualifications qui ouvrent les meilleures perspectives de salaires.
Plus que la lutte syndicale, c’est le plus sûr moyen de gagner son revenu.