L’hyperinflation définie, expliquée et prouvée - partie 2

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Published : September 19th, 2016
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La première partie de cet article a été consacrée à la mission ambitieuse décrite dans son intitulé : fournir la véritable définition du terme hyperinflation. La méthode employée a été d’expliquer de définir le terme d’inflation, puis d’expliquer les dynamiques de l’inflation et de l’hyperinflation au travers d’une simple allégorie. Finalement, j’ai utilisé une illustration du monde réel : l’hyperinflation de la masse monétaire des Etats-Unis.

Dans cette deuxième partie, j’expliquerai pourquoi le contexte économique actuel rend un épisode d’hyperinflation inévitable, ou devrais-je dire l’effondrement (jusqu’à zéro) du taux de change de nos devises fiduciaires – du moins celles de l’Occident corrompu. Notre premier point est donc évident : la dévaluation compétitive.

La dévaluation compétitive est une politique officielle (et permanente) des régimes occidentaux corrompus. Tous nos gouvernements cherchent à faire plonger la valeur de leur devise le plus rapidement possible, afin de « créer de l’inflation » - puisque réduire le taux de change et générer une inflation ne sont que deux côtés de la même pièce.

L’inflation représente le vol de notre capital par les banquiers centraux au travers de la dilution délibérée de la valeur de nos devises. Nous avons déjà obtenu la confession écrite du doyen de ces voleur, Alan Greenspan, le Maestro lui-même, qui écrivait en 1966 :

En l’absence d’un étalon or, il n’existe aucun moyen de protéger l’épargne face à la confiscation au travers de l’inflation.

Nos gouvernements cherchent à savoir lequel d’entre eux pourra dérober notre capital le plus rapidement, au travers des manœuvres monétaires des banques centrales qui règnent sur eux. Jusqu’où cela pourra-t-il aller ? Quand est-ce que les gouvernements décideront d’arrêter de dévaluer nos devises et de nous déprécier  notre capital ?

Jamais. A dire vrai, on nous dit aujourd’hui que les banquiers centraux prévoient de passer à la vitesse supérieure. Hélicoptère Ben, le nom donné à la politique d’hyperinflation délibérée établie par Ben Bernanke, est désormais perçu comme la prochaine étape du crime monétaire des banques centrales occidentales – ainsi que du Japon.

Nos gouvernements corrompus font la course pour savoir lequel pourra générer une hyperinflation le premier. Ils porteront ainsi notre pouvoir d’achat jusqu’à zéro et déroberont l’intégralité de notre capital. Les gouvernements de l’Occident ne sont pas simplement imprudents face à l’hyperinflation naissante, cette dernière est leur objectif final.

Le suicide économique est supposé régler les problèmes de nos économies. Mais la folie de ce suicide délibéré en tant que mesure économique thérapeutique ne marque que la première étape de notre voyage de l’autre côté du miroir.

Une fois que nous serons arrivés au Pays des Merveilles, nous nous heurterons immédiatement un groupe de pseudo-experts en économie : les déflationnistes. L’incapacité de ces charlatans à appliquer correctement les principes économiques ne sera égalée que par leur échec à comprendre les faits.

Les déflationnistes nous proposent l’hypothèse ridicule selon laquelle, quel que soit le niveau de dépréciation  monétaire, les banques centrales et les grosses banques occidentales qui cherchent à diluer nos devises et nous voler notre capital finiront par échouer. Plus encore, les déflationnistes pensent qu’à mesure que les banquiers forceront nos devises vers zéro, nos devises fiduciaires frauduleuses repartiront à la hausse.

Le concept de dilution de la valeur de nos devises par les banques centrales au travers de politiques de création monétaire est économiquement identique au processus de dilution de sa structure d’actions par une société au travers de l’émission de nouvelles actions.

Imaginez une société anonyme  magique  au sein de laquelle, quel que soit le nombre de nouvelles actions créées (même en des quantités quasi-infinies), la valeur de ces actions ne baisserait  jamais. C’est là la position officielle des banques centrales occidentales. Elles ont tenté de générer l’inflation  en conjurant à partir de rien des quantités infinies de devises fiduciaires, mais ont jusqu’à présent échoué. L’inflation demeure trop basse, nous disent-ils, encore et encore.

Imaginez maintenant une société anonyme  magique au sein de laquelle quel que soit le nombre d’actions créées par la direction, la valeur de ces actions grimpe continuellement. C’est la position des déflationnistes, et elle est complètement infantile.

Pourquoi ces charlatans adoptent-ils l’idée selon laquelle les émetteurs de monnaie échoueront à nous voler davantage de capital, alors même que ces derniers annoncent publiquement leurs intentions d’accroître l’échelle de leurs délits monétaires ?

Comme leur nom l’indique, les déflationnistes pensent que cette même inflation qui a permis de nous dérober notre capital depuis une centaine d’années finira par ne plus pouvoir réduire notre capital en raison de la déflation. Les déflationnistes pointent du doigt les dettes extraordinaires et l’insolvabilité désespérée des gouvernements occidentaux, les bulles sur les actifs générées par les banquiers centraux, et ils nous parlent de déflation.

Il ne peut pas y avoir d’inflation dans nos économies (et encore moins d’hyperinflation), nous disent-ils, parce que quand éclatera la bulle sur la dette et la bulle sur les actifs, nous ferons face à une déflation massive et – disent-ils encore – nous ne pouvons pas avoir une inflation en même temps qu’une déflation.

Tout au long de la première moitié de l’année dernière, pendant la crise grecque, le gouvernement de la Grèce a demandé à être autorisée de faire défaut de sa dette souveraine, c’est-à-dire qu’il a demandé à être autorisé de laisser place à une déflation. Pendant six mois, le gouvernement a demandé une déflation pour l’économie grecque, et pendant six mois, les banquiers centraux qui contrôlent désormais complètement l’Union européenne, ont refusé. Eventuellement, le dirigeant grec, Alexis Tsipras, a été forcé d’abandonner ses principes et de laisser les banquiers enterrer sa nation en banqueroute sous une montagne plus haute encore de dette impayable.

Certains secteurs de notre économie feront l’expérience d’implosions déflationnistes contenues, notamment celles qui ne sont pas connectées au syndicat bancaire. Certaines de ses tentacules devront peut-être se trouver sacrifiées pour que celles qui resteront puissent cannibaliser ces actifs et devenir plus longues encore. Sans oublier la promesse éternelle des banquiers et des gouvernements qu’ils dirigent : la déflation ne passera pas.  

Pour réitérer ce qui a été expliqué et démontré dans la première partie de cet article, les devises fiduciaires de l’Occident ont déjà subi une hyperinflation (dans le sens propre du terme). La masse monétaire de ces devises fiduciaires frauduleuses a été diluée jusqu’à ce qu’elles ne vaillent plus rien en termes fondamentaux.

 

A suivre…

 

 

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la deuxième partie est illisible le bandeau de droite cache une trop grande partie du texte !
mercis
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Il est possible de copier coller sur une page blanche, perso avec Mozilla sur le bandeau de l'adresse, il y a une option permettant de passer en mode lecture qui supprime cet inconvénient ...
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mercis
vous m'avez permis de connaitre le mode lecture !
et oui ! problème récurent et pourtant déjà maintes fois signalé à l'équipe de 24Hgold...
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mercis vous m'avez permis de connaitre le mode lecture ! Read more
rocbalie - 9/21/2016 at 7:16 AM GMT
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