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La culture selon Filippetti

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Chroniques en liberté
Published : November 07th, 2012
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Quand j’avais 12 ans, il y avait chez mes parents un petit tourne-disque et 5 disques en vinyle : Charles Aznavour, Enrico Macias, Claude François et Yves Montand. Aujourd’hui, mon fils de 12 ans collectionne dans son Ipad plus de 1000 titres (jazz, pop, rock, techno). Pourtant, la ministre de la culture, Aurélie Filipetti, considère tranquillement que la culture n’est pas compatible avec le marché. Certes, les socialistes ne sont pas à une bêtise prés. Mais, le problème, c’est qu’ils détiennent tous les pouvoirs en France.


Pour ma part, je considère que la culture n’est pas compatible avec le pouvoir qui implique contrainte, soumission et monopole. Un artiste, pour être accepté par le marché, doit trouver son public. Alors les socialistes me rétorquent que le public n’est pas éduqué. Mais n’est-ce pas pourtant l’Etat qui a la mission et le monopole de l’éducation des masses ?

Pardonnez-moi, madame la ministre, mais les Beatles, Elvis Presley, Pink Floyd ou Michaël Jackson sont nés dans les pays capitalistes où les gens sont libres et non pas dans les régimes socialistes où les gens sont « éduqués »… ou internés. A aucun moment, ces artistes n’ont quémandé de subventions (auprès de qui d’ailleurs ?) et ils sont simplement partis à la rencontre du public, salles après salles, concerts après concerts, qu’ils ont conquis pour l’éternité.


Dans les années 70, les intellectuels suédois ont fustigé le groupe Abba parce que ce groupe gagnait de l’argent en faisant du disco. Quelle horreur ! Il est vrai que le succès planétaire du groupe était tel que les ventes de disques ont contribué à redresser la balance commerciale de la Suède. Mais, pour les socialistes, Abba gagnait de l’argent, ce qui n’était pas compatible avec la culture. Aujourd’hui, quarante ans plus tard, on joue tous les soirs à Londres à guichet fermé la comédie musicale Mamamia qui met en scène les chansons d’Abba, et personne ne remet plus en cause l’apport musical de ce groupe. Même le chanteur du groupe U2 leur a rendu un vibrant hommage. Mais les socialistes ont toujours été, en ce domaine, très ambivalents. Ils portent toujours aux nues le peuple, croyant parler en son nom, mais ils sont les premiers à dénigrer ses choix et ses goûts culturels. Il est vrai que les gens préfèrent écouter du disco que Pierre Boulez.


En fait, si se nourrir est un besoin physiologique, la façon de répondre à ce besoin vital est aussi un acte culturel, car manger est un art de vivre. Or, il y a un marché pour McDo, et il y a un marché pour la gastronomie française ou italienne. Grâce à la mondialisation, à Londres, Paris ou Perpignan, on peut goûter la cuisine chinoise, thaï, libanaise ou corse. Jamais, nous n’avons eu autant de diversité. Pourtant, il y a toujours de beaux esprits pour affirmer que la mondialisation détruit la diversité culturelle. Mais les esprits étriqués croient que le monde est étriqué alors que c’est leur vision du monde qui est réductrice.


On nous parle toujours de l’impérialisme linguistique pour masquer notre inaptitude structurelle aux langues vivantes. Sous l’empire romain, les artistes parlaient le latin. A la cour de Louis XIV ou du Tsar, les artistes et les penseurs s’exprimaient en français. Aujourd’hui, il est suicidaire de s’exclure de l’anglais. John Lennon a affirmé un jour que, sous l’empire romain, le centre culturel était à Rome mais qu’aujourd’hui, il était à New-York. Alors nos chanteurs officiels, mondialement méconnus, se réfugient derrière l’exception culturelle, à l’abri des quotas de diffusion et des subventions, en invoquant la barrière linguistique et la beauté de la langue française (qu’ils massacrent allègrement au passage).

Mais Maurice Chevallier, Charles Trenet, Charles Aznavour ou Yves Montand ont eu une carrière mondiale, ponctuée par de nombreuses tournées américaines où ils ont fait rayonner la langue française. Les américains adorent comme ils ont récemment adoré Jean Dujardin dans The Artist. Elton John lui-même avait beaucoup d’admiration pour Michel Berger.


En fait, les marchés sont pluriels tandis que l’Etat se conjugue au singulier. Il y a des marchés pour le « pinard » et il y a des marchés pour les grands Bordeaux. Et ces marchés ne sont pas cloisonnés car la même personne peut, selon ses envies et les circonstances, goûter et apprécier tous ces produits. Il en est de même dans la musique ou le cinéma où se côtoient les majors et les labels plus confidentiels.


On n’invoque alors la puissance hégémonique américaine. Mais Hollywood est une toute petite ville et l’annuaire des professionnels du cinéma américain n’est pas plus gros que l’annuaire des Pyrénées-Orientales. D’ailleurs, au moment où les frères Lumières en France inventaient l’appareil cinématographique, des immigrés italiens ont fondé à Hollywood les premiers studios cinématographiques tandis qu’un inconnu nommé Walt Disney, dans son atelier, photographiait des dessins pour produire Blanche-Neige, le premier dessin animé long-métrage. Depuis, l’empire Disney a inventé les premiers parcs d’attraction touristique et a basculé au numérique avec l’achat des studios Pixar.


On me dit alors que la culture n’est pas une marchandise. C’est exact et c’est même un truisme ! Mais l’accès à la culture serait le seul fait d’une élite privilégiée sans la généralisation de ses supports matériels que sont les DVD, les livres ou le numérique. Or, la production et la distribution des ces supports (les produits culturels) obéissent à une logique marchande, pour notre plus grand bénéfice à tous. Pareillement, grâce aux entreprises japonaises, les guitares électriques sont désormais accessibles à tous, et notamment aux enfants, tandis que seuls les guitaristes professionnels peuvent s’offrir le rêve de jouer sur une Gibson ou une Fender. A ce propos, je vous mets au défi de me trouver une entreprise française qui fabrique des guitares électriques (ou tout autre instrument ou matériel de musique d’ailleurs). C’est pourtant une inépuisable source d’emplois (mais veut-on vraiment travailler en France alors que l’on s’échine à asphyxier un à un tous les gisements d’emplois).


Cependant, comme toujours, l’Etat est très contradictoire à ce sujet. Quand le prix d’une place de concert est exorbitant, il va dénoncer le marché et la dictature de l’argent qui exclut les plus pauvres (il prend donc la défense du consommateur). Mais quand on peut désormais télécharger gratuitement des films ou de la musique, il va dénoncer cette gratuité qui menace le revenu des artistes (et prend donc la défense du producteur). Les artistes sont des travailleurs comme les autres et doivent donc vivre de leur travail vivant (les concerts, le spectacle vivant) que l’on ne pourra jamais télécharger tandis que la diffusion la plus large possible des œuvres permet de faire connaitre les artistes.

Dois-je enfin rappeler à notre ministre de la culture que la première œuvre littéraire majeure, l’Iliade et l’Odyssée, qui met en scène la guerre, l’amour, des cyclopes et des sirènes, a été écrite pour distraire les gens (les faire rêver, les effrayer, les faire pleurer) et non pour flatter les puissants.


Les socialistes sont si aveuglés par l’idéologie qu’ils refusent de voir la réalité du monde tel qu’il est, préférant nous imposer leur monde tel qu’ils le rêvent. Mais le rêve des uns tourne souvent au cauchemar pour les autres. Dans le régime national-socialiste, l’art officiel avait pour fonction de flatter le Reich et le Führer tandis que les livres hérétiques étaient brûlés. Dans le régime socialiste soviétique (encore du socialisme), l’art officiel avait pour fonction de célébrer la révolution prolétarienne et l’ardeur au travail au service des objectifs du plan (stakhanovisme). Dois-je rappeler enfin que la révolution « culturelle » initiée par Mao a consisté à exécuter les intellectuels chinois tandis que, dans les salons parisiens, les intellectuels faisaient l’apologie du maoïsme ? En fait, le bilan du socialisme culturel est aussi affligeant qu’effrayant. Pourtant, les manuels d’histoire officiels ne l’enseignent guère, préférant fantasmer sur « l’horreur libérale ».


L’art officiel n’a laissé rien de beau (tout y était même laid) tout comme la science officielle ou l’information officielle débouche sur la propagande, le contraire de la connaissance. Au fil des siècles, seules la foi, la passion et la liberté furent les plus puissantes sources d’inspiration et de créativité artistiques et elles ne seront jamais compatibles avec l’idéologie, le pouvoir et le monopole. Vous l’aurez compris, quand les socialistes parlent d’économie, ils font bondir l’économiste que je suis ; mais quand ils parlent de culture, ils font hurler le musicien que je reste.


Il est désormais bien loin le temps où le Général de Gaulle savait s’entourer du plus brillant économiste français, Jacques Rueff, et du plus grand ministre de la culture, André Malraux, que la France a connu.


 

 

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Docteur en sciences économiques de l'université de la Méditerranée et Maître de conférences – HDR - à l'IAE de l'université de Perpignan. Médaille du Bibliographical Institute of Cambridge (London, 2012), il est spécialiste de croissance économique ainsi que chercheur en tourisme international et consultant pour l’Organisation Mondiale du Tourisme (Nations-Unies). Il signe des chroniques économiques dans la presse nationale (Les Echos, Le Monde, le Figaro, Economie-Matin) et internationale (l’AGEFI le quotidien suisse des finances, le Boston de Providence aux USA, le Québécois Libre à Montréal). Il anime enfin, depuis plus de 15 ans, un blog à vocation pédagogique, Chroniques en liberté, à l'attention de ses étudiants et du grand public. Ouvrages [1] Les défis économiques de l'information, la numérisation, L'Harmattan, Paris 1996. [2] L’innovation dans l’industrie du tourisme - Enjeux et stratégies. En co-écriture avec B. Solonandrasana, L’Harmattan, Paris, 2001 [3] L’épopée de l’innovation – Innovation technologique et évolution économique, L’Harmattan, Paris, 2005. [4] L’innovation dans l’industrie du tourisme. Enjeux et stratégie, avec B. Solonandrasana, L’Harmattan, Paris 2006. [5] Fondements d’économie du tourisme. Acteurs, marchés, stratégies. De Boeck Université, Bruxelles 2007. [6] Le modèle français dans l’impasse, Tatamis Editions, Paris 2013. [7] Histoire thématique et contemporaine des faits économiques, Ellipses, Paris 2015. [8] Analyse de la finance internationale : le grand naufrage, en co-écriture avec Faouzzi Souissi (Trader),The Book Edition, Paris 2019.
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Je considère qu'un musicien (par exemple) qui organise une tournée, qui se produit chaque soir directement devant son public peut avoir les attributs d'un artiste et à ce titre, pourquoi pas !, avoir un cadre légal adapté qui ne soit pas celui d'un artisan, d'un médecin, d'un rentier etc.

Je considère par contre que celui qui n'a joué qu'une fois pour un enrégistrement et difuse ensuite des millions de copies, est un pur industriel.
Ca n'est pas péjoratif! Mais ça ne donne droit à aucune dérogation au droit commun des industriels !

Celui qui sculpte une statue ou un moule peut être un artiste. Celui qui duplique à l'infini la statue en question n'en est un en aucun cas.

Une reproduction d'oeuvre d'art n'est pas une oeuvre d'art !

Tout cela n'est que prétexte pour réclamer subventions, dérogations, privilèges et avantages.

Ou se situe la frontière ??
Tout simplement au niveau du fric!
Car un art suppose chez son auteur un besoin irrépressible de l'exercer. Presque physique!
On imagine un pianiste en prison dont les doigts seraient démangés de ne pas caresser son instrument, ou un écrivain qui crèverait ne n'avoir ni papier ni crayon.
Le musicien joue pour lui-même et l'écrivain passe des journées à sa table sans même savoir s'il sera un jour publié.
Il prend comme un beau cadeau du Ciel ou de la Société quand il peut vivre de son art, de sa passion.

Du moment qu'il cesse de produire quand il n'est pas payé pour ça, il est un industriel lucide mais il n'est pas ou plus un artiste et ne doit prétendre à ce titre à aucun passe-droit.
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Musicien professionnel et amateur de réflexion économique, je tiens à critiquer votre article.
Il me semble que vous opposez deux pensées comme s'il n'y avait pas d'autre alternative plus équilibrée.

L'Etat et le marché, ce n'est pas pareil. Les deux existent.
Le marché à pour objectif la rentabilité, l'Etat devrait avoir pour objectif le bien-être à long terme de son peuple.
Il est évident que les gouvernements ont perdus ce dernier objectif, mais la rentabilité n'a pas que des vertus.

Le rôle d'un Etat, avec l'école, c'est aussi d'éduquer. Mais l'éducation n'est pas imposer un goût particulier. L'éducation c'est permettre d'être autonome, de savoir exercer un jugement, une réflexion. Dans le cas de la musique c'est permettre de se sensibiliser via une réflexion. (Je ne parle plus tellement de la musique en collège, mais plutôt de l'enseignement musical en conservatoire par exemple). C'est arriver à identifier avec le plus de clarté possible tel ou tel paramètre musical (rythme, hauteur, timbre, résonance, métrique, agogique, équilibre, organisation, etc.) auquel nous sommes sensibles. C'est discerner quel traitement de ce paramètre fait qu'il produit tel ou tel effet. Et c'est à partir de là que se développe une écoute d'une grande définition, un goût musical "haut de gamme" (pour faire un parallèle entre votre exemple du MacDo et du restaurant gastronomique).
On ne peut pas réduire "Education" au formatage idéologique totalitaire, même si ceux-ci ont employés ce terme.

Or cette éducation saine, me semble-t-il, ne peut être faite efficacement que par un Etat sain.
Un régime totalitaire est peut-être la pire des choses.
Un système uniquement composé du marché permet au moins dans un premier temps une liberté et donc une diversité. Mais est-ce durable ?
Un système alliant marché et éducation saine me paraît être bien plus efficace en alliant faculté de jugement et diversité d'offre.

Autre point : vous critiquez ceux qui ont critiqué ABBA, en montrant qu'ABBA est maintenant accepté. Parfait ! Mais on peut noter qu'un Bartok, (ou un Chostakovictch), par exemple est maintenant reconnu bien plus que ses confrères qui ont quitté l'URSS pour aller faire de la musique de films Hollywoodiens. Le marché a rendu les uns riches, l'autre ne l'a pas été, mais a au moins la reconnaissance des amateurs sensibles. Et la culture qu'on retient aujourd'hui n'est dans ce cas pas celle qu'a promu le marché.

Pour finir, je ne suis pas d'accord avec votre point du vue sur la diversité et la mondialisation. Je pense qu'une particularité culturelle à besoin de temps pour se développer et d'un environnement propre, dans lequel elle va mûrir, relativement protégée des autres influences qui ne sont pas de même essence. S'il y a des particularités culturelles dans telle région, c'est parce que cette région a été un cadre où a macéré une homogénéité culturelle. Vous croyez vraiment que le restaurant chinois à Perpignan fait une cuisine que vous pouvez retrouver en Chine ? Vous croyez que pour faire un Saint-Emilion on peut mélanger tous les raisins, toutes les techniques de fabrication ? Je pense qu'une culture se vit pleinement, et ne supporte pas, pour se développer, un environnement constitué d'un peu de tout. Je ne suis pas contre les influences extérieures bien sûr, mais il y a des limites que le marché ne connais pas.

Pour finir, je suis en partie d'accord sur la critique du socialisme que vous faites.
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Merci pour votre commentaire éclairé.

j'ai toutefois de gros doutes sur ce que vous présentez comme des évidences. L'Etat n'a pas pour objectif le bien etre à long terme de son peuple. D'abord parce qu'à moins que nous soyons devenus des sujets, nous ne sommes pas le peuple de l'état, qui n'est que notre serviteur, et secondement parce que, si j'ai bien compris le contrat social, celui ci n'a rien à avoir avec le bonheur du peuple.

Et comme le bonheur est subjectif et que je ne suis pas certain que vous et moi en ayons la meme definition, celui qui a la charge de la définition a de grandes chances de faire beaucoup de malheureux.

C'est peut etre pour cela que vous avez mis ce 'à long terme" pour le moins ambigu.

Secondement, compte tenu des résultats, j'ai également de gros doutes sur le fait qu'il soit capable de quoi que ce soit en matière d'éducation, d'instruction ou de culture.

Efin, affirmer qu'une éducation saine ne peut etre faite que par un état sain implique qu'un état puisse etre sain (l'histoire, là encore, n'en donne pas d'exemple) et l'exclusivité ne me parait pas admissible. De multiples contre exemples existent, pas exemple le cas des précepteurs. Je pense donc clairement que l'état n'a rien à faire dans l'éducation. Mozart s'est bien passé de l'intervention de l'état pour exprimer son génie.

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j'ai toutefois de gros doutes sur ce que vous présentez comme des évidences. L'Etat n'a pas pour objectif le bien etre à long terme de son peuple. D'abord parce qu'à moins que nous soyons devenus des sujets, nous ne sommes pas le peuple de l'état, qui n'est que notre serviteur, et secondement parce que, si j'ai bien compris le contrat social, celui ci n'a rien à avoir avec le bonheur du peuple.

Et comme le bonheur est subjectif et que je ne suis pas certain que vous et moi en ayons la meme definition, celui qui a la charge de la définition a de grandes chances de faire beaucoup de malheureux.

C'est peut etre pour cela que vous avez mis ce 'à long terme" pour le moins ambigu.

Secondement, compte tenu des résultats, j'ai également de gros doutes sur le fait qu'il soit capable de quoi que ce soit en matière d'éducation, d'instruction ou de culture.

Efin, affirmer qu'une éducation saine ne peut etre faite que par un état sain implique qu'un état puisse etre sain (l'histoire, là encore, n'en donne pas d'exemple) et l'exclusivité ne me parait pas admissible. De multiples contre exemples existent, pas exemple le cas des précepteurs. Je pense donc clairement que l'état n'a rien à faire dans l'éducation. Mozart s'est bien passé de l'intervention de l'état pour exprimer son génie.

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Rüss65 - 11/8/2012 at 2:18 PM GMT
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