La France, ce paradis des économistes d’opérette

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Published : January 21st, 2013
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Category : Opinions

Rien de tel qu’aller fouiller dans les tribunes et autres petits papiers polémiques des journaux en mal de sensations (qui ne s’appellent pas que coke) pour trouver des pépites d’humour décalé et les scories amusantes de raisonnements aussi alambiqués que grotesque. Aujourd’hui, nous allons découvrir deux nouveaux pipoconomistes en pleine forme, comme la France s’ingénie à en produire tous les jours un peu plus. Ébouriffant.

Et on commence très fort avec le Monde qui, probablement encore sous les effets planants des 18 millions d’euros de subventions annuelles, n’hésite pas à se dandiner sur le web avec une belle section pompeusement appelée « Idées » là où un désert sec s’étale sans fin. Et au milieu de ce néant poudreux parcouru par quelques scribouillards égarés, on découvre la pénible bavure d’une certaine Karine Berger.

Vous ne la connaissez sans doute pas. C’est normal puisqu’elle est à la pensée économique ce que les aphorismes de Jean-Claude Van Damme sont à la philosophie hellénique : une source continuelle d’émerveillement goguenard mâtinée de consternation. Il faut dire à la décharge de la frémissante passionaria de l’économie d’improvisation qu’elle est consciencieusement inscrite au parti socialiste depuis plus de dix ans, qu’elle affectionne la broderie altercomprenante sur statistiques nationales et aime tendrement mettre son nez dans les finances et l’économie pourvu qu’il s’agit d’aller piquer l’argent des uns pour le distribuer n’importe comment aux autres. Comme on le comprend, rien d’inhabituel donc pour une régulière des colonnes d’Alternatives Écocomiques dans lesquelles elle peut s’épancher à loisir sur les grandes et petites entreprises privées françaises dans lesquelles elle n’a mis les pieds que fort furtivement et fustiger le méchant capitalisme néo/ultra/turbolibéral dont elle ne connaît à peu près rien comme 99% de la classe politique française.

Actuellement, elle est officiellement en charge de la mission sur la réforme de l’épargne financière avec son camarade de coterie républicaine, Dominique Lefebvre, lui aussi député, lui aussi socialiste. Son rapport, qu’on pressent palpitant d’exactitude et de pertinence, devrait être rendu fin janvier, et devrait aboutir à l’habituel bricolage législatif dans le prochain projet de loi de finances, à l’automne 2013.

Mais revenons à l’amusant billet paru dans Le Monde, dont le titre donne immédiatement le « la » : « L’impôt, clé de voûte de la vie en commun », voilà qui pose la vraie motivation des socialauds. Naïf que j’étais, j’imaginais que c’était « le partage » ou « la redistribution » (avec toutes les pincettes nécessaires à la manipulation de ces concepts si galvaudés par ces gens généreux des biens d’autruis). Mais finalement, Karine Berger déboule et nous expose, sans fard, la vraie motivation de ces humanistes millimétriques : ce n’est pas tant la partie distribution qui les motive que la partie ponction, et dans ce cadre, il devient impératif de la justifier par un enrobage de bons sentiments que la pipoconomiste déroule ensuite sans prendre haleine.

impots : ce n'est pas du vol si on vous demande de remplir des papiers.

Pour elle, c’est sûr : plus d’impôts, c’est la voie royale vers plus d’emplois. Non non, je n’exagère pas : c’est exactement son « raisonnement ».

L’administration Reagan a divisé par deux l’impôt sur les sociétés ainsi que la fiscalité des plus riches. Très vite, les Etats-Unis ont constaté le dérapage de la dette. Rétropédalage : l’administration a redoublé l’impôt sur les sociétés dès 1986 et augmenté celui des plus fortunés, par le biais des revenus du capital, sous la présidence Bill Clinton. Miracle : deux fois plus d’emplois ont été créés.

Non sequitur typique qui n’est pas sans rappeler les meilleures productions de Jacques Généreux en écriture automatique. L’administration Reagan a continué à augmenter ses dépenses (militaires notamment) là où l’administration Clinton les a réduites. Là où Reagan a été confronté à un effet ciseaux (augmentation des dépenses et baisses des rentrées), Clinton a bénéficié de l’effet contraire. Évidemment, tout ceci prouve surtout que le facteur dépenses publiques a été totalement gommé du beau pseudo-raisonnement de notre pipoconomiste qui aurait eu énormément de mal à justifier son keynésianisme galopant si elle l’avait réintroduit dans ses petites équations.

Pour elle, la fiscalité, c’est un peu Disneyland à portée des caniches de Bercy puisqu’elle permettrait le financement des dépenses publiques, la redistribution ou justice fiscale, et la régulation économique. On ne peut que rire à gorge déployée devant autant de naïveté ou d’inculture crasse (je n’ose imaginer que la pauvrette fasse ici preuve de mauvaise foi) :

  • les impôts et taxes ne permettent pas de financer les dépenses publiques puisque nous empilons des déficits tous les ans. Il faudrait doubler les prélèvements pour s’en sortir. Je laisse au lecteur la charge d’imaginer ce que ça donnerait dans un pays comme la France.
  • La justice fiscale, c’est cette mauvaise blague qui dure depuis des décennies et justifie 4 millions de chômeurs et précaires (au bas mot), des SDF à la pelle, de la pauvreté, un développement sans pareil des associations caritatives, etc… Plus on nous parle redistribution et justice fiscale, plus la société française se recroqueville dans ses cartons au bord du trottoir de la croissance et du bonheur.
  • Quant à la régulation économique, on se demande de quelle substance la Karine a abusé : les impôts, en France, n’ont pas cessé d’augmenter sur les 40 dernières années, et le premier reproche de ce genre de personnes est justement l’absence de régulation (au choix) du travail, des banques, de la société, de ceci ou de cela. Faudrait savoir.

Quant à parler, comme elle le fait ensuite, de « dévergondage budgétaire orchestré depuis dix ans », c’est vraiment se moquer du monde avec une dose d’hypocrisie réservée normalement aux plus gros pachydermes : cela fait 40 ans, nom d’un tromblon, que PAS UN BUDGET N’A ÉTÉ VOTÉ À L’ÉQUILIBRE ! Pas un ! Dix ans ? Mais tu étais où, Karine, ces 40 dernières années ? Sur Bisouland, la planète aux boules de gommes gratuites d’où viennent les Socialistes qui prennent actuellement le pouvoir et manifestement, des psychotropes puissants par caisses entières ?

Car il faut avoir gravement suçoté du chanvre indien sur pied pour arriver à sortir en faisant mine d’y croire que « les dépenses publiques sont un atout pour les entrepreneurs et les entreprises » ; il faut avoir dans le sang un taux record de socialine et d’hypocritoïdes pour parler de « l’école gratuite » qui n’a jamais été gratuite que dans les rêves humides des abrutis conscientisés par une Édulcoration Nationale en roue libre. À l’évidence, tous les arguments, mêmes les plus mâchouillés, fichus, bidonnés, éculés et ridicules sont donc bons pour justifier d’aller ponctionner encore et plus le citoyen lambda.

À présent, pour des raisons de Quotas Paritaires Egalitaristes Anti-Sexisme, après vous avoir entretenu d’un papier commis par une femme, je vais vous entretenir d’un papier écrit par un homme. Il s’agit d’un certain Michel Santi, qui écrit dans La Tribune et nous explique, dans un papier frisant cette méchanceté inconsciente que seul un Suisse peut se permettre, que la France est un paradis fiscal.

Eh oui : puisque la France est le troisième pays où les capitaux affluent, pas de doute, c’est parce que le pays offre des conditions d’investissement inégalées ! Et comme l’État Français asperge de subventions les moyennes et grosses entreprises qui s’installent en France (le cas d’Amazon est cité à raison), que jusqu’à présent, il faisait grande publicité des allègements fiscaux et de cotisations pour attirer le gogo patron fortuné, qu’il fait la promotion parfois putassière du Crédit Impôt Recherche et du Made In France, de ce point de vue, on peut considérer béatement que la France est un des pays les plus avantageux fiscalement parlant.

En pratique, on note surtout que les entreprises qui bénéficient de ces aides et subventions partent dès qu’elles se tarissent ; on ne peut s’empêcher de noter aussi que malgré cette attractivité sur le papier, le nombre de chômeurs augmente sans cesse. Peut-être que les capitaux arrivent en France, mais peut-être ne s’investissent-ils pas tout à fait dans des entreprises et de la création de richesse. L’analyste est, en fait, franchement court lorsqu’il s’agit de comprendre le décalage entre la fiscalité réelle, appliquée sur les PME, les salariés, les indépendants, les professions libérales et qui les assomme de ponctions de plus en plus iniques, et la fiscalité vue depuis l’étranger, lorsqu’on est une grande multinationale où l’on peut se contenter de voir la France depuis des comptoirs commerciaux minimalistes pour lesquels la fiscalité sera ou bien fort légère, ou bien aménagée grâce à l’utilisation intensive de tous les leviers du lobbyisme et du corporatisme dont Santi ne pipe pas un mot dans son papier.

Car le fond du problème est là : l’État peut bien prétendre attirer les capitaux, cela n’améliore en rien la situation si le prix à payer pour ces flux de façade cachent une complexité croissante de lois fiscales ubuesques. Pour contrer les contorsions d’optimisation fiscale des grandes groupes, les énarques et les crânes d’oeuf de Bercy multiplient les règles fiscales kafkaïennes, et cognent en définitive sur les mauvaises cibles. Ajoutons à cela les délais de paiement que l’État s’octroie généreusement vis-à-vis de ses créanciers, et qui mettent régulièrement les plus faibles et les plus petits dans des situations intenables (voire mortelles), et les dernières « avancées » fiscales technocratiques, et on comprend très bien pourquoi les petits patrons vendent tout ce qu’ils peuvent et le font à de grands groupes étrangers qui – ironie – ne paieront donc pas (ou peu) d’impôts.

Ensuite, on viendra, comme Santi, pleurnicher sur ces groupes insuffisamment agonis d’impôts, ou faire de l’humour sur la France « paradis fiscal ».

L’économie est une science qui n’a certes rien de simple, mais lorsqu’elle est expliquée en France, elle prend ce petit parfum de magie noire où les évidences pourtant constatées partout ailleurs sont farouchement combattues. Et pour faire passer la pilule, le combat se fera au nom de l’idéologie du Partage Généreux qui commence toujours par une ponction inégalement répartie et impulsée par ceux qui n’auront (comme par hasard) jamais à la subir.


Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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“Les pauvres contre les riches, les salariés contre les entrepreneurs, la droite immuable contre la gauche éternelle, les hommes de progrès contre les suppôts de la réaction et les homosexuels contre les hétérosexuels?“

Il faut dire que les sujets de société permettent “en monopolisant l’attention de l’opinion publique, d’occulter et de faire momentanément oublier les échecs et les scandales qui fleurissent sous [ses] pas“:

“Aujourd’hui, c’est le projet de mariage pour tous, demain ce sera l’euthanasie ou l’aménagement des peines de prison.“

Bien sûr ces sujets de société figurent parmi les soixante propositions du candidat Hollande, mais:

“Voter pour un homme ou pour un parti n’implique évidemment pas que l’on approuve tous les points de son programme ou même qu’on en ait pris connaissance.“…

A contrario il y a d’autres engagements pour lesquels Hollande n’était pas mandaté et qu’il a pourtant tenus, tout droit sortis de sa boîte à outils:

“Tels que l’austérité, l’alourdissement de la pression fiscale ou les diverses et ingénieuses ponctions sur le pouvoir d’achat des retraités, et qui ne sont apparus dans leur nudité qu’au fil de révélations précautionneusement distillées.“

J’en viens au bémol. Car Dominique Jamet fait alors preuve d’inculture quand il écrit à l’adresse de son cher François:

“La politique mortifère pour laquelle vous avez opté s’inscrit dans le droit fil du libéralisme de votre prédécesseur et de la plus grande soumission aux impératifs de l’eurocratie. C’est celle que rejettent aujourd’hui tous les peuples d’Europe, celle de la rigueur financière et de la rigueur sociale, des économies et des sociétés croulant sous le poids de la dette et des impôts, de la diminution de l’activité et des recettes, de la spirale du déclin.“

Comme ce qu’il décrit, c’est le socialisme, je présume que l’emploi du mot libéralisme est une coquille, que les lecteurs de Dominique Jamet ne rectifieront malheureusement pas d’eux-mêmes.

Car, en quoi est-ce du libéralisme que d’augmenter la dette et les impôts (et par là-même gonfler encore plus un Etat obèse), d’empêcher le libre exercice de l’activité, de se soumettre aux oukases de Bruxelles?

Dominique Jamet convient pourtant que les remèdes prescrits par le docteur Hollande sont voués à l’échec:

“Les emplois d’avenir, les contrats de génération, le recrutement de soixante mille enseignants sont des remèdes aussi coûteux qu’inefficaces. Payés par le contribuable au prix d’une insupportable hausse de la pression fiscale, ils alourdissent le déficit sans enrayer la montée du chômage. L’assistanat fait un temps illusion avant de faire faillite.“

J’aimerais que Dominique Jamet m’explique alors en quoi ces remèdes sont ceux du libéralisme? Mais il est vrai qu’aujourd’hui, les mots perdent de leur sens, même sous la plume d’un journaliste averti comme lui.

Il est évident que François Hollande est une erreur de distribution (le seul processus de sa désignation par le PS le montre) et qu’il devrait en tirer la conséquence, celle qu’il envisageait dans un livre d’entretiens avec Edwy Plenel, Devoirs de vérité, paru en 2006 et dont Dominique Jamet extrait la citation suivante:

“Si d’aventure, une crise profonde se produisait ou des élections législatives intervenaient, contredisant l’élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence…“

Nous y sommes dans la crise profonde. Rien n’oblige François Hollande à partir, “mais la raison l’emporte parfois sur le droit“. La conclusion de Dominique Jamet s’impose donc:

“On dit communément que vous êtes brave, au sens que l’on donne à ce mot dans le Midi. Il n’y a pas de hontre à reconnaître que l’on a présumé de ses capacités et que l’on n’est pas à la hauteur du poste où vous ont hissé les circonstances. Alors, M. Hollande, si vous voulez laisser un nom honoré dans l’histoire, et pendant qu’il en est encore temps, soyez brave: allez-vous en!“

C’est un conseil d’ami, que François Hollande devrait suivre…

Francis Richard

Claude Allègre

L'une des caractéristiques de François Hollande, c'est de considérer que le mensonge est une pratique normale en politique.
En politique une absurdité n'est pas un obstacle
Napoléon Bonaparte
L'on nous informe par voie de presse ces jours, que Bercy est sans-dessus-dessous, du fait que la fraude et évasion fiscale auraient grimpées en flèche en 2012. En effet, le trou dans la caisse serait d'environ 83 milliards d'euros ... soit un montant supérieur aux recettes de l'Etat-providence en matière d'impôts sur le revenu ! Au secours !
On peut donc s'attendre à ce que la chasse aux sorcières (même en dehors de la période d'Halloween !), soit ouverte, à l'instar de ce qui se déroule chez nos cousins italiens, lesquels sont peu ou prou, dans le même cercle infernal...
Que vaut-il mieux : une réforme fiscale courageuse (attendue en France depuis la Saint Glin-Glin) moins confiscatoire et plus intelligente OU la continuité de la politique actuelle du " Père-fouettard ", injuste et indigne des citoyens et entreprises honnêtes et laborieux s'échinant contre les moulins à vent de nos keynésiens scribouillards ?
_ " N'importe quel imbécile peut rendre les choses plus grosses, plus complexes et plus violentes. Il faut une dose de génie, et beaucoup de courage, pour faire l'inverse. " Albert Einstein
France, où est donc passé ton "siècle des Lumières" ?
Merci à H. Seize pour son analyse pertinente, mâtinée d'humour fleuri et grinçant.
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Où sont passés, les économistes qui il y a plus de deux ans, nous prédisait la mort de l'€, la sortie des PIIGS de l'Union. Il y a effectivement bien des économistes d'opérettes et pas seulement en France.
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Je n'ai rien d'un économiste mais je sais intuitivement que l'impôt appauvrit celui (riche ou démuni) qui est obligé de le verser.A partir d'un certain niveau de taxation les individus commencent à ruser avec le fisc:dans le jargon on parle de frauder!

Pour beaucoup ce que je viens d'énoncer est une évidence.Mais pour une majorité de Français conditionnés,décérébrés,ce sont les autre (les riches) qui ne paient pas assez d'impôt.
C'est sans sans doute sur ce constat que s'est mise à jouer la dite Karine Berger.Mais,ignore t-elle ce qu'avait affirmé au cours des années 80,pendant son 1er mandat présidentiel,François Mitterrand alors il faut le lui dire:le Présidffent Mitterrand disait TROP d'IMPÔT tuait l'impôt!!!

A l'époque,le poids des prélèvements fiscaux et sociaux n'étaient pas encore aussi lourds que maintenant...

Cette affirmation à eu maintes confirmations.Alors cette Karine Berger peut invoquer toutes les statistiques qu'elle veut,se baser sur toutes les études qu'elle souhaite,la France est devenue pour les Français,pas ceux qui vivent des subsides de l'Etat et de ses satellites,mais pour ceux qui paient,un enfer fiscal.C'est mon point de vue.Sauve qui peut!!
Certain très gros revenus ce sont sauvés à l'étranger ou le niveau de la fiscalité est plus supportable.Le gros perdant étant le Trésor Public français...


















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EXCELLENT ! J'ai bien aimé le "mâchouillage de chanvre indien sur pied" !!!
Puis-je me permettre de vous indiquer mes chroniques et notamment les 3 dernières N°s : 93-94 et 95 sur mon blog : http://serviteurdubienpublic.blogspot.com et sur http://radio-silence.org !? Vous verrez que je cite justement ce Santi pour mieux démontrer son absurdité dans le N°94...

Continuez !

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un pays qui voit partir ses etudiants,ses intellectuels,ses sportifs,ses artistes et ses grands patrons devrait se poser les bonnes questions.
combien il perd ,et pas seulement en impots.
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