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La sécession, un principe Américain

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LewRockwell
Published : December 08th, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

 ‘La sécession est un principe profondément Américain. Notre pays est né de la sécession’.

~ Ron Paul


Les gauchistes et les néoconservateurs que l’on entend dans les médias et qui tendent à être d’accord avec le développement d’un Etat police/militarisé/centré sur la protection sociale, se sont montrés particulièrement outrés des propos tenus par Ron Paul sur son site internet. En déclarant que la sécession est un principe fondamentalement Américain, Ron Paul faisait référence au fait que l’ensemble de 50 Etats des Etats-Unis ont envoyé des pétitions de sécession à la Maison Blanche.

Une réponse typique des médias a été le commentaire prétentieux d’un dénommé Robert Schlesinger, fils d’Arthur Schlesinger, qui est en quelque sorte l’éditeur d’opinion du journal en banqueroute US News. Ron Paul a ‘parfaitement tort’, s’est-il exclamé, avant d’accuser l’homme du Congrès d’être un excentrique qui serait bientôt oublié de tous. Les mauvaises manières de Robert Schlesinger vont main dans la main avec son ignorance complète de l’histoire des Etats-Unis.

Ron Paul a tout à fait raison lorsqu’il dit que les Etats-Unis sont nés de la sécession. La guerre d’indépendance des Etats-Unis n’était rien de plus qu’une guerre de sécession contre l’Empire Anglais. Comme l’a écrit Jefferson dans la Déclaration d’Indépendance, le juste pouvoir des gouvernements émane du consentement des gouvernés et toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement.

Comment pourrions-nous possiblement interpréter ce passage de la Déclaration autrement que par la volonté des Etats-Unis d’être séparés de l’Empire Britannique ? ‘Ces colonies unies sont et ont le droit d’être des Etats libres et indépendants, sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de Grande-Bretagne, et tout lien entre elles et l’Etat de la Grande-Bretagne doit être entièrement dissout’.

Dans son discours inaugural, Jefferson disait favoriser les tentatives de persuasion, contrairement à Lincoln qui, lui, prônait une guerre totale contre les citoyens Américains qui cherchaient la désunion : ‘S’il y en a parmi nous qui souhaiteraient dissoudre cette union ou changer sa forme républicaine, les laisser tranquille est pour des raisons de sûreté la meilleure chose que l’on puisse faire. Il faut tolérer les erreurs d’opinions et laisser la raison seule les combattre’. Dans une lettre écrite le 29 janvier 1804 au Dr. Joseph Priestly, à l’origine d’une étude sur l’éventuelle sécession des fédéraux de Nouvelle-Angleterre, Jefferson écrit : ‘Que nous demeurions une confédération ou formions une confédération Atlantique et une confédération du Mississippi, je suppose que notre bonheur n’en dépendra pas. Les confédérations de l’Est seront nos descendantes au même titre que celles de l’Ouest. Si les Etats-Unis venaient à se dissoudre dans le futur, alors je me ferais un devoir de défendre les intérêts de l’Est aussi bien que ceux de l’Ouest et de prendre soin de cette grande famille de laquelle je suis responsable’.

Dans une lettre datée du 12 août 1803 et envoyée à John C. Breckenridge, Jefferson écrit que si la Nouvelle-Angleterre parvenait à faire sécession, il conserverait l’Etat dans l’Union s’il le jugeait nécessaire, ‘et accepterait de s’en séparer s’il en valait mieux ainsi’. Le 20 juin 1816, dans une lettre à Mr. W. Crawford, Jefferson écrit que ‘si un Etat de l’Union désire opter pour la séparation, alors je n’hésiterai aucunement à la leur accorder’ (The Writings of Thomas Jefferson, vol. 15, p. 27). Selon Jefferson, le droit à la sécession était nécessaire aux Etats-Unis s’ils voulaient éviter la mise en place d’un gouvernement tyrannique (et Robert Schlesinger n’avait pas la moindre idée de ce qu’il voulait dire par là).

John Quincy Adams pensait que si un Etat voulait faire sécession, une Union meilleure pouvait naître d’une séparation avec ceux qui ne désiraient plus y appartenir (John Quincy Adams, The Jubilee of the Constitution, p. 66). Dans son livre De la démocratie en Amérique (p. 381), Alexis de Tocqueville observe que ‘l’Union a été formée par un accord volontaire entre les Etats qui en s’unissant ensemble n’ont pas abandonné leur nationalité propre… Si l’un d’entre eux choisissait de se retirer de cette Union, il serait difficile de lui refuser ce droit et le gouvernement fédéral n’aurait aucune raison de l’en empêcher que ce soit par la force ou par le droit’.

L’ennemi juré de Jefferson, Alexander Hamilton, défendait le droit des Etats à faire sécession simplement parce que forcer un Etat à rester dans l’Union était un projet insensé et faisait référence à un gouvernement ne pouvant exister que par l’usage de l’épée, ce qui serait une abomination morale (Jonathan Elliot, Debates in the Several State Conventions on the Adoption of the Federal Constitution, p. 232).

La deuxième génération de sécessionnistes Américains n’était pas composée d’Etats confédérés du Sud mais de confédérés de Nouvelle-Angleterre qui haïssaient tant Jefferson qu’ils n’ont cessé de parler de sécession durant plus de 14 ans. Leurs efforts ont atteint leur apogée avec l’Hartford Secession Convention de 1814 (voir James Banner, To the Hartford Convention: The Federalists and the Origins of Party Politics in Massachusetts). Une grande partie des idées de sécessionnistes de Nouvelle-Angleterre est contenue dans l’ouvrage d’Henry Adams, Documents Relating to New-England Federalism. Dans son livre, nous pouvons apprendre que, parmi leurs rangs, était présent le sénateur des Etats-Unis Timothy Pickering, qui avait également servi en tant qu’adjudant-chef sous les ordres de George Washington durant la révolution et en tant que secrétaire d’Etat et secrétaire de la guerre sous l’administration Washington.

En 1803, Pickering annonça qu’une sécession de la Nouvelle-Angleterre le pousserait à prendre part à la création d’une nouvelle confédération, loin de la corruption et de l’influence des aristocrates Démocrates du Sud. Le Sénateur des Etats-Unis James Hillhouse a également déclaré que ‘les Etats-Unis devraient être dissouts pour que soit formé un nouveau gouvernement’. George Cabot, Elbridge Gerry, John Quincy Adams, Fisher Ames, Josiah Quincy et Joseph Story ont, entre autres, fait part d’opinions similaires au début du XIXe siècle.

Le gouverneur du Connecticut Roger Griswold a proclamé qu’en raison du pouvoir politique des Etats du Sud, les Etats du Nord ne pourraient pas être en sécurité tant qu’ils feraient partie de la confédération’. Le Sénateur Pickering a également expliqué que la sécession était le principe même défendu par la révolution des Etats-Unis et qu’elle pouvait être achevée sans verser une seule goutte de sang. Et il avait raison : le président Jefferson considérait les sécessionnistes de Nouvelle-Angleterre comme des membres à part entière de la grande famille Américaine, et bombarder Boston, Providence et Hartford au nom de la sauvegarde de l’Union est la dernière chose qu’il aurait faite.

Les fédéralistes de Nouvelle-Angleterre ont finalement décidé lors de l’Hartford Secession Convention de 1814 de rester dans l’Union. Au cours des quatorze années de discussions, les fédéralistes de Nouvelle-Angleterre et les Démocrates Jeffersoniens n’ont jamais cessé de croire que leur adhésion à l’Union était volontaire et qu’il était de leur plein droit de faire sécession sans en demander la permission à un autre gouvernement.

Le troisième plus important mouvement sécessionniste Américain est né au sein de ce qui au milieu du XIXe siècle s’appelait les Middle States – New York, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware et Maryland. Dans son livre The Secession Movement in the Middle Atlantic States, l’historien William C. Wright décrit comment ces Etats, qui dans les années 1850 représentaient 40% de l’économie des Etats-Unis, ont formé ensemble un mouvement politique visant à la création d’un nouveau pays. A la veille de la guerre ayant empêché l’indépendance des Etats du Sud, ces Etats ont demandé à ce que le Sud puisse faire sécession en paix et à rejoindre la confédération ainsi créée, ou de pouvoir former une nouvelle nation Atlantique.

A la veille de la guerre de sécession des Etats du Sud, beaucoup pensaient encore que les Etats-Unis étaient une Union volontaire entre Etats et qu'il serait un crime de guerre et une abomination morale pour le gouvernement que de forcer un Etat à demeurer dans l’Union. Northern Editorials on Secession, édité par Howard C. Perkins, décrit comment une majorité de journaux des Etats du Nord préconisait une sécession pacifique du Sud en 1860-61. Par exemple, le Bangor Daily Union du 13 novembre 1860 indiquait que ‘l’Union dépend du consentement libre des citoyens de chaque Etat, et lorsque ce consentement n’est plus, l’Union doit être brisée’. Le New York Journal of Commerce condamnait l’esprit importun des ‘Yankees’ du Nord qui cherchaient à contrôler les membres de leur propre communauté. Le New York Tribune publiait le 17 décembre 1860 un article clamant que ‘si la tyrannie et le despotisme justifiaient la révolution de 1776, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas justifier la sécession de cinq millions d’habitants des Etats du Sud en 1861’. Le Democrat de Kenosha, Wisconsin, indiquait quant à lui le 11 janvier 1861 que la ‘sécession est l’expression de la liberté, et appartient au peuple de chaque Etat’.

Ron Paul n’aurait pas pu dire les choses plus brillamment.

 

 

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Parler de sécession pour ce peuple OK.
Chaque habitant de ce pays est en sécession avec lui même, ne sachant d'où il vient, qui il est, comment peut-il savoir où il va et avec qui ?
Leurs ancêtres paysans furent chassés de leurs terres quand l'Angletere et l'Irlande abandonnèrent l'agriculture pour s'adonner à l'élevage et la manufacture où les plus dociles trouvèrent place. Les autres furent placés dans les cales des bateaux qui les déposèrent aux colonies du nouveau monde. Voilà qui ils sont.
Sans passé ni histoire, sauf à vivre l'instant présent en volant son prochain par la violence et la tromperie (voir le nombre de divorces, les enfants avec plusieurs pères, et le nombre de guerres provoquées dans le monde) sans aucune considération pour les conséquences de leurs actes sur le futur en général, et leur propre futur en particulier.
Un état d'esprit particulier, ne jamais prendre l'ascenseur seul avec une femme dans ce pays. (Conseil d'un ami qui vit à Boston/NY/Miami depuis 40 ans)
Tous les coups sont permis pour prendre/perdre de l'argent.
Il faut se demander pourquoi les nordistes ont gagné. Les plus forts ? Non. Les plus lâches ? Oui.
Comment ? En tuant les femmes, les enfants, les vieillards en bombardant les villes où il n'y avait pas de soldats.
Pourquoi ? Parce que ces non combattants préparaient les vivres et l'approvisionnement de leurs fils, époux, pères, soldats qui étaient au front. Et peut-être aussi.... de ne pas avoir été les grands gagnants de la guerre d'indépendance ? Au contraire de ceux du sud ? En ce temps là, la première économie était l'agriculture(comme au sud).
Ron Paul ? Sympa quand il parle de l'or et de l'audit de la FED jamais réalisé. Mais pour le reste, il a raté l'occasion de se taire !
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Les nordistes étaient surtout plus nombreux, avec plus de chair à canon (surtout quand ils ont "libéré" les noirs afin qu'ils gonflent les rangs de l'armée), et une plus grande rotation des officiers, jusqu'à en trouver quelques bons. Le Nord avait aussi une plus grande infrastructure de transport et plus d'industries. Sans parler de l'embargo sur les exportations de soie, principale activité du Sud, embargo imposé par le Sud lui-même, chose complètement aberrante.
Ajoutons encore le fait que c'est le Nord qui attaquait le Sud, donc au début le Sud avait l'avantage du défenseur, mais à la longue il voyait ses maigres infrastructures détruites et sa population décimée.
La guerre est sale de toute façon, et des deux côtés il y a des monstres et des lâches.....si les sudistes n'ont pas massacré la population de Chicago, c'est peut-être aussi parce qu'ils n'y sont jamais arrivés ?
Par contre renseignez-vous sur le camp de prisonniers d'Andersonville, géré par les Sudistes, certains le considèrent comme le premier camp de concentration de l'histoire, ayant fait plus de 12.000 morts parmi les prisonniers nordistes, dans des conditions pire qu'inhumaines. Est-ce un acte d'héroïsme de la part des sudistes de massacrer des prisonniers ?

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"le commentaire prétentieux d’un dénommé Robert Schlesinger"

Le ci-dessus dénommé ne peut comprendre. Ses grands parents demeuraient en Prusse et en Autriche, d'où ils étaient natifs, pendant la période de la guerre de sécession.

Sinon, le commentaire concernant "le testament politique de Richelieu" n'est pas à la bonne place, puisqu'il fait suite au commentaire de ROXAN du 11/12/2012.
L'unification de la France a débuté sous l'impulsion de Richelieu, son souhait était de contrôler toute l'europe, en empêchant l'union des peuples germains.
En finançant les guerres de division dans cette "germanie", par d'autres peuples (Gustave de Suède), ou les princes catholiques allemands.
Les héritiers de ce testament ont travaillé jusqu'à la fin de la guerre de 40-45. L'Allemagne fut partagée en 2 parties bien distinctes.
Guerre de 40-45, qui n'aurait pas eu lieu, si le traité de Versailles n'avait était aussi impossible dans ses contraintes. Clémenceau le savait, puisque lui même disait que l'Allemagne ne pourrait jamais payer ses dettes, et permettrait à la France de rester en Allemagne pour toujours.
Aujourd'hui ce monsieur n'a pas finit de se retourner dans sa tombe, et ce jusqu'à la fin des temps, quand on voit la réussite et le pouvoir de l'Allemagne sur l'europe.
Un vrai retour sur le passé permet d'éviter les réponses à l'emporte pièce !
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Des grands comiques les américains : "Alexis de Tocqueville observe que ‘l’Union a été formée par un accord volontaire entre les Etats qui en s’unissant ensemble n’ont pas abandonné leur nationalité propre… Si l’un d’entre eux choisissait de se retirer de cette Union, il serait difficile de lui refuser ce droit et le gouvernement fédéral n’aurait aucune raison de l’en empêcher que ce soit par la force ou par le droit’.
Ces pseudos états américains, tirés au cordeau qui ressemble plus à des carrés qu'à des territoires formés par une géographie particulière, pourraient très bien sécessionner. Mais, rien ne ressemble plus à la population d'un de ces départements-états qu' un autre département-état. La seule chose qui aurait eu du sens c'était de reconnaître la sécession de l'état Cherokee, majoritairement indien au XIXème siècle. Mais, c'est vrai, la démocratie n'a jamais existé pour les indiens, ni pour les aborigènes d'Australie qui n'ont pas encore aujourd'hui la nationalité australienne, sur la terre de leurs ancêtres. Ces êtres n'existent pas, ils sont transparents pour ces grands démocrates, génocidaires de ces peuples dits primitifs.
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On ne se relève jamais d'une expérience fédérale.
On s'y maintient en s'y dissolvant ou on crève ensemble.

Si un exemple contraire m'a échappé, je suis preneur !
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Même culture, même destin, même combat, je ne vois pas pourquoi il y aurait 50 amériques, au lieu d'une.
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Au XVIIIè les états étaient bien plus différenciés.
Cette unité de culture et de destin est probablement une conséquence de plus de deux siècles de fédéralisme.

Ce qui revient à plus haut: on ne se relève pas d'une expérience fédéraliste, on s'y dissout.
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Le peuplement colonisateur est anglais à 95%. La France avec les cajuns a toujours été très minoritaire. L'Espagne a été bouté de la Californie, du Texas, de la Floride etc..., les indiens ont été scalpés (cette tradition étant le sort réservés par le colonisateur au "sauvage", puis reprise par l'indien), tondus, trucidés. L'anglais a occupé tout l'espace sans partage. Il n'y a à l'origine aucune différentiation. C'était surtout la brute et le truand.
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Les états ayant fait sécession voulaient chacun leur indépendance. Pour résister à l'Union ils ont formé une Confédération, vite fait mal fait, dotée d'une monnaie propre (tellement mal foutue que les faux étaient plus crédibles que les vrais).
Mais cette Confédération était constituée d'états voulant chacun son indépendance.....après avoir fait front commun pendant quelques années, ils ont fatalement fini par se désolidariser les uns des autres, et cela a précipité la victoire de l'Union.
(Militairement parlant, le Sud était plus fort que le Nord car le Sud avait de meilleurs officiers, de meilleurs canons, une tradition de port d'armes mieux ancrée dans la population, des soldats habitués à la dure vie de campagne, et surtout les sudistes jouaient la défensive, se battant sur leur terrain. Le Nord avait juste beaucoup plus de chair à canon. D'ailleurs les sudistes étaient très inventifs, ils ont construit un sous-marin d'attaque (le Hunley), et ont transformé une épave de frégate en un cuirassé à casemate (le Virginia). )

Depuis lors, les USA restent unis, mais on voit toujours bien la différence de mentalité entre les différentes régions. Lorsque le navire commencera à couler, les rats le quitteront très vite...
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Que prévoient les traités Européens en matière de sécession ?
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Envoyer les chars ?
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Si par exemple l'Ecosse, comme elle l'envisage sérieusement, quitte le Royaume Uni, elle sortira non seulement de ce dernier mais aussi de l'Union Européenne. Si elle souhaite rejoindre l'Union, elle devra candidater et être capable de répondre aux critères de convergence et avoir en sa faveur le vote du Royaume pour réintégrer l'Union. Bref, l'Union, n'encourage pas du tout, les sécessionistes, mais ils peuvent toujours essayer, ce n'est pas interdit. C'est la volonté populaire qui importe. La plupart des velléités de sécession, ont des motifs assez légers et intéressés : l'Ecosse veut être indépendante pour son pétrole, la Catalogne parce que c'est la région la plus riche, la Padanie (Italie du Nord) parce que l'Italie du Sud est un boulet économique, la Flandre belge, parce qu'elle en a marre de "payer" pour ces fainéants de wallons (qui il y a un siècle étaient plus riches que les flamands). Bref, que des couillons, qui en veulent plus dans leurs assiettes.
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Quand il s'agit de nation la sécession n'est pas un droit, c'est un devoir. Le recours à la démocratie n'est même pas nécessaire; Les traitres ne votent pas. Appeller le peuple au suffrage pour obtenir la sécession est stupide, les gens qui voteraient non seraient des collabos donc des traitres indignes de voter. La justice veut que chaque nation soit indépendente et unie même si c'est dans la pauvreté et la misère. Il est plus digne d'être libre mais pauvre que riche mais assujéti, cela vaut aussi bien pour les individus que pour les nations.
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alors vive la nation corse et la nation bretonne...
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Vive toutes les nations du monde. Vive les nations Basque, Catalane, Corse, Occitane, Savoisienne, Allemande, Flamande, Bretonne, Amazonienne, Comorienne, Kanaque, Mélanésienne et Pacifique. Pour ne citer que celles qui sont encore sous domination française.
Ah, j'oubliais. vive la nation française, une fois que l'état français aura fini de nous casser les pieds.
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On a tous besoin de se sentir appartenir à quelquechose de concret, accessible, limité numériquement et géographiquement, sur le quel on peut espérer avoir une influence et simultanément appartenir à quelquechose de bien plus grand qui nous dépasse.

Ces peuples peuvent tout à fait rester "eux-mêmes" tout en se sentant Français.
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L'U.E n'encourage pas du tout les sécessionistes ???
Et l'Europe des régions c'est quoi ? Les partenariats U.E-régions, qui passent par-dessus la tête des Etats, c'est quoi ? Le fait que les Régions vont pouvoir gérer directement les Fonds Structurels Européens, c'est quoi ?
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Ce n'est pas du sécessionisme, mais du fédéralisme, tel que le pratique l'Allemagne dite fédérale, où chaque land à ses propres instances, comme l'ancienne France, prérévolutionnaire, avait aussi sa struture fédérale. La France de l'ancien régime parlait, par exemple, des états de Bourgogne, aujourd'hui appelés Région Bourgogne. La tradition révolutionnaire jacobine française a nivelé les anciennes régions, par la départementalisation qui est une fragmentation tendant à unifier le territoire national en pulvérisant l'identité régionale, pour répondre au concept unique et français de République Une et Indivisible, concept sacro saint de notre révolution. Mais dans les années 80, la révolution a mis de l'eau dans son vin, en mettant en oeuvre la régionalisation. La marche vers une europe fédérale, affaiblira forcément les états nations en redonnant du pouvoir aux régions, sans que cela constitue un sécessionnisme. Les amoureux de la centralisation révolutionnaire s'en plaindront, les régionalistes s'en réjouiront. La construction européenne, ne peut se faire s'en redéfinir le contenu national. L'europe si elle veut survivre, devra évoluer vers le fédéralisme, pour stabiliser l'euro, par une politique budgétaire commune, tous comme sont les états unis d'Amérique, aujourd'hui.
Ceux qui ont tant critiqué le jacobinisme centralisateur, se mettent à le pleurer, parce qu'il déteste l'idéal européen. C'est ce jacobinisme qui a fait que notre pays est doté d'une seule langue au lieu de 50 parlées encore il y a moins de deux cents ans (une vingtaine de langue d'oil et presque autant d'oc, plus les périphériques bretonnes, catalane etc..). Une unification linguistique que nous envie espagnols, allemands, italiens et bien d'autres. Une unification du droit sur tout le territoire ou presque, c'est aussi l'héritage de la révolution, que les autres pays n'ont pas. Il en va de même pour l'enseignement et tant d'autres domaines. La France napoléonienne a exporté son modèle dans toute l'europe et y a laissé tant de traces des idéaux de la révolution, qu'elle a produit partout, de grands hommes comme Schiller dont l'oeuvre est pénétrée de l'oeuvre révolutionnaire française. Par ce si bel héritage, la France continuera d'influer sur la construction européenne.
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Le but de l'U.E est effectivement la destruction des Etats-Nations et pour ça, elle est prête à encourager un régionalisme fort, qui à terme va mener au sécessionisme. Il suffit de voir ce qui se passe en Catalogne ou en Ecosse.

"L'europe si elle veut survivre, devra évoluer vers le fédéralisme, pour stabiliser l'euro, par une politique budgétaire commune, tous comme sont les états unis d'Amérique, aujourd'hui."

L'Europe ne veut rien du tout. D'ailleurs "l'Europe" ne veut rien dire. Les européistes veulent que se poursuive la construction européenne. Les peuples, on n'en sait rien, on ne leur a jamais demandé leur avis. Par ailleurs le projet d'Europe fédérale est d'avance condamné à l'échec car les différences entres les différentes Nations d'Europe sont trop importantes. C'est d'ailleurs ce qui condamne aussi l'euro. Pour cette raison, la comparaison avec les Etats-Unis n'est pas pertinente. Ils ont en partage une même langue et une Histoire commune depuis plus de 200 ans. En Europe, non.
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Bravo !
Belles idées !
Mais après lecture du testament politique de Richelieu, que je conseille, nombreuses seront celles qui voleront en éclats !
Ah ! Le fédéralisme ? Ce bon vieux fédéralisme... Vous me faites bien rire Roxan. Qui veut encore croire à ces balivernes ? En particulier, parmi ceux qui vivent déjà le fédéralisme...

On voit ce que cela donne en Belgique, le fédéralisme, n'est-ce-pas ? Ca va de plus en plus loin ! Au final, le but étant de faire en sorte que le gouvernement devienne une coquille vide; que la Flandre fasse ce qu'elle veut et que la Wallonie et même Bxl, se débrouille avec les miettes. Si ce n'est pas du détricotage d'Etat, alors je ne sais pas ce que c'est.

Le pire, c'est que la Flandre qui s'imagine qu'une fois totalement indépendante pourra faire ce qu'elle veut est en pleine ILLUSION. Malheureusement pour elle, elle n'a pas encore compris que plus on est petit, moins on est pris au sérieux ! Une fois reconnue comme un pays microscopique, à combien de temps de parole aura-t-elle droit au Parlement européen ? A combien de sièges aura-t-elle droit ? Quel poids aura son avis ? Déjà que la Belgique ou le Luxembourg n'ont aucun poids...

Et puis, une fois indépendante, elle sera bien obligée de courber l'échine devant plus fort qu'elle. Elle finira par regretter son besoin de revanche sur le passé et son arrogance démesurée d'aujourd'hui.

Boutros a raison, sous des apparences "politiquement correcte" et encore... l'Union européenne vise bien la destruction des Etats-Nations car ces Etats-Nations sont parfois encore en mesure de lui mettre des bâtons dans les roues et ça, ça l'embête vraiment ! On voit déjà bien à quel point la Commission européenne et le Conseil manigancent pour faire passer des décisions en toute obscurité afin que les peuples ne soient pas mis au courant et ne puissent pas riposter. Le PE ? Un parlement de façade qui a juste le droit de voter des résolutions et n'a même pas de réel pouvoir.

En outre, je ne vois pas en quoi serait incompatible le fait de respecter les différences culturelles qui existent au sein d'un même Etat ? Si on ne les respecte pas, c'est simplement parce qu'il y a des organisations (presse e.a.) et des forces obscures (lobby) qui mettent un malin plaisir à monter les gens les uns contre les autres, en attisant la peur de la différence ou de l'inconnu. Et qui a intérêt à diviser pour mieux régner, même au sein d'un Etat ? Quelques petits opportunistes de ministres qui en veulent toujours plus et qui doivent trouver une excuse pour garder leur poste, voire inventer des raisons à créer de nouveaux postes pour leurs copains.

En attendant, je constate que tant que la Belgique n'était pas fédérale, les Flamands et les Wallons se connaissaient encore suffisamment bien pour s'entendre en trouvant des compromis "à la Belge", et ce, malgré leurs différences. Mais ce temps là est révolu depuis que la BRT (télévision flamande) est devenue la VRT et que la RTB est devenue la RTBF, ce qui a permis l'accentuation de la division. Depuis que la Belgique est devenue fédérale, le compromis "à la Belge" est tombé en désuétude et la presse s'est mise à avoir beaucoup plus de pouvoir pour critiquer "l'autre" méchamment et en toute mauvaise foi !

Ah ben oui, parce que sans fédéralisme, en Belgique, il n'y aurait pas autant de ministres au km2, ni autant de gouvernements (7 si je ne m'abuse) qui ne font que compliquer les choses sur le plan administratif ! Quant aux citoyens, ils sont obligés de payer des taxes invraisemblables pour entretenir toute cette clique mafieuse et finissent par ne même plus savoir à qui s'adresser quand ils ont un problème administratif à régler.





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A ma connaissance, les seuls à avoir quitté la CEE sont les algériens.
Ca ne leur a pas réussi!

Mais la population algérienne qui rêve d'Europe n'en a pas conscience et ne le reproche pas vraiment aux décideurs FLN qui ont encore le pouvoir.
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Bonjour Rüss65,

Peu de gens le savent, mais il fut un temps où le Groenland a fait partie de la CEE... et l'a finalement quitté à cause d'une incompatibilité entre les exigences de la CEE en matière de quota de pêche et les besoins du Groenland.

On n'en parle le moins possible, voire même, l'affaire a été relativement étouffée car ça fait désordre de divulguer l'info qu'un pays ayant fait partie de la CEE a pu en sortir et continuer sa vie normalement. ;-)
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C'est marrant les trois flèches rouges sur ce commentaire alors qu'il est tout à fait juste (une petite recherche google permet de vérifier l'exactitude des propos). Encore un coup du gang des flèches rouges, toujours aussi ridicule et tapette, incapable de présenter la moindre argumentation car il défend une cause perdue.
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C'est marrant les trois flèches rouges sur ce commentaire alors qu'il est tout à fait juste (une petite recherche google permet de vérifier l'exactitude des propos). Encore un coup du gang des flèches rouges, toujours aussi ridicule et tapette, incapable  Read more
RalphZ - 12/29/2012 at 8:25 PM GMT
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