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Le culte de l'immobilisme

Jean Louis Caccomo

Chroniques en liberté

Published : April 24th, 2013

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	En son temps, le Général de Gaulle avait prévenu les rares consciences : "les français sont des boeufs". Mais déjà, Jules César estimait que la Gaulle était ingouvernable. En pleine période de croissance, les français ont pris la rue en otage en mai 68 : ils n'étaient sans doute pas contents de la croissance, du plein-emploi et de la prospérité produits par l'économie de marché. Le bonheur devait être apporté par le socialisme triomphant pensait-on. Car la croissance de l'économie capitaliste était insupportable pour une jeunesse gâvée au lait du marxisme et du maoisme. Puis, dans la crise, depuis 194, ils n'ont cessé de manifester. Pendant ce temps, partout dans le monde, les plus pauvres sont devenus toujours plus riches, à l'instar de la Chine qui a tourné le dos à la révolution culturelle meurtrière orcherstrée par Mao, l'idole des soixante-huitards. Dans la langue chinoise, le symbole, qui signifie "crise", est le résultat du croisement de deux symboles : rupture et opportunité. Au début de l'ére du numérique, les autorités françaises, accrochées à la technologie d'Etat du minitel, considéraient qu'il était trop tôt pour s'intéresser à cette technologie balbutiante. Aujourd'hui, ils considèrent qu'il est déjà trop tard. Quand on ne veut pas bouger, ce n'est jamais le moment.

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Docteur en sciences économiques de l'université de la Méditerranée et Maître de conférences – HDR - à l'IAE de l'université de Perpignan. Médaille du Bibliographical Institute of Cambridge (London, 2012), il est spécialiste de croissance économique ainsi que chercheur en tourisme international et consultant pour l’Organisation Mondiale du Tourisme (Nations-Unies). Il signe des chroniques économiques dans la presse nationale (Les Echos, Le Monde, le Figaro, Economie-Matin) et internationale (l’AGEFI le quotidien suisse des finances, le Boston de Providence aux USA, le Québécois Libre à Montréal). Il anime enfin, depuis plus de 15 ans, un blog à vocation pédagogique, Chroniques en liberté, à l'attention de ses étudiants et du grand public. Ouvrages [1] Les défis économiques de l'information, la numérisation, L'Harmattan, Paris 1996. [2] L’innovation dans l’industrie du tourisme - Enjeux et stratégies. En co-écriture avec B. Solonandrasana, L’Harmattan, Paris, 2001 [3] L’épopée de l’innovation – Innovation technologique et évolution économique, L’Harmattan, Paris, 2005. [4] L’innovation dans l’industrie du tourisme. Enjeux et stratégie, avec B. Solonandrasana, L’Harmattan, Paris 2006. [5] Fondements d’économie du tourisme. Acteurs, marchés, stratégies. De Boeck Université, Bruxelles 2007. [6] Le modèle français dans l’impasse, Tatamis Editions, Paris 2013. [7] Histoire thématique et contemporaine des faits économiques, Ellipses, Paris 2015. [8] Analyse de la finance internationale : le grand naufrage, en co-écriture avec Faouzzi Souissi (Trader),The Book Edition, Paris 2019.

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Rüss65

4/25/2013 at 6:14 PM GMT
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Il faut faire attention à l'orthographe:
Quand on place dans un même paragraphe de Gaulle et la Gaule, ça ne pardonne pas ! ;-)

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Rüss65

4/25/2013 at 6:13 PM GMT
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Le minitel est mort d'abord parceque les décideurs pensaient qu'une amélioration ou un progrès ne pouvaient venir que des décideurs, c'est à dire d'eux-mêmes.

NB: les décideurs de l'époque sont toujours aux manettes aujourd'hui.

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Noumounke

4/24/2013 at 5:21 PM GMT
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Bien d'accord avec ce cours article tout en synthèse.
Cependant, si vous croyez que la France de Charles et encore plus celle de Jules ressemble un tant soit peu a celle d'aujord'hui peuplé à 25% d'hommes africains c'est que vous vivez ailleurs.
Quant aux idéaux socialo-communistes, c'est acquis, ils nous auront détruit.
Terminé.

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