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Les citoyens broyés par une obsession de compétitivité

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Published : July 11th, 2017
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Compétitivité. Performance. Productivité. Rendement. Rentabilité. Croissance. Concurrence. Voilà quelques-uns des mots qui hantent les arcanes de la société du 21ème siècle.

La vieillesse, la maladie, le handicap, l’inadéquation, le gratuit, le public, le service, le bien commun, la protection sont autant de mots que le Système qui a pris le pouvoir ne supporte plus.

Regardez cette phrase de M Harari, célèbre auteur de « Sapiens, une brève histoire de l’humanité« , vanté par M Zuckerberg:

« Quelle sera l’utilité des humains dans un tel monde ? Que ferons-nous de milliards d’humain sans valeur économique ?

Nous ne savons pas. Nous n’avons pas de modèle économique pour une telle situation. Ce pourrait bien être la plus grande question économique et politique du XXIème siècle. » https://lilianeheldkhawam.com/2016/03/30/la-r...ne-held-khawam/

Selon certains, l’humain normal n’aurait plus sa place sur terre. Et les Etats, les médias, les donneurs de leçons de tout poil n’y trouvent rien à redire.

On nous parle à longueur d’année de l’effondrement du marché financier, alors que l’effondrement des Etats, protecteurs et solidaires de TOUS les citoyens, se déroule sous notre nez et personne n’en parle!

La chose publique se disloque. Les Etats avec.

La compétitivité économique, devenue une obsession des Etats, est imposée par le marché qui finance leurs dettes.

La compétitivité économique est omniprésente dans les traités internationaux et autres Constitutions. Cette chose indispensable et précieuse pour une entreprise est  une aberration au niveau d’un Etat. Elle jette les bases d’un Etat-entreprise.

Une abomination dans l’histoire de l’humanité.

« L’Union vise à parvenir à une croissance économique équilibrée et à la stabilité des prix. Les politiques économiques et budgétaires doivent, par conséquent, fixer les priorités adéquates en matière de réformes économiques, d’innovation, de compétitivité et de renforcement de l’investissement privé et de la consommation durant les périodes de faible croissance économique. Cela devrait se traduire dans les orientations des décisions budgétaires au niveau national et au niveau de l’Union, grâce notamment à une restructuration des recettes et des dépenses publiques, tout en respectant la discipline budgétaire conformément aux traités et au Pacte de stabilité et de croissance. » Extrait du Traité sur le fonctionnement de l’UE

Amis politiciens, les citoyens les plus fragiles sont broyés.

Vous en portez la responsabilité directe ou indirecte. Votre silence vaut consentement.

D’ailleurs, vous pensez faire ami-ami avec ce Système. Pourtant, il vous aura tôt ou tard. Pourquoi? Parce que l’homme, avec ses imperfections, lui est insupportable.

Ci-dessous un très joli texte d’un jeune journaliste qui décrit l’autre Suisse. Celle des pauvres, des marginalisés, des inaptes, des endettés, des fichés aux offices de poursuite,… Bref, cette Suisse que l’on cache derrière le sourire éclatant du championnat de la compétitivité mondiale.

Switzerland has been judged as the most competitive economy on the planet for the eighth year in a row by World Economic Forum (WEF) researchers. However, the alpine country might find its pole position tested if it introduces strict immigration quotas, the annual report concludes.

La Suisse, qui par souci de compétitivité, fait avaler des couleuvres à ses chômeurs, retraités, handicapés, et autres assurés. Honteux, ceux-ci se cachent, gênés de ne pas avoir su se montrer à la hauteur.

Cette Suisse compétitive, qui déverse des fortunes au monde de l’innovation et de la recherche, est celle qui a abandonné ses enfants.

Liliane Held-Khawam

La Suisse à deux visages: éloge des inadaptés

Une Suisse à deux visages. Le paradoxe est saisissant. Il y a la Suisse de carte postale, qui figure en tête des principaux classements internationaux sur la richesse, l’innovation, la réussite économique, la performance, le bonheur. Et puis il y a l’autre Suisse, volontiers ignorée. Celle qui trime pour joindre les deux bouts à chaque fin de mois. Ou qui subsiste grâce à un système qui réprime l’échec plus qu’il ne favorise la réintégration. Celles et ceux qui se retrouvent dans cette catégorie, qui ne cesse d’ailleurs de prendre de l’ampleur, ce sont les inadaptés.
Inadaptés parce que pas suffisamment performants dans un système de concurrence extrême. Le verni de cette Suisse qui réussit leur est inaccessible. Pour eux, les perspectives sont sombres. Très sombres. Inadaptés parce qu’ils ont, bien malgré eux, trébuché, ne serait-ce qu’une fois. Et en Suisse, il n’y a pas de place pour l’échec. Demandez à ceux qui ont voulu répondre aux exigences d’une Suisse à la pointe de l’innovation et qui ont voulu monter leur propre affaire.
La loi du marché est implacable dans nos vallées aux paysages somptueux. Planter une entreprise, ne pas réussir à payer ses factures parce que les charges sont toujours plus élevées et les salaires toujours au même niveau, accumuler des poursuites, puis des actes de défaut de bien: c’est le quotidien d’une partie grandissante de nos concitoyens. Et mettre la main dans l’engrenage de l’échec en Suisse ne pardonne pas. Ici, l’échec est sévèrement puni. Il faut rappeler aux autres le prix du succès de notre pays, et pour cela, ceux qui échouent doivent servir d’exemple.
Alors on leur inflige des doubles peines. Ils s’endettent, finissent aux poursuites? Qu’importe s’ils réussissent à solder leurs créances: celles-ci seront inscrites sur leur extrait du registre de l’administration cantonale pendant cinq ans. A moins que les débiteurs ne réussissent à obtenir la radiation de la poursuite auprès du créancier une fois le montant dû remboursé. Mais cela reste à son bon vouloir, et à moins de souhaiter perdre de l’énergie dans des procédures de radiation, l’inscription demeure. Alors ceux qui ont échoué sont conspués. Pour trouver un logement, il leur faudra produire un extrait dudit registre des poursuites.
Et qu’importe s’ils ont soldé toutes leurs créances. S’ils sont revenus à une situation financière plus ou moins saine. Il reste des traces. Un sursis. Pendant cinq ans, l’échec n’est pas permis. Dans l’intervalle, toute nouvelle poursuite éventuelle prolongera le délai de cinq années supplémentaires. Cercle vicieux. Et les résidents ne sont pas tous égaux: demander la nationalité alors que l’on a des dettes, voilà bien quelque chose qui fâche la Suisse. Je connais quelqu’un qui vit dans ce pays depuis des décennies, a toujours payé ses impôts rubis sur l’ongle, mais a eu le malheur de faire faillite. Il a beau rembourser ses créanciers chaque mois sans jamais ne manquer à son devoir, le passeport lui est inaccessible. Le voici inadapté, parce qu’il représente cette Suisse que l’on préfère cacher.
A Genève, près d’un tiers des contribuables ne s’acquittent pas de l’impôt. Ce chiffre progresse. Le recours à l’aide sociale augmente également. Près d’un tiers des Romands ne vont pas chez le dentiste à cause des coûts que cela représente. Un tiers aussi voit son assurance maladie obligatoire subventionnée par l’Etat, complètement ou en partie. Les retraités sont toujours plus nombreux à s’exiler hors de Suisse, sans doute parce que leurs retraites ne leur permet pas de vivre décemment dans notre pays.
Mais sous nos belles latitudes, de tels indicateurs ne sauraient susciter de vastes débats sur la viabilité de notre système à long terme. Non, c’est même tout l’inverse. Quand on figure dans ce triste registre des inadaptés, aucune compassion n’existe, aucune remise en question du modèle de société ne s’impose. Seul le soupçon est permis. Celles et ceux qui doivent demander l’aide de l’Etat, donc de la collectivité, sont a priori considérés comme de potentiels profiteurs. Les considérer d’abord comme des personnes réellement en difficulté reviendrait à reconnaître les failles de notre système. Et il n’y a pas la place pour cela.
Alors on porte aux nues les politiciens qui osent attaquer de front la racaille qui subsiste grâce à des fonds publics. Vous ne correspondez pas au marché du travail? Vous perdez votre emploi et pointez au chômage? Tout sera fait pour vous rendre honteux. Il faut terrifier ceux qui se retrouvent à la marge, pour les faire rentrer dans le rang. Echouer en Suisse, ce n’est pas un comportement adéquat. Alors voici que ceux qui ont tout perdu sont instantanément relégués au statut de potentiels abuseurs de bien sociaux, profiteurs du système, assistés de la première heure.
Récemment, une certaine presse se réjouissait de ce conseiller d’Etat UDC qui, à Berne, a décidé de couper 10% dans le forfait de l’aide sociale pour investir dans la réintégration au marché du travail. Voici que ceux qui sont dans le besoin sont encore davantage punis. Ce même journal qui encensait le courage de ce ministre relevait que la durée moyenne passée à l’aide sociale ne cesse d’augmenter. Elle est aujourd’hui de 40 mois et les bénéficiaires de ces aides sont surtout les 18 à 25 ans.
Des chiffres évidemment inquiétants, qui montrent à quel point le marché du travail est impitoyable. Est-ce l’avenir que nous souhaitons pour nos enfants? Mais tous ces éléments ne sauraient remettre en question le système dans son ensemble. Alors ces inadaptés, qui sont la troisième roue du carrosse suisse, servent de bouc émissaire politique. Eloge à ces gens qui, ayant le genou à terre, sont victimes de coups de fouet d’une société qui refuse de les regarder dans les yeux. Ces inadaptés nous rappellent combien le combat pour une société plus juste est nécessaire.
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L'inscription sur le registre de l'administration cantonale, c'est aussi osé qu'humiliant. En France, le type qui a fait faillite peut remonter son bizness au nom de sa femme ou de son beau-frère. J'en ai croisé un comme ça, et le travail était toujours aussi minable... A la sortie c'est bien le client qui morfle!!!
Reste qu’en France, c’est le succès qui est dévalorisé. Si vous êtes entrepreneur et que vous êtes dynamique, intelligent, plein d’énergie et de bonne volonté en affaire, on fera tout pour vous mener à l’échec. Le patron a le mauvais rôle en France et si vous démontrez moindrement la volonté de vous enrichir, on fera tout pour vous détruire. Si vous êtes riche, c’est que vous avez volez l’argent à appartenant à d’autres personne en France. Voilà la mentalité des français.
Je connais des français qui ont émigré en Amérique du nord parce qu’ils avaient trouvé de bon jobs qu’ils ont quitté par la suite pour se lancer en affaire, et ils ont réussi ! Tous m’ont dit que jamais cela n’aurait été possible en France. Le français a le cerveau formaté aux idées marxistes que le pays ne peut sombrer dans le déchéance communiste ou socialiste.
L'an dernier, nos actionnaires se sont augmenté de 29%. Les salariés n'ont pas d'augmentation depuis des années. Depuis 10 ans pour certains. Quant à la formation professionnelle, c'est pitoyable. Ceux osent déclarer leurs heures supplémentaires sont intimidés par la hiérarchie, voire menacés.
Pourtant, jamais l'entreprise n'a aussi bien marché, n' a autant gagné. C'est même étonnant, tant on nous rabâche que la situation du pays est catastrophique.
Alors si le "marxisme" imprègne un tant soit peu notre psyché, et sincèrement c'est plus qu'abusé de dire cela, franchement, côté patronat, c'est pas mieux, mais dans un autre style.
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En effet, cela est inacceptable.
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N'importe quoi, le silvera...
La madame, elle te dit qu'échouer en Suisse est presque considéré comme un délit, voire comme un crime. Que les gens qui ont échoué, sont considérés comme "inadaptés" sont des sous-humains dont l'extermination de masse apparait en filigrane de la pensée fascisante de l'UDC : https://www.google.fr/search?q=Suisse+UDC+raciste&client=firefox-b&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjXs4e4u4TVAhWGXRoKHczTCCwQ_AUIBigB&biw=1413&bih=811
Quand des retraités d'un pays soi-disant de haut niveau économique vont vivre ailleurs, c'est un signe inquiétant.
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Bon, mon commentaire qui répondait au sal gauchiste de un gars est disparu, bien le revoici :


« elle te dit qu'échouer en Suisse est presque considéré comme un délit, voire comme un crime »
Et quel est le rapport avec la compétitivité et l’économie de marché ? C’est culturel ! Cela veut simplement dire que la société suisse est rigide. Vivre un échec au Japon ou en Coré du Sud est encore pire qu’en Suisse, les gens se suicident pour ne pas vivre le déshonneur de l’échec alors qu’aux USA ont vous dira : Try again ! Don’t give up ! You can do it ! you can succeed ! Les américains ont cet optimisme qui les rend opiniâtre et on se demande pourquoi ils sont la première puissance mondiale.
Je le répète, c’est culturel ! Rien à voir avec l’économie de marché.
Et là vous dites :
« Que les gens qui ont échoué, sont considérés comme "inadaptés" sont des sous-humains dont l'extermination de masse apparait en filigrane de la pensée fascisante de l'UDC »
Vous utilisez la bonne vieille tentative de la gauche de comparer économie de marché et fascisme, ce qui prouve votre ignorance de ce qu’est vraiment le fascisme.
Le fascisme prône un état fort, interventionniste, omniprésent, omnipotent, ce qui convient plus au socialisme et au communisme qu’à une économie de libre marché.
Peut-on qualifier l’UDC de fasciste alors que ce parti est favorable à l’état minimum, aux baisses d’impôts et de taxes ? Certes l’UDC est ultra-nationaliste, xénophobe, raciste, réactionnaire, ce qui convient aux critères de l’extrême droite mais les gens d’extrême droite ne sont pas tous fascistes.
Peut-on reprocher aux suisses de ne pas vouloir accueillir chez eux les miséreux venus d’Afrique lorsque l’on sait que l’économie de la Suisse est essentiellement basée sur la production de produits et services à haute valeur ajoutée ? Ces gens peu éduqués et sans formation spécialisée sont condamné à vivre au crochet de l’état.
L’attitude des suisses n’est pas raciste, elle tient du bon sens.

Mme, à lire votre article, la concurrence qui est inhérente à une économie de libre marché est une mauvaise chose. On pourrait en conclure que l’économie de marché est mauvaise en elle-même. Marx disait que le système capitalisme était un système d’exploitation. Il faudrait donc éliminer la concurrence et créer des oligopoles ou des monopoles, que l’on fixe les prix de façon arbitraire? L’expérience démontre que si les prix sont fixés plus haut qu’ils ne le seraient selon l’offre et la demande, les producteurs ne feront pas l’effort de produire d’avantage et cela affectera les moins nantis. Par contre, si les prix sont plus bas qu’ils ne le devraient, cela crée des pénuries. Le socialisme ou le communisme serait meilleurs que le capitalisme qui par essence serait mauvait?
Les économistes autrichiens ont démontrés, il y a longtemps, que la concurrence favorise les gains de productivité qui, eux, s’obtiennent par une meilleurs allocation des ressources, qu’elles soient matières premières, humaines, énergétiques ou financières. Les gains de productivité auront pour effet de faire baisser les prix des produits et services ce qui les rend disponibles au plus grand nombre et favorise la croissance de la demande qui, à son tour, favorisera la croissance de l’ l’économie. Une baisse des prix(déflation) veut dire une augmentation du pouvoir d’achat. C’est bien ce qui se produisait à l’époque de l’étalon or (une monnaie qu’on ne pouvait manipuler). Voir cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=RLPbh4RQ5-w
Cependant, les banquiers n’aiment pas la déflation; dans un contexte déflationniste les risques de défaut sur les prêts augmentent chez les entreprises dont la dette est d’un poids qui ne leur permet pas de suivre la concurrence.
Petite fable :
C’est l’histoire du banquier qui se rend chez le ministre des finances pour lui expliquer le problème que lui cause la déflation venant des gains de productivité. Il suggère au ministre de créer une banque centrale afin de faciliter les prêts interbancaires pour couvrir d’éventuelles pertes. Le ministre lui répond que cela nuira à la concurrence entre les banques et le banquier lui répond que la concurrence est une bien mauvaise chose, qu’il est préférable qu’un organisme s’assure de la bonne gouvernance en matière de crédit. -Oui, vous savez ce que c’est la gouvernance, vous êtes au gouvernement! Le ministre qui s’y connait en économie lui répond qu’une multiplication du crédit créera de l’inflation, ce qui n’est pas bon pour la croissance économique et que cela nuira à son bilan pour la prochaine élection. Le banquier lui répond que les gains de productivité motivés par la concurrence créent de la déflation et que l’inflation ne fera que stabiliser les prix en autant que la banque centrale contrôle l’inflation par les taux directeur pour stabiliser les prix. En revanche, nous les banquiers, nous aurons plus de liquidités disponibles nous permettant d’offrir des prêt pour des investissements qui stimuleront la croissance. Le ministre commence à trouver que l’idée est excellente, le multiplicateur de crédit pourrait faciliter les emprunts de l’état et améliorer le bilan du gouvernement en offrant plein de choses au bon peuple. C’est ainsi que le banquier et le ministre des finances se sont mis d’accord pour créer un système de connivence politico-financier afin de capter la richesse crée par les gains de productivité pour répondre à leurs besoins respectifs.
Le problème de ce système, c’est qu’à reporter dans le temps les pertes que les banques auraient subi sans lui, nos économies sont devenus dépendantes du crédit et qu’il faut toujours plus de liquidités dans le système bancaire afin que l’économie ne subisse une déflation qui, elle, serait mauvaise puisqu’elle proviendrait de la décroissance due à la fin du crédit facile. C’est ainsi que l’on nous a vendu l’idée que l’inflation est une bonne chose et que la déflation est très mauvaise.
La concurrence, qui motive les gains de productivité qui à leur tour créent de la richesse en augmentant le pouvoir d’achat, est un mécanisme de partage de richesse inhérent à une économie de marché, mais on nous en prive par les politiques inflationnistes venant des banquiers centraux et des gouvernements. C’est ainsi que les entrepreneurs et travailleurs bossent dans un environnement concurrentiel sans cueillir les fruits de leurs efforts.
Et on nous dira que le capitalisme c’est de l’esclavage...

Selon Attali il ne faut pas laisser de la place au marché, il est préférable de laisser à un gouvernement mondial le soin de gérer les ressources de notre planète.
Cordialement, Silvera
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ungars - 7/15/2017 at 2:22 PM GMT
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