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Pourquoi le prix de l’or papier est aligné à celui de l’or physique ?

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Published : June 18th, 2013
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Category : Gold and Silver

C’est curieux, n’est-ce pas ? Le fameux or-papier (les contrats à terme) a un prix qui est non seulement proche de celui de l’or physique, mais qui semble aussi s’y référer. Et ce malgré le fait que l’or papier soit vilipendé par la communauté de l’or.

J’écris ces lignes un dimanche soir alors que de très faibles niveaux de liquidité sont disponibles sur les marchés. Et pourtant, le prix de l’or au comptant (XAU) est de 1665,80 dollars, et les contrats à termes arrivant à échéance au mois de décembre sont à 1674,40 dollars. Notez un écart positif de 0,5% entre le prix comptant et le prix à terme. Cet écart est remarquablement consistant au fil du temps. Si le prix comptant chute de 1,2%, alors les contrats à termes du mois de décembre chutent également de 1,2%.

Il est essentiel de souligner que ce sont là des prix différents, pour différents produits, sur différents marchés. L’or papier n’a rien à voir avec l’or physique ! S’il n’existait aucune force qui lie ces prix entre eux, ils se détacheraient et l’un pourrait grimper dans le même temps que l’autre chute. Mais ce n’est pas ainsi qu’ils se comportent. Pourquoi ? Quelle est cette force mystérieuse qui les lie ?

Faisons un pas en arrière un instant. Les marchés à terme existent pour servir les besoins des producteurs et des consommateurs. Les producteurs – miniers dans le cas de l’or – ont besoin d’un financement prévisible et consistant, c’est pourquoi ils vendent une partie de leur production à l’avance. Les consommateurs, tels que les entreprises de fabrication de biens électroniques, ont également besoin de sécuriser à l’avance l’achat des matériaux dont ils ont besoin. Les deux peuvent signer un contrat qui fixe un prix à une date ultérieure.

Bien entendu, sous un étalon or, le marché de l’or n’existerait pas. Les contrats à terme de tous les autres bien seraient fixés en termes d’or. L’or ne serait pas disponible avec remise, et personne n’aurait à payer de premium pour en obtenir. Il serait possible d’en emprunter sur intérêt, mais cela correspondrait à un marché d’obligation, pas à un marché à terme.

Lorsqu’un marché à terme est établi, les spéculateurs parient sur l’avenir des prix. Ils ne produisent pas le bien en question ni ne l’utilisent. Ils ne peuvent pas fournir de l’or à un acheteur, et n’en demandent pas la livraison. Ils désirent simplement profiter d’une fluctuation de prix. Ils pensent avoir des connaissances supérieures à celles des autres participants au marché, et utilisent le marché à terme comme un centre de pari plus simple que le marché physique. En plus de cela, le marché à terme offre un effet de levier.

Voici à quoi ressemble la théorie des marchés à terme. Les producteurs et les consommateurs tentent de réduire le risque. Les spéculateurs placent des paris, ennuyant parfois les producteurs, parfois les consommateurs.

Nous n’avons pas encore expliqué pourquoi le prix de l’or papier semble traquer celui de l’or physique. Pour ce faire, nous avons besoin d’introduire un troisième acteur sur le marché à terme. L’arbitre se moque du prix, il se concentre sur l’écart. Il peut acheter du métal physique dans le même temps qu’il vend un contrat à terme. Cela lui rapporte 8 dollars par once en se basant sur les prix cités plus haut, ou un peu plus de 0,5%. Comparé aux rendements des obligations sur un an, qui est de 0,15%, ce n’est pas si mal.

Tant que le prix des contrats à terme est supérieur au prix du métal physique, l’arbitre peut acheter du métal et vendre des contrats à terme pour empocher l’écart. Cela entraîne bien entendu une hausse du prix du métal et une baisse du prix du papier, diminuant l’écart. Il cesse ses opérations lorsque l’écart devient trop peu important et ne suffit plus à couvrir ses risques.

Si les contrats à terme deviennent moins chers que le métal physique (ce que l’on appelle backwardation), ceux qui possèdent de l’or physique le vendent et achètent des contrats à terme dans l’intention d’en demander la livraison. Dans ce cas, le prix du métal diminue et celui des contrats à terme augmente. Comme dans l’exemple précédent, l’écart diminue.

Ce n’est pas une théorie académique. Cette analyse peut permettre de comprendre ce qu’il se passe réellement sur le marché. De temps à autres, cela paraît assez évident, mais uniquement à ceux qui savent observer l’écart.

 


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Keith Weiner est un entrepreneur dans les nouvelles technologies et président du Gold Standard Institute. Il s’est spécialisé dans l’analyse des métaux précieux et travaille à la promotion d’un retour à un véritable étalon or.
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Le napp à 31 euro/ g et le papier 32 ?
A ct , je ne vois pas l'intérêt de compléter en physique .
Surtout que je pique un plongeon pour me rafraîchir , et l'or me suit .
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Le napp à 31 euro/ g et le papier 32 ? A ct , je ne vois pas l'intérêt de compléter en physique . Surtout que je pique un plongeon pour me rafraîchir , et l'or me suit . Read more
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