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Le Revenu universel ou quand les oints du Seigneur (ODS) proposent une nouvelle ânerie

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Published : February 16th, 2017
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Category : Editorials

Pour Simone Wapler, le socialisme c’est faire la générosité avec l’argent des autres sans leur demander leur avis, ce qui n’est vraiment pas faux. Pour Charles Gave, le revenu universel est une idée pathétique.

Comme vous le savez, Charles Gave est un horrible, un terrible « libéral ». Un homme qui pense, comme moi d’ailleurs, que la responsabilité individuelle est une vertu fondamentale, plus deux ou trois petites choses complémentaires.

Je vous laisse donc découvrir son analyse et son point de vue qui, j’en suis certain, viendront, par-delà toutes les différences de sensibilités, enrichir les réflexions de chacun.

Revenons près de cinquante ans en arrière.

Je suis dans une université américaine dans l’état de New-York, suivant les cours de la business school et étant en même temps professeur assistant (en économie) pour payer mes études. Quelques mois après mon arrivée, le patron du département me convoque pour me dire que j’allais enseigner la comptabilité analytique aux jeunes étudiants. Ce à quoi je lui réponds que je n’avais jamais fait de comptabilité de ma vie.

« Aucune importance », me dit-il, « vous allez l’apprendre en même temps que vos élèves ».

Et me voilà professeur de comptabilité… et le plus rigolo est que j’ai absolument adoré, au point que le même directeur me dira un an plus tard que je devrais passer un doctorat dans cette matière pour l’enseigner. Il me fallait revenir en France pour faire mon service militaire et je déclinais donc la proposition. À quoi tient la vie…

Pourquoi ai-je adoré la comptabilité ?

La comptabilité en partie double qui s’est vraiment développée en Italie au XIIIe siècle est une merveille de logique. Sans sa création, le capitalisme n’aurait sans doute pas pu voir le jour. Le principe en est simple : il est impossible de passer une seule écriture, il faut toujours en passer deux.

Si vous achetez une voiture pour votre société et que vous la payez cash, le compte voiture de fonction augmentera du prix de la valeur de la voiture, et le compte cash diminuera d’un montant équivalent. Et toutes les sorties de cash en fin de parcours s’équilibrent avec toutes les entrées de cash, soit qu’il s’agisse de recettes, soit qu’il s’agisse d’emprunts ou d’amortissements.

Bref, la comptabilité vous apprend « qu’un repas gratuit, ça n’existe pas » comme le disait Milton Friedman.

Et je crois très sincèrement que cette expérience a fait de moi un économiste pas tout à fait comme les autres. Ainsi, quand un homme politique propose une nouvelle dépense, je vois en général assez vite au crédit de qui il faut l’enregistrer (ceux qui vont voter pour lui) mais j’essaie aussi autant que faire se peut de comprendre au débit de qui elle va aller, c’est-à-dire qui va payer.

Prenons le « débat » absolument surréaliste qui a lieu en France en ce moment sur ce qu’il est convenu d’appeler le « Revenu universel ». La logique de la proposition de mes ODS est à crever de rire ou de désespoir.

  • Première proposition : il n’y a pas assez de travail pour tout le monde. Ah bon ? Et pourquoi y a-t-il trop de travail en Allemagne ou en Grande-Bretagne et pas assez de travailleurs ? Et pourquoi l’inverse en France ? C’est rigolo, mais plus il y a de gens qui travaillent dans un pays et moins il y a de chômeurs. Se pourrait-il que ce soit le chômage qui crée le chômage ? Et que payer les gens à ne rien faire engendre du chômage ?
  • Deuxième proposition : il faut libérer une partie de la population de la malédiction du travail en permettant aux paresseux de rester au lit. On a vu le résultat de cette politique avec les subventions aux intermittents du spectacle qui sont devenues un véritable gouffre financier en France. Je voudrais bien que l’on m’explique pourquoi ce qui ne marche pas pour les intermittents devrait fonctionner à la satisfaction générale pour la population dans son ensemble.
  • Troisième proposition : ça ne coûtera rien si on abolit toutes les autres subventions. Éclat de rire général ici. Si on file ce Revenu universel à tout le monde, y compris à ceux qui n’en ont pas besoin, à partir de l’enveloppe actuelle des dépenses de solidarité, par construction ceux qui en ont besoin auront moins d’aide puisqu’ils devront la partager avec ceux qui n’en ont pas besoin. Donc le budget solidarité va exploser à la hausse.
  • Et enfin, quatrième proposition, la connotation morale : « Il faut arrêter de perdre sa vie à la gagner. » Le travail avilirait -il ?  Je ne le crois pas. On pense ici à la citation de Richelieu « l’homme est un mulet qui se gâte au repos » ou au proverbe de mon enfance, « l’oisiveté est la mère de tous les vices ».

Je conçois très bien que toutes ces remarques sont le fait d’un esprit égoïste et quelque peu ranci et donc je vais enlever mon chapeau de moraliste pour mettre ma visière de comptable et mes manches de lustrine (ce qui est bien pire) pour passer à ce que nous enseignerait une comptabilité en partie double si elle était pratiquée dans ce cas de figure.

Je vois très bien qui va bénéficier de cette « libération », et ce sont ceux qui se sont illustrés place de la République il y a un an où ils ont fait preuve d’une créativité qui a changé la vie de la population dans son ensemble, en incitant un certain nombre de citoyens à voter Marine. Pas de problème sur le poste « crédit » donc.

Mais je dois passer une seconde écriture…

À qui vais-je donc attribuer le débit ?

Réfléchissons.

Les bénéficiaires de ces allocations vont s’en servir pour consommer des biens ou des services qui ont été produits par le travail de ceux qui eux ont décidé de continuer à travailler. Et donc ces pauvres laborieux vont connaître une baisse de leur pouvoir d’achat. Il ne peut pas en être autrement.

Allons plus loin. Nos passagers clandestins qui sont dans le bus mais qui n’ont pas payé leur ticket peuvent présenter leurs créances sur trois formes de travail, le travail du passé, le travail du présent ou le travail du futur.

  1. Le travail du passé, qui en bonne théorie économique s’appelle le stock de capital, est égal à l’épargne des générations passées. Nos « non travailleurs » ne vont pas contribuer à la croissance de ce stock de capital, bien au contraire. Comme sur le long terme, l’épargne égale l’investissement, cela veut dire que l’investissement va baisser ou croître moins vite que si tout le monde s’était retroussé les manches. Et donc ceux qui travaillent vont souffrir d’une baisse de la productivité de leur travail et donc d’une baisse de leur niveau de vie. Et comme le stock de capital va baisser, les générations futures vont avoir un niveau de vie fortement en baisse. Travailler plus pour gagner moins, voilà ce qui attend les bosseurs. Gageons qu’ils vont tous partir pour Hong Kong ou pour Londres.
  1. Le travail actuel. La proposition est simple pour ceux qui ne travaillent pas : ils ont un droit inaliénable sur la production de ceux qui travaillent. Ce qui veut dire en termes clairs que le départ pour Londres ou pour Hong Kong s’impose de façon urgente. Rajoutons que compte tenu de la construction européenne, tous ceux qui n’ont pas envie de travailler en Europe auront un droit sur le travail des Français qui continuent à se lever le matin, à condition de venir vivre en France. Attendez-vous à une invasion non pas du plombier, mais du fainéant Polonais… ce qui est bien pire.
  1. Le travail du futur. Qu’à cela ne tienne me diront les partisans de ce projet brillant d’intelligence et de générosité. Pour financer tout cela, il suffira à l’État d’emprunter sur les marchés financiers, c’est-à-dire de faire payer ceux qui ne sont pas encore nés et qui donc n’ont pas pu voter cette merveilleuse proposition. Remarquons ici que l’État français est déjà en quasi cessation de paiement et que l’Europe nous interdit tout accroissement et du déficit et de l’endettement, et l’on voit immédiatement la qualité de la réflexion intellectuelle qui a entouré ce projet. Combien de pays se sont enrichis dans l’histoire en émettant de la dette à tour de bras ? Euh…

Le Revenu universel est donc sûrement une remarquable invention politique pour essayer d’enfumer le peuple une fois encore mais une totale imbécillité économique et comptable. Nos ODS ne se lasseront jamais, à l’évidence, de proposer des projets idiots.

Que des braves gens vous dis-je, et qui bien sûr veulent le bonheur de l’humanité.

Encore une fois en effet, nous avons une proposition faite par des « oints du Seigneur » qui n’ont jamais travaillé ailleurs que dans le secteur public ou dans la politique. Dans le domaine de la répartition des revenus, c’est certainement aussi idiot que l’a été et le reste l’euro dans le domaine des monnaies ou dans le domaine de la fiscalité l’impôt sur la fortune. Ce qui est amusant, c’est que ce sont quasiment les mêmes, tous sortis du même moule, qui sont à l’origine des trois idées. Aucun n’a jamais fait une échéance de sa vie ni trouvé un client pour pouvoir payer ses salariés. Il est beaucoup plus simple de conquérir le pouvoir politique et d’envoyer les gendarmes chez ceux qui ne voudraient pas payer.

Et bien sûr, fidèles à leurs habitudes, ils ne nous présentent que le côté « crédit » et personne ne nous parle du côté « débit », c’est-à-dire de qui va payer et comment. Comme toujours, quand il s’agit d’une proposition faite par mes ODS, il n’y aura que des gagnants.

Hélas, dans la réalité comptable, il faut inscrire le débit au compte de ceux qui bossent, qui ont bossé ou qui vont peut-être bosser dans le futur.

Si l’un ou l’autre des lecteurs de l’IDL a une autre idée, surtout, surtout qu’il m’en fasse part.

Et je conclus en rappelant ce que disait Margareth Thatcher :

« Le socialisme durera aussi longtemps que les socialistes auront l’argent des autres à dépenser. »

Inutile de souligner que le Revenu universel est l’exemple quasiment parfait d’une dépense de type socialiste, donc économiquement et logiquement stupide.

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Le socialisme, c'est toujours l'histoire d'une spoliation méthodique exercée aux dépens du peuple.
Les unes après les autres, les catégories sociales et professionnelles se font arracher progressivement leur bien.
Puisque les besoins sont sans limite, la spoliation l'est aussi.
Elle ne cesse qu'avec le dépouillement complet des victimes. Malheureusement pour l'oligarchie au pouvoir,
les dites victimes viennent ensuite grossir la masse des assistés,
ce qui oblige à de nouvelles spoliations exercées contre des catégories de moins en moins aisées.
Quand il n'y a plus de gens à dépouiller, le socialisme redistributeur cesse et se fait violent afin d'étouffer le mécontentement général.

Claude Reichman
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D'accord il y va un peu fort Monsieur H...C'est vertigneux!
Je ne suis pas économiste et ne sais pas ce qu'engendrerait une telle mesure mais à voir les cris d'épouvantes ci dessous d'autres que moi le savent certainement.
Ce qui est choquant c'est de donner l'image d'une population avide qui fuirait le travail ainsi que ces chomeurs peu courageux qui se contenteraient d'une telle mesure pour trouver le "bonheur".J'en doute...
Il est bien sur peu moral de distribuer de l'argent gratuitement alors...
Que penser donc des 80 milliards d'euros créer chaque mois et distribués sans contrepartie aux banques,des subventions à foison allouées aux entreprises(automobiles,presses et d'autres...) On me rétorquera que je n'ai rien compris car c'est une cause noble.Comment refuser d'aider les entreprises et sauver des emplois(il est vrai que le résultat est probant).
Pourquoi pas de commentaires intransigents sur ces pratiques.Le peuple seule force vive de la nation serait oublié mais que dis je...je m'égare!
Bien que béotien en la matière je peux penser que malgré l'extravagance des sommes une partie reviendrait dans les caisses de l'ètat sous forme d'impots (tva),une autre dans les caisses des entreprises et des impots encore;
Les soins seraient plus accessibles pour les travailleurs démunis et par réaction la sécu en bénéficierait
Je suis certainement utopiste mais quelles propositions ne le sont dans ce contexte mondialisé
surtout maintenant que le CETA est adopté par l'Europe.
Changer notre façon de vivre ne sera pas un choix mais une obligation,comme le dit M.Sannat il est trop tard préparez vous...
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@ C.
"Comment refuser d'aider les entreprises et sauver des emplois". Mais l'état n'a pas à aider les entreprises! L'état doit être transparent, et s'occuper de ce qui lui incombe: sécurité intérieure et extérieure, justice et en fait de fort peu de choses. Pour le reste cela relève du domaine privé. "Big Brother" n'a rien à faire dans un monde "normal". La mainmise de l'état et des syndicats sur le monde du travail est la garantie de l'effondrement à terme du système qui fait vivre la population.
Rien n'est gratuit et certainement pas le revenu universel. Une majorité de la population est assistée, mais si ce peut être une aide, ce n'est certainement pas un dû. Quand un grand ado vous dit: "mes parents touchent le chômage, ils s'en sortent très bien je ne vois pas pourquoi j'irais travailler", vous admettrez qu'il y a un malaise.
Sous des dehors de type libéral, la France est une des dernières grandes dictatures socialistes du monde, il faut bien en être conscients.


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Ai je dis qu'il fallait aider les entreprises ? Le ton ironique de ma phrase vous a sans doute échappé.
Pensez vous vraiment que dans le contexte actuel qu'il y a matière a fournir du travail à tous les chômeurs ?
L'assistance ne profite t-elle pas aussi aux entreprises en leur permettant ainsi de maintenir des salaires plus bas.
Quant à dire que la majorité de la population est assistée je vous trouve bien excessif !
Il est vrai que les gouvernements de droite ont enrichi le peuple tout était idyllique,le bonheur était tel sous leurs auspices que les futurs "assistés" les ont "virés" et les "assistés"actuels sont tellement heureux sous la coupe de se gouvernement qu'ils sont prêts à les "virer aussi.
Je pense qu'il est une erreur de penser que notre bonheur est la préoccupation des
hommes qui nous gouvernent.Déjà agé j'ai vécu et subi les alternances politiques.Rien de neuf sous le soleil,toujours les mêmes discours réchauffés et les lamentations populaires comme écho.
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MDR ! MDR ! MDR !
Sauf erreur, c'est ce que les gens "connectés" écrivent dans leurs messages électroniques pour vous dire qu'ils sont Mort De Rire.
Et bien, je suis mort de rire. Merci Monsieur Sannat (et Monsieur Gave) pour ce moment de détente.

1°) J'ai commencé à rire dès le début de l'article en voyant la photo de Monsieur "Ha... vos souhaits". S'il y avait un concours de têtes d'abru..., il empocherait le titre. Mais regardez le ! Une belle tête de vainqueur.

2°) Avec d'infinies précautions, Charles Gave nous donne une information importante. Je me permets de le citer : "Je vois très bien qui va bénéficier de cette « libération », et ce sont ceux qui se sont illustrés place de la République il y a un an où ils ont fait preuve d’une créativité qui a changé la vie de la population dans son ensemble, en incitant un certain nombre de citoyens à voter Marine. Pas de problème sur le poste « crédit » donc." Décodage : Le PS est à ce point désespéré qu'il est prêt à des promesses délirantes pour attirer vers les urnes sa base électorale. Je ne peux pas en dire plus sur la base électorale du PS. C'est interdit ! Allez, faîtes un effort pour comprendre ce que je veux dire. Avant, mais ça c'était avant, le PS attirait les classes populaires, les travailleurs, etc... Comme plus aucun prolétaire (au sens noble) ne vote socialiste (ils se sont déjà fait avoir trois fois pour les moins lucides), il faut bien recruter ailleurs, n'est ce pas ? Et qui sont les drogués de l'aide sociale ?

3°) Si je vous dis équation sociale, ça évoque quoi pour vous ? Enfin, si vous bossez en France et que vous n'êtes ni dans la politique, ni bénéficiaire de transferts sociaux (restons polis en toute circonstance). Normalement, vous me répondez que le budget que vous consacre votre employeur est substantiel, mais que le net à payer en bas de votre bulletin de salaire est microscopique. Enfin, vous vous remémorez vos premiers bulletins de salaires, ceux où les retenues tenaient sur quatre lignes (cinq pour les cadres)... Et là, ça fait TILT ! Immédiatement, vous faîtes la relation entre l'augmentation du nombre de lignes sur les bulletins de salaires (ils tiennent aujourd'hui sur deux pages) et le net à payer dramatiquement insuffisant pour vivre décemment. Dernier étape, vous vous dîtes que des gens comme Monsieur "Ha... vos souhaits" sont directement responsable de votre épouvantable équation sociale.

Conclusion : Les choses sont très claires. Vous savez maintenant à qui vous devez votre condition (et donc vos difficultés à boucler vos fins de mois). Vous savez également, par déduction, pour qui ne pas (ou ne plus) voter. Enfin, vous vous dîtes qu'il y a peut-être mieux à faire que de vous lever le matin pour aller travailler pour presque rien. Vous êtes même MDR en vous disant que, si les millions de gens comme vous, faisaient le même raisonnement que celui que vous faîtes, Monsieur "Ha... vos souhaits" n'aurait plus aucune chance d'être payé à ne rien faire. Il lui faudrait enfin se lever le matin pour aller bosser à votre place.



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et en quoi est-il interdit de dire les choses telles qu'elles sont ?
Il est bien clair que la base électorale du P.S. c'est, pour la majorité d'entre eux :
- le fonctionnariat et tous les retraités de la fonction publique et du para-public,
- le corps enseignant public,
- les salariés des grandes entreprises d'Etat ( ERDF, S.N.C.F., RATP, GDF, La Poste, etc... ) et autres bénéficiaires des "régimes spéciaux",
- des millions de faignants et d'assistés professionnels,
- la masse des journalistes, intermittents, "artistes" et autres bobos parisiens ( et autres ) largement subventionnés,
- des millions d'immigrés et notamment la part considérable des musulmans venus délibérément nous coloniser tout en profitant le plus pleinement possible de tous les "avantages sociaux" inouïs offerts par la "princesse",...
Tout çà, ça fait pas mal de monde au final... ( "MDR" également, car tant qu'il y aura autant de braves c..s hébétés et toujours disposés à se lever tôt le matin, afin de pouvoir cotiser au R.S.I. et se faire essorer à longueur d'années par l'U.R.S.S.-AF, çà risque de devoir durer encore un certain temps ! )
qui pourrait donc contester de telles évidences ?
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@ Dorothée
De telles évidences sont incontestables! Mais il n'y a que les sans-dents comme nous qui peuvent l'exprimer car nous n'avons pas d'électorat à flatter. Et il faut se dépêcher justement d'exprimer tout ça pendant qu'on peut encore le faire. J'ai lu que Ch Sannat avait été contacté par l'équipe de Macron..... Où va-t-on ma brave dame....!!!
En tant qu'ancien travailleur indépendant, j'ai sauvé ma peau en créant mon propre emploi (faut bien vivre) et je me suis effectivement fait dûment essorer par le système. Mais.... je n'ai jamais développé mon entreprise et je me suis bien gardé d'embaucher. On fait grève comme on peut! Et comme je l'ai déjà dit ici, tous mes collègues artisans étaient dans la même dynamique. Mon banquier de l'époque me disait même que des artisans décalaient au début de l'année suivante des factures d'octobre pour limiter leur chiffre d'affaires et le racket qui va avec...!!!
Mais le rinçage de certaines des catégories que vous citez ne pourra être éternel. Un jour ça va passer à travers c'est comme l'envol du prix de l'or: on sait que ça arrivera, mais quand???
De toutes façons, mon pronostic est que le prochain président ne finira pas son mandat, ça pètera avant et il ne pourra rien faire... (ni le courage ni les moyens)




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@ Dorothée
Merci pour votre réponse. Elle me prouve qu'il était possible de lire entre les lignes.
Je me suis fait comprendre sans entrer dans des détails "sensibles".

Je commence par vous donner les raisons qui me poussent à être très attentif au contenu de mes messages. Un nombre croissant de blogueurs et même simples intervenants sur des sites internet sont inquiétés par la justice en raison de leurs propos, en particulier lorsque leur objectif est de donner des détails sur le PS, ses dirigeants, ses élus, ses électeurs...

J'ai en tête plusieurs noms de personnes condamnées, parfois même embastillées pour avoir osé exposer leurs analyses, leurs opinions.

Ces dernières années la liberté d'expression a été largement réduite. Certains sujets sont même carrément interdits par la loi. Du reste, lesdites lois sont suffisamment vagues pour que la justice trouve à redire facilement au sujet de vos contenus. C'est pratique pour réduire les opposants au silence.

Vous avez égrené les différents profils susceptibles de représenter la base électorale du PS. Parmi ces profils il en est un qui sert tout particulièrement le PS et qui, pour parler vrai, lui permet de se maintenir dans le paysage politique. Cette catégorie d'électeurs, dont le nombre ne cesse de croître à la seule fin de fausser le suffrage universel, est soutenue par un nombre considérable d'associations puissantes dont nous savons tous qu'elles ont le procès facile. Alors, même si je suis à l'étranger, je ne tiens pas à devoir batailler avec ce type d'entité largement subventionnée et aux moyens supérieurs aux miens...

Je ne peux que vous inviter à la même prudence, d'autant que vous m'avez démontré qu'il est possible de se faire comprendre en faisant l'impasse sur certains sujets très sensibles.
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En ce qui concerne Hamon et les gens issus du même moule, je me suis souvent demandé s'il ne fallait pas en fusiller quelques-uns???! Peut-être 3 ou 4 pour le plaisir du bon peuple, mais ce n'est pas une bonne solution... Non! Il faut d'abord casser le moule d'où ils sortent: ENA, Sciences-Po... Mais surtout on devrait les condamner à créer une entreprise et à embaucher.
Que ceux qui n'ont jamais signé un chèque à l'urss-af se taisent!!!!!!! Lol.
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Y'a les ptits moules, et y'a le grand moule, celui que les citoyens ne connaissent pas, c'est celui-là qu'il faudrait détruire avant tout. ^_^

http://web.archive.org/web/20141119043501/http://vigiinfos.canalblog.com/archives/2014/04/03/29583154.html



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Ils n'ont pas de capital, pas de compétences, pas d'idée rentable.
Ça commence mal pour une création.
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Et, circonstance aggravante, ils sont socialistes.
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C. - 2/26/2017 at 10:02 AM GMT
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