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La stratégie secrète de la Grèce !

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Published : June 22nd, 2015
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24hGold - La stratégie secrète...

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Pour le moment, tout se passe comme prévu, ou plus précisément comme il était prévisible que cela se passe.

Imaginez que vous soyez un pays européen endetté jusqu’au cou et sans espoir, malgré tous les efforts que vous pourrez consentir, de parvenir à rembourser ne serait-ce que la moitié de vos dettes. Que faites-vous ?

Dans un premier temps, vous gagnez du temps avec la complicité de vos partenaires et de vos créanciers car finalement, cela arrange bien tout le monde de ne pas avoir à constater de faillite et d’obliger tout le monde à prendre ses pertes.

Gagner du temps !

Pour gagner du temps, il faut évidemment faire croire que l’on va faire quelque chose d’utile. Alors pendant des années, nous avons assisté à la ruine consciencieuse du peuple grec et au transfert hallucinant de l’ensemble des dettes de la Grèce du secteur privé bancaire vers le secteur public et les États européens. Évidemment, ce hold-up à presque 400 milliards d’euros a été habillé sous les atours séduisants de « plan de sauvetage », de « mécanisme européen de stabilité » et autre pieux mensonge. La réalité c’est qu’au bout du compte, nous allons payer. Nous, les peuples d’Europe, les « con-tribuables », et nous paierons soit par l’impôt, soit par la baisse de notre monnaie si nous devions en imprimer beaucoup. Nous paierons bien sûr tout en sachant que les Grecs, eux, paient déjà depuis 7 ans de calvaire et de souffrance.

Seuls les idéologues et les « manipulés » veulent croire que les Grecs sont coupables. Vous sentez-vous coupable de la dette de la France ? Moi non. Mais cela n’empêche pas le système de m’en rendre redevable. Pour paraphraser le célèbre « responsable mais pas coupable » de Fabius lors de l’affaire du sang contaminé, nous pourrions dire de la dette que nous sommes « redevables mais pas coupables ».

Bref, dans cette tragédie grecque évidemment, tout le monde est perdant, tout le monde sauf… les banques, et en particulier les banques allemandes.

La crise économique devient une crise politique

Puis, il arrive un stade de souffrances enduré par les peuples qui amène au point de non-retour, ou plus exactement au point de rupture lié à la « non-peur ». Cela peut se résumer par « nous n’avons plus rien à perdre ».

Il faut toujours attendre ce point-là avant de voir les lignes bouger de façon significative. Peu ou prou tant que la majorité des gens et d’un peuple pensent qu’ils « ont encore à perdre », la stabilité sociale est globalement assurée. Lorsque vous les ruinez, lorsque vous les humiliez et que vous les affamez, la tentation d’actes impossibles auparavant apparaît.

Se rapprocher de la Russie, faire défaut, rester dans l’euro…

Alors mettons-nous à la place du gouvernement grec. Il n’a pas tellement d’options, et la plus élégante et la plus évidente consiste à aller chercher de l’aide auprès de Moscou et de la Chine pour « diversifier » ses partenaires et ses bailleurs de fonds.

Pour la Russie, c’est assez facile. En pleine crise avec l’Europe et les États-Unis, sous embargo, la Russie a besoin de desserrer l’étau des sanctions. Réussir à désunir l’Europe est donc une bien meilleure idée que de se lancer dans une guerre nucléaire apocalyptique. Logiquement, la Russie est donc bienveillante naturellement à l’égard d’Athènes parfaitement en mesure de provoquer une crise grave en Europe et en particulier dans l’eurozone, ou encore de bloquer certains processus de décision au niveau de Bruxelles.

Finalement, tout ça tombe encore mieux car la Russie, en pleine crise ouverte avec l’Ukraine, cherche un nouveau chemin pour approvisionner l’Europe avec ses gazoducs. Pourquoi donc ne pas passer par la Grèce moyennant finances… C’est évidemment l’accord qui a été trouvé ce week-end, lors du sommet économique en Russie et qui permet à l’équipe de Tsipras d’augmenter les enchères pour les nouvelles « négociations de la dernière chance ».

Il ne faut pas oublier que désormais, la Grèce est en excédent primaire. Cela veut dire que si la Grèce ne rembourse pas ses dettes, eh bien figurez-vous qu’elle est en excédent budgétaire et qu’elle dépense tous les jours un peu moins qu’elle ne rentre d’impôts… Eh oui… les vilains Grecs qui ne payent rien payent suffisamment désormais pour que leur État dépense moins qu’il ne gagne. L’inverse de la France, vous l’aurez compris. Cela veut dire que la Grèce n’a pas besoin d’emprunter (en dehors du fait de rembourser ses dettes).

Le fait de faire défaut serait donc certainement beaucoup moins gênant que beaucoup de ne le disent… À partir du moment où la Grèce dit « je ne paye plus », ce n’est plus la Grèce qui a un problème mais ses créanciers, c’est-à-dire nous, en autres les Français, et avec les 68 milliards de dettes moisies grecques que Sarkozy et Hollande se sont précipités à racheter à nos banques pour les débarrasser de cette épée de Damoclès (encore bien un grec celui-là sans doute), c’est bien Bercy qui va devoir constater une perte de 68 milliards… Et pour ne pas constater 68 milliards de pertes (et donc augmenter les impôts d’autant), on sera nettement plus susceptible d’accepter un accord où on efface la moitié de la dette grecque, genre 34 milliards d’euros, mais… sur 10 ans, genre 3,8 milliards de remise de dette chaque année… Comme ça Bercy ne doit trouver « QUE » moins de 4 milliards par an, ce qui n’est pas du tout la même chose que 68 milliards là, maintenant, tout de suite…

Et finalement, s’il y a un accord sur la dette grecque, alors il n’y a plus défaut… et comme il n’y a jamais vraiment eu défaut mais « négociations », alors la Grèce peut rester dans l’euro….

En restant dans l’euro, la Grèce évite de réintroduire sa propre monnaie et de voir cette dernière se dévaluer très fortement. Oui, qui voudrait vendre un produit à la Grèce en étant payé en futurs nouvelles « drachmes » ? Personne. Donc la monnaie grecque s’effondrerait et la crise sociale pourrait empirer. Dans un premier temps, rester dans l’euro permettrait, comme lors de la faillite des banques chypriotes, de sauver une partie de la monnaie des gens (même si ces derniers ont été largement ruinés). Puis, dans un deuxième temps, la Grèce pourrait sortir de l’euro une fois un large accord trouvé avec ses créanciers sur l’allègement de la dette pour rendre cette dernière soutenable et remboursable.

Ce que je viens de vous expliquer, c’est la stratégie que j’appliquerais si j’étais au gouvernement grec, que je n’étais pas corrompue par l’Europe et par les banques… et si évidemment je n’avais pas peur de me faire assassiner…

De purement économique le dossier grec devient géopolitique !

Pour le moment, c’est en tout point la stratégie appliquée par Tsipras. La question est jusqu’où ira-t-il ?

Car au moment où j’écris ces lignes, Tsipras et Varoufakis, qu’il est de bon ton de prendre pour des abrutis et des imbéciles, ont réussi à transformer le dossier grec qui était purement économique en un dossier totalement géopolitique en faisant rentrer la Russie et prochainement la Chine dans l’équation.

La diplomatie grecque n’est pas restée inactive et l’équipe de Tsipras, à défaut d’opter pour une stratégie qui sera forcément gagnante, a pour le moment réussi à réorienter l’avenir de la Grèce.

L’Europe peut-elle aller au clash avec la Grèce ? L’Europe préfère-t-elle prendre ses pertes ? L’un des problèmes est la sortie de la Grèce de la zone euro. En effet, si la Grèce sortait, cela serait la preuve que l’euro n’est pas irréversible et ce serait le début officiel de la monnaie unique. Alors finalement, dans tout cela, je me demande si au-delà des postures, la Grèce comme ses partenaires européens ne partagent pas un point d’accord essentiel à savoir, paradoxalement, la sauvegarde de l’euro.

Et pour les pays européens, sauver l’euro, combien ça vaut ? Si Paris valait bien une messe, l’euro vaut sans doute bien une Grèce…

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

(pour m’écrire charles@lecontrarien.com)

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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Ne pas oublier non plus qu'après les conneries des américians en Ukraine, Poutine se sentirait bien inspiré de souffler la Grèce à l'UE. Car il y a un dénominateur commun entre grecs et russes, ce sont de chrétiens orthodoxes. Ne pas l'oublier. Les liens culturels sont plus importants parfois que les traités des politiques (dictés par les banquiers).
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la position de Syriza depuis le départ est qu'ils n'envisagent pas la sortie de l'euro, ni de l'UE, Syriza est un parti pro-UE faut-il le rappeler. C'est juste qu'ils ont promis la fin de l'austérité pour gagner les élections et qu'ils ne veulent pas perdre la face sur ce volet là. Mais ça m'étonnerait que Tsipras face un référendum sur la sortie de l'euro ou qu'il aille jusqu'à proclamer le retour à la monnaie nationale.

Cependant en cas d'accord, même au rabais, se serait une marque de soumission de Syriza à l'UE, mais la Grèce n'est absolument pas sortie des problèmes d'endettement ni économique, d'autant plus dans le contexte actuel défavorable, et que le défaut sur sa dette est certains même si elle obtient cette tranche de prêt du FMI qui permet d'éviter un défaut immédiat, ce n'est que gagner du temps, mais pourquoi ? pas pour sortir de l'euro au contraire pour y rester et permettre de faire converger d'avantage la politique monétaire et économique de l'UE.

Comme l'a annoncé JC Junker la prochaine étape c'est la création d'un Trésor Public Européen, non ce n'est pas lui qui lèvera l'impôt (enfin pas tout de suite) mais il financera les politiques publiques européennes donc encore un pas de plus dans l'Europe Fédérale et une perte de plus de souveraineté nationale. C'est la finalité qui compte, une UE Fédéralisée, et elle justifiera tous les moyens.

La crise de la dette grecque continuera et à la fin c'est le contribuable européen qui épongera les dettes.. au nom de la "solidarité Européenne"
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Ah au fait, BA ne vous a pas tout dit :
Si vous ouvrez le site qu'il a mis en référence, vous aurez un feu d'artifice, pas seulement le pétard qu'on nous présente actuellement.
Vous avez le choix des remboursements aux Investisseurs de la Zone € tous étalés jusqu'en 2050, pardon 2054, ouf !
--FESF
--Investisseurs privés
--Les Gouverneurs de la Zone €
--BCE
--FMI
Apparemment les plus grosses sommes sont dûes actuellement.
Mais ils ont droit à au moins 4 à 6 Milliards par an dans les années suivantes.
j'ai arrêté le calcul parce que je suis tombé de ma chaise.
En résumé, pour faire court, c'est mort !
Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur croissance qui épongera la dette grec.
Les survivants rejoindront le Parthénon antique des oubliés, même en vendant leurs sites.
Ca commence à être la panique en Grèce, ils font des manifs pour implorer de rester dans l' Euro. Je les comprend.
Mais de quelques côtés que l'on se trouve, il faudra qu'il trinquent. Ce que je vois c'est que les Gouvernements précédents ont usé et abusé des escroqueries financières, fiscales et détournements de fonds en tout genre(politiques)...avec les contrats souscrits en Subprimes, faut pas les oublier celle-là, ces bombes de destructions massives.
Parce qu'au niveau où en est le pays, il y a eu un très gros profit, je parle aussi de tous les spéculateurs qui ont attaqué la Dette grecque depuis qu'ils sont rentrés dans l' UE. Avec la détresse humaine qu'ils ont engendré , ils payeront un jour, c'est inéluctable. Bien mal acquis ne profite jamais. Ils devraient vite s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard.
Qui pourra sauver la France ???

Jean-Pierre Chevènement:

Il s’inscrit résolument dans la mouvance souverainiste.

Il est opposé à la construction de type État fédéraliste de l'Union européenne.

Il regrette ainsi que la France n'ait pas davantage d'indépendance en matière de monnaie, de commerce extérieur, de flux financier; mais aussi, de manière plus générale, la subordination du droit français au droit de l'Union européenne.

Sa volonté est d'imposer une vision « républicaine » de la nation, basée sur le consentement et l'adhésion.

Économiquement, il se montre opposé au capitalisme financier. Il juge que le Parti socialiste s’est conformé au « dogme mondialiste néolibéral », qu’il rejette.

Si les réformes appliquées ne permettent pas de sortir l’union monétaire de l'ornière, il se dit alors favorable à ce qu'un glissement d'une monnaie unique à une monnaie commune se mette en place.

Il prône une relance salariale couplée à une politique de change visant à faire baisser le cours de l'euro. En cela, sa pensée peut être qualifiée de keynésienne.

Il se fait par ailleurs le défenseur d'une politique de protectionnisme « raisonnable », visant à réindustrialiser la France.

Il se montre favorable à une politique sécuritaire de gauche « non laxiste », étant par exemple hostile à la légalisation des drogues. Il met cependant en garde contre d'éventuelles dérives liberticides des politiques de sécurité : il a ainsi marqué son opposition au développement des systèmes de vidéosurveillance publique ou à la loi Hadopi.

L'éducation: Il souhaite mettre l'accent sur la formation des enseignants, l'école primaire et l’enseignement supérieur. L'école publique doit, selon lui, reposer sur les valeurs de transmission et d'autorité du maître vers l'élève, ainsi que du travail et de l'égalité des chances.

Il est favorable à une laïcité assez stricte cantonnant la religion uniquement à la sphère privée.

Il souhaite que les immigrés soient assimilés culturellement à la population d'origine (langue, traditions), de manière à rendre pérenne l'idée d'une nation une et indivisible. Il est de fait opposé au concept de la discrimination positive.

Sur le plan écologique, ses préférences vont à une sauvegarde du potentiel nucléaire français, ainsi qu'à la réduction des gaz à effet de serre...
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@ Christus Regnat,
Ce qui distingue un de nos lamentables politicards d'un vrai chef d'état c'est l'application sur le terrain de ce qui a été énoncé dans ses théories et autre campagnes électorales. Là, lire comme ça du Chevènement, la chose semble globalement alléchantes... Mais une fois en place??? On a pu lire du Chirac des années 80, c'était à tomber à genoux tellement ça dégoulinait de bon sens et d'amour des Français. On a vu la suite.... On a entendu "moi président" pendant des mois de campagne. Une fois élu, des gens ont dû pleurer de bonheur, la république était sauvée, la France repartait comme en 14 et les banquiers allaient plier sous la poigne de fer de Hollandouille. Quelle rigolade: maintenant des socialos convaincus votent FN....
Ils nous prennent pour des glands, se shootent avec leurs discours et leurs promesses, puis une fois élu réalisent dans quel merdier ils se sont fourrés. Même l'inénarable Ségolène aurait avoué en petit comité qu'elle était soulagée de ne pas avoir été élue, c'est dire.
C'est au pied du mur qu'on voit le maçon.
Pour l'instant, je ne vois pas de maçon, même si je participe à faire virer tous les maquereaux en place.
Merisier.
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@Merisier

Mon cher ami, vous aurez compris que ma question (Qui pourra sauver la France???) n'avait pas de réponse politique.

C'est dommage, j'allais justement faire l'inventaire du programme de François Asselineau (UPR).

Mon cher François, si je peux apporter ma pierre à l'édificie, il faut éviter de dire que vous êtes un globe-trotter impénitent qui s'est déjà rendu dans 85 pays du monde sur les 5 continents.

Les Français ont du mal avec les voyages de nos élites. (matchs de foot, conférences à prix d'or etc etc...)

Pâris s'est montré le plus perspicace à répondre.

Seul, un sauveur divin pourra sauver notre pays...

Mes salutations de la Nuit, Christus...
Jérémie Plus les ténèbres sont profondes plus les étoiles resplentissent !
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@Lemousquetaire

"Le coeur se porte vers ce qu'il aime le plus: l'orgueilleux vers les honneurs, l'avare vers les richesses; le vindicatif pense à sa vengeance, l'impudique à ses mauvais plaisirs. Mais le bon chrétien à quoi pense-t-il? De quel côté se tournera son coeur? Du côté du ciel, où est son Dieu qui est son trésor."

Amicalement Christus...
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Dette Grecque:

Pour moi, il s'agit simplement d'un jeu de dupes. Il permet d'occuper les esprits et d'éviter ainsi les vrais sujets...

La Grèce ne sortira jamais de l'Euro...

Le résultat pour la France, toujours plus d'impôts, toujours plus d'injustices, toujours cette vie d'esclavage et d'égoïsme primaire...

Nos dirigeants ont encore besoin d'un peu de temps.

Une génération et ils auront gagné...

Je vais faire bondir mais personnellement la Grèce je m'en branle; ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est la France !!!

J'ai pour principe d'aider les miens, mes proches, et ensuite dans la mesure du possible, on peut envisager d'aider nos voisins étrangers...

Avec cette élite pourrie aux commandes, au final on aura sauver la Grèce, SUPER !!!, BRAVO !!! EXCELLENT !!!, mais nos gamins devront travailler 10 ans de plus.

Ils sont solides, en plus on vit 100 ans facilement de nos jours, surtout si on est parlementaire... (Trait d'humour bien sûr)

Je dis NON A L'EUROPE ET OUI A LA FRANCE !!!

Christus...
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"Seuls les idéologues et les « manipulés » veulent croire que les Grecs sont coupables. Vous sentez-vous coupable de la dette de la France ? Moi non. Mais cela n’empêche pas le système de m’en rendre redevable. Pour paraphraser le célèbre « responsable mais pas coupable » de Fabius lors de l’affaire du sang contaminé, nous pourrions dire de la dette que nous sommes « redevables mais pas coupables »."
Bien dit. Le coupable c'est l'état. On nous dit "peuple souverain", foutaise. C'est l'état qui commande et en vérité ça veux dire "dettes souveraines" à rembourser par le peuple assez con pour voter pour des pourris.
Et ça ne date pas de l'euro, la monnaie unique n'a fait que révéler l'entourloupe. Avant, il suffisait de dévaluer la drachme pour effacer la dette. Tout a commencé en 1973 avec la chute de la dictature. Les gouvernements successifs ont choisi l'état providence pour asseoir la république et dépensé sans compter. Les finances grecques, saines à l'origine, sont devenues rapidement déficitaires. Comment voulez-vous qu'un pays dont la moitié de la population active est fonctionnaire puisse s'en sortir ? "Les Grecs ne payent pas leurs impôts" nous dit-on, mais si les 20% qui produisent des richesses le faisaient, ils n'y aurait plus personne au bout de deux ans. L'état grec bouchait les trous en empruntant mais ce n'est plus possible avec l'euro. Si l'austérité avait consisté à éliminer l'état providence il y aurait de l'espoir mais ce n'est même pas le cas. L'électoralisme continue et la gauche est au pouvoir. Je reconnais que pour des gauchistes le gouvernement grec actuel se débrouille pas mal mais il fait fausse route : ce n'est pas une crise de la dette mais une crise de l'état providence qu'il faut résoudre. La dette n'est que la conséquence et l'état providence la cause.
Au point où ils en sont, les Grecs n'ont plus qu'une solution pour s'en sortir : abolir l'état.
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68 milliards d'euros perdus, une fuite d'eau dans la cuisine France, des églises au service d'Allah, une décolonisation annoncée des colonisateurs disparus...

Nous vivons un changement climatique qui fera des français, les dinosaures de notre temps...

Christus...
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A propos de James Bond


https://www.youtube.com/watch?v=GPIE1Nbwlrg
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Si ça dérape fin juin, on l'a de 68M€ dans le baba. Si les meubles sont sauvé pour ce tour de manège, la prochaine fois on l'aura de combien???? 70? 72? 80M€???
Et ainsi de suite. Mais c'est vrai que gouverner c'est prévoir.....
Ceux qui tiennent les pays de l'UE entre leur mains s'accrochent comme des morpions. Le seul but c'est que le système continue le plus longtemps possible pour toucher les juteux intérêts. Grâce aux guignols que nous élisons (pas avec mes voix!) la haute finance, ennemi juré de Flanby, aura encore moult moutons à tondre, et pour longtemps...
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"En effet, si la Grèce sortait, cela serait la preuve que l’euro n’est pas irréversible"

La valeur d'une monnaie fiducière est ex-clu-si-ve-ment liée à la croyance en sa pérennité.
Un vent (didées, de rumeurs, de panique...) suffit à ébranler les croyances. Les preuves la démolissent assurément.

Donc si les Grecs sortent, ils réduisent par ce fait la valeur des euros qu'ils auront eu le temps de sortir (du pays et/ou des banques) avant le grexit.
Double peine ou éclairage douloureux ?
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Je recommande à tous la lecture de ce compte rendu : http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la
Vous me direz ce que vous en pensez.
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@ Pégase. (Au fait, comment va Bélérophon???!!!)
Merci pour ce lien des plus intéressants.
Un peu long, mais ça vaut le coup de lire le rapport sur les causes exactes de la dette grecque. Bien sûr applicable aux autres pays. Bref, les grecs pourraient bien servir un peu plus de cobayes si personne ne moufte.
Pour résumer, dettes illégales, anticontitutionnelles, antidémocratiques et j'en passe.
Nous sommes à la botte!!!! Les peuples vont devoir se réveiller. Mais pour cela il faudra des gens compétents pour exposer noir sur blanc et démontrer comment les nations se font fouler aux pieds.... A condition qu'ils aient la parole.....
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J'ai essayé de poster sur ce site ce rapport par trois fois jeudi et toujours sans succès: merci de l'avoir fait pour rétablir cette vérité qui est à l'opposé de ce que nous sert les médias aux ordres !!!
"Vous sentez-vous coupable de la dette de la France ? Moi non."

La France n'a pas de dette. C'est une mère aimante et généreuse qui donne sans cesse à ses enfants. Sans vraiment compter d'ailleurs.

Son administrateur de biens, par contre, a contracté des dettes vertigineuses, en comptant sur cette générosité pour convaincre les créanciers à défaut de rembourser un jour.

Il est du devoir des enfants, de protéger les intérêts de leur chère mère. En virant ce gérant pourri à coup de pique dans le c... si cela s'avère nécessaire.
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2015 : une série de 25 raz-de-marée va venir s'abattre sur la Grèce.

Ces raz-de-marée, ce sont les échéances de remboursement.

L'un après l'autre, ces 25 raz-de-marée vont percuter la Grèce.

Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d'euros, soit 177,1 % du PIB.

Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :

http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d'euros au FMI.

10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d'euros de bons du Trésor.

13 juillet : 450,475 millions d'euros au FMI.

17 juillet : 1 milliard d'euros de bons du Trésor.

20 juillet : 2,095 milliards d'euros à la BCE.

20 juillet : 1,360 milliards d'euros aux banques centrales nationales.

20 juillet : 25 millions d'euros à la Banque Européenne d'Investissement.

7 août : 1 milliard d'euros de bons du Trésor.

14 août : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.

20 août : 3,020 milliards d'euros à la BCE.

20 août : 168 millions d'euros aux banques centrales nationales.

4 septembre : 300,317 millions d'euros au FMI.

4 septembre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.

11 septembre : 1,6 milliard d'euros de bons du Trésor.

14 septembre : 337,856 millions d'euros au FMI.

16 septembre : 563,094 millions d'euros au FMI.

18 septembre : 1,6 milliard d'euros de bons du Trésor.

21 septembre : 337,856 millions d'euros au FMI.

9 octobre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.

13 octobre : 450,475 millions d'euros au FMI.

6 novembre : 1,4 milliard d'euros de bons du Trésor.

7 décembre : 300,317 millions d'euros au FMI.

11 décembre : 2 milliards d'euros de bons du Trésor.

16 décembre : 563,094 millions d'euros au FMI.

21 décembre : 337,856 millions d'euros au FMI.

Question :

Avec quel argent la Grèce va-t-elle rembourser ces 25 échéances ?
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@ BA
Alors, pas encore censuré aujourd'hui????? lol!!!!!
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Pas comme moi jeudi !!!
Vous cherchez les ennuis BA ! Mais à un certain niveau de panique, la vérité finit toujours par éclater et ne plus être réprimée...
Soit dit en passant je ne savais pas à quel point la Grèce était enchaînée.
j'en reste sur le c... Pas moins de 30 Milliards en 2015. A part ça l' Euro est une merveilleuse invention....de destruction.
je comprend qu'à un tel niveau de dettes cela peut faire sauter tous les Gouvernements si les peuples en prennent connaissance.
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lemousquetaire - 6/24/2015 at 8:51 AM GMT
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