Au revoir et à bientôt !

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Published : July 31st, 2013
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Category : Opinions

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Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Voilà, après 7 mois sans interruption de bons et loyaux services à l’égard de notre petite communauté de contrariens, l’heure des vacances arrive et, je dois vous le dire, avec un plaisir non dissimulé ! J’ai prévu de louer un camping-car avec la petite famille et de partir faire de l’orpaillage dans les rivières pyrénéennes… On ne sait jamais, avec la pénurie d’or qui nous guette à la rentrée, je serai peut-être plus riche de quelques pépites à la fin des vacances…

Vous avez été près de 65 000 lecteurs durant ce mois de juillet sur le site du contrarien.com et je tenais sincèrement à vous remercier pour votre soutien précieux, pour vos courriers enrichissants, pour le partage d’information dont je tente par la suite de faire bénéficier l’ensemble de notre petite communauté contrarienne.

Nous avons décidé, à la création du Contrarien Matin, de stopper la publication pour cause de congés (de votre serviteur) lors des deux périodes où la France s’arrête et où l’actualité se ralentit. Il s’agit du mois d’août et de la semaine entre Noël et le jour de l’an, ce qui correspond à mes cinq semaines de congés payés conformément à la convention collective du secteur négociée entre les gentils syndicats et le méchant patronat !!

Je vous rappelle qu’en tant que pessimiste, même moi j’ai besoin de décompresser au moins deux fois par an. Je vais faire des pâtés de sable, des gâteaux, essuyer quelques couches, faire les courses, m’occuper des enfants, bref, je vais être obligé de retourner dans la vie normale des gens normaux. Ma femme va même me mettre derrière les fourneaux… Le reste de l’année j’ai un super alibi. Chuuut… Papa travaille. Non, non je ne peux pas, je n’ai pas terminé l’édition de demain… Je sens que je vais souffrir. Vivre un mois sans Internet connecté directement dans mon cerveau va nécessiter une période d’adaptation… Bref !

L’été semble se dérouler assez tranquillement. « Pourvou qué sa doure » comme disait une maman célèbre. Néanmoins, la rentrée devrait s’avérer beaucoup plus délicate. Voici mes prévisions économico-ironico-humoristiques pour le mois de septembre.

Une rentrée délicate

En ce qui concerne notre pays, il faudra régler le problème du financement des retraites. Rassurez-vous, cela se fera comme à chaque fois par un rabotage des revenus des plus « riches » parce que c’est juste, et une augmentation importante des zimpôts parce que c’est également juste. Cela impactera la croissance et les rentrées fiscales qu’il faudra combler par plus d’impôts.

Nous aurons droit aux grands titres de la grande presse sur « les prix de l’immobilier », sans oublier l’augmentation des fournitures scolaires. Heureusement, notre maman l’État nous versera, enfin leur versera une allocation de prime de rentrée, ce qui fera augmenter les ventes d’aïe-Pad et d’aïe-Phone, car il ne faut pas imaginer que tous ces adultes suréquipés en nouvelles technologies trouvent que la rentrée de leurs gosses coûtent cher mais vous n’entendez jamais personne se plaindre du prix exorbitants des aïe-trucs !

Un train ayant déraillé en France, en Espagne, et en Suisse, et l’Italie ayant perdu 38 pèlerins dans une chute de car, on peut vraisemblablement imaginer que la série noire touche désormais l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni de sa « gracieuse » majesté. Cela devrait occuper les envoyés spéciaux de BFM pendant le mois d’août.

En ce qui concerne les USA, Obama va se tâter sur le remplaçant de Ben Bernanke, le mamamouchi de la FED, dealer en chef de tous les faux-monnayeurs de la planète. Ben Bernanke me fait penser au commandant du Costa Concordia qui s’est vite trouvé une chaloupe alors que ses passagers étaient en train de se noyer dans les cales (ne voyagez jamais en soute dans les bateaux, pour vous en convaincre, regardez Titanic !). Bref, lui s’en va sur un bilan assez mitigé et son successeur risque de devoir gérer une situation assez catastrophique.
On va continuer à tenter de vous bercer à la reprise US et au retour de la crôassance américaine. Les marchés vont continuer à monter dans la mesure où les traders seront en vacances et que les robots ont été programmés en pilotage automatique pour la hausse.
Pour le reste, le Président du monde, à savoir Obama, continuera à laisser ouvert un grand symbole démocratique (la prison de Guantanamo), autorisera le survol de tous les USA par des drones équipés de missiles (on ne sait jamais), la NSA continuera à surveiller tout le monde, et on signera le Traité transatlantique afin de donner les clefs de l’Europe à nos zamis les Zaméricains. Bref, aucun grand changement à attendre.

En ce qui concerne l’Europe, prière de tous aller à la plage. Évitez l’avion. On a eu les crashs de trains, de bus, il nous manque un avion pour compléter le tableau des catastrophes estivales. Sinon, Mario Draghi est à la barre, les traders sont en vacances avec les robots ayant le même réglage que les robots américains. Hollande veille au grain. Valls n’est pas loin, l’été étant chaud (dans tous les sens du terme), il faut qu’ils puissent tous revenir rapidement. Bref, il ne se passera rien. Enfin normalement. Disons qu’il est prévu qu’il ne se passe rien. Il faut dire que le but du jeu c’est de tenir jusqu’à la réélection de la Présidente de l’Europe, la Frau Angela Merkel.

Sa seigneurie Merkel sera consacrée Impératrice Sissi le 22 septembre prochain en la cathédrale de Berlin. À partir du 23, vous pourrez sans doute commencer à trembler et frémir. En effet, toutes les grandes élections seront passées. Aux USA, Obama. En France Hollande, en Allemagne Angela, en Angleterre Cameron et en Russie Poutine, sans oublier le nouveau président chinois.
Tous les joueurs sont donc en place pour tout plein de nouveaux psychodrames économico-géopolitiques qui devraient nous tenir en haleine dès le mois d’octobre 2013. Nous allons bien rire, et notre capitaine de pédalo devrait connaître le gros temps et pourra nous montrer son « ampleur » face à ces nouvelles crises qui vont arriver puisque je vous le rappelle, la courbe du chômage va s’inverser et la crise est finie…

Je vous laisse à votre bronzette !

Je vous souhaite à tous d’excellentes vacances. Ce sera peut-être les dernières. Alors profitons-en ! En restant raisonnables évidemment. Je vais pouvoir manger des huîtres tous les jours. Il y a également un petit banc de poissons au marché qui me vend 5 soles pour 10 €… Miam ! En plus les enfants adorent. Il va y avoir aussi la fête du port avec ses guinguettes et ses moules-frites, sans oublier les fêtes de la mer et mon petit tour en camping-car à la recherche de quelques pépites. Il faut bien joindre l’utile à l’agréable, et puis en faisant bosser femme et enfants 10 heures par jour dans les rivières, j’ai de la main-d’œuvre gratuite en abondance. (Hélas, mon petit personnel n’est ni très obéissant ni très servile, et qu’est-ce qu’ils mangent ! Du coup, j’envisage de délocaliser ma famille en Chine…) Tout cela pour vous dire que je vais avoir des vacances très chargées.

Si tout se passe bien cet été, vous n’aurez pas de mes nouvelles. Si une catastrophe économique se produit, genre explosion de l’euro et pénurie de tout… je vous promets une édition spéciale.

Je vous dis donc au revoir mes chères contrariennes et chers contrariens. Je vous retrouve frais et dispo dès le 1er septembre 2013. Nous suivrons ensemble la dernière ligne droite des élections allemandes, et je peux vous assurer que nous n’allons pas nous ennuyer !

Alors à très bientôt, et encore merci à chacune et chacun d’entre vous pour votre fidélité qui nous permet de poursuivre cette aventure, bonnes vacances à ceux qui partent, et bon courage à ceux qui rentrent car la rentrée s’annonce torride…

Charles SANNAT

http://www.boursorama.com/actualites/le-salaire-de-la-moitie-des-fonctionnaires-revalorise-en-2014-afb06ae7f4cfa8dfa250b5735e8789b8


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Mardi 27 août 2013 :

La Grèce perturbe la campagne de Merkel.

Le sauvetage de l'euro s'invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite.

« Nous parlons d'argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans », s'est ému Walter Kohl, qui n'est autre que le fils de l'ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d'Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d'un mois des élections, fait partie d'un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille.

Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu'Athènes aurait besoin d'une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d'aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble.

Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d'aide aux pays en crise. « Sauvetage de l'euro : l'addition s'il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d'Angela Merkel en Pinocchio.

« Jusqu'ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l'université de Bonn.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202966559090-la-grece-perturbe-la-campagne-de-merkel-598088.php?xtor=RSS-2132

Dette publique de l'Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d'euros. Je dis bien : 2150 milliards d'euros.

L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.
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Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

Vendredi 23 août 2013 :

« Euro-rettung, die rechnung, bitte ! »

« Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».
« La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.
Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

Handelsblatt pose quelques questions urgentes :
Est-ce que la politique de Merkel sauve le continent, ou est-ce qu’elle ne fait qu’apporter de la douleur ?
Quels sont les coûts du sauvetage de l’euro pour le pauvre brave contribuable allemand ?
L’Allemagne se surestime-t-elle, en voulant sauver la monnaie unique ?

Article en langue française :

http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.
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Probable ?
NON!
La grèce a ENCORE besoin de 10 milliards .
Quand va s'arrêter cette ruine ?
Attention, titre à double sens!

Die Rechnung, bitte! c'est ce qu'on dit à la fin d'un restaurant.
Ca veut dire qu'on est prêt à payer, mais ça veut aussi dire qu'on a fermement décidé d'arrêter de manger et qu'on s'apprête à sortir...

Trop tard pour se faire suggérer un deuxième repas !!
Le patron en général m'offre le pousse.
Pas chez toi ?
Suite de l'article de DIE WELT :

Die Welt: La Banque centrale a, en se disant prête à acheter, en cas de nécessité, des emprunts d’État en quantité illimitée, ramené le calme dans les marchés. Mais cet automne, le tribunal constitutionnel allemand va devoir décider s’il y a lieu d’interdire ou de limiter ces achats. Et si c’est ce qu’il décide, que va-t-il alors se passer ?

Konrad: Rien dans un premier temps. Le tribunal constitutionnel allemand ne peut donner d’ordres à la BCE – et donc ce programme de rachat, l’OMT, resterait intact. Le tribunal pourrait peut-être interdire à la Bundesbank d’y participer. Mais qu’est ce qui empêcherait alors, disons, la Banque de France, de se charger de la part de la Bundesbank en sus de la sienne propre? Et l’Allemagne n’en resterait pas moins caution de la BCE pour 27% du total. Tout du moins, aussi longtemps que l’union monétaire se maintient.

Die Welt: Et qu’advient-il si l'union monétaire ne se maintient pas ?

Konrad: A ce moment-là, chacune des banques centrales se retrouve avec ce qui figure dans ses livres de compte à elle. De ce fait, ces rachats de titres que prescrit la BCE fonctionneraient comme un gage politique : si la Bundesbank se trouvait avoir beaucoup participé à ces acquisitions, un retrait de l’Allemagne de la zone euro coûterait plus cher. Conséquemment, il deviendrait plus facile de convaincre les Allemands de participer à d’éventuels programmes d’aides. Mais si le tribunal constitutionnel interdit ces achats à la Bundesbank, cela apparaitra comme une bonne chose en cas d’éclatement de l’euro ; et de plus une telle interdiction aurait de toutes façons l’avantage de réduire la pression que les autres pays peuvent exercer sur l’Allemagne..

Die Welt: Somme toute, est-ce qu’une union monétaire sans union politique peut fonctionner ? Et sinon, est-ce que la tentative de créer un super-état européen ne risquerait pas de mettre fin à l’Europe ?

Konrad: Une union monétaire sans union politique peut fonctionner, mais seulement si les États endettés sont véritablement contraints de se désendetter et si tous appliquent une discipline fiscale beaucoup plus stricte qu’il ne serait nécessaire s’ils étaient en dehors de l’union monétaire. Je pense ici à un ordre de grandeur de 10% du PIB. Mais les réalités politiques, on le sait, sont tout autres. Une autre alternative serait une union politique véritable, formant un État central unique, très fort, ayant une légitimité politique très forte aussi… mais il s’agit là de pensée magique, qui n’a rien à voir avec les réalités politiques de l’Europe.

Article traduit par JoeLeTaxi.

http://www.welt.de/politik/deutschland/article119104708/Deutschland-kann-die-Euro-Zone-nicht-retten.html
Un internaute, JoeLeTaxi, a traduit en français une interview explosive de Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, parue dans DIE WELT le samedi 17 août 2013.

"L'Allemagne ne peut pas sauver la zone euro"

Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, s’attend à l’effondrement de la zone euro. Il propose que l’Allemagne quitte l’union monétaire – c’est l’Europe, non l’euro, qu’il faudrait sauver selon lui.

Die Welt: Monsieur Konrad, le gouvernement a reporté toutes les décisions importantes concernant la crise de l’euro à l’après-élections. Tente-t-on de tromper les électeurs ?

Kai A. Konrad: Je crois plutôt à un statu quo après les élections. Depuis l’apparition de la crise, la classe politique a toujours tenté de remettre au lendemain les décisions et de procrastiner.

Die Welt: Considérant le niveau extrême des dettes, presque tous les économistes tiennent des répudiations au moins partielles pour inévitables.

Konrad: En réalité, les Grecs possèdent suffisamment de richesses pour pouvoir s’acquitter sans aide de leur dette. Mais ils refusent, ou se trouvent dans l’impossibilité, de prendre des décisions aliénant ces avoirs. De ce fait, un nouveau défaut constituerait sûrement une option.

Die Welt: Selon les estimations de la Bundesbank, la Grèce aura besoin début 2014 d’un troisième plan d’aide. Admettra-t-on alors enfin que ce pays est un puits sans fond ?

Konrad: Mais la Grèce est déjà un puits sans fond, personne n’ayant jamais prédéfini une limite à ce qu’elle peut engloutir. Le taux d’endettement grimpe, entre autres parce que l’économie du pays se réduit comme peau de chagrin. Ce qui n’empêche nullement la Troïka, c’est-à-dire l’UE, la BCE et le FMI, de continuer imperturbablement à publier pour ce pays les prévisions les plus déconnectées de la réalité.

Die Welt: Ne vaudrait-il pas mieux que la Grèce quitte l’euro, au moins temporairement ?

Konrad: Non. Le pays serait alors étranglé par sa dette extérieure. Si l’on veut en finir avec l’Union Monétaire, c’est par les pays du nord de la zone euro qu’il faut commencer. Et si on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro.

Die Welt: Il faudrait que l’Allemagne fasse pour la troisième fois exploser l’Europe ? Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais.

Konrad: L’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ! Il est vrai que, pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la première. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons, c'est cela. Dans certains pays, les conditions économiques sont devenues proprement insupportables. Par surcroit, une certaine agitation politique s’y est fait jour. Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé.

Die Welt: Le prix à payer serait la ruine de la capacité exportatrice de l’Allemagne.

Konrad: Cette capacité exportatrice pourrait au contraire en sortir renforcée. L'Allemagne s’est fort bien accommodée, lors des décennies passées, de l’appréciation continue du mark allemand, et a ainsi appris à maintenir sa compétitivité. La situation actuelle n’est pas, à beaucoup près, aussi exigeante. Mais pour cette raison précisément, la capacité qu’elle avait eu de réagir sous la pression s’est évaporée, et cela est dangereux.

Die Welt: Il n’en reste pas moins que la banque centrale allemande va devoir faire tourner la planche à billet, pour contrer une appréciation excessive du nouveau mark.

Konrad: En effet, la Bundesbank va devoir acheter des devises étrangères pour des montants considérables, afin de contenir cette appréciation du nouveau mark dans des bornes acceptables.

Die Welt: Ce qui pourrait précipiter l’Allemagne dans une dépendance sévère – comme la Chine d’aujourd’hui, qui est coincée avec des réserves "himalayesques" de dollars.

Konrad: Mais les avantages dominent cependant. Les bénéfices dus au seigneuriage seraient gigantesques. On pourrait investir les réserves en devise d’une manière moins conventionnelle, par exemple en instituant notre propre fonds souverain, qui investirait à l’étranger dans des entreprises, de l’immobilier ou des stocks de matières. Par ailleurs, le pouvoir d’achat de la population allemande serait dopé: les voyages, l’essence et bien d’autres choses deviendraient meilleur marché.

Die Welt: Mais ne craindriez-vous pas une guerre des devises, si l’Allemagne, armée de sa planche à billets, se mettait à racheter le monde ?

Konrad: Tout au contraire. L’Allemagne n’autoriserait une appréciation du mark que dans les bornes de ce qui serait justifié, ce qui reste impossible à faire aussi longtemps que nous faisons partie de l’euro.

Die Welt: Revenons au présent. Outre la Grèce, il y aura le Portugal et Chypre, voire peut-être l’Irlande, qui se verront contraints de demander une aide. Sera-t-il possible à l’Allemagne de supporter ce fardeau dont l’ombre menace?

Konrad: L’étranger se représente l’Allemagne comme une sorte d’Hégémon hésitant. Mais c’est là une surévaluation injustifiée. Les récentes statistiques comparant les richesses respectives des divers peuples européens ont montré que l’Allemagne ne se classait pas si haut. La classe politique et les médias sont restés d’une discrétion de violette sur ce sujet. Nous devons cependant l’admettre: l’Allemagne n’est pas tellement grosse en comparaison de l’UE. Et en comparaison de ses voisins, l’Allemagne, au cours de ces quinze dernières années, s’est sensiblement appauvrie.

Die Welt: Et donc l’Allemagne ne pourra pas supporter ce fardeau?

Konrad: L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro. Qui le croit, s’illusionne. Il est vrai que la BCE a la capacité de prolonger la situation présente, à grand renfort de trombes d’argent, et ce jusqu’à finir par interférer avec les politiques fiscales des pays membres. Mais où cela nous conduit-il ? Le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe devrait de toutes façons notablement s’accélérer.

Die Welt: Concrètement, cela signifie ?

Konrad: L’Allemagne va continuer, dans les prochaines années, à profiter de la crise et à attirer un supplément de main d’œuvre. Cela va conduire à l’apparition, d’un côté de l'Europe, de centres de productivité et de l’autre, des régions emplies de retraités et d’autres bénéficiaires de transferts fiscaux. L’Europe va ainsi se retrouver dans la situation du Mezzogiorno. Ce que cela signifie concrètement, on peut l’observer depuis des décennies en Italie, où le Nord riche et industrieux entretient le Sud pauvre au moyen de transferts fiscaux. Déjà, en Italie, ça ne passe pas très bien. Les tensions que la même chose produirait en Europe constituent pour l’euro un danger létal.

Die Welt: Quand en serons-nous donc là ?

Konrad: Il nous reste sans doute quelques années. En 2010, au début de la crise [de l’euro spécifiquement, NdT] je m’étais dit : maintenant ça va aller vite. Mais l’euro a survécu jusqu’à ce jour. Apparemment, un processus de ce genre peut jouer les prolongations.
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Mardi 20 août 2013 :

Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d'un troisième plan d'aide.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d'un nouveau plan d'aide international.

"Il faudra qu'il y ait un autre plan en Grèce", a-t-il dit lors d'un meeting électoral dans le nord de l'Allemagne.

Il a toutefois réaffirmé l'opposition du gouvernement à une nouvelle décote ("haircut") sur la dette grecque.

Jusqu'à présent, Wolfgang Schäuble avait déclaré que les créanciers internationaux d'Athènes pourraient devoir envisager un nouveau plan d'aide pour succéder au plan actuel, qui arrive à échéance fin 2014. Mais il n'avait jamais affirmé que cette issue était inévitable, ce qu'il a semblé reconnaître mardi.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00543680-pour-schauble-la-grece-aura-besoin-d-un-troisieme-plan-d-aide-596494.php

En clair :

- Les deux premiers plans d'aide ont déjà coûté 240 milliards d'euros aux contribuables européens, mais la Grèce est toujours en faillite.

Donc maintenant, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le troisième plan d'aide.

- Dans deux ans, la Grèce sera toujours en faillite.

Donc dans deux ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le quatrième plan d'aide.

- Dans quatre ans, la Grèce sera toujours en faillite.

Donc dans quatre ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d'euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le cinquième plan d'aide.

Etc, etc.

L'Union Européenne, c'est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l'argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.
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Catastrophique .
Il n'y a pas qq pour boucher mon négatif ?
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Lundi 19 août 2013 :

Banques espagnoles : nouveau record des créances douteuses en juin à 11,61%.

Les créances douteuses des banques espagnoles ont bondi vers un nouveau record en juin, à 11,61% du total. Ces chiffres, publiés lundi, reflètent la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen.

Ces créances, surtout présentes dans l'immobilier (crédit de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), ont atteint 176,42 milliards d'euros en juin, soit six milliards de plus qu'en mai (11,2% du total), a annoncé la Banque d'Espagne.

Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre dernier (11,37%, chiffre révisé).

Fortement fragilisé par son exposition à l'immobilier, le secteur bancaire bénéficie d'un plan d'aide européen accordé en juin 2012, dont 41,3 milliards d'euros ont été versés. Dans le cadre de ce sauvetage, l'Espagne a créé une structure de défaisance, ou "mauvaise banque", baptisée "Sareb".

Pour la première fois en 17 mois, le taux et le montant des créances douteuses avaient baissé en décembre après le transfert des actifs toxiques des quatre banques nationalisées vers la Sareb. Mais il est depuis reparti à la hausse.

Si l'Espagne bénéficie d'une nette accalmie sur les marchés par rapport aux conditions extrêmement difficiles rencontrées il y a un an, avec notamment une réduction notable de ses coûts de financement, tant le Fonds monétaire international (FMI) que la Commission européenne ont rappelé en juillet le contexte économique délicat pour le pays, plongé dans la récession depuis mi-2011.

"Les risques pour l'économie et par conséquent sur le secteur financier restent élevés", avait mis en garde le FMI dans un rapport publié à la mi-juillet. La quatrième économie de la zone euro doit en effet encore corriger un certain nombre de déséquilibres, via un assainissement budgétaire, une baisse encore plus marquée des prix des logements et une diminution de la dette privée.

Le taux de chômage espagnol, qui atteignait 26,26% de la population active au deuxième trimestre, inquiétait notamment la Commission.

http://www.romandie.com/news/n/Banques_nouveau_record_des_crces_douteuses_en_juin_161_RP_190820131337-12-391309.asp

Chiffres Eurostat pour le mois de juin 2013 :

Espagne :

26,3 % de chômage.

56,1 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-31072013-BP/FR/3-31072013-BP-FR.PDF
"- On s'en fout ! Les contribuables européens sont des cons !"

C'est vrai que les politiques nous prennent pour des cons. J'ai encore en travers de la gorge la déclaration de biens concernant les deux vélos de notre Garde des Sceaux.

Rien ne change dans ce pays. Moi qui ne suit pas un révolutionnaire dans l'âme, je me rends compte que les mots Liberté, égalité et fraternité ont fait plus de mal à mon pays que de bien.
Pourquoi??? parce que les pires pourritures du monde qui arrivent en France, mettent en avant les droits de l'homme pour écraser les autres et profiter du système.

-Un jeune tuer d'un coup de couteau à la gorge par un déséquilibré. (pourquoi le débile était dehors???)
-Une balle dans la tête pour avoir fait une queue de poisson. (Qui a donné une arme à ce jeune branleur sans couilles???)
-Agressé par deux jeunes hommes de confession musulmane pour avoir mangé un sandwich au jambon. (On mettra en avant le manque grave de respect du mangeur de sandwich, il évitera la prison si il présente des excuses à ces deux jeunes qui lui ont cassé la gueule, bel exemple!!!)

C'est de pire en pire et à mon avis on n'est plus en sécurité.

Mosco, tu passes en boucle sur les chaînes d'infos, tu as raison le pire est derrière nous, il fait bon vivre dans ce pays et rien ne peut nous arriver.
Je pense le contraire et je continue ma préparation. Mon seul but protéger les miens.

Merci BA et Cordialement à tous.
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La france tu l'aimes ou tu la quittes.
J'ai choisi.
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Arrête de regarder la télé et tu verras, ton sentiment de sécurité va remonter petit à petit.
Quel est plouck qui regarde la tv ?
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Conversation entre un président de la République française (de gauche ou de droite, peu importe) et un Premier ministre français (de gauche ou de droite, peu importe) :
En 2009 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 10 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2010 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 50 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2011 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 100 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2012 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 150 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2013 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 200 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2014 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 240 milliards d'euros !
- On ne les a pas.
- Qu'on les emprunte, et ensuite qu'on les prête à la Grèce !
En 2015 :
- Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
- Le Président de la République : Qu'on lui prête 300 milliards d'euros !
- Mais le plan de sauvetage de la Grèce a déjà coûté 240 milliards d'euros aux contribuables européens ! Et la Grèce est toujours en faillite !
- On s'en fout ! Les contribuables européens sont des cons !

Mardi 9 juillet 2013 :

Eurogroupe : la Grèce va recevoir 5,8 milliards d'euros.

La Grèce a reçu lundi soir l'assurance d'obtenir 5,8 milliards d'euros de prêts de l'Eurogroupe et du FMI d'ici à la fin du mois, contre la promesse d'efforts de redressement redoublés. Il s'agit d'une des dernières grandes injections programmées avant l'expiration, fin 2014, d'un plan de secours de 240 milliards. Mais sur fond de récession et de crise politique, il risque d'y en avoir d'autres.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/08/20002-20130708ARTFIG00537-grece-l-eurogroupe-pret-a-debloquer-8milliards-d-euros.php
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ba; beaucoup pensent comme toi.
L'europe est devenue un ramassis...
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Lundi 12 août 2013 :

La Grèce aura besoin d'une aide supplémentaire en 2014, selon la Buba.

Depuis la déclaration des ministres des Finances de l'Eurogroupe, le 27 novembre dernier, il ne fait plus de doute que la Grèce bénéficiera, d'une façon ou d'une autre, d'un nouveau soutien financier. Les créanciers d'Athènes s'y sont clairement engagés à étudier de nouvelles mesures de réduction de la dette pour autant que le pays soit parvenu à dégager un excédent primaire de son budget (c'est-à-dire hors charges de la dette). Ce dont le gouvernement d'Antonis Samaras s'est fait une priorité absolue pour la fin 2013.

Dans le document cité par le « Spiegel », présenté comme un rapport de la Bundesbank destiné au ministère allemand des Finances et au FMI, la banque centrale allemande prédit que les Etats européens « vont certainement s'accorder sur un nouveau plan d'aide à la Grèce » d'ici au début 2014 au plus tard. Au début du mois d'août, le FMI avait publié un rapport indiquant qu'il manquerait 11 milliards d'euros à la Grèce pour les années 2014 et 2015 pour tenir son objectif d'endettement.

http://www.lesechos.fr/journal20130812/lec2_entreprise_et_marches/0202944751283-la-grece-aura-besoin-d-une-aide-supplementaire-en-2014-selon-la-buba-594565.php

Sur ces 11 milliards d'euros de prêts à la Grèce, environ 19 % seront prêtés par les contribuables allemands, et environ 14,5 % seront prêtés par les contribuables français.

Problème : l'Allemagne n'a pas cet argent, et elle va donc devoir l'emprunter.

De même, la France n'a pas cet argent, et elle va donc devoir l'emprunter.

En tout, cela fait 240 milliards d'euros qui sont prêtés à la Grèce, avec l'espoir que la Grèce remboursera ... un jour.

Contribuables, préparez-vous à subir des dizaines de milliards d'euros de pertes.
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Samedi 10 août 2013 :

ALERTE - France : Moscovici revoit à la baisse sa prévision de croissance 2013.

Le ministre français de l'Economie Pierre Moscovici a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l'année en cours, estimant désormais que le produit intérieur brut du pays devrait évoluer entre -0,1% et +0,1%, tout en assurant que le pays était bien sorti de la récession.

Le gouvernement tablait jusqu'à présence sur une modeste croissance de l'ordre de 0,1% de l'économie du pays.

En dépit de cette révision à la baisse, le ministre, interrogé par le quotidien Nice Matin, estime que l'économie française est sortie de la récession et qu'elle amorce une reprise qui doit être durable, de plus en plus forte et créatrice d'emplois.

http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___France_Moscovici_revoit_a_la_baisse_sa_prevision_de_croissance_201381100820131327.asp

Prévisions de l'OCDE pour l'année 2013 :

Pour l'année 2013, le PIB de la France va baisser de 0,3 %.

http://www.oecd.org/fr/economie/perspectives/leconomie-mondiale-progresse-mais-le-rythme-de-la-reprise-varie.htm
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ba : tu voulais par ton post dire adieu à la france ?
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Non, je voulais dire adieu à la France et aux huit autres pays européens qui sont eux-aussi en faillite.
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Vendredi 9 août 2013 :

Le déficit de l'Etat se creuse : 59,3 milliards d'euros fin juin.

Le déficit de l'Etat s'est creusé de 2,6 milliards d'euros fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, a annoncé vendredi le ministère du Budget.

A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 mrd EUR, contre 56,7 mrd EUR fin juin 2012, a précisé le ministère dans un communiqué, avec des recettes en hausse.

L'écart s'explique selon Bercy par la perception, début 2012, de 2,6 mrd EUR de recettes perçue en l'échange de l'attribution de licences de téléphonie mobile 4G, mais aussi de dépenses pour l'augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement (1,6 mrd EUR), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 mrd EUR).

Fin de citation.

Conclusion :

- augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement : 1,6 milliard d'euros

- dotation au Mécanisme européen de stabilité : 3,3 milliards d'euros

Mais comme la France n'a pas ces 4,9 milliards d'euros, la France a été obligé de les emprunter.

Pour aider les pays européens en faillite, la France surendettée est obligée de se surendetter encore plus.

Et comme les pays européens en faillite ne rembourseront jamais leur dette, la France subira des pertes de dizaines de milliards d'euros.

La zone euro, c'est le tonneau des Danaïdes.

La zone euro, c'est un suicide collectif.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF
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Sortir de l'euro, mais comment ?

« En fait, nous sommes déjà sortis de la zone euro », a admis M. Nicos Anastasiades, président de Chypre, un pays où les billets n'ont plus la même valeur qu'en Grèce ou en Allemagne. L'explosion de la monnaie unique aurait-elle commencé ? Contre le scénario du chaos, l'idée d'une sortie de l'euro concertée et organisée fait son chemin.

par Frédéric Lordon *

Beaucoup, notamment à gauche, continuent de croire qu’on va changer l’euro. Qu’on va passer de l’euro austéritaire présent à un euro enfin rénové, progressiste et social. Cela n’arrivera pas. Il suffirait d’évoquer l’absence de tout levier politique en l’état d’incrustation institutionnelle de l’actuelle union monétaire européenne pour s’en faire une première idée. Mais cette impossibilité tient surtout à un argument beaucoup plus fort, qui s’exprime à la manière d’un syllogisme.

Majeure : l’euro actuel procède d’une construction qui a eu pour effet, et même pour intention, de donner toute satisfaction aux marchés de capitaux et d’organiser leur emprise sur les politiques économiques européennes.

Mineure : tout projet de transformation significative de l’euro est ipso facto un projet de démantèlement du pouvoir des marchés financiers et d’expulsion des investisseurs internationaux du champ de la construction des politiques publiques.

Ergo, conclusions : 1. Jamais les marchés ne laisseront s’élaborer tranquillement, sous leurs yeux, un projet qui a pour évidente finalité de leur retirer leur pouvoir disciplinaire ; 2. Sitôt qu’un tel projet commencerait d’acquérir un tant soit peu de consistance politique et de chances d’être mis en œuvre, il se heurterait à un déchaînement de spéculation et à une crise de marché aiguë qui réduiraient à rien le temps d’institutionnalisation d’une construction monétaire alternative, et dont la seule issue, à chaud, serait le retour aux monnaies nationales.

La gauche-qui-continue-d’y-croire n’a donc le choix qu’entre l’impuissance indéfinie… ou bien l’advenue de cela même qu’elle prétend vouloir éviter (le retour aux monnaies nationales), sitôt que son projet de transformation de l’euro commencerait à être pris au sérieux !

Encore faut-il s’entendre sur ce que veut dire ici « la gauche » : certainement pas le Parti socialiste (PS), qui n’entretient plus avec l’idée de gauche que des rapports d’inertie nominale, ni la masse indifférenciée de l’européisme, qui, silencieuse ou béate pendant deux décennies, vient de découvrir les tares de son objet chéri et réalise, effarée, qu’il pourrait bien partir en morceaux.

Mais l’on ne rattrape pas en un instant une aussi longue période de sommeil intellectuel bienheureux. Aussi le concours aux planches de salut s’est-il ouvert avec la douceur d’un réveil en pleine nuit, dans un mélange de légère panique et de totale impréparation.

En vérité, les pauvres idées auxquelles l’européisme raccroche ses derniers espoirs ne sont plus que des mots creux : euro-obligations (ou eurobonds), « gouvernement économique » ou, encore mieux, «saut démocratique» — façon François Hollande-Angela Merkel, on voit d’ici l’hymne à la joie —, solutions de carton pour une pensée Potemkine qui, n’ayant jamais rien voulu interroger, risque de ne jamais rien comprendre. Peut-être, d’ailleurs, s’agit-il moins de comprendre que d’admettre. Admettre enfin la singu­larité de la construction européenne comme gigantesque opération de soustraction politique.

La suite ici :

http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=11375:sortir-de-leuro-mais-comment-&catid=36:europe&Itemid=9

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"Sortir de l'euro, mais comment ?"

Ou bien on sort volontairement, méthodiquement, dans l'ordre.
Ou bien on sort en vrac et en débâcle dans un tumulte indescriptible.

Dans les périodes de grands troubles, certains arrivent à constituer des fortunes, est-ce leur but ??
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C'est en effet une période propice pour acheter des actions vachement bon marché .
Reste plus qu'à bien choisir ...
Quelle valeur attribuer à l'action d'une entreprise qui n'a plus de clients solvables?
La valeur du cash en caisse de ses clients ?
Bonnes vacances !

L'automne sera passionnant !

Jeudi 25 juillet 2013 :

"La crise de l'euro va s'aggraver à la fin de l'automne"

Il y a un an, le président de la BCE Mario Draghi a annoncé son intention de tout faire pour sauver l'euro. L'ancien économiste en chef de la BCE Jürgen Stark estime que cette crise de l'euro lui sera fatale. Il craint que la BCE doive bientôt soutenir la France avec des rachats d'obligations de l'Etat français.

L'ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, met en garde contre un rebond violent dans la crise de la dette en zone euro.
"Je pense que la crise va s'aggraver à la fin de l'automne. Nous entrons dans une nouvelle phase de gestion de la crise", a dit Jürgen Stark au Handelsblatt (édition du vendredi). "Après les élections législatives allemandes à la fin du mois de septembre, la France va accroître la pression sur la BCE et sur l'Allemagne. Le programme de rachat des obligations d'Etat OMT devrait en fait être utilisé en Espagne et en Italie. Mais la pression sera énorme pour que la BCE utilise cet instrument en France. Et sans ce déclenchement du programme de rachat d'obligations, il faudra mettre sur pied un plan de sauvetage", a déclaré Stark.

http://www.handelsblatt.com/politik/konjunktur/geldpolitik/ex-ezb-chefvolkswirt-stark-die-euro-krise-wird-sich-im-spaetherbst-zuspitzen/8549974.html

La réalité, ici encore, rattrape le petit corrézien François Hollande, qui aura donc fait une erreur de 5 points de PIB dans ses estimations de croissance entre 2012 et 2014 ! S’il n’avait pas raconté n’importe quoi, on produirait en 2014 plus de 70 milliards d’euros en plus et on aurait 35 milliards de déficit en moins. Conséquences : le gouvernement n’a donc pas les moyens d’appliquer la politique pour laquelle il a été élu, et il est même obligé de faire le contraire de ce qu’il avait promis… Pire, la parole de la France perd encore de la crédibilité parce que tout le monde sait bien qu’on ne tiendra pas nos engagements européens, même révisés. Et puis notre économie s’en remet encore une fois à la très grande mansuétude des copains de Pépère, les marchés financiers. Attendez qu’ils s’énervent, et c’est le défaut de paiement…

Nos amis les européens.

Jürgen Stark, l’ancien chef économiste de la BCE, a jeté un joli pavé dans la mare hollandiste cette semaine, en reconnaissant s’attendre à un défaut de paiement français à l’automne. En d’autres termes, il prédit la faillite de la France dans les 4 mois qui viennent… On se dit d’abord qu’il n’a pas écouté Pépère le 14 juillet, ce monsieur, puisqu’il nous annonçait en fanfare que la reprise « était là » ! Remarquons que Pépère n’en était pas à son coup d’essai : il nous claironne depuis quelques temps déjà que la crise européenne est derrière nous alors qu’on continue de donner entre 5 à 6 milliards à la Grèce tous les 3 mois… de l’argent d’ailleurs que nous n’avons pas… Tout ça va mal finir, on pressent… Manquerait plus qu’Angela repasse en Allemagne, et Pépère se retrouverait bien, tiens…

http://24heuresactu.com/2013/08/02/une-semaine-en-hollandie-45/
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C'est une honte : déjà que mes alloks me permettent juste de survivre !
Je vais m'expatrier en France .

Les accises sur l’alcool augmentent !!!

Lors du deuxième contrôle budgétaire 2013 , le gouvernement avait décidé d’augmenter les droits d’accise sur l’alcool. La taxe augmente de 8 %. Cette mesure est d’application dès ce lundi et concerne tous les alcools : les spiritueux, les vins et même les bières, qui avaient pourtant échappé à toute augmentation d’accise depuis 20 ans, alors que la consommation de bière a diminué de 17 % en 10 ans .

En janvier dernier, la taxe avait déjà augmenté de 12 %, ce qui représente une « augmentation de plus de 20 % en période difficile pour les entreprises ».
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Merci pour tes articles......


Bonnes et reposantes vacances


Reviens nous rempli d'énergie et en bonne forme
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Cinq soles 10 € alors que chez moi elles sont à 27 € le kilo (en sachant que j'habite sur une île en Bretagne). Je te conseil vivement de remplir le congélateur.
Bonnes vacances à tous.
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et pour ceux qui ne rentrent pas ?

EXCELLENTES VACANCES PARFAITEMENT MERITEES !!!
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Charles je te souhaite de très bonnes vacances à toi et ta famille. Merci de nous apporter chaque jours un peu de vérité dans ce monde de fous.

La rentrée s'annonce chaude. Regarder les prix en grande surface, je crois bien que ça continuent d'augmenter et les quantités elles, elles diminuent.
En juillet, j'ai l'habitude d'acheter des graines à oiseaux pour l'hiver prochain. J'ai remarqué qu'il y a 6 mois le paquet de 500 grs était à 0,70 centimes aujourd'hui c'est 1,15 euros. Un luxe, je vais être obligé de diminuer les quantités. (Comme dirait ma mère, on mangera moins mais mes animaux eux auront à manger.)

Et les catastrophes, orages violents, tornades, inondations, accidents de trains, c'est vrai qu'il ne manque plus qu'un crash d'avion et on aura eu la totale.
Quand en France, on détruit des églises vieilles de 700 ans pendant qu'on dépense une fortune aux JmJ, il faut s'attendre au pire de la part de notre seigneur Jésus Christ. Ce n'est que mon avis personnel.

Une chose est sûr. Pour ceux qui jouent au yoyo depuis quelques mois avec les prix de l'or et de l'argent, sachez que je ne vendrais mon physique que si l'or est à 420 euros le gramme et que l'once d'argent est à 750 euros.
Vous voyez, j'ai le temps de voir venir, et en plus je ne suis pas pressé...

Cordialement à tous.
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420 euros ; tu es très jeune alors ...
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C'est un éditorial digne des derniers jours d'école, tout dans la dilétante, malheureusement, comme à l'école il faudra y retournér dès la diminution du jour!!
Merci pour vos sagaces commentaires qui rompent avec les lénifiantes informations officielle (sauf parfois le dimanche matin très tôt ou certaines informations sont diffusées sur france Info et plus jamais répétées??)
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« Au revoir et à bientôt ! »

Allusion aux Mystérieuses Cités d'Or ?
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Bonnes vacances, profitez-en bien et surtout n'oubliez de faire le vide dans votre cerveau, pour cela je vous conseil la méthode de mamanouchi 1er ! Il l'a pratique tout au long de l'année et ça lui réussit très bien !
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Profitez bien de vos vacances, vous avez encore l'immense chance d'y partir, contrairement a une grosse partie d'entre nous !!
Et gardez le clavier au chaud, va y avoir un paquet de choses a écrire a la rentrée...
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"Je vous souhaite à tous d’excellentes vacances. Ce sera peut-être les dernières."... Mon épouse me disait la même chose hier soir... m'incitant à emmener les enfants au parc d'attraction (un pas trop cher en Allemagne)... "on ne sait pas ce qui les attends dans les prochaines années, on peut le leur offrir cette année... faut le faire... ce sera peut être la dernière"... Et sortant de sa bouche, elle qui est toujours si "confiante"... c'est pas un bon signe...

Dans tous les cas; de très bonnes vacances au Contrarien en chef...
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Les vacances de juillet 14 ou d'août 39 ont-elles été bonnes ?

En tous cas en 38 c'était "tout va très bien Madame la Marquise!"
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Juillet 1914, août 1939....alors septembre 2013 ???? Peut-être qu'Angela nous attends au coin du bois à partir du 23 septembre ????!
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...des revenus allemands et des dépenses françaises, si elle veut bien se faire une devise dans son coin, qu'elle ne se prive pas ! J'espère ça depuis des années...
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Mardi 27 août 2013 : La Grèce perturbe la campagne de Merkel. Le sauvetage de l'euro s'invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite. « Nous parlons d'argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant tren  Read more
BA - 8/27/2013 at 1:43 PM GMT
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