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Pourquoi vouloir de l’or quand nous avons Greenspan ?

IMG Auteur
Published : December 18th, 2012
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L’ironie de l’article ci-dessous est formidable.
 

Il est identique à tous les pamphlets anti-or que nous avons pu lire depuis 1999, mais repris et tourné à la sauce de ceux qui l’apprécient.


Je me demande ce qu’en diront les gens dans dix ans, après six autres épisodes de quantitative easing.


NY Times
Pourquoi vouloir de l’or quand nous avons Greenspan ?
Floyd Norris
4 mai 1999

L’or est-il sur le point de devenir une ressource comme les autres ? Ceux qui tiennent entre leurs mains le système financier semblent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour sceller le destin du métal qui était autrefois vu comme l’unique forme de monnaie.




‘J’aimerais vous dire une chose, juste une : produits dérivés’


L’abandon de l’or a été une tâche graduelle bien qu’inexorable et est la preuve ultime que les gouvernements nationaux ont toujours une grande importance dans notre monde globalisé. Une grande partie des habitants de notre planète est satisfait par l’idée que les billets verts de Greenspan puissent apporter le même type de sécurité qu’une devise soutenue par l’or (Et pour ceux qui ne le sont pas, attendez qu’on leur envoie des drones. Les bombardements ne cesseront pas tant qu’ils ne trépigneront pas de joie – Jesse).

Il est clair que la réputation de l’or en tant que réserve de devise se soit érodée. Lorsque son prix atteignait un niveau record en 1980, une once d’or coûtait 873 dollars. Aujourd’hui, le Dow est de 11.014,69 points, soit 38 fois plus élevé que le prix de l’or de 287,60 dollars. (Et aujourd’hui, le Dow est de 12.830 points et le prix de l’or de 1730 dollars – Jesse).

A dire vrai, ces chiffres ne présentent pas assez bien à quel point les actions ont surpassé l’or. Si vous aviez possédé des actions au cours de toutes ces années, vous en auriez tiré des dividendes conséquents. Si vous aviez possédé de l’or, vous n’auriez obtenu aucun dividende et auriez en plus de cela dû payer des frais de stockage à quelqu’un. (Et si vous faites des affaires avec Wall Street, vous pourriez même payer des frais de stockage pour un métal qui n’existe pas – Jesse).

C’est ainsi que les banquiers centraux aperçoivent l’or aujourd’hui. Michel Camdessus, directeur général du FMI, déclarait la semaine dernière que le fond s’apprêtait à vendre de l’or pour la première fois en vingt ans. (Et combien de fois de plus ont-ils fait une telle déclaration au cours de ces dix dernières années ? – Jesse). L’administration Clinton pousse le FMI à vendre son or en vue de développer un programme ridicule d’annulation de dette pour les pays les plus pauvres.

L’argent tiré de ces ventes d’or sera réinvesti en obligations souveraines dont seront tirés des revenus qui serviront au remboursement de ces dettes. Ce que cela signifie est que l’or, qui n’offre aucun retour sur investissement, est un mauvais investissement.

Il y a de cela quelques semaines, l’électorat Suisse votait en faveur de l’abolition du lien entre le Franc Suisse et l’or. La banque centrale Suisse pourrait commencer à vendre de l’or dès l’an prochain. Une fois de plus, il semblerait que l’argument avancé soit que les ventes d’or soient un moyen d’obtenir de l’argent facilement. Aux yeux de ceux qui considèrent encore l’or comme étant la seule monnaie réelle, voir la Suisse abandonner l’or est un peu comme voir Rome embrasser le protestantisme.

Mais c’est pourtant ce qu’il se passe, et il semblerait que d’autres banques centrales – notamment les banques Australienne et Hollandaise – soient sur le point de rejoindre les rangs des vendeurs d’or.



Nous nous sommes débarrassés des risques que nous posaient les échanges commerciaux

 

L'argument allant à l'encontre de l’investissement sur l’or est que son heure de gloire est passée. Autrefois, l’or servait de protection contre l’inflation, puisque c’est quelque chose que les devises ne pouvaient faire. Aujourd’hui, les marchés financiers ont leurs propres outils sophistiqués et produits dérivés exotiques pour lutter contre l’inflation. (Un bon échange… si le gouvernement promet de soutenir vos immenses pertes – Jesse).


Autrefois, l’or permettait aux investisseurs de se protéger contre les investissements qui dévaluaient leur devise. Aujourd’hui, ils dévaluent tous – le Real Brésilien a baissé de 27% cette année – mais la leçon qu’en tirent les gens est que le dollar est une devise de confiance. De plus en plus nombreux sont ceux à penser que l’Amérique Latine devrait adopter le dollar comme devise principale.


La dollarisation, qui est le nom donné à cette idée, revient à établir une sorte d’étalon or… sans or. Il existerait une devise universelle dont la valeur ne serait non pas basée sur de l’or dormant dans des coffres mais sur la sagesse de Mr. Greenspan et de ses successeurs en tant que directeurs de la Fed. (Et pendant ce temps-là, sur la toile, personne ne vous entend hurler – Jesse). Peu nombreux sont ceux qui s’inquiètent du fait que ces successeurs puissent ressembler à G. William Miller, le directeur de la Fed de 1970 qui semblait ne pas savoir du tout comment mettre fin à l’inflation.


Si la démonétisation de l’or continue, son prix a de grandes chances de continuer de chuter à mesure que les banques centrales vendent leurs stocks sur le marché, et que ces ventes surpassent la demande des bijoutiers et de ses utilisateurs industriels. Les choses pourraient être différentes si les banquiers centraux n’étaient dans le fond pas les génies pour lesquels ils essaient de se faire passer. Mais pour l’instant, le monde croit en Greenspan et ne comprend plus l’utilité de l’or. (Et maintenant, vous pouvez vous endormir tranquille et dorloter votre foi en Ben. Vous avez de l’or ? – Jesse).



Money For Nothing Exclusive Clip - "Maestro", par Liberty Street Films sur Vimeo.


 

 

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En 1999,une pensée linéaire restait assez censée.Le dollar,la monnaie US "valait" encore davantage que maintenant.Heli Ben n'avait pas encore sorti du néant les billion de dollar,la bulle de l'internet n'avait pas encore éclatée, la crise des subprimes ne sévissait pas encore etc...Par rapport a maintenant, l'époque (1999) était encore "radieuse".

Mais fin 2012,qui serait fou au point de prendre au premier degré la tirade de l'époque;pas grand monde parmi ceux qui consultent les articles de ce site.

Salutations cordiales.
"Il existerait une devise universelle dont la valeur ne serait non pas basée sur de l’or dormant dans des coffres mais sur la sagesse de Mr. Greenspan et de ses successeurs en tant que directeurs de la Fed."

Bien sûr, que çà existe, grâce au génie français :-)
La méthode Coué est une prophétie autoréalisatrice qui tire son nom des travaux du psychologue et pharmacien français Émile Coué de la Châtaigneraie (1857 - 1926). Elle est fondée sur la suggestion et l'autohypnose. Cette méthode est une forme d'autosuggestion censée entraîner l'adhésion du sujet aux idées positives qu'il s'impose et ainsi un mieux-être psychologique ou physique. Elle se veut autant préventive que curative.
Elle est encore là, cette vieille baderne de Greenspan ?
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En 1999,une pensée linéaire restait assez censée.Le dollar,la monnaie US "valait" encore davantage que maintenant.Heli Ben n'avait pas encore sorti du néant les billion de dollar,la bulle de l'internet n'avait pas encore éclatée, la crise des subprimes n  Read more
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