Après tout ce que nous avons pu entendre dire des 1% de la bouche de l’Economic Policy Institute et de bien d’autres, une étude menée par Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, de l’Université de Berkeley, intitulée The Distribution of US Wealth, Capital Income and Returns since 1913 ne présente aucun élargissement de l’inégalité de richesse entre les 99 et les 1% depuis 1960.
L’augmentation de l’inégalité de richesse ne concerne pas les 10 ou 1% les plus riches des Etats-Unis, mais les .1 voire .01%. Voici quelques graphiques qui valent d’être observés :
Le capital a toujours été concentré Top 10% Top 1% et éloignement du top 0.1%
Remontée légère des 1% (moins les 0,1%)
Les vrais 1%
Suite à la publication de l’étude ci-dessus, The Atlantic a publié un article intitulé How You, I, and Everyone Got the Top 1 Percent All Wrong
Des années durant, j’ai commis les mêmes erreurs quant aux inégalités de richesse aux Etats-Unis. Je m’en excuse. J'ai écrit à maintes reprises que la plus importante disparité de capital aux Etats-Unis se trouvait entre les 1% et les 99%. Par exemple, en observant l’évolution d’un revenu d’investissement depuis la fin des années 1970, je m’imaginais souvent un graphique comme celui-ci, publié par l’Economic Policy Institute, présentant les 1% s’éloignant de plus en plus du reste des citoyens. Il semblerait que l’inégalité de richesse n’ait pas à voir avec les 1% et les 99%, mais avec les 0,1% et les 99,9% (ou si vous préférez, les 0,01% et les 99,99%). En clair, ce groupe, composé principalement de banquiers et de chefs d’entreprise, participe au marché des actions pour en tirer des revenus d’investissement. Et ce sont ces derniers qui sont à l’origine de l’écart de richesse aux Etats-Unis, et non les revenus du travail. Ces 0,1% ne sont pas les mêmes personnes d’année en année. Observons par exemple les « Fortunate 400 », qui apparaissent sur la liste annuelle des 400 déclarations de revenus les plus élevées du pays. Entre 1992 et 2008, 3.672 contribuables sont apparus sur cette liste. Un seul pourcent de ces « Fortunate 400 » - quatre familles – est apparu sur la liste pendant 17 années consécutives. Voilà qui sont les vrais 1%.
Des années durant, j’ai commis les mêmes erreurs quant aux inégalités de richesse aux Etats-Unis. Je m’en excuse.
J'ai écrit à maintes reprises que la plus importante disparité de capital aux Etats-Unis se trouvait entre les 1% et les 99%. Par exemple, en observant l’évolution d’un revenu d’investissement depuis la fin des années 1970, je m’imaginais souvent un graphique comme celui-ci, publié par l’Economic Policy Institute, présentant les 1% s’éloignant de plus en plus du reste des citoyens.
Il semblerait que l’inégalité de richesse n’ait pas à voir avec les 1% et les 99%, mais avec les 0,1% et les 99,9% (ou si vous préférez, les 0,01% et les 99,99%). En clair, ce groupe, composé principalement de banquiers et de chefs d’entreprise, participe au marché des actions pour en tirer des revenus d’investissement. Et ce sont ces derniers qui sont à l’origine de l’écart de richesse aux Etats-Unis, et non les revenus du travail.
Ces 0,1% ne sont pas les mêmes personnes d’année en année. Observons par exemple les « Fortunate 400 », qui apparaissent sur la liste annuelle des 400 déclarations de revenus les plus élevées du pays. Entre 1992 et 2008, 3.672 contribuables sont apparus sur cette liste. Un seul pourcent de ces « Fortunate 400 » - quatre familles – est apparu sur la liste pendant 17 années consécutives.
Voilà qui sont les vrais 1%.