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De l’avantage d’être défavorisé

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Published : May 23rd, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

On suppose généralement que la liberté économique avantage les plus favorisés - ceux dont les parents ont accumulé capitaux économiques, culturels, et sociaux, assurant à leur progéniture l’accès aux meilleurs places, tout en l’interdisant aux autres.


Pour cette raison, l’État devrait réglementer et redistribuer autant que possible. Réglementer l’activité des entreprises, notamment afin d’empêcher que celles-ci n’exploitent les moins qualifiés. Et redistribuer les richesses des « privilégiés », afin de garantir une plus grande égalité des chances et un confort minimum pour l’ensemble de la population.


En réalité, on peut montrer que ce genre d’interventions nuisent aux moins favorisés, non seulement pour un ensemble de raisons fréquemment rappelées par les libéraux, et sur lesquelles je ne reviens pas ici (augmentation du chômage liée au salaire minimum, diminution des investissements liés à la fiscalité, etc.) mais encore pour une autre raison, rarement évoquée et pourtant particulièrement grave, à savoir que ces interventions empêchent les moins favorisés de jouir de leur avantage comparatif dans l’entreprenariat.


D’ordinaire, on assimile plutôt les « patrons » à des bourgeois bardés de diplômes onéreux et placés à la tête de capitaux faramineux. C’est parce qu’on ne voit que les entreprises déjà existantes, et les plus visibles, c’est-à-dire celles qui ont le mieux réussi. Ce que l’on ne voit pas, en revanche, ce sont toutes celles que les jeunes défavorisés auraient pu ou pourraient créer si le contexte social le permettait.


Car, quand on y réfléchit, il apparaît que ceux qui sont le moins favorisés au départ sont, pour cette raison même, avantagés pour ce qui est de la création d’entreprise.


Paradoxalement, la pauvreté constitue un avantage relatif à la création de richesses (via la création d’entreprise.) En effet, qu’est-ce, au fond, qu’un entrepreneur ? C’est un individu qui, conscient de l’existence d’un besoin insatisfait, conçoit les moyens d’y répondre à profit, et met effectivement ces derniers à l’œuvre. Or, dans chacune de ces trois dimensions, être défavorisé est un avantage.


Ceci n’est pas une simple formule, gratuitement paradoxale : la pauvreté donne indubitablement un avantage comparatif dans la connaissance des besoins insatisfaits. De même, elle tend à développer chez ceux qu’elle affecte des capacités de débrouille et de résilience, d’autonomie et d’inventivité qui manquent facilement à ceux à qui tout est déjà donné et qui développent l’habitude de tout attendre et de tout croire dû. Enfin, une situation défavorisée diminue dramatiquement le coût d’opportunité lié à la prise de risque et au fait de se mettre à son propre compte. Ce coût est, en effet, extrêmement élevé lorsqu’il implique de renoncer à des études de médecine, par exemple, mais quasiment nul lorsque la pauvreté des « chances de départ » offre peu d’autres opportunités.


Prenons un exemple réel. Domino’s Pizza fut créé dans une ville universitaire du Nord-Est Américain.  Tom Monaghan, un adolescent ayant grandi sans père ni mère et venant de suspendre ses études, investit avec un ami dans une pizzeria de quartier en faillite à l’aide d’un petit crédit bancaire. Son idée eut le succès que l’on connaît. Il s’agissait d’offrir aux étudiants un service inédit : livrer les pizzas à leurs résidences.


Comment ce succès fut-il possible ? L’intuition du jeune entrepreneur, bien sûr, y est pour beaucoup. Son idée de satisfaire un besoin qu’il avait identifié chez ses anciens camarades était géniale. Celle-ci ne serait cependant jamais devenue une source de profit s’il ne l’avait effectivement  mise en œuvre. Or, à cet égard, le coût et le risque étaient bien plus élevés pour des étudiants en droit, en médecine, ou en marketing, que pour Tom, le « drop out. » Bien d’autres éléments ont évidemment eu leur importance comme la personnalité de Tom Monaghan, durement acquise au cours de son enfance.


Une objection vient pourtant immédiatement à l’esprit quand il s’agit de généraliser l’exemple donné ci-dessus. La création d’entreprise n’implique-t-elle pas la constitution d’un capital dont les plus pauvres sont par définition dénués ?


C’est précisément dans ce cas que les réglementations produisent l’un de leurs pires effets. D’une part, elles limitent de multiples manières les fonds disponibles. D’autre part, elles élèvent le prix d’entrée sur le marché. La nécessité d’obtenir des licences, de satisfaire de multiples conditions bureaucratiques, de suivre des obligations draconiennes de droit du travail, etc., constituent ainsi un véritable parcours du combattant interdisant de fait le monde de l’entreprise aux moins favorisés.


De tels obstacles ne nuisent jamais aux grands groupes, lesquels sont par définition déjà constitués, ont depuis longtemps dépassé le stade auquel ce genre d’embûches importe, et participent même à leur développement pour être sûrs d’être protégés.  Contrairement à ce que l’on croit les entreprises du CAC 40 emploient peu de personnes au salaire minimum. Ce ne sont donc pas elles qui profiteraient de plus de flexibilité, mais les entreprises bien plus modestes, et notamment naissantes.


Les entrepreneurs à succès évoquent toujours le caractère quelque peu « chaotique » de leurs débuts : journées sans fin, semaines sans week-ends, absence de revenus fixes… toutes choses nécessaires pour « lancer » la compagnie. L’entreprise ne garde cependant pas cet aspect informel. Apple comme Facebook ont fait leurs débuts, pour le premier  dans un garage de Californie, et pour l’autre dans une résidence étudiante du Massachusetts. On sait ce que ces deux sociétés sont devenues.


De fait, de nombreuses entreprises à succès ont été créées par des jeunes en difficulté (dans les divers sens du terme). Pour citer des cas bien connus, évoquons Apple, Virgin, Domino’s Pizza, Kellogg’s


La chose n’est pas si étonnante. En effet ce qu’on appelle les « chances de départ » facilitent l’accès aux savoirs et positions déjà existants, mais n’avantagent en rien — voire handicapent plutôt — la production de « connaissances » nouvelles, au sens que Hayek donnait à ce terme, lorsqu’il parlait de la libre concurrence comme d’un processus de « découverte ». Par définition,  de tels savoir-faire réellement créateurs de valeur ne peuvent pas être transmis, parce qu’ils représentent des innovations, auxquelles rendent plutôt aptes la confrontation constante au réel et l’école de la vie.


Si les réglementations empêchent les moins favorisés de profiter de leur avantage comparatif dans la création d’entreprise, l’interventionnisme leur est également nuisible dans son versant redistributif. En effet, il désincite alors ceux qui sont le plus aptes, et ont le plus à gagner, à entreprendre. L’interventionnisme n’entretient pas seulement la pauvreté matérielle : plus grave encore, il nuit au moral en persuadant les moins favorisés que le monde de l’entreprise n’est pas pour eux, que la liberté économique est un mal, et que leur salut passe par l’assistance de l’État.


Une véritable égalité des chances ne passe pas par l’illusoire tentative de calquer de force la réussite des moins favorisés sur le modèle des classes privilégiées (longues études, carrières à diplômes, etc.) Cela ne peut que fourvoyer des générations entières qui sont orientées vers des cursus dans lesquels ils ne seront jamais véritablement compétitifs, tout en aggravant « l’inflation » scolaire et multipliant les illusions de formations sans valeur réelle.


Une véritable égalité des chances passe plutôt par le fait de laisser les moins favorisés concurrencer véritablement les autres en jouant sur leur avantage comparatif dans la création d’entreprise.


Contrairement à la première méthode, qui appelle plus d’intervention de l’État, la seconde exige d’en avoir dramatiquement moins, car elle est synonyme de libre-entreprise.

 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Moi je pense que la vérité n'existe pas, on vit dans un système où 1+1=2 c'est pour dire... L'assistanat serait un frein à la création d'entreprise, c'est possible pour les états-unis, mais en france, la mentalité est très différente. Le français n'est pas américain. Cet article doit être adapté à la nationalité du lecteur. C'est une question de valeurs. Il y a une phrase française qui dit " nous n'avons pas les mêmes valeurs...". Pour moi la grosse erreur serait d'américaniser la france. Je pense que c'est impossible, c'est une question de culture.
Par contre, je suis pour la francisation du reste du monde... 1+1=1
C'est un problème de gestion au niveau national. Seul un gouvernement puissant et à l'écoute des français saura résoudre cette crise. La conjoncture actuelle du monde interdit de supprimer l'assistanat sous peine d'une révolution. Cette révolte est aussi une forme d'entreprise poussée par tout ceux qui n'ont rien à perdre, mais difficile à intégrer au CAC40...
Le pauvre est celui qui ne peut surmonter ses frustrations, d'où son appétit à combler un vide créé par son adhésion au matérialisme...
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Cher Stefan.B,
" Moi je pense que la vérité n'existe pas " ........revient à dire : " Moi je crois que la vérité c'est que la vérité n'existe pas " . Or, si la vérité n'existe pas, ce que vous croyez être la vérité ne peut pas l'être.

On peut dire : La vérité c'est que la vérité existe .
On ne peut pas dire: La vérité c'est que la vérité n'existe pas.



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Cher louis L.
J'aime votre réaction par cette petite gymnastique intellectuelle. Mais effectivement on peut dire une phrase qui s'auto-annule, c'est comme ça. Si la vie était faite que de choses logiques, les 6 milliards de cerveaux qui peuplent cette planète, auraient trouvé depuis longtemps l'origine de l'univers. En effet personne ne comprend pourquoi et comment tout cela existe et pourtant il existe. Pour ne pas devenir fou, nous avons créé la science qui doit nous démontrer par la logique de son raisonnement la vérité sur tel ou tel sujet. Mais étant donné qu'ils partent sur le principe que 1+1=2, tout ce qui en découle n'est que broderie qui me fait rigoler. Pour info, si vous visitez une tombe du néolithique, vous pourrez observer des gravures représentant la crosse et la spirale.
Je ne vous demande pas d'analyser cette phrase, vous en perdriez votre latin...
Pour finir, le savoir se concentre dans un seul dessin. A vous de le trouver...
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D' accord avec vous, mais en pratique j'ai bien peur que la france soit déjà à un stade avancée d'américanisation....Nos "Elites"(sic) sont les plus touchés et la plupart des penseurs sont fortement influencés par des idées étatsuniennes (à l'instar de jérémie qui est un exemple frappant puisque il enseigne aux usa et est fortement imprégné par "eux ") Mais pour vous paraphraser le Francais de base (qui vit et est enraciné dans ce pays) ne raisonne pas comme un américain et c'est là une confusion (que beaucoup de penseurs puis de politiques oublient) qui mène à des solutions qui ne débouchent sur rien.....merci d'avoir soulevé ce point trés intéressant et pertinent...
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Oui, on nous parle de libéralisme parce que dans ce mot on entend liberté. Mais il cache un système basé sur le matérialisme (Façon de vivre basée sur la recherche des plaisirs et des biens matériels). Au niveau des valeurs ça pète pas haut... Les seules personnes qui peuvent y adhérer ne sont pas très intéressantes, la preuve, cet article. Les américains sont très faciles à manipuler. C'est un jeune pays qui manque de recule. A l'inverse, le français avance avec un passé envié du monde entier. Sur le critère de l'argent roi, l'américain est la poire idéale. Si l’Europe se casse la figure, c'est bien qu'elle refuse de se plier à cette loi. Je pense que l'ennemi du libéralisme, c'est tout bonnement l'histoire. Maintenant restons vigilant par rapport aux études concernant le cerveau. Les résultats pourraient bien servir à nous le vider. A ce moment là, nous seront de bons et loyaux américains...
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@ Stephan B.,

"Maintenant restons vigilant par rapport aux études concernant le cerveau. Les résultats pourraient bien servir à nous le vider. A ce moment là, nous seront de bons et loyaux américains... "

C'est bien ce qui m'inquiète en voyant le niveau des écoles constamment tiré vers le bas (où on apprend essentiellement à "respecter les consignes" et de moins en moins à réfléchir pour développer "un esprit critique") et la place accordée par la majorité aux médias. Pour l'instant, les Européens me semblent encore un tantinet plus lucides que les Américains... mais pour combien de temps/générations encore ?
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Rassurons nous, on a de sérieux remparts au sein de notre forte culture. Ils ont mikey, nous, la joconde.
L'esprit critique des jeunes, moi je pense qu'ils l'ont. Voir texte des rapeurs ou autre... La culture des jeunes se transmet par les jeux vidéo tant décriés de part leur violence. On ne parle pas de la richesse intellectuel pour réaliser celui-ci. D’ailleurs dans ce domaine on parle de "frenchtouch". Moi ce qui m'inquiète, c'est ce qui sort d'HEC. Là, y a de quoi se poser des questions. Tant que la France engendrera de tel spécimen, on aura besoin de personnage comme Ripley...
S'il y a déjà de nombreux cas (domino's pizza etc..) d'entreprises bâties par des pauvres, c'est que l'interventionnisme ne leur nuit pas tant que ça. Dès lors, si l'auteur de ce texte croit à ses idées, pourrait-il déshériter ses enfants et les abandonner à la Dass (ou son équivalent à San Francisco) afin que ceux ci aient plus de chance de réussir ?
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Les réglementations étaient moins strictes à l'époque. Notamment en Californie. Pour le reste, il n'a jamais été question de dire quevêtre défavorisé était mieux, mais seulement que les moins favorisés ont de ce fait une chance dont le systeme actuel leur interdit de profiter.
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Votre article ne dit pas que "les pauvres" ont dans un système de libre entreprise "une chance dont le systeme actuel leur interdit de profiter" (je pense que beaucoup auraient été d'accord avec vous).

Votre article dit que les "pauvres" ont "un avantage comparatif" par rapport aux riches en ce qui concerne la création d'entreprise. C'est totalement différent (et c'est faux).

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.....dit-il en étant très favorisé....
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Avant de réagir sur l'article, j'aimerai juste dire qu'il est navrant de voir des commentaires qui s'attaquent à la personne de manière virulente.
Dans un débat d'idées, il faut laisser les émotions de coté et essayer répondre de manière constructive. Si on en est pas capable, il vaudrait mieux quitter la table...

Pour l'article, c'est un article et non un livre... donc il lance le débat dans les grandes lignes, mais ne peux pas répondre à toutes les exceptions.

D'ailleurs, ce sont bien souvent des cas particuliers qui sont mis en avant, et donc on sort de l'objectivité... par exemple, les défavorisés ne se trouvent pas que dans les cités et les cités ne sont pas faites que de défavorisés...

Dire que les pauvres ont plus de chances que les riches de devenir des entrepreneurs... c'est facilement défendable d'un point de vue philosophique (le manque ou le besoin sont de bons motifs de recherche d'évolution alors que tout avoir sans le mériter fait perdre la valeur de chose et donc l'intérêt de les rechercher).

Par contre, sur le terrain, tout n'est pas si facile pour autant...
Par exemple, les milieux défavorisés n'aiment pas toujours voir certains d'entre eux s'élever au dessus des autres et il y a un certain nivellement vers le bas...
Les "pauvres" peuvent avoir souvent de bonnes idées, mais une mauvaise scolarité les freine dans pas mal de domaine dont le terrible poids administratif ...

Mais les fils et filles de riche n'ont pas toujours plus facile... A avoir toujours tout eu sans faire d'efforts, il ne se sont pas habitué à se battre pour y arriver... tant que l'argnent de ceux qui ont travaillé pour élever la situation de leur famille est présent... tout va bien... mais si les cartes changent, leurs chances seront bien diminuées...

Donc que ce soit sans les milieux défavorisés ou sur-favorisés, c'est ceux qui se battent qui s'en sortent, ceux qui ont des objectifs, ceux qui croient en eux, c'est qui veulent y arriver... et la volonté, c'est quelque chose qui ne s'achette pas... donc peu importe les origines...

N'oublions pas que le plus grand employeur français reste les PME, ces nombreuses entreprises qui ont été mise en place par des esprits entrepreneurs... de toutes les origines... mais bien souvent défavorisés et étrangères...




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"On suppose généralement que la liberté économique avantage les plus favorisés - ceux dont les parents ont accumulé capitaux économiques, culturels, et sociaux, assurant à leur progéniture l’accès aux meilleurs places, tout en l’interdisant aux autres."

Personnellement, je n'ai jamais supposé cela. On parle courament du"rêve américain". Chacun sait qu'un pauvre aura plus de chance de réussir en angleterre ou aux US qu'en France. On a plutot tendance a supposé qu'un pauvre sera un peu plus pauvre aux US qu'en France, ce qui est différent.

"la pauvreté donne indubitablement un avantage comparatif dans la connaissance des besoins insatisfaits." Bon...créer une entreprise, c'est apporter quelque chose de nouveau ou répondre à une demande potentielle insatisfaite. Très peu d'entrepreneur cibleront les pauvres, tout simplement parce qu'ils n'ont pas le pouvoir d'achat pour répondre à cette demande potentielle. Donc dire grosso modo qu'un pauvre dispose d'un avantage comparatif parce qu'il sait sur quelles vitrines vont baver les autres pauvres est tout simplement faux.

"Enfin, une situation défavorisée diminue dramatiquement le coût d’opportunité lié à la prise de risque et au fait de se mettre à son propre compte. Ce coût est, en effet, extrêmement élevé lorsqu’il implique de renoncer à des études de médecine, par exemple, mais quasiment nul lorsque la pauvreté des « chances de départ » offre peu d’autres opportunités."
Une juste comparaison, c'est de comparer un riche qui renonce à ses études de médecine et un pauvre qui renonce à ses études de médecine. On trouvera très peu de richse qui renonceront à leurs études de médecine pour créer une entreprise. On ne trouvera aucun pauvre qui renoncerait à ses études dans un cas similaires. Le risque pour lui est beaucoup trop grand, bien supérieur au riche qui n'aura sur ses épaules qu'une pression familiale, mais non financière.
Dans votre exemple, vous comparez un riche qui renonce à ses études de médecine à un pauvre qui ne fait rien, cela n'a pas de sens et ne démontre rien.

"Une véritable égalité des chances ne passe pas par l’illusoire tentative de calquer de force la réussite des moins favorisés sur le modèle des classes privilégiées (longues études, carrières à diplômes, etc.) Cela ne peut que fourvoyer des générations entières qui sont orientées vers des cursus dans lesquels ils ne seront jamais véritablement compétitifs"
En quoi un pauvre qui réussi dans ses études est-il moins compétitif qu'un riche, en quoi s'est-il fourvoyé ?

"Une véritable égalité des chances passe plutôt par le fait de laisser les moins favorisés concurrencer véritablement les autres en jouant sur leur avantage comparatif dans la création d’entreprise"
Je souligne encore une fois que le pauvre n'a pas d'avantage comparatif pour créer une entreprise.
Lorsque l'on "monte une boîte", on le fait soit à un age ou l'on n'a jamais travaillé, soit après avoir travaillé. Dans le premier cas, le riche et le pauvre sont à peu près à égalité. Les parents n'alignent souvent pas le pactole sur la table à leurs enfants lorsqu'ils ont 20 ou 22 ans. Les 2 habitent généralement chez leurs parents et sont en situation de prendre tous les risques.
Quand on créé une société après avoir travaillé, il y a beaucoup de situations très différentes qui me font penser qu'encore une fois "c'est kif kif". Le pauvre prend un énorme risque en quittant son travail si il a une famille (il se retrouvera à la rue). Le riche aussi prend un gros risque : perte de statut social en cas d'échec (les dépressions chroniques sont beaucoup plus dévastatrices chez les riches : ils tombent moins bas mais de beaucoup plus haut).

Cet article dit des choses fausses ou enfonce des portes ouvertes.
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Je crois faux de dire que les entreprises me visent pas les besoins des pauvres. Le capitalisme est un système de production de masse, par les masses et pour les masses. Il a créé les classes moyennes. Pensez aux enseigned du capitalisme: ce ne sont pas Rolls Royce, Moet et Chandon ou Chanel, mais MacDo, Coca Cola, H&M...
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"Le capitalisme est un système de production de masse, par les masses et pour les masses."

Je ne suis pas certaine d'être d'accord avec cette phrase car j'ai plutôt envie de dire : "Le capitalisme est un système de production de masse, par les masses, pour les masses consommatrices au bénéfice très confortable d'une minorité d'actionnaires. Donc système pyramidal. ;-)

A choisir, je préfère votre théorie sur le libéralisme qui n'a pas encore vu le jour.
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Mais vous croyez que les premiers Mac Do et H&M en France se sont montés en ciblant les pauvres ?

La "production de masse pour les masses" s'est développée avec l'émergence des classes moyennes. Etre pauvre, c'est vivre en dessous du seuil de pauvreté et être par définition exclu de la consommation de masse.



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Je ne suis pas certain que les pauvres soient exclus de la consommation de masse.je pense sincerenent que McDo, etc, font plus pour les pauvres que le gouvernement--qui les met finalement dans cette situation. La ou je vis, les fast food ouberts 24/24 sont le dernier filet de securite pour une population en proie aux machinations politiques qui se donnent l'apparence de la bonne conscience. Je pense aussi que les supermarches, etc., offrent emplois et produits bon marche aux moins avantagés.
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Faudrait vous relire !...
Déja le pour en finir avec l'égalitarisme était un pur sophisme intellectuel mais là ça confirme le partie prit et "de l'inégalités entre les hommes" ça vous parle ?
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La limite de ce genre de commentaires est que, sans le moindre argument, on voit mal en quoi vous parlez de "sophisme."
Merci pour votre lecture.
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faible article mais quand je vois que monsieur habite à san francisco je comprends l'étroitesse d'esprit engluée dans le postulat si chere aux américains du self made man, on se croirait chez les soviets qui créaient le mythe de l'ouvrier ou du communiste parfait, enfin si les moins bien lotties avaient quelque avantages que se soit dans la société capitaliste ça se saurait depuis longtemps, mais déja enseigner la philosophie aux us quelle hérésie. Et puis aux US les étudiants d'université comme jobs ou gates étaient déja de sacrées privilégiées pas des rokfeller mais des enfants dont les parents payaient des études trés onéreuses.
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Steve Jobs n;a jamais fait d'études supérieures. Par ailleurs, l'essentiel des jeunes américains entrent à l'université--et pas seulement les "gosses de riches." Une scolarité à Harvard est ainsi gratuite pour les enfants dont les parents gagnent moins de $60,000 par an. Il y a beaucoup de préjugés et d'ignorance concernant les USA. Je ne parle pas de vous, évidemment. Juste en général.
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Pardon, mais vous semblez plein de préjugés vous-mêmes.
En quoi enseigner à San Francisco expliquerait-il une quelconque "étroitesse d'esprit", comme si les américains étaient par définition plus bêtes que les français? Cela relève du racisme culturel et social... De plus, vous apprendrez que san francisco est une ville très, très à gauche.
De même, en quoi enseigner aux USA relèverait-il de l'"hérésie"? Il n'y a d'hérésie possible que par rapport à un dogme officiel. Heureusement, cela n'existe pas en philosophie, par définition.
Par ailleurs, l'essentiel de la philosophie mondiale se fait depuis belle lurette en anglais, et aux USA.
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Voire à San Francisco même ! Au point que l'un de nos plus célèbres philosophes s'y est rendu tout de cuir vêtu !
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c' est pas vrai !! à lire tous ces commentaires particulièrement navrants on a l' impression que "24HEURESGOLD" est devenu un Mélenchon's fan club.
Personnellement, je remercie Jérémie ROSTAN pour cet article intéressant.
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l'article est intéressant quoique souvent loin de la vérité et de la dure réalité de la conjoncture actuelle! cher frédéric P c'est votre commentaire qui est navrant! je suppose qu'a traité le peuple français de populase vous vous situé en haut de la pyramide des privilégiés donc comment pourriez vous jugez de l'exactitude de cette article?
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je n' ai jamais assimilé l' ensemble du Peuple français à la "populace" mais je constate comme une évidence ( et déplore ! ) quotidiennement que, ( selon des critères essentiellement moraux - et cela ne me gêne absolument pas de le dire ) une bonne partie des habitants de ce pays correspond à ce qualificatif.
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Bonjour Frédéric P.,
De quels critères moraux parlez-vous ?
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Bonjour Boutros
je parle de ce à quoi je suis confronté quotidiennement ! vous affirmez résider en Asie, alors vous n' avez peut-être plus idée de ce qui se passe dans nos chères banlieues ; dans les environs de chez moi, certains quartiers ressemblent à la cour des miracles en plus grand et en pire ; des grands ensembles où s' agglutinent les "cas soss" ( jargon local ), jeunes désoeuvrés sans éducation et n' ayant plus aucun respect pour rien, etc... et où sont "monnaies courantes" les "incivilités", dégradations de mobilier urbain et de véhicules, trafics en tous genres, tapage nocturne, vindicativité généralisée... En plus je réside dans une municipalité rouge vif ; ici règnent le clientélisme, la corruption, la fraude électorale et les emplois municipaux bidons, justes pour les copains... l' assistanat, les fraudes aux systèmes sociaux, l' illétrisme, le multi-communautarisme, l' "apatridité" et la mendicité d' Etat sont devenus depuis longtemps un mode de fonctionnement "normal" pour la majorité... depuis 20 ans tout s' est détérioré encore plus... quelle déchéance !
bon d' accord, j' écris souvent impulsivement... au risque de passer pour un peu "facho" ( mais je n' en ai cure ! ) d' ailleurs j' ai pas beaucoup le temps... çà fait des années que je bosse comme un c... et mes sentiments de consternation et d' écoeurement ont cédé le pas à la colère et la révolte depuis longtemps...

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on peut pas dire que l'on soit trop d'accord mais faut bien avouer que je vois de quoi vous parler et surtout je peux vous comprendre (pourtant je suis un pur ouvrier)....
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@ Frédéric P.,

Vu les descriptions, j'ai envie de vous inviter à venir vivre en banlieue en Belgique, voire même à la campagne (en 30 min. on peut être dans une ville avec toutes nos autoroutes et en plus elles sont gratuites) vous vous y plairiez nettement mieux. Et l'avantage, c'est que les maisons y sont moins chères qu'en ville et moins chères qu'en France.

Chez nous, le problème est plutôt inversé. C'est dans les centres des grandes villes qu'il y a des ghettos. Tant et si bien que beaucoup d'autochtones quittent les villes vers les banlieues parce qu'ils n'en peuvent plus.

Maintenant, question "clientélisme, la corruption, la fraude électorale et les emplois municipaux bidons, juste pour les copains" je ne réponds de rien car chez nous aussi, cette maladie est très présente. Hélas.
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Bonjour Lolo27 et merci pour votre invitation en Belgique ! ; mais heureusement, j' ai déjà une propriété à la campagne dans un des départements les moins peuplés et les plus reculés de France ( on peut quasiment y tirer à la mitrailleuse sans crainte de déranger le voisinage ) et où je me rends à chaque fois que j' en ai le temps ( pour moi c' est presque devenu une nécessité vitale ) ; il y a d' ailleurs longtemps que je l' ai organisée en "B.A.D." ( sans prétention c' est un vrai bunker, il y a même une grotte ! ) + quelques uns de mes voisins idem, dans l' attente de ce qui va inexorablement arriver...
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Bonjour Frédéric P.,
Pour répondre à vos deux post en même temps, d'abord merci pour votre réponse, ensuite je vous concède que je n'ai avec la France que des contacts épisodiques (un mois par an et qui plus est en vacances), qui ne me donnent qu'une image imparfaite de la réalité de la vie dans le pays certes ; c'est aussi pouquoi j'essaye, peut-être plus que la majorité de ceux qui sont restés au pays, de suivre l'actualité. J'ai aussi le syndrome classique de l'expatrié, "plus royaliste que le Roi", qui est d'autant plus viscéralement attaché à son pays qu'il vit en exil plus ou moins subi.
De ce que j'en sais, votre description des banlieues est parfaitement exacte. Il faut pour autant, je crois, s'abstenir de juger négativement et "en bloc" la population qui les habite. La majorité ne fait que subir le phénomène, et qui plus est en étant "en première ligne", si je puis dire.
Je vous félicite pour avoir établi votre "B.A.D". Vous avez bien raison. Je rêve de faire de même, hélas faute de moyens...
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et si vous l'avez bien dit! dans le commentaire de l'article "pour en finir avec l'égalitarisme" pour moi la signification du mot populace signifie d'abords un bonne pointe de cynisme et qu'il y a des citoyens de 3ème zone et d'autres au dessus des lois "comme on assiste en ce moment avec l'affaire cervier" et avec bien d'autres délinquants en col blancs! liberté égalité fraternité c'est 3 mots qui résume le mieux le peuple français.
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A des kilométre de la réalité...
C'est facile de parler de personnes defavorisées de cette façon alors que l'on fait parti de la ''haute''...
Navrant!
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Je parle d'une situation différente de la réalité présente et plus désirable: une situation dans laquelle les embûches à la libre entreprise seraient moindres.
Pour un exemple de réussite malgré ces embûches, et issue de la banlieue, voire la marque de vêtements "DIA".
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Il est désolant de voir des commentaires aussi désabusés.
Jérémie ne fait qu'énoncer des vérités. La pensée unique qui assène que les défavorisés n'ont que l'horizon des aides sociales est un mensonge tellement répandu et répété qu'il s'érige en vérité. Oui n'importe qui pourrait s'en sortir si la règlementation, les taxes et l'administration étaient orientés dans ce but et non dans un but de spoliation au delà de 2 SMIC de revenus. Les entrepreneurs ne manquent pas et encore moins chez les défavorisés qui veulent s'en sortir. Tous ne feront pas des compagnies comme Apple, mais une petite boîte avec 2 ou 3 employés, tous peuvent le faire et le feraient si le jeu en valait la chandelle. Actuellement, une TPE subit plus de 50% de charges et si l'entrepreneur ne s'en sort pas, il est responsable souvent sur ses propres deniers, même modestes. S'il s'en sort, on vient lui prendre 50% et plus de ce qu'il a gagné. C'est sûr, en France il faut être inconscient pour entreprendre.
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allo houston ici la terre^^^^
c'est définitif on vit sur des mondes trop différents on ne pourra jamais s'entendre....
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Bon, je vous accorde que cela n'a aucune importance, mais, juste parce que cela m'a fait rigoler: pourquoi quelqu'un appelant Houston préciserait-il qu'il appelle depuis la Terre :D ? Il faudrait que ce soit Houston qui appelle une navette spatiale.
Merci pour votre lecture.
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de rien au plaisir de vous avoir fait rire^^^
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Bonjour,

Allez donc faire un crédit entrepreneuriat avec comme seul revenu le RSA et sans garants et dite moi s'il vous avez réussi à l'obtenir. Si c'est le cas dite moi vôtre formule magique que j'aille l'appliquer de ce pas.
Sérieusement, vous prenez comme exemple Apple et Facebook. Parce que leur créateurs étaient défavoriser peut être ? Bah oui c'est bien connu, Jobs et Zuckenberg viennent des banlieue des Favelas ! Faut arrêter la provocation monsieur, et revenir sur terre.

Les riches qui se plaignent d’être trop riche, j'aurais tout vu....

Si l'argent vous rend malheureux, donner le !!
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Je prends l'exemple de Mark Zuckerberg pour évoquer les débuts difficiles de toute entreprise. Pour ce qui est de Steve Jobs, oui, le moins que l'on puisse dire est que c'était un jeune défavorisé. Même chose pour le créateur de Domino's Pizza, et tant d'autres.
Puisque vous parlez des favelas, notez que la thèse que je défends est proche de celle de Herando de Soto dans "Le mystère du Capital", où il affirme que la solution aux problèmes de manque de développement et d'inégalité dans les pays les plus pauvres passe par l'accès des habitants des favelas comme des petits paysans à la libre entreprise (par la reconnaissance de droits de propriété, etc.)
Pour le reste, mon article indique précisément qu'il est actuellement très difficile d'entreprendre pour les jeunes défavorisés, pour différentes raisons que je tente d'expliquer et qui tiennent à des interventions dans le marché libre.
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Bonjour et merci pour vôtre réponse.

Je ne comprend pas lorsque vous dite que Mr Jobs était défavorisé, puisque ses parents (d'adoption) étaient issue de la classe moyenne. Notamment son père qui lui enseignait les rudiments de l'électronique. A cette époque cela n'était pas une chose commune.

Néanmoins je suis d'accord avec vous sur vôtre idée principale, a savoir l'accès à la libre entreprise qui reste très difficile.

Aussi je vous remercie pour la référence du livre de Mr De Soto, et je vais étudier cela de ce pas après avoir lu la quatrième de couverture.

Au final je m'excuse de m'être emporté un peu vite.
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Il n'y a pas de mal. Vous étiez ironique, ce qui est tout à fait acceptable puisque vous ne sombriez pas, comme d'autres, dans l'insulte de bas-âge.
Pour ce qui est de Steve Jobs, je disais qu'il était défavorisé au sens où j'emploie ce terme dans l'article. Ayant quitté après quelques mois une université que ses parents avaient du mal à lui payer, Jobs a poursuivi en auditeur libre aux prix de maintes débrouilles: "Je devais dormir par terre chez des camarades et ramasser des bouteilles de coca pour me payer à manger avec les 5 cents de leur consigne, ou bien marcher plus de 10km pour recevoir un véritable repas par semaine à la soupe populaire du temple Hare Krishna. Et j'adorais." (Allocution à Stanford, Juin 2005, je traduis.)

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Allez donc faire un discours en banlieue, ils apprécieront !
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De fait, les banlieues difficiles sont, pour quiconque reste un peu objectif, de petites unions soviétiques. Avec les mêmes résultats...
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"Les banlieues difficiles sont de petites unions soviétiques" ( et... "objectivement" -sic!-, en plus !... VOTRE objectivité... C'est dire comme vous la confondez, dans votre subjectivité, avec celle du commun de vos semblables ! )
Aïe ! Aïe ! Aïe !
J'ai un ami qui est enfermé en hôpital psychiatrique pour avoir tenu des propos bien plus "soft" que ceux-là, tout comme l'ensemble de sa pensée délirante était bien plus "soft" que l'essence constitutive de votre article...

Méfiez-vous des infirmiers en blouse blanche, Jérémie !
Ce sont là, finalement ( et dans un avenir proche à mon avis ), vos seuls ennemis.

De grâce, ne me tombez pas sur le râble pour avoir simplement tirer la sonnette d'alarme et vous avoir averti de ce qui vous attend.
Ce serait joindre la folie à la fureur.
Fou furieux, vous l'êtes assurément.
N'en donnez pas la preuve, encore une fois, à tous vos lecteurs !

... Ou plutôt si : cela confirmera mes assertions.

... Et peut-être, dés lors, quelqu'un tenant à vous ( ou non ), vous enverra - à juste titre - les précités infirmiers en blouse blanche pour un long, très long séjour de repos de l'esprit.

Vous en avez bien besoin et tout le monde ici en est témoin.

Bonne chance pour la suite, Jérémie !
Sincèrement.
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Je suis à peu près sûr que ces banlieues étaient dites "rouges", jusqu'à récemment, et qu'on en a fait des réservoirs de chômage et d'assistance, de programmes sociaux et autres aides publiques. Des unions soviétiques, je vous dis. Et avec quel succès. Celui-ci, il est vrai, aurait été plus complet si Mélenchon avait été élu et que le salaire minimum était passé à 1700€, Là on aurait atteint 33% de chômage chez les jeunes, et beaucoup plus en banlieues...
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Entendre parler des banlieues rouges en 2012 !!!
Depuis quand n'êtes-vous pas revenu en France, Jérémie ?

Quant à votre anti-communisme primaire, il vous fait sombrer, dés que vous abordez un sujet afférent, dans la bêtise la plus crasse.
Pour un philosophe...
Hum...

Pour le reste, je demeure convaincu que vous avez un problème mental : oser prétendre que les pauvres ont de la chance, il faut être ou cinglé total ou avoir un cynisme de raisonnement baignant dans la plus odieuse indécence.
Ne pouvant imaginer tel degré de scient cynisme dans le cerveau d'un être humain, je ne peux que me ranger à l'hypothèse de troubles psychiques égarant votre esprit.

Ou alors... Ultime hypothèse pour expliquer un tel amoncellement d'insanités : l'usage de stupéfiants.
Elle est bonne, la cocaïne, à San-Francisco ?

On a tous fumé de l'herbe qui fait dire de grosses bêtises, comme on a tous bu au point de divaguer, mais là c'est le pompon !!!

"Les pauvres ont de la chance, finalement, quand on y réfléchit" : même au bar du commerce, à l'heure de la fermeture, je n'ai jamais entendu telle aberration...

Une fois, dans un hôpital psychiatrique, j'ai vu un monsieur en pyjama bleu, se tapant régulièrement la tête contre les murs, répéter inlassablement EXACTEMENT ce propos : "Les pauvres ont de la chance, les pauvres ont de la chance, les pauvres ont de la chance !", des milliers de fois dans la journée, jusqu'à en perdre salive.
C'est pour cela que, en lisant votre article, je n'ai pu m'empêcher de faire la corrélation...

Alors ? Fou à lier, cynique éhonté aux confins de l'ignominie, ou consommateur de cocaïne qui fait bien "grimper" ?
Je me perds en conjectures...

Quoi qu'il en soit, prenez soin de vous, Jérémie ; et un peu de repos de l'esprit ne vous nuirait point, car vous êtes là, visiblement, aux limites de la surchauffe (si besoin en est, le coup des banlieues en petites unions soviétiques est là pour en attester - tout comme la quintessence de cet article "délirant", au sens premier ).

Cordialement

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Bonjour Pépin,

Sans entrer dans vos discussions avec M. Rostand, j'ai juste envie de vous remercier pour votre humour phénoménal. J'adore !

Ca m'a bien fait rire, même si ce n'est pas très sympa d'insulter autrui... Mais bon, la manière dont vous le faites est quand même très comique.

Bien que je n'aie jamais essayé, avec vous, c'est certain, personne n'aura jamais besoin de fumer de "l'herbe qui fait rire" car ce n'est pas nécessaire, on "grimpe" rien qu'à vous lire. ;-)

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Et la compassion, Lolo, issue du latin : (pâtir avec) . Là vous dérapez ! La BHAGAVAD-GITA n'est-elle pour vous qu'une vitrine ?
Si un jour vous êtes la victime, vous rirez moins à l'instar de Mr J.ROSTAND , moi-même et autres .
Qu'un être sensible soit gratuitement insulté cela vous amuse-t-il vraiment ?
Je ne le crois pas.
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Cher Louis,

Bien sûr que j'ai de la compassion pour M. Rostand, c'est pourquoi j'ai aussi signalé à Pépin que ce n'était pas très sympa d'insulter autrui. Et je suis totalement d'accord que je n'aimerais pas être à la place de celui que Pépin insulte.

Néanmoins, il m'a quand même bien fait rire et ça n'avait absolument rien de personnel à l'encontre de M.Rostand. C'est surtout la manière dont il a dit les choses et mon imagination qui a fait le reste qui m'a vraiment bien fait rire. Un peu comme dans un film muet ou un truc du style.

Parfois, un fou rire ça ne s'explique pas, ça vient et ça fait du bien. Je l'ai remercié spontanément pour m'avoir bien fait rire. Voilà ! ;-)

Mais bon, si vous pensez que j'ai dérapé, soyez indulgent car malgré mes efforts pour pouvoir un jour atteindre le Nirvana, je suis encore toujours un être humain imparfait et perfectible...

Et pour finir la Bhagavad Gita n'est pas qu'une vitrine en ce qui me concerne car en ces temps tourmentés, j'ai entrepris de la relire depuis le début. C'est un tellement beau texte plein de sagesse...
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Chère Lolo,
Comme l'exprime ma dernière phrase : "Je ne le crois pas " , j'avais bien compris que votre "fou rire" était sans intention . Ce qui me gênait c'est l'encouragement implicite que pouvait y trouver l'auteur animé par le désir de nuire .
L'expérience m'a appris que la spontanéité est, par nature, plus vive que la réflexion.
Cher Louis,

Certes, c'était un peu maladroit de ma part, mais comme le fait bien remarquer Boutros, nous faisons tous ici "oeuvre de "distraction", au sens pascalien du terme. Nous nous distrayons en apprenant, en échangeant des idées, et aussi en nous livrant à des duels verbaux (en usant de réthorique, qui elle-même peut user du raisonnement, mais aussi du sarcasme ou de la dérision) qui sont tout le sel de ce genre de forum."

Si je puis me permettre, au sujet de votre différend avec Boutros, je ne pense pas non plus que ce dernier ait voulu vous vexer ou vous manquer de respect, ça ne ressort pas des échanges. Vous avez eu une divergence de points de vues, c'est tout. En plus, il a tenté à plusieurs reprises de vous l'expliquer. C'est dommage de se prendre le chou pour cela car vous êtes tous deux des personnes sensibles à votre prochain et je vous aime bien tous les deux. Enfin, le pardon... ça existe. ;-)

Bon voilà, ces éclaircissements faits, je pense qu'on peut retourner à nos "moutons" économiques. ;-)
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Chère Lolo27,
Merci, ça fait plaisir ! Je n'ai cherché à insulter personne en effet ; je n'ai pas aimé ladite parabole et ai bien dit qu'elle était "destinée aux abrutis", mais sans viser personne en particulier.
Ceci dit, je reconnais qu'à la fin j'ai été un peu irrité par tant de sensiblerie mal placée...
Merci d'avoir remis les choses à leur place. Et maintenant, fini les Kleenex et retour à l'économie !
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Chére Lolo,
La différence essentielle, à mes yeux, entre B. et vous est qu'il n'y a jamais de malveillance dans vos propos.
Il n'a rien essayé de m'expliquer bon sang! : Il n'a cessé d'éluder le problème de fond que traite la parabole et qui est le talon d'Achille du socialisme : le couple MOTIVATION-DEMOTIVATION. Ce n'est pas honnête .
Auriez-vous, par ailleurs, traité d'abrutis ceux qui ont pour seul tort de n'être pas de votre avis ? .
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Cher Louis,

Il n'a pas aimé la parabole et quand il a dit : "destinée aux abrutis" c'était de façon générale pour démontrer qu'il n'était pas d'accord. Il a été maladroit, comme moi je l'ai été par mon commentaire à Pépin.

Chacun peut avoir, à un moment donné, une vision différente et/ou une sensibilité différente par rapport aux choses. Vous y avez vu le couple motivation-démotivation et moi aussi, mais lui il y a vu autre chose. Il a trouvé que c'était trop simpliste. Il a transformé la parabole socialiste en parabole capitaliste (ce qui m'avait bien amusée, ceci dit) et tenté de prouver, par là, que la corruption faisait partie intégrante du capitalisme que nous subissons (on ne parle pas du libéralisme théorique de M. Rostand). Bref, sa démonstration à lui voulait aussi démontrer qu'on peut faire dire ce qu'on veut lorsqu'on utilise des raccourcis trop simplistes. Ce n'est pas de la malhonnêteté pour autant. Par cet exercice de style, il s'est un peu amusé, voilà tout. Il l'a d'ailleurs dit après qu'il s'était un peu amusé.

En outre, ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec un point de vue que, pour autant, un autre point de vue n'est pas du tout valable. Tout est question de nuance. Voyez ma divergence d'opinion concernant les CDS avec M.Rostant. Nous ne sommes pas d'accord sur cette question et je n'ai pas toujours été très tendre avec M.Rostand non plus (il aurait aussi bien pu très mal le prendre quand je lui ai dit qu'il me "saoulait et me faisait perdre mon temps" et ne plus jamais m'adresser la parole, ce qu'il n'a pas fait); mais peut-être que quelqu'un d'autre, avec une autre formation et une autre expérience que moi aura une autre lecture de ce que dit M.Rostand et sera plutôt d'accord avec lui.

C'est le jeu des discussions cela. On ne peut pas gagner à tous les coups et puis, la vérité se trouve souvent à mi-chemin... Parfois, il faut être capable de prendre un peu de recul par rapport aux choses. L'humour y aide beaucoup. ;-)

Maintenant, si on prend les propos que Pépin a tenus à M. Rostand, là, c'est clair qu'on est carrément dans les insultes et ce n'est pas acceptable (même si cela avait quand même un côté très burlesque d'où ma maladresse). Quand Frédéric P. traite les Français comme étant de la "populace", je trouve cela aussi assez violent et ce mépris n'est pas acceptable non plus. Mais quand Boutros a dit : "cette parabole est destinée aux abrutis", à mon sens, et dans son esprit, la cible, c'était la parabole. Car c'est elle qui est remise en question, pas vous, le lecteur.

Or, comme j'ai détecté, de la même façon que vous le couple motivation-démotivation, j'aurais aussi pu me sentir "abrutie" parce que cette parabole m'avait parlée. Néanmoins, je n'ai pas eu cette sensation dès lors que j'ai expliqué en quoi elle m'avait parlée et que mon opinion me semblait tout à fait valable.

On n'est pas ridicule ou abruti quand on exprime quelque chose qui tient la route. Après, on peut être d'accord ou pas avec ce point de vue, mais ça c'est une autre histoire.

Enfin, si vous analysez bien toutes les interventions de Boutros, vous auriez dû détecter - comme vous l'avez fait en ce qui me concerne - que ce n'est pas quelqu'un de malveillant. Je vous invite à aller sur "Boutros" voir "ses commentaires" et je suis certaine que vous serez d'acccord avec moi.

Personnellement, ça me fait vraiment de la peine que vous soyez fâché sur lui car il ne le mérite pas. Je pense que vous avez simplement eu un gros malentendu et j'espère sincèrement que ça va s'arranger. ;-)
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Chère Lolo,
" Ce n'est pas quelqu'un de malveillant " . Ah bon !
"Cessez de geindre et de pleurnicher.....viens dans les bras de maman.....séchez vos larmes...etc. "
Réveillez-vous bon sang ! Le persiflage est par nature malveillant ! Il sait que j'ai démonté ses sophismes et que sur le fond il ne pouvait pas tenir, il a louvoyé, fait diversion, c'est une anguille. Mais son ego a souffert.
Alors il est furieux : Quand on est serein on ne persifle pas, on ne cherche pas à démolir l'autre.
Je traiterai un jour du machiavélisme qu'il y a chez les sophistes.
Bon, merci pour votre commentaire sympa, mais je m'en tiens aux faits.
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Cher Louis,

"Le persiflage est par nature malveillant ! Il sait que j'ai démonté ses sophismes et que sur le fond il ne pouvait pas tenir, il a louvoyé, fait diversion, c'est une anguille. Mais son ego a souffert."

Le persiflage de ce matin peut être vexant, mais il est dû au ras-le-bol, à mon sens, parce qu'il a tenté, à sa façon, certes, de vous tendre des perches que vous n'avez pas réussi à prendre.

Vous avez l'impression que son ego a souffert, mais le vôtre a manifestement également souffert.

Ce n'est pas constructif de continuer à ergoter de la sorte et je préfère de loin lorsque vous intervenez avec vos adages plus positifs.

Vous qui semblez bien connaître la Bhagavad Gita devriez logiquement être capable de pardonner. Je suis absolument convaincue qu'il n'attend que cela. C'est trop dommage de rester bloqué sur cette bête parabole à la fin.

Aucun d'entre nous n'est parfait ici et on peut tous déraper et/ou vexer quelqu'un à un moment ou à un autre SANS L'AVOIR DESIRE. Le tout est d'être capable d'avancer et de passer outre. Quand on veut rester constructif et qu'on n'aime pas la guerre, à un moment donné on met de l'eau dans son vin pour aplanir les choses.

Allez quoi ! On est des adultes quand même !

Maintenant, je vous ai donné mon avis dans l'espoir sincère que ça s'arrange. Si ce n'est pas possible, tant pis, je trouverai cela fort regrettable, mais je ne reviendrai plus sur cette histoire.
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Le Karma est une loi de justice et non de pardon, à chacun son salaire..
L'essentiel étant d'éviter surtout l'autodestructrice haine.
Si vous l'avez loupée lisez surtout ma légende du grand prêtre et de la petite chèvre, mais peut-être la connaissez-vous déjà . Bonsoir .
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Cher Louis,

Je n'ai rien loupé du tout concernant votre légende du grand prête et de la petite chèvre que j'ai bien aimée d'ailleurs.

Je suis aussi bien au courant du Karma et de la loi de la justice... mais je pense que pardonner une petite bêtise ajoute du positif à son propre karma car c'est un signe de bonté. Arjuna, s'il avait pu éviter la guerre l'aurait fait. Or ce qui lui était arrivé (la spoliation de son trône par un cousin et oncle vénals, l'argent & le pouvoir, toujours la même histoire...) était quand même très grave et loin d'une remarque déplacée. ;-)

Je maintiens que vous et Boutros êtes tous deux des personnes qui valent la peine d'être connues et que tous deux vous vous intéressez à autrui, c'est tout.

J'espère aussi que vous pouvez comprendre cela. ;-)
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Je ne suis pas d'accord avec Lolo27 au sujet de la qualité de vos commentaires.
Tout d'abord, il y a le registre. Traiter l'autre de fou, de drogué, dès lors que l'on ne partage pas son avis, c'est vraiment très original, bravo.
Ensuite, comme je suis ici contributeur, vous imaginez bien que je ne saurais répondre dans la même vaine, en médisant de vos parents, moquant votre tenue, ou quoi que ce soit de genre. Il est donc un peu honteux de votre part d'insulter qui ne peut répondre.
Il y a aussi la malhonnêteté. Parmi les explications envisageables, il en est une que vous omettez: que vous n'ayez simplement pas compris. Vous mettez entre guillemets l'expression "les pauvres ont de la chance." Mais l'article ne contient pas cette proposition. De ce fait, au lieu de citer ce que j'ai écrit, et de laisser chacun se faire son opinion après avoir lu votre propre interprétation, vous présenter cette dernière comme seule possible, vraie par principe et obligatoire. C'est simplement malhonnête.
Ce dont il est question dans l'article, c'est d'un avantage comparatif des moins favorisés dans l'entreprendrait. Or cela n'a rien à voir avec le fait de dire qu'il est absolument, ou même relativement désirable d'être pauvre. Ce que vous prenez pour un propos dénué de sens est en fait une vérité logique, comme l'expliquait Ricardo. Même une nation défavorisée dans tous les domaines par rapport aux autres se trouve douée d'un avantage comparatif: telle est la substance de sa théorie, qui reste la base de la science du commerce internationale dont j'applique ici le cadre formel à un autre sujet. Comme je l'expliquais, la pauvreté des chances de départ implique un moindre coût d'opportunité dans la prise de risque et mise à son propre compte. Que vous ne soyez pas d'accord avec cela, les commentaires sont là pour ça. Mais que vous poussiez le ridicule jusqu'à railler une position que vous ne comprenez pas, et dont vous contre laquelle vous n'avancez donc aucune critique de fond, c'est un peu désolant.
Enfin bon, comme vous semblez vous "écouter parler" lorsque vous écrivez, je suppose que vous passez du bon temps et que cela vous amuse. C'est l'essentiel ;)
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Alors là, bravo Jeremie, je viens aussi récemment d'essuyer des insultes pour délit d'opinion (esprit simple + abruti), j'avais simplement applaudi une parabole présentée par un contributeur. Insultes proférées, comme le font toujours ces individus, sans la moindre demande préalable d'éclaircissements sur ma position.
Les Ayatollahs rôdent .
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Je trouve en effet étonnant que des personnes (ici comme ailleurs, on en connait dans la vie réelle) puissent lamenter sans fin un "libéralisme" prétendu bête et méchant, tout en ne cessant d'insulter eux-mêmes ceux qui proposent une réflexion d'inspiration libérale, et cela sans jamais avancer le moindre argument ou la moindre objection de fond, et alors même que l'insulte s'apparente, rhétoriquement, à une exécution sommaire.
Bravo pour vos efforts, et merci.
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Vous crachez sur le communisme tout de même assez fortement...

Avez-vous oublié d'où viennent la Russie actuelle ainsi que la Chine ? Certes ils se sont ouverts au capitalisme, mais sans laisser toutes les libertés aux banques et aux patrons. Résultat : On s'apprête à plonger et eux à nous écraser.
Mon cher Louis L.,
Je ne vous ai jamais insulté personnellement pour "délit d'opinion". Cessez donc de geindre et de pleurnicher, en "personne sensible" que vous êtes ! Séchez vos larmes ! Voilà, c'est fini le gros chagrin ! Il t'a fait peur le méchant Ayatollah ? Viens dans les bras de maman...
Nous faisons tous, sur ce forum, oeuvre de "distraction", au sens pascalien du terme. Nous nous distrayons en apprenant, en échangeant des idées, et aussi en nous livrant à des duels verbaux (en usant de réthorique, qui elle-même peut user du raisonnement, mais aussi du sarcasme ou de la dérision) qui sont tout le sel de ce genre de forum.
Personnellement, je n'ai rien à redire au message de Pépin, qui m'a bien fait rire. J'applaudis aussi à la réponse de Jérémie, et je trouve d'ailleurs que c'est ce dernier qui remporte le match. Jérémie a mieux argumenté et il est plus solide sur ses positions. Au final c'est Pépin qui sort diminué de ce duel.
Si vous n'aimez pas le message de l'un ou de l'autre, vous lui mettez une note négative. Les notes servent à ça.
Une seule règle : rester dans le cadre des bons usages du forum. Evidemment, l'insulte gratuite et personnelle est à proscrire. Mais personne ne s'y est encore livré ici, à part Frédéric P. qui a traité Iban de "nabot".
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Mr le modérateur,
Vous avez laissé ce monsieur traiter moi-même et d'autres d'abrutis et vous me censurez un texte qui ne comporte pas la moindre insulte.
J'ai cherché à démontrer en cinq points précis que vouloir abaisser autrui c'est s'abaisser soi-même.
Vous ne m'avez pas suivi, dommage pour la vérité.

Le Louis.L. a dit la vérité, il doit être exécuté . Air connu .
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Bon la délation ça suffit c'est quoi ces manières?faut arreter de jouer la victime on se croirait en cours avec le premier de la classe qui dénonce ses camarades....
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Bonjour iban,
Vous n'avez pas saisi mon but, comment pouvais-je faire passer autrement, et de façon crédible, le fait que mon commentaire, quoique très sévère, ne comportait nulle insulte.
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c'est surtout du blah blah qui sert à rien^^^^mais bon ça a l'avantage de faire réagir....
surtout que vos idées sont concevables que dans un monde libre dont les gens qui possèdent les clé du pouvoir vous laisse instaurer ce système qui a surement plein d'avantages mais qui ne va pas dans leur sens, donc ce qui est intéressant ce ne sont pas les plan sur la comète mais comment libérer l'économie de ces requins qui parasitent le monde et ainsi pouvoir instaurer un système sain (pourquoi pas ce que vous proposez....)
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Sur ce point, comme sur tant d'autres, je suis Rothbard. L'idée est qu'il faut bien avoir un idéal auquel comparer la situation présente pour la juger, ainsi que n'importe quelle situation future accessible. En ce sens, les propos purement théoriques ne sont pas absolument sans valeur.
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ok je comprends !!!je vous avoue que je vous envie car j'ai plus ou moins perdu espoir^^^^
Iban,

Il ne faut JAMAIS perdre espoir, même si un des derniers articles de Paul Jorion dit que "l'espoir ne fait pas vivre". C'est faux !

L'espoir fait toujours vivre et tant qu'on l'a on met des stratégies en place et on se bat. Un jour, ces stratégies finissent par payer. Il faut juste apprendre à être patient et se convaincre qu'on vaut autant que les autres et ça c'est un grand travail sur soi-même ;-)

Tout le monde passe par des phases de découragement, mais il ne faut JAMAIS perdre espoir.
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Bonsoir Lolo
Une recette : Jeune homme, désespéré au delà de tout ce que j'aurais pu imaginer, au fond du trou, j'ai eu la chance de pouvoir me confier à un Vieux Sage en lui disant que je n'avais strictement aucune raison d'espérer . Il m' a répondu "si, tu en as une : espère trouver un jour une raison d'espérer ". Grâce à cela, j'ai pu attendre, puis obtenir ma reconstruction.
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je vous remercie pour votre solicitude!!!et merci pour votre érudition et votre positivisme, adishatz comme on dit chez moi!!!
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Avec plaisir. ;-)

Hey, "adishatz", ça veut dire "au revoir" en occitan ? (selon le wiktionnaire - pour cela, Internet, c'est vraiment génial !).

Je ne connais pas cette langue, mais c'est sympa de nous faire découvrir un nouveau mot.

Je vous réponds donc "lako noc" (prononcé lako notch) dans la langue de mon mari. ;-)
hahaha merci (croate?)
Pas tout à fait, pour être précise, c'est du serbo-croate. ;-)
Dobro i kako si ?

Ca c'est dans la langue de ma femme du coté de Belgrade...:=)
Dobar dan Zoppas,

"Dobro a ti ? Mon mari et votre femme ont donc la même région en commun. ;-)
Dovidgenia, vidimo se !
"Les banlieues sont de petites unions soviétiques"...
Je viens de sniffer une ligne de coke et finalement je suis d'accord avec vous.
Excusez-moi de m'être emporté : vous aviez peut-être raison, en fin de compte ( une deuxième ligne de coke le confirme ).

Oui, tout comme "De l'avantage d'être défavorisé" ( en titre ! ) ne signifie pas que les pauvres ont de la chance.
Oui, oui, bien sûr...

J'ai vraiment l'impression d'être pris pour un con, et c'est bien là l'insulte suprême.
... Alors, avec vos leçons de morale, vous repasserez, car dans le genre vous n'êtes pas mal : bien sûr, je n'ai pas compris votre article.
Bien sûr, bien sûr...

"De l'avantage d'être défavorisé" : faut vraiment être un abruti ( celui que vous croyez voir en moi ? ) pour ne pas saisir la formule.

Mais bon...

Ici Houston, j'appelle vaisseau perdu dans le cosmos intersidéral
( c'est plus rationnel, là ? )

Tchao mon grand fou
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Le titre de l'article me semble clair: il y a un avantage à être défavorisé, celui dont parle l'article. Cela n'implique en rien qu'être pauvre soit une chance, ou préférable. Cela veut simplement dire que les défavorisés ont une option qui leur est plus profitable et moins coûteuse que les autres, et à laquelle ils ont plus d'incitation que les privilégiés. Ne serait-ce qu'en raison de leurs désavantages par ailleurs, justement. A nouveau, personne n'a prétendu qu'être défavorisé était avantageux.
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Oui, c'est comme l'histoire du SMIC à 1700 euros qui entrainerait le chômage à 33% chez les jeunes...
Je ne vois trop le rapport...
( même, a priori, on pourrait penser qu'un bon salaire serait plus motivant, mais bon... )

Vous allez encore me dire que vous n'avez pas écrit cela, que c'est moi qui ai mal compris, que vous l'exprimiez dans un autre sens, etc, etc.
Bien sûr, bien sûr...

Les lecteurs jugeront, mais je pense qu'il y a des fois ( souvent ) où vous perdez les pédales et racontez n'importe quoi.

Vous juxtaposez deux concepts antinomiques dans la plus grande malhonnêteté (n'était-ce pas vous, d'ailleurs, qui parliez de malhonnêteté ?) - malhonnêteté intellectuelle s'entend - via cette idée saugrenue de SMIC à 1700 euros inter-connecté à un chômage à 33%...

Par une rhétorique fallacieuse, vous faites passer de façon outrancièrement péremptoire des idées qui sont les vôtres et SEULEMENT les vôtres, les faisant passer artificieusement pour des idées "objectives" (sic) issues d'un raisonnement prétendument profond et réfléchi, philosophique et universel.
Or vous êtes a contrario dans la plus totale subjectivité ( l'antithèse même de la philosophie ), mais en vous auto-persuadant qu'il n'en est rien.

C'est en cela que vous êtes un usurpateur, et que ma vindicte à votre endroit trouve sa justification.

Un VRAI philosophe n'aurait jamais écrit "Les banlieues sont de petites unions soviétiques"... idée d'une insondable ineptie.
Un VRAI philosophe ne transpirerait pas ainsi un anti-communisme aussi primaire, relevant apparemment d'un atavisme bien ancré ( où, lors, se trouve le Penseur au libre-arbitre ? ).

Bref, vous savez apparemment user du pipeau, mais le problème c'est que c'est en tentant de nous faire croire que c'est la symphonie des étoiles.

Je ne suis que l'empêcheur de jouer du pipeau en rond, et je me félicite de dénoncer ici un escroc de la Pensée, car on devient escroc de la pensée dés que l'on argue de l'objectivité universelle (existe-t-elle seulement ?!) pour étayer ses propres thèses.

... De surcroit quand, JUSTEMENT, ces thèses suintent la subjectivité la plus manifeste, ne pouvant échapper à l'être pensant - digne de ce nom - qui se trouverait, comme je l'ai été, face à ces précitées thèses, malheureusement entachées, dans leur fondement même, de la subjectivité de l'auteur.
Subjectivité REDHIBITOIRE.

Voilà, mon cher Jérémie, par où vous péchez dans votre tentative de faire passer vos idées (ultra-libérales!) sous couvert - insidieux - d'une réflexion prétendument philosophique.
C'est quasi de l'usurpation d'identité ( votre habit de philosophe mérite encore un bon tailleur, riche ou non - ha ! ), et les seuls que vous pouvez convaincre, ce sont ceux par avance acquis à votre cause.

Finalement, je suis le noir mouton dans votre blanc troupeau.

Finalement, je suis peut-être plus excentrique, dans le fond, que vous ne tentez de l'être par la posture, bien artificielle, que vous prenez à travers vos thèses pseudo "réac"...

Grand méchant fou, l'âge finira bien par émousser tes dents longues !

dixit le petit chaperon rouge





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Le lien entre salaire minimum et chômage est expliqué dès la classe de première ES en SES. Il n'a rien d'ultralibéral et est bien simple à comprendre. Plus le smic est élevé, plus les travailleurs doivent être productifs (qualifiés ou peu nombreux) pour avoir le droit de vendre leurs services et être embauchés.
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... Donc pour baisser le chômage il suffit de baisser le SMIC...
Que ne l'aviez-vous pas dit plus tôt !!!

Décidément, la science infuse passe par vous...
Hip! Hip! Hip!
Monsieur Rostand a trouvé le moyen de baisser le chômage !
Oyez, braves gens ! Oyez !
Avis à la population !
Baissons le SMIC : c'était si simple !
Allez hop !
Tout le monde à 700 euros, même les profs de philo' qui font du prosélytisme ( SURTOUT les profs de philo' qui font du prosélytisme )

... Car c'est bien là ce que je vous reproche, mon cher Jérémie : votre profession aurait du vous écarter de la tentation du prosélytisme ; or, a contrario, vos idées personnelles sont le fer de lance des réflexions que vous imposez de façon péremptoire dans vos développements essayistes, et c'est là qu'il y a un grave schisme avec le concept même de philosophie.

Seriez-vous un prosélyte du communisme que je vous tomberais sur le râble avec la même véhémence.
Dans le fond, ce n'est pas tant la question de vos idées qui est en cause, mais la façon de les instiller de façon pernicieuse dans l'esprit d'autrui, via des réflexions qui se veulent politico-philosophiques, mais qui en fait ne sont ni l'une ni l'autre.

Ce qui me gêne aussi, c'est ce vague mais tenace pressentiment que vous n'êtes pas un Penseur libre, mais que l'ensemble de vos idées (fixes?) est le pur produit d'un conditionnement de pensée, dans la mesure où l'on sent en chacune d'elle le sceau du formatage - formatage d'autant plus ostensible qu'il confine parfois (et même souvent) à la caricature du genre.

Vous sortez d'un moule, Jérémie.
Vous sortez d'un moule et vous avez l'outrecuidance de croire détenir la vérité universelle, alors que c'est JUSTEMENT celle que d'autres ont mis dans votre tête et qui, JUSTEMENT, est bien loin d'être universelle.
Le temps vous l'apprendra.
Je ne serai sans doute plus là pour croiser le fer avec vous lorsque vous aurez réalisé que tout n'était pas juste dans "votre" (leur?) système de pensée, celui de vos grandes écoles où l'on apprend à penser en rond.

Augmentation du SMIC = chômage...
... Voyons, Jérémie, si c'était si simple ça se saurait....

Le pire est que vous ânonnez cela juste comme ça, gratuitement, pour casser du Mélenchon.
Je ne cherche pas ici à le défendre ( loin s'en faut ! ), je constate juste que, pour un philosophe, vous avez des partis pris qui décrédibilisent intrinsèquement votre statut.

Le plus ahurissant est de vous voir auto-persuadé d'être objectif alors que JUSTEMENT vous macérez dans la plus totale subjectivité.
... Mais ce n'est certes pas moi qui vous en convaincrai...
Peut-être avez-vous autour de vous des gens bien intentionnés à votre égard qui, je l'espère, s'en chargeront.
Ce seront les amis qui, en effet, un jour, vous (te) diront "Atterris, Jérémie, atterris !".
... A moins que les amis (tous?) soient de la même coterie...
J'espère pour vous que non.

En tout cas, mettez un peu d'eau dans votre vin et un peu de sucre en poudre dans votre cocaïne, vous partirez moins dans ces délires ultra-libéraux qui nuisent manifestement à votre entendement, ne serait-ce qu'en lui interdisant l'émancipation auquel, sinon, il pourrait prétendre et - surtout ! - accéder.

Tchao, bambino

ton papy
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Il est en effet de notoriété publique que les profs de l
'éducation nationale sont majoritairement des ultralibéraux patentés... Le plus drôle est que c'est l'inverse qui est vrai: mon libéralisme s'est développé par mes propres lectures rt réflexion, alors que mon milieu n'y incitait guère.
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Dites Pépin,

Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un que vous devez être agressif, insultant et méchant avec cette personne. "Agacé", ça passe, mais après, il faut que vous aussi mettiez de l'eau dans votre vin..aigre.

La première fois vous m'avez bien fait rire car c'était suprenant et assez burlesque, mais là, je trouve que vous dépassez vraiment les bornes avec vos attaques incessantes.

En plus, si vous aviez lu l'article sur le libéralisme de M. Rostand et les commentaires échangés ensuite, vous comprendriez mieux sa position.

Un peu de recul et de réflexion ne fait de tort à personne.
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Je vous cite :
"agressif, insultant et méchant".
Hum...
Je ne parlais que d'objectivité et de subjectivité.
Je ne vois donc, dans mon dernier post, rien qui justifie ces trois adjectifs...

Un peu à côté de la plaque, la Lolo, à force de vouloir à tout prix hurler avec les loups...

D'ailleurs, inutile de défendre Rostand pour vous faire bien voir, il est assez grand.

De surcroît, c'est bien à lui et à lui seul que je parlais, sans avoir besoin -et lui non plus- qu'une tierce personne s'en mêle.
Vous êtes tombée comme un cheveu sur la soupe sur ce coup : tout ça pour vous rattraper du candide aveu d'un fou-rire...

En attendant, c'est moi qui ris bien, car la question n'est pas, comme vous semblez le croire, que je ne sois pas d'accord avec Jérémie.
Si vous m'aviez bien lu vous l'auriez compris.

Les concepts d'objectivité et de subjectivité ( si primordiaux en philosophie, justement ) semblent vous échapper.
Mon intervention ne reposait uniquement que sur ce point.

D'ailleurs, j'ai tapé juste puisque Jérémie s'est senti obligé de mentir ( la thèse d'un tel ultra-libéralisme construit en autodidacte ne tient pas un instant ).
Quant au poncif sur l'éducation nationale, lui de même ne fait que confirmer que mon intervention a touché juste ( quand on en arrive à de tels arguments, c'est qu'on est bien acculé ).

Bref, j'ai été beaucoup plus pertinent que vous ne semblez l'avoir vu, en me lisant apparemment mal.

Objectivité, subjectivité : tout est là...

A bonne entendeuse..


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Pourtant c'est bien la lecture de l'éthique de la liberté, puis de l'homme, l'économie et l'état, qui m'a mis sur la voie du libéralisme--2 ouvrages de Rothbard si peu recommandés à l'époque qu'il était impossible de les lire en français.
Merci de ne pas m'accuser de mensonge lorsque j'affirme un fait personnel bien simple, que vous ne parvenez simplement pas à comprendre.
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Si vous vous êtes véritablement construit ce monstrueux ultra-libéralisme en autodidacte, alors c'est encore plus grave que je ne le pensais...
Mon Dieu que je n'aimerais pas être dans votre tête !

Car enfin !... Enfin !
Parler des défavorisés comme d'une "masse", d'une simple entité ne servant que de support à vos délirades sur le sens économique du monde, c'est faire bien peu de cas de l'être humain dans ce qui constitue son essence propre, particulière et individuelle - dont vous vous trouvez du coup très loin.

J'en prends pour preuve le message de gerard251 auquel vous n'avez pas cru bon de répondre, alors qu'il exprime pleinement (et mieux que moi!) tout le problème dont il est ici question.
Vous ne parlez pas aux pauvres, monsieur Rostan ?
Les pauvres vous gênent ?

De surcroît, il s'agit là d'un pauvre ASSISTE ( RSA ).
Horreur ! Va de retro, vilain pauvre... aidé !
... Le stéréotype même de l'individu qui ne devrait pas exister dans votre société idéale...

Le manichéisme qui affleure à chacun de vos éclats de prose n'est pas digne d'un philosophe.
En fait, je crois que c'est cela que je vous reproche :
prétendre être philosophe et être imbu d'idées telles que celles que vous véhiculez.

Il y a quelque chose qui ne colle pas !

Auriez-vous été économiste que je ne me serais pas donné d'intervenir sur votre sujet, car j'aurais trouvé cela dans l'ordre des choses qu'un économiste se fourvoie ainsi sur l'humain à force de raisonner en termes outrageusement pragmatiques à l'échelle d'un système.
... Mais un philosophe !

Dieu du ciel, un philosophe !

Excusez-moi, Jérémie, mais j'ai une tellement haute idée de la philosophie ( des accointances, des accointances...) que j'ai du mal à voir cette belle "science" se faire ainsi malmenée par autant de partis pris, elle qui devrait être la garante de la tempérance, la belle Sophia... Sagesse.

Voilà, vous m'aurez compris, ce n'est pas tant vos propos en eux-mêmes qui m'indisposent, mais la véhémence rhétorique avec laquelle vous les assénez, tels des vérités premières.

QUELLE vérité première ?
Vous la détenez, vous ? ( vous auriez de la chance, le cas échéant )
Jamais vous ne doutez, ne vous remettez en question ?

Vous n'en donnez en tout cas pas le signe quand on vous prend en défaut de grosses balourdises ( les banlieues soviets, un truc de "ouf" ) et ne répondez finalement que sur ce qui touche à votre ego.

gerard251 peut toujours attendre une réponse, avec ses fins de mois difficiles : cela ne vous regarde pas, et donc ne mérite pas un petit effort de clavier...

A force de grandes théories ronflantes, ne vous éloignez quand-même pas trop de l'humain, mon cher Jérémie : vous pourriez finir par vous y perdre vous-même...

take care

ton papy qui tient à toi



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Mon commentaire rendait parfaitement clair que j'entendais par "masses" (au pluriel, je vous prie à nouveau d'être exact dans vos citations, ou bien de ne pas me les attribuer) les classes moyennes, et non pas les pauvres. Précisément parce que les masses de nos sociétés sont, grâce au capitalisme, une vaste classe moyenne (et non un bas-peuple comme sous l'ancien régime, ou tout autre régime sans liberté économique.) Bien entendu, je m'y inclue moi-même, d'ailleurs.
Pour ce qui est de gerard251, je vous remercie d'avoir attiré mon attention sur son commentaire. J'essaie de répondre à tous, mais certains m'échappent. Et cela n'a évidemment rien à voir avec le statut social de leur auteur.
Pour ma part, je travaille d'ailleurs près de 2x plus que je ne le ferais en France, pour un salaire à peu près équivalent, et autant de taxes. Les loyers sont malheureusement incroyables, ici (plus de $1600 par mois.) C'est une choix que j'ai fait, dont je suis heureux, et que je ne demande à personne de comprendre (ceux qui pensent une "hérésie d'enseigner la philosophie aux USA...??), non plus que de financer à ma place. C'est là mon respect de l'humain, qui contrairement à ce que vous semblez croire est le fondement même du libéralisme. Chacun d'entre nous mène une vie, qui lui est propre, que tout autre se doit de respecter, et est libre d'aider ou non, selon ses capacités ainsi que ses préférences.
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Je vous cite ( et beaucoup s'étrangleront ):
"Mon respect de l'être humain (...) est le fondement même du libéralisme".

Jérémie, ressaisis-toi !
Jérémie, toi le philosophe !
Ce n'est pas possible !
Que ton manichéisme schizophrénique te fasse parfois confiner au paradoxe, ok...
... Mais là on est carrément dans l'oxymore...
"Respect de l'être humain... Libéralisme"
On rêve ! De l'opium s'il vous plait !

Dans le registre des oxymores, il y eut le soleil noir de Nerval, mais là...
Non, pas toi Jérémie !
"Respect de l'être humain... Libéralisme"
Serais-tu donc bel et bien fou, comme je le disais dans mon premier message ?

Où donc t'égarent tes convictions délirantes ?
"Respect de l'être humain... Libéralisme"
Tu n'es pas sérieux ?
Tu veux me faire marcher ?
Moi ton papy au coeur fragile ?

Cela tu ne l'as trouvé dans aucun livre.
Cela, non plus, tu ne l'as trouvé dans aucune éducation.
Mais alors...
Serait-ce toi-même, dans ton petit cerveau, qui te construis des idées pareilles ?!?!
"Respect de l'être humain... Libéralisme"

Même Madelin n'oserait pas.

Dans quelles contrées es-tu rendu, mon petit Jérémie ?
Ici la Savoie (pas Houston!), j'appelle San-Francisco !

ton papy qui pleure de te voir débloquer en plein

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Que libéralisme se fonde sur le respect de l'être humain, on peut évidemment objecter à cette idée, comme à tout autre.
Mais affirmer qu'on ne la trouve dans aucun livre, ou qu'elle ne fait pas même de sens ne prouve rien, sinon... pardon, mais un manque de connaissance--qui n'a rien de grave en soi, mais ne saurait se présenter comme un argument.
J'ai très rapidement décrit sur quel principe se fonde le libéralisme. Qu'il soit une doctrine assimilant la dignité de l'être humain à sa liberté individuelle, et son respect à une société de marché (fondée sur la propriété privée, dont le respect est celui de son titulaire, sur la liberté des échanges et la limitation du pouvoir politique, etc.) n'a tout de même rien de nouveau. On trouve cette idée chez de très nombreux auteurs, et elle se conçoit assez simplement de toute façon.
A nouveau, on peut la critiquer, mais vous ne proposez, si ma mémoire est bonne, jamais de contre-arguments.
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L'évidence a-t elle besoin de contre-arguments ?

... Question au philosophe...
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À moins de se fonder sur une véritable critique de la position opposée, une évidence pourrait bien n'être qu'un préjugé.
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"Libéralisme... Doctrine" - pour reprendre tes propres mots.

DOCTRINE !

DOCTRINE, Jérémie !!!

Cela ne te pose pas un problème, en tant que philosophe ?

DOCTRINE !!!

Allo San-Francisco !?!?


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Une doctrine est un système exposant clairement la définition des termes sur lesquels il se base, ainsi que les règles à l'aide desquelles il en déduit des conséquences logiques. En ce sens, toute philosophie, ou presque, est une doctrine. On peut parler de la doctrine de Spinoza, ou "spinozisme", de la doctrine de Kant (auteur d'une doctrine du droit), de Hegel, etc.
Non, ce qui me gêne, au contraire, ce sont les préjugés qui n'exposent ni les principes sur lesquels ils reposent, ni les conséquences qui en découlent, et ne prennent pas non plus la peine de critiquer les thèses adverses--toutes choses que fait une doctrine.
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"Doctrine" est quand-même un mot qui pue, non ?
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Reviens en France, Jérémie !
Avec ton libéralisme stéréotypé, tu prêches pour des convaincus aux USA.
Quel mérite ?
C'est ça le self-made man prenant des risques ?

Papy proute pour ne plus pleurer
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Les san franciscains sont aussi peu convaincus par le libéralisme que les français. Idem pour de très nombreux américains, contrairement à un préjugé très franchouillard.
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Papy franchouillard, il ne manquait plus que ça !

Ma tisane aux herbes (?!) et dodo.

A plus, le self-made man affrontant des hordes de gauchistes à San-Francisco
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Un dernier pour la route :

PROUT !

( le rire est le salut de l'homme, donc du philosophe )
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Pépin,

"tout ça pour vous rattraper du candide aveu d'un fou-rire..."

Je n'ai rien à rattraper du tout et j'assume totalement mon aveu de fou-rire; ceci dit, si je suis capable d'être spontanée et de vous dire que vous m'avez bien fait rire, je ne vois pas pourquoi je devrais me taire lorsque je trouve que vous exagérez.

D'autre part, je n'ai nullement besoin de me faire bien voir par M. Rostand qui, de fait, est assez grand pour se défendre, ni par quiconque d'autre d'ailleurs.

Quant à VOTRE objectivité, vous repasserez...

Pour le reste, je n'entrerai pas dans un débat avec vous car je sens d'avance que c'est peine perdue.

A bon entendeur...
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Cher Monsieur Rostand,

Voici juste un petit mot d'excuses pour par rapport à mon commentaire à Pépin.

Cela n'avait absolument rien de personnel, mais sa narration m'a juste bien fait rire...

Désolée si je vous ai vexé, vous n'étiez certainement pas visé. Et d'ailleurs, je lui ai quand même fait remarquer que ce n'était pas très sympa d'insulter autrui.
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Aucun problème. Merci de suivre articles et commentaires sur ce beau site.
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Juste désolé d'une attaque de ce type...
Mais aussi pour vous situer ma situation perso
Je suis au RSA : 400 euros par moi. Loyer, 270, frais fixes, environ 100 euros
Donc je ne consomme rien sinon quelques services obligatoires : assurance, électricité, logement, eau...
Voilà
Un peu comme au XVIIIème siècle.
Si j'avais 1500 euros, je crois que je pourrais consommer un peu plus : sorties, bouquins, inviter et recevoir des personnes que j'estime.
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Je suis bien d'accord avec vous qu'une telle situation est tout à fait précaire. Et je serais tout aussi intéressé de savoir, à votre avis, quelles en sont les causes, ainsi que les possibles solutions.
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"Les causes" ?
L'assistanat !

"Les possibles solutions" ?
Se remuer le cul pour sortir du RSA !

... C'est aussi simple que ça, le libéralisme...

Puisque tu as les réponses, Jérémie, pourquoi poses-tu les questions ?

ton papy bien triste de te voir être devenu ainsi...




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Comme vous faites questions et réponses, et refusez de débattre, affirmant que vos idées sont simplement évidentes, je pense qu'il y a peu à perdre à ce que ce petit échange s'arrête là.
merci pour vos lectures et commentaires.
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Papy pleure encore plus
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Bon, il est plus de 5 h du mat' en France : je vais aller me vautrer.

En tout cas, mon cher Jérémie, si tu te remets à déconner dans tes articles, je serais toujours là pour te "casser" - comme dirait l'autre.

Si tu étais un économiste, je te laisserais filer tes délirades ultra-libéralistes, mais tu es PHILOSOPHE, et c'est là que je rue dans les brancards.

Être philosophe implique une responsabilité, or cette responsabilité est foulée aux pieds par la réduction de vues impliquée par des convictions personnelles.

Je ne puis cautionner une telle antithèse.

Me comprends-tu mon ami ?

A bientôt

ton papy qui va faire dodo


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Au plaisir de vous lire, alors.
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Je préfère ne même pas répondre. Ou plutôt si, entendre parler des banlieues par qlq'un qui n'osera jamais y mettre un orteil et ose parler de "chance".... ça me fait doucement rigoler.
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Votre pseudo, c'est du verlan ? :=)
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Je ne vois pas trop le rapport avec le verlan, pour qui a bien compris le concept...

Vous confondez les "L" et les "R" ?
Hum...


Sarkosy c'est fini.


Son kärcher a fait "pschitt" !
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 5/20/2013 at 7:20 AM GMT
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