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Grèce, rien ne va plus !

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Published : June 12th, 2015
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24hGold - Grèce, rien ne va pl...

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

En Grèce, rien ne va plus. Évidemment, tout le monde fait mine que tout ira bien comme à chaque fois, pourtant, jamais la Grèce n’a été aussi proche de reprendre en main son destin.

Grèce : Tsipras évoque toujours « des divergences » après sa rencontre avec Juncker

En fin d’après-midi, nous avons appris que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a évoqué des divergences qui restent à combler avec ses créanciers, après un entretien de deux heures jeudi après-midi avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles.

« Nous travaillons pour combler les divergences qui subsistent, en particulier sur le plan budgétaire et financier, et afin de parvenir à un accord qui garantisse un redressement de la Grèce avec de la cohésion sociale et une dette publique soutenable », a affirmé M. Tsipras après cet entretien…

En langage non diplomatique, cela veut dire qu’ils ne sont juste d’accord sur rien. L’Europe veut imposer encore plus de souffrances au peuple grec, seulement demander plus est devenu tout simplement impossible, et tous ceux qui répètent la propagande européenne qui consiste à dire que les Grecs sont des voleurs qui ne payent pas leurs impôts n’ont aucune idée, mais alors aucune de la réalité de la crise humanitaire en Grèce. Car là-bas, nous parlons de malnutrition infantile, de crise sanitaire, d’absence de soins de base et, à défaut de famine, de disette claire et nette.

Grèce : le FMI jette un froid sur la perspective d’un accord

Enfin, en début de soirée (et après clôture de la Bourse), c’est le Fonds monétaire international (FMI) qui a jeté un froid « dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers, en affirmant qu’un accord était encore loin, au moment où des tractations étaient menées en parallèle à Bruxelles pour tenter de forger un compromis ».

« Il y a encore des différences majeures entre nous dans des secteurs essentiels et il n’y a pas eu de progrès pour combler ces différences récemment. Nous sommes encore loin d’un accord », a affirmé le porte-parole du fonds, Gerry Rice, lors d’un point de presse Washington ».

C’est une évidence. Plus ne peut pas être demandé à la Grèce et, pour mémoire, les revendications du gouvernement grec reste particulièrement modérées. Ils veulent juste rétablir les soins, et une pension de retraite pour ceux qui n’ont juste plus rien… Bref, à l’échelle politique et économique européenne, cela n’est rien, sans compter que le gouvernement grec accepte de rester dans un excédent budgétaire primaire… Il souhaite juste que cet excédent soit réduit pour réduire la crise humanitaire… Logique, normal, nous parlons d’un peuple, d’hommes, de femmes et d’enfants. Pas uniquement de contribuables et d’intérêts bancaires…

Au bout du compte… la primauté du politique sur toute autre considération

Je pense, au risque de me tromper, que juridiquement la Grèce peut faire défaut sans sortir de l’euro et ainsi profiter du parapluie de la monnaie unique sans pour autant honorer ses dettes.
Certes l’Europe n’alimenterait plus les banques grecques (déjà en faillite) et ne verserait plus un sou à Athènes, mais les Grecs sont au bout du rouleau et du désespoir.

En restant dans l’euro et en décalant ses remboursements, la Grèce peut fonctionner en ligne créditrice. Si la Grèce ne paye pas ses créanciers, elle peut payer ses obligations quotidiennes. En conservant l’euro, elle évite une dévaluation et gagne encore du temps en augmentant la pression sur les élites européennes.

Mais dans tous les cas, la Grèce est en faillite. Tout le monde le sait. Personne ne veut en admettre les conséquences.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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VGE devenu lucide en fin de vie me fait penser à ce ver de Beaudelaire: " Et le ver rongera ta peau comme un remords."
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Explosion du solaire, mais l’argent s’en moque.

Dans cet excellent article, on voit que l'usage industriel de l'argent, n'a pas du tout l'impact espéré sur les cours : la demande pour le solaire, ne couvre même pas les pertes de l'argentique !
Méfiez-vous de la pub des vendeurs. Le solaire a réduit de 80% sa consommation d'argent par le recyclage.
La hausse des cours viendra plutôt d'un besoin d'argent comme réserve de valeur (de la même manière que pour l'or) et elle ne sera pas aussi stratosphérique que cela.
Les Sprott, Turk, Maloney, Von Gruyère et autres gourous se sont régulièrement plantés depuis 5 ans et sont de moins en moins crédibles, mais ils s'en foutent, du moment qu'ils vendent.


https://or.bullionvault.fr/actualites-de-l-or/explosion-du-solaire-mais-l-argent-sen-moque-12062
"Explosion du solaire, mais l’argent s’en moque."

Je croyais que vous saviez que le spot est sans rapport avec les offres et demandes métalliques.
Leurs algorithmes sont tout à fait capables de coter une matière qui n'existe pas.
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Samedi 13 juin 2015 :

Grèce : le scénario du défaut de paiement se précise.

Les responsables de la zone euro se préparent au pire. Ils craignent qu’un accord « réformes contre argent frais » entre Athènes et ses créanciers – Banque centrale européenne (BCE), Commission de Bruxelles et Fonds monétaire international (FMI) – ne puisse pas être trouvé. Et qu’un défaut de paiement grec, aux conséquences imprévisibles, advienne. D’ici quelques semaines, quand la Grèce, à court d’argent, se retrouvera dans l’incapacité de rembourser le FMI (1,6 milliard d’euros, dus au 30 juin), ou la BCE (3,5 milliards d’euros dus au 20 juillet).

Pour la première fois depuis le début du bras de fer avec le gouvernement de la gauche radicale du premier ministre Alexis Tsipras, il y a maintenant presque cinq mois, ses partenaires de l’union monétaire « ont évoqué la nécessité de préparer un plan B, lors de la réunion des directeurs du Trésor de la zone euro, jeudi 11 juin, à Bratislava », assure une source européenne.

Selon nos informations, ces responsables se seraient inquiétés du fait que la Grèce ne dispose pas d’une loi encadrant le contrôle des capitaux. En cas de défaut de paiement de l’Etat grec, les créanciers craignent un mouvement de panique des épargnants, entrainant des sorties massives de capitaux pouvant conduire des banques à la faillite.

« Il y a une prise de conscience dans les institutions [BCE, FMI, Commission européenne] qu’il faut se préparer à un défaut de paiement de la Grèce », ajoutait vendredi une autre source européenne, pourtant d’habitude très prudente. Un scénario qui a provoqué la chute de la Bourse d’Athènes le même jour (– 5,92 %).

« Nous devons évaluer toutes les possibilités, mais j’espère que les autorités grecques vont prendre la mesure de la situation », a dit à l’AFP, vendredi, Rimantas Sadzius, le ministre lituanien des finances.

Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, qui se démène depuis des semaines pour éviter le scénario du pire, et qui a passé à nouveau deux longues heures avec M. Tsipras, jeudi à Bruxelles, « a fait à ce moment-là une dernière tentative pour rendre un “deal” possible », selon une source diplomatique.

« Personne ne veut passer pour le responsable de l’échec des négociations », ont confié ces derniers jours au Monde des sources diplomatiques, pour expliquer les efforts répétés, à tous les niveaux, notamment au plus haut, pour décrocher un accord. « Surtout Angela Merkel », ajoute une de ces sources. « La chancelière veut aider Tsipras, elle pense qu’il est comme un étudiant en médecine à qui on demande de faire une opération à cœur ouvert », croyait savoir une source diplomatique européenne, vendredi.

A la BCE, en l’absence de signal fort avant le 18 juin, on réfléchit à la conduite à tenir. Faut-il envoyer un signal aux marchés ? Une réunion des gouverneurs devrait se tenir mercredi 17 ; « la question d’une réponse adéquate à la situation y sera soulevée », selon une source européenne. « Si le risque d’un défaut grec grandit, la BCE devra probablement faire une annonce aux marchés » expliquait une source de même niveau ce printemps, quand déjà les inquiétudes sur un possible accident de paiement, à Athènes, étaient apparues.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/13/grece-le-scenario-du-defaut-de-paiement-se-precise_4653522_3234.html
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Je partage une autre analyse du cas grec qui aura eu jusqu'à maintenant des conséquences importantes et décisives sur le projet Européen.

La crise grecque depuis 2010 aura été une bénédiction pour l'UE, pourquoi cela, parce que grâce à cette "crise" il n'y a jamais eu autant d'avancer concernant la convergence des réglementations et des mécanismes financiers et monétaires (Union bancaire adoptée en catimini en 2014) ainsi qu'une harmonisation des procédures de résolution, sans oublier les avancés en matière d'union politique et économique avec le fameux pacte budgétaire et de croissance européen signé en 2012 et conditionnant l'aide financière européenne aux pays en crise (dont la Grèce !) (c'est le TSCG signé par Sarkozy et confirmé par Hollande malgré son mensonge électoral de le renégocier...) et qui transfert la souveraineté budgétaire des Etats aux mains de la commission européenne sous peine d'amende en cas de non mise en conformité avec ses directives... d'où le fait que la CE a maintenant tout pouvoir pour négocier en direct et faire pression sur Athènes sur ce sujet.

On a vu éclore en réponse à la crise de la dette et du risque d'éclatement de la Zone Euro tout un tas de "solutions clé-en-main" , sachant que certaines étaient déjà dans les cartons depuis des années (depuis 2008) et n'attendaient qu'une opportunité favorable pour être mis en place : le FESF, le MES, le TSCG, l'Union Bancaire avec le MRU (Mécanisme de Résolution Unique) et le MSU (Mécanisme de Surveillance Unique) dirigé par la BCE, l'instauration des règles du bail in partout en Europe, les Fonds de Garantie des dépôts dans chaque pays puis qui seront unifiés par la suite... en l'espace de 5 ans seulement !

En fin de compte la "crise" grecque a agit comme un formidable catalyseur pour ce beau projet démocratique Européen, parce qu'elle a rendu nécessaire, légitime et urgente une unification économique et politique plus poussée, de ce point de vue c'est plutôt une grande réussite. La Grèce a fait office de Cheval de Troie de l'UE.

c'est pourquoi je ne crois pas à une sortie de la Grèce de l'UE, ni de l'OTAN et comme l'a dit Alexis Tsipras : " Il est clair de tout point de vue que le sujet d'une sortie de la Grèce de l'euro n'existe pas "... par contre un défaut sans sortie est très plausible surtout que dorénavant tout est en place en matière juridique et financière (le portefeuille des européens est accessible et grand ouvert pour piocher dedans démocratiquement bien sûr).

La construction Européenne a été largement initiée et soutenue par les USA, on ne compte plus les think tank pro UE financé par des sociétés US, les lobby des multinationales US à Bruxelles, le TTIP (USA-UE) qui passera comme une lettre à la poste sans votre avis, alors je vois mal la Grèce avec ses 300 milliards de dette c'est à dire 20% de moins que le chiffre d'affaires d'ExxonMobil ou seulement 1,5% du PIB de l'UE, mettre en péril l'édification de cette gouvernance européenne dont la quasi-totalité des élites occidentales en sont les grands architectes depuis plus de 70 ans !


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Sans doute... cependant la Grèce est une démocratie et le peuple a son mot à dire. Tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que l'Euro est une monnaie 30 à 50% trop élevée pour une économie comme la Grèce. Donc, il est possible de retarder le problème en payant la dette de la Grèce à sa place, mais le problème structurel resurgira dans 10 ans. Aucun mécanisme idéologique ne peut aller contre la réalité Historique de l'évolution d'un peuple. Il est seulement possible d'acheter du temps, sauf que le temps deviendra de plus en plus cher. Il ne faut pas oublier que les décisions de l'UE s'appliquent à tous sans discussion, sauf à l'Allemagne qui doit les faire ratifier par le parlement Allemand. Ce qui est bon pour l'Europe doit statutairement être bon pour l'Allemagne. Comme vous dites, cette construction fut initiée par les USA qui devait soumettre l'Europe à l'Allemagne et qui deviendra le point le plus faible par où l'UE va imploser. Il n'est pas dans l'intérêt des Allemands de payer pour les Grecs et le Bundestag le fera savoir tôt ou tard. Le fond du problème est qu'il n'y a pas de peuple Européen.
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Pour moi l'Allemagne a toujours joué double jeu, avec la complicité US, et ne se mettra pas en travers de l'UE puisque c'est elle qui porte le projet.

"L’Allemagne" (en réalité le CDU dont Wolfgang Schäuble, ministre des finances) était supposée être contre le QE, la BCE (la Bundesbank de Francfort) l'a fait,

"L’Allemagne" (en réalité le CDU dont Wolfgang Schäuble) est contre les obligations européennes, et vous verrez que le MES (créé en 2010 en réponse à la crise grecque) le fera avec la crise de la dette. D'ailleurs c'est déjà écrit dans ses statuts (depuis 2012) que le MES pourra lever des fonds sur les marchés financiers obligataires bien sûr avec la garantie conjointe des Etats. C'est pas beau ça ?

Je ne parle pas du SPD, les verts qui sont globalement pour tout ça et n'opposent aucune résistance réelle à part quelques paroles en l'air.

Je fais une parenthèse sur Wolfgang Schäuble qui a tout de même obtenu le prix Charlemagne pour son travail et son engagement pour l'unification européenne, au côté de Grands Européistes comme Marshall (USA), Kissinger (USA), Clinton (USA), Mitterrand, VGE, Merkel, Trichet... et j'en passe. Il faut rappeler aussi que ce cher Wolfgang était POUR la création du MES en remplacement du FESF car il fallait un mécanisme permanent.

Wolfgang Schäuble a aussi été un des seuls politiques allemand à soutenir l'intervention US en Irak, c'est bon de rappeler sa position pro-US.

Pour revenir aux Euro-bonds, Juncker lorsqu'il était président de l'eurogroupe en 2013, avant d'être Président de la CE disait : « Je suis convaincu que les obligations européennes pourraient être, et un jour seront, un instrument pour contrecarrer les mouvement irrationnels des marchés financiers... »

Des mouvements irrationnels des marchés dit-il ?, tiens c'est justement ce dont nous avons besoin ! il n'y a plus qu'à laisser la Grèce faire défaut et nous allons en voir des "mouvements irrationnels" sur les taux, le spectre de la crise de la dette reviendra en force... et je vois là une belle occasion pour faire entrer en scène le MES et les Euro-bonds.

Inutile de préciser que quasiment toute la pourriture qui nous sert de classe politique française est évidemment acquise à la cause...

Il ne faudra pas s'étonner de voir arriver ces fameux euro-bonds sortir du chapeau d'Uncle Juncker au moment favorable... ce qui signifiera une nouvelle avancée substantielle de l'union monétaire et en même temps ça marquera les débuts d'un financement unique européen, un transfert de souveraineté nationale en matière financière vers la CE et la BCE, donc une grande victoire pour l'UE.

Je reviens sur la situation de la Grèce, dans le cas où elle ferait défaut, cela conduira certainement à faire appel au fameux MES, dont ce cher Schäuble voulait la création, avec une probable émission d'euro-bonds, et attention la cerise sur le gâteau nous est apportée par un autre allemand Jürgen Stark, chef économiste de la BCE : tout Etat sollicitant l'aide du MES devra appliquer les politiques budgétaires qui lui sont dictées par la CE et la BCE (donc par l'Allemagne) sinon il sera mis sous tutelle financière de la CE/BCE via le MES (donc in fine sous tutelle de l'Allemagne) !

tiens ça ne vous rappel pas quelque chose ? mais oui le FMI bien sûr !

Et vous savez quoi ? Wolfgang Schäuble s'est prononcé en 2010 en faveur de la création d'un "FMI européen" dans le contexte de la crise des finances publiques de la Grèce !

Et bien le MES sera ce FMI européen sous contrôle Allemand, échec et mat.


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Je reconnais que votre analyse est brillante. L'Histoire retiendra que Mitterrand qui disait: "je serai le dernier Président de la France, ceux qui suivront ne seront que des gestionnaires", ce même Mitterrand qui a été décoré de la plus haute distinction au début de sa carrière, a sans doute construit une sorte de 4ième Reich sous contrôle des US avec l'aval de l'Italie et de l'Espagne. Cependant je suis convaincu que cela ne durera pas. En effet, les peuples ou ce qui en reste, ont encore la capacité de voter. Même si voter ne sert à plus rien ça permet de se compter. D'autre part l'Empire n'a pas d'armée. Je veux dire que si un pays ne veut plus payer, notre ami Wolgang Schäuble, brillant technocrate, et qui n'a rien d'un Docteur Folamour, ne pourra pas recourir à la Légion pour soumettre les peuples du Sud. Nous nous acheminons peut-être vers une victoire de l'Empire, mais l'Empire marche sur 3 pattes. Il lui manque la Légion et ses missions punitives. Ceci étant, je suis peut-être un naïf... en tout cas c'est effrayant. Encore merci pour votre commentaire éclairant.
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"Pour moi l'Allemagne a toujours joué double jeu"

C'est une question centrale, pour un pays-charnière.
On trouve des arguments et contre-arguments. La balance n'a sans doute pas tant penché à chaque décennie du siècle dernier.
Je ne me suis pas forgé une opinion tranchée, d'autant que même au plus haut niveau de la BRD, tous ne sont sans doute pas binaires.

D'un côté les liens, dès avant 1914 et de façon ininterrompue en 100 ans, entre la finance et les Konzern de l'Amérique et de l'Allemagne du Nord sont nombreux et évidents.
Il y avait eu plus de migrants vers les EU depuis l'Allemagne qu'au départ de l'Angleterre et de l'Irlande réunies.
etc etc

D'un autre côté, rien ne peut d'avantage gêner l'Empire que l'association de l'ingénierie allemande et des ressources naturelles et démographiques russes. Ce risque (d'avant 1914 à après 2015 !) force fatalement une forme de respect de la part de l'Empire et, pourquoi pas, des concessions. Au moins pour gagner du temps pendant une progression sur d'autres théâtres.

S'ajoute à cela que si les ouest-Allemands ont profondément intégré "l'amitié" avec leurs occupants d'après 45, nombre de dirigeants actuels (président, chancelière...) sont issus des pays orientaux (nouveaux pays) et n'ont pas eu cette habitude, et sans pour autant haïr les Russes (à la façon des Polonais ou des Baltes).

Pays-charnière... question cruciale.
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Effectivement il y a eu des liens forts, financiers, militaro-industriels, démographiques par le passé.

C'est à dire que le double jeu de l'Allemagne en Europe je le conçois vraiment à partir de 1945, à la fois moteur de la construction Européenne avec Walter Hallstein et très proche des intérêts américains et malheureusement alignée sur la politique étrangère US avec Konrad Adenauer, tous deux du CDU un parti résolument pro-US.

C'est d'ailleurs ce qu'avait mal évalué de Gaulle, qui croyait construire une Europe Franco-Allemande en se passant des USA, alors que les Allemands étaient dès le départ proche des Américains. On voit 60 ans plus tard que c'est bien une Europe Germano-Américaine qui se dessine, la France et les autres étant noyés dedans. Je mets à par le UK qui a toujours manœuvré en arrière fond pour profiter de l'UE sans s'impliquer mais tout en exerçant une influence représentant les intérêts financiers anglo-saxon.

C'est Brzezinski qui résume assez bien la politique américaine en Europe, le rôle confié à l'Allemagne, de l'UE et l'OTAN (zone d'influence US) et aussi comme vous dites la stratégie consistant à couper l'Allemagne et l'Europe de l'Est avec la Russie, car une alliance en Europe signerait la fin de l'hégémonie US sur l'Eurasie.

D'où d'ailleurs le conflit actuel en Ukraine, qui fait partie de la stratégie consistant à couper et isoler la Russie de l'Europe et à rapprocher l'Allemagne et l'UE dans le périmètre Américain, alors même que le Traité Transatlantique UE-US est négocié par la CE et les USA.

Merci Jeanmikhaleff et de rien ^^ c'est toujours bien de partager les analyses pour avancer dans la compréhension.



Mais tout n'est pas monolithique. Avant 45 ou 14 déjà, parler d'un empire libre-échangiste des multinationales à un armateur de Hambourg n'avait pas le même écho qu'auprès d'un mineur de la Sarre ou un vacher de haute-Bavière.
Si vous intégrez que tous ceux de l'Est qui avaient plus de 20 ans en 1989 ont moins de sympathie pour les Américains qu'ils n'ont jamais rencontré que pour leurs voisins européens qu'ils côtoient en vacances, il en reste que tous ne sont pas acquis à la cause impériale.
Leur profonde mentalité de la subsidiarité ne les pousse pas non plus à déléguer à des inconnus inaccessibles les pouvoirs qu'ils estiment bien utiliser à l'échelon le plus local (ou du moins accessible) possible.
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" Le fond du problème est qu'il n'y a pas de peuple Européen.

Ceux qui ambitionnent de régir les populations mondiales s'en moquent.
Une autre manière de contourner l'obstacle est de métisser tout le monde et d'araser toutes les langues.
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"seulement 1,5% du PIB de l'UE"

Quand il s'agit de créer de la confiance comme de créer de la panique, 1% a autant de pouvoir que les 99 autres.

1% n'est rien ? Tout à fait. C'est à peu près ce qu'on peut tirer au guichet en cas de bank run. Et encore.
En fait, nous avons assez de recul pour savoir qu'il y a une solution possible:
-) Il suffit que tous les pays sortent de l'Euro monnaie unique, reviennent aux monnaies nationales, et que l'Euro devienne une monnaie commune dédiée seulement aux transactions commerciales. Ainsi, chaque pays pourrait dévaluer en fonction de son économie.
Cette solution serait une solution de long terme efficace, mais impossible.
En effet, la construction Européenne s'est voulue rigide pour être éternelle et irrémédiable.
Donc, le destin de l'Euro et de UE connaîtra une fin similaire à d'autres constructions rigides pour l'éternité comme le communisme en URSS.
Monsieur Tsipras sera peut-être victime du syndrome Gorbatchev qui croyait naïvement que le système pouvait se réformer de l'intérieur.
La rigidité de UE et de l'Euro sont une force mais paradoxalement une immense faiblesse et l'implosion à venir s'annonce mémorable.
Ceci étant, l'URSS a tenu 50 ans et un accord sera peut-être trouvé avec la Grèce, c'est à dire donner autant d'argent à mesure qu'il y aura à rembourser. Comme dit Monsieur Junker "la balle est dans le camp du gouvernement Grec".
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A prétendre que la politique doit avoir le dernier mot, les dirigeants grecs sont quand même assez isolés dans l'Empire et dans le monde.
Ceux qui disent d'eux qu'ils sont proches des Russes ne pensent sans doute pas à la religion.

Tiendront-ils?
Tsipras a demandé à ses ministres le jour de leur nomination d'être prêts à "verser leur sang pour la Grèce" s'il le fallait.
"la Grèce est en faillite"

Non!
Le gouvernement grec peut-être, les différentes caisses sociales peut-être avec, mais le pays, lui, n'est pas insolvable. Il continue de payer. Et pas qu'un peu.
C'est qu'il en faut des millions quotidiens pour alimenter toutes ces structures ainsi que les porteurs de leurs obligations.
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Vendredi 12 juin 2015 :

Jean-Christophe Lagarde estime que la Grèce doit sortir de la zone euro

Le président de l'UDI estime qu'accorder une nouvelle aide à la grèce, "c'est un peu comme si on faisait un massage cardiaque à un cadavre".

Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a prôné vendredi la sortie de la Grèce de la zone euro, dans son propre intérêt. Le programme du Premier ministre, Alexis Tsipras, est "inapplicable" et les mesures exigées d'Athènes insupportables sans une "monnaie faible pour retrouver de la compétitivité", a-t-il en effet estimé sur Europe 1.

Interrogé sur les négociations entre la Grèce et l'UE, le FMI et ses autres créanciers, Jean-Christophe Lagarde a répondu : "Je crois qu'on se trompe absolument, c'est un peu comme si on faisait un massage cardiaque à un cadavre. On est en train de parler technique alors qu'il y a un problème politique."

"M. Tsipras s'est fait élire avec un programme inapplicable s'il veut rester dans la zone euro. Je dis très clairement que je pense que pour que la Grèce s'en sorte, elle a besoin de ne pas avoir une monnaie aussi forte que l'euro, elle doit sortir de la zone euro pour pouvoir, avec une monnaie faible, retrouver de la compétitivité économique, procéder à des dévaluations", a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.

"Valéry Giscard d'Estaing dit la même chose que moi : donner une bouffée d'air à la Grèce, c'est la faire sortir de la zone euro, lui permettre d'avoir une monnaie plus faible qui redonne une chance à son économie. Et si un jour, elle a à la fois un système politique, économique et fiscal stable et qu'elle veut revenir, bienvenue", a ajouté Christophe Lagarde.

"Organisons la sortie amicale de la zone euro", a insisté le président de l'UDI. "Les Grecs aujourd'hui souffrent beaucoup plus de ne pas avoir la capacité de rebondir économiquement. Les mesures qu'on leur demande les étranglent, c'est une réalité."

http://www.lepoint.fr/economie/lagarde-estime-que-la-grece-doit-sortir-de-la-zone-euro-12-06-2015-1935764_28.php
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VGE ce vieux rat qui a fait rentrer la Grèce dans l'UE et qui était un fervent partisan de la monnaie unique, ce sont eux qui nous ont mis dans cette merde d’Europe, comment s'autorisent-ils encore la parole... franchement il y a des têtes qui mériteraient de tomber
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Et les taux obligataires qui continuent de monter en flèche.... d'autres faillites sont à prévoir.

Pour l'instant les dirigeants nationaux sont tout contents et excités de taper sur les grecs (genre fils-à-papa Charles Michel qui a déclaré "Tsipras, la récréation est finie" , genre il se prend pour un prof ?)... mais bientôt l'un ou l'autre d'entre eux se retrouvera à la place de ces grecs, et là il rigolera nettement moins. (Je me demande si fils-à-papa se rend compte que son pays - la Belgique en l'occurrence - a une dette égale voire supérieure à son PIB et que la croissance économique n'est pas très fulgurante... alors qu'il fasse bien son malin parce qu'il a eu un repas gratos chez Bilderberg, car bientôt ce sera la fin de SA récréation).
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"seulement 1,5% du PIB de l'UE" Quand il s'agit de créer de la confiance comme de créer de la panique, 1% a autant de pouvoir que les 99 autres. 1% n'est rien ? Tout à fait. C'est à peu près ce qu'on peut tirer au guichet en cas de bank run. Et encore. Read more
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