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La taxe financière qui pourrait transformer le leadership des marchés

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Published : February 11th, 2013
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Les ministres des finances Européens ont voté le 22 Janvier en la faveur d’une nouvelle taxe sur les transactions financières qui aura des conséquences sur la compétitivité des marchés tout autour du monde.

Cette taxe est née d’une initiative Franco-Allemande et a reçu le support de sept autres nations de l’Union Européenne y compris du bloc des nations endettées du Sud. Le minimum requis de neuf voix imposé par les procédures Européennes de coopération renforcée a donc été atteint. La taxe en question s’élèvera à un dixième d’un pourcent (pour chacun des partis impliqués dans une transaction financière, si au moins l’un d’entre eux est membre de l’Union Européenne) sur le marché secondaire des actions et des obligations. Les produits dérivés devraient être soumis à une taxe inférieure à un centième de pourcent.

Bien que cette taxe puisse paraître peu élevée, il n’en est pas moins qu’elle représentera une couche supplémentaire de bureaucratie qui dissuadera certains participants aux marchés qui pourraient être intéressés par effectuer des transactions avec la zone euro. Il devrait être évident que la fluidité des transactions supporte l’efficacité des marchés et donc la croissance économique. Une telle initiative ne serait jamais entreprise ailleurs que dans notre environnement post-crise empoisonné et anticapitaliste. Plus important encore, cette mesure est supranationale, ce qui signifie qu’elle est un premier pas vers un système de taxation global. Non seulement un tel système pourrait avoir des retombées dramatiques, il serait également dénué de tout caractère démocratique.

Lors de la réunion de l’Union Européenne du mars 2011 à Bruxelles était proposée pour la première fois une taxe sur les activités financières, une mesure potentiellement destructrice et applicable à l’ensemble de la zone euro. L’opposition à cette taxe a été si virulente, notamment de la part de la Grande-Bretagne, qu’un compromis dut être mis en place.

Ignorant le rôle des banques centrales dans la débâcle financière, le ministre Allemand des Finances a déclaré que ‘le secteur financier doit participer de manière appropriée au coût de la crise financière’. Selon le Commissaire à la Fiscalité de l’Union Européenne, Algridas Semeta, la taxe sur les transactions financières représente une avancée majeure pour les politiques fiscales Européennes. Ceux qui pensent, comme moi, que l’intention de l’Union Européenne est d’éroder l’indépendance traditionnelle des marchés financiers du monde, et particulièrement la dominance de Londres et de New York, partageront certainement ce sentiment…

Dans une analyse économique de plus de 1000 pages, la Commission Européenne note que la taxe sur les transactions financière permettrait de lever 76 milliards de dollars chaque année. La commission admet toutefois que cela causerait une diminution de 10% des ventes de valeurs mobilières, une chute de 70% du négoce des produits dérivés, et une diminution du PIB de l’Union Européenne de 0,53%. Le tout au cœur d’une économie qui se bat pour que sa récession ne devienne pas une dépression ! Bien entendu, la Commission n’a pas pris en compte la diminution des recettes fiscales qui résulterait de cette chute du PIB.

Il est clair que ces deux taxes coïncident parfaitement avec l'idéologie de gauche qui vise à noyer les ‘riches’ sans pour autant chercher à comprendre comment fonctionnent les marchés.

Si la taxe sur les transactions financières était imposée à un seul pays, à la Grande-Bretagne par exemple, cela encouragerait un afflux massif vers les autres marchés nationaux. L’Union Européenne pense peut-être que sa taille et son statut la protègeront d’une telle éventualité. Peu suspectent pourtant que la nouvelle taxe offrira des bénéfices économiques capables de contrebalancer les dommages qu’elle causera. Mais ce n’est pas là le critère que prennent en compte les dirigeants Européens. Et si la taxe sur les transactions financières, plutôt que d’être une taxe supposée encourager l’investissement responsable, était en réalité une arme visant à gagner le contrôle politique de l’Europe ?

La taxe sur les transactions financières est une taxe supranationale indépendante des taxes financières nationales. Une fois que la structure chargée de lever cette taxe sera établie, son taux pourra être modifié relativement facilement. Plus important encore, des taxes supranationales ne souffrent d’aucune forme de supervision démocratique.

Le Commissaire à la Fiscalité de l’Union Européenne, Algridas Semeta, a déclaré que cette taxe préviendrait une relocalisation des investisseurs. Elle sera imposée à la fois à l’acheteur et au vendeur d’un instrument financier si tant est qu’au moins un d’entre eux est basé dans l’Union Européenne. Cela signifie que même les investisseurs de New York et de Londres ne pourront pas y échapper complètement.

A une heure où les gouvernements devraient encourager la libre circulation des capitaux, cette mesure paraît complètement déplacée. Combinée aux nouvelles régulations imposées par les Etats-Unis, cette nouvelle taxe Européenne pourrait contribuer à une transition du leadership financier vers les marchés plus libres et plus vibrants que sont ceux du Pacifique.

 


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Ah mais c'est génial ça, nos dirigeants européens viennent de décider de faire encore plus baisser le PIB de l'UE...

Il y a des conspirationnistes paranos qui pensent que la Chine veut couler l'Europe...et bien, ils se trompent complètement ! La Chine ne cherche pas à couler l'Europe, elle attend juste que l'Europe s'échoue contre un récif pour ensuite piller les cales.

Pour revenir aux analogies cyclistes, l'UE se met à la place du deuxième, qui suit donc le premier du peloton (les très riches financiers). Elle se demande "mais comment faire pour devenir 1er ? Impossible de pédaler plus vite, je m'interdis tout dopage, contrairement au premier... alors il ne reste plus qu'à faire chuter le premier".
Et comment ?
En lançant des clous devant les roues du premier..... sans se rendre compte qu'elle roulera sur ces mêmes clous vu qu'elle est dans son sillage.
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@ RalphZ
+1 pour votre scénario imagé, voire métaphorique !
... mais quels clous (ces nouvelles taxes bruxelloises) lancer (quand ils sont rouillés et mous), et comment les lancer devant les roues, quand le cycliste en seconde position se trouve précisément et de par le fait, derrière le premier ? Aïe, pas facile... (même pour ceux qui, comme nous (?), pratiquent la 'petite Reine'...) !
Faut-il avoir recours nécessairement à un complice (l'idéologie anti-anglo-saxoniste primaire, altermondialiste, communiste, pro-siniste et pays gironisés, du type "orgueil et avidité de nos dirigeants plénipotentiaires useurs et abuseurs de leurs pouvoirs, bien à l'abri de l'avis de leurs citoyens (urnes, consultations)", etc... ?


Salutations
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" ... conséquences sur la compétitivité des marchés tout autour du monde. "
" ... couche supplémentaire de bureaucratie qui dissuadera ... participants aux marchés ... effectuer des transactions avec la zone euro."
" ... Il devrait être évident que la fluidité des transactions supporte l’efficacité des marchés et donc la croissance économique ... "
+ Il faut croire que cela ne tombe pas du tout sous le sens de l'Exécutif Européen, qui invente là, une loi contraire, revenant à considérer la croissance économique comme un luxe facultatif, accessoire et superfétatoire, ainsi qu'à se moquer de tout ce que nous apportent les marchés, en tordant constamment leurs lois naturelles et vitales !
" ... cette mesure est supranationale ... vers un système de taxation global ... pourrait avoir des retombées dramatiques ... serait dénué de tout caractère démocratique ... "
" ... Ignorant le rôle des banques centrales dans la débâcle financière ... "
" ... d’éroder l’indépendance traditionnelle des marchés financiers du monde... "
" ... diminution de 10% des ventes de valeurs mobilières, chute de 70% du négoce des produits dérivés, diminution du PIB de l’UE de 0,53%... au cœur d’une économie qui se bat pour que sa récession ne devienne pas une dépression ... "
" ... coïncident parfaitement avec l'idéologie qui vise les 'riches' SANS COMPRENDRE COMMENT FONCTIONNENT LES MARCHES. "
" ... suspectent ... taxe offrira des bénéfices économiques capables de contrebalancer les dommages qu’elle causera ... "
" ... les investisseurs de New York et de Londres ne pourront pas y échapper complètement ... "
" ... son taux pourra être modifié relativement facilement ... ne souffrent d’aucune forme de supervision démocratique ... "
" ... plutôt que... encourager l’investissement responsable ... arme visant à gagner le contrôle politique de l’Europe ? "
" ... A une heure où les gouvernements devraient encourager la libre circulation des capitaux, cette mesure paraît complètement déplacée ... "
" ... Combinée aux nouvelles régulations imposées par les Etats-Unis ... TRANSITION (accélérée, assurément ; NdL) DU LEADERSHIP FINANCIER VERS LES MARCHES PLUS LIBRES ET PLUS VIBRANTS QUE SONT CEUX DU PACIFIQUE ... " : CONSEQUENCES DESASTREUSES !
+ Plus nos politicards, vis à vis du marché, contraignent, interviennent, régulent, régissent, taxent, brident, subventionnent, jugulent, contrecarrent, défient, bref.... l'enchaînent et le cadenassent, plus leurs propres économies en sont les premières victimes et en font les frais : les échanges en volume, fluidité et qualité en pâtissent considérablement. Le corollaire se retrouve dans la paralysie du système à petit feu avec son cortège de contre-effets négatifs de tous acabits : fermetures d'entreprises, délocalisation vers des secteurs plus libres et dynamiques, chômage, misère sociale etc... pour nos sociétés Occidentales.
+ Du keynésianisme dirigiste interventionniste dominateur et cupide pur jus, où comment scier, mieux et plus vite, la branche sur laquelle l'Europe et ses partenaires traditionnels, tous autant ineptes qu'elle, est assise !
+ Encore un coup tordu de notre Soviétocratie Bruxelloise à l'abri du regard du juge suprême (qu'il devrait être en Démocratie normale), cad du citoyen électeur européen !
+ Le principe de la taxe irrépressible, effrénée et outrancière, c'est le principe des libertés de toutes natures, qu'on assassine, chaque fois un peu plus et visiblement avec un masochisme évident. De plus, s'il est extrêmement facile à l'Etatisme dirigiste et interventionniste de créer des taxes et impôts... les réformer, voire les retirer, semble lorsqu'il devient impératif de le faire... une impossible gageure.
+ La question est : qu'est-il donc plus nécessaire et efficient de faire entre ces deux choix politiques, pour favoriser les échanges, ici, financiers, mais par delà de toutes natures ? Parce que, mettre de l'huile dans les rouages ou ajouter plus de rouages sans y mettre d'huile, n'a pas du tout le même résultat ! Ajoutons des pignons dans le moteur de nos voitures et vidangeons les de leur huile... et observons ce qui se passe... Quelle puissance moteur, quelle distance et dans quelles conditions allons-nous rouler... ? C'est pourtant ce que font nos vaines et dérisoires politiques keynésiennes socialisantes !
+ Les citoyens ne s'en rendent bien compte, que trop bien, et de plus en plus... le vote blanc est promis à un excellent avenir, avec ses amis que sont la chienlit, les cracks systémiques à répétition... le défaut sur la dette (délivrance pour les uns, expiation pour les autres ?) !
En outre, si l'on veut que le bloc asiatique ne nous domine, nous les Occidentaux, encore plus vite (et là je crois qu'on a pas encore bien pris la mesure de ce que cela signifie...), continuons... on ne pourrait pas mieux s'y prendre, donc on ne sera pas en mesure de s'en plaindre, aucunement ! Nos politicards dévoyés feraient bien mieux de commencer par les fondamentaux : ce qui sape l'économie et la finance mondialisée n'est autre que la 'monnaie de singe' produite en quantité exponentielle. Une réforme en profondeur du SMI serait bien plus urgente et impérieuse ('Qui n'empêche pas le mal le favorise.' Cicéron), que ce genre de mesurettes égotistes de la part de dirigeants en mal de popularité, de probité et d'efficacité.
+ On ne verra jamais de bonne politique avec de telles mesures garanties 100% idéologiquement abusives, régressives, surannées, erratiques, contre-productives, et liberticides ! Décidément, l'on se demande vraiment si l'on pourra un jour, soutirer à nos politicards actuels, de tous bords, quelque chose de bon et de probant !
+ Les politiques qu'ils mènent ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux qui attendent le monde ni d'aujourd'hui, ni de demain !
+ C'est pourquoi, l'or et les métaux précieux ont un avenir radieux qui s'ouvre à eux. Sachons en profiter avant que la taxe confiscatoire de trop ne vienne tout gâcher... " :

_ Les gouvernements (Occidentaux en l'occurence au regard de cette nouvelle taxe; NdL) ont été inventés pour éviter le besoin d'être intelligent. " Richard Maybury
_ " Le gouvernement (la soviétocratie Européenne ; NdL) est l'antithèse de la liberté. " Ludwig von Mises
_ " Le procédé par lequel les banques créent l'argent (et les taxes en tous genres ; NdL) est si simple que son entendement est rendu impossible. " Galbraith
_ " La nécessité est la raison qu'on invoque pour toute atteinte à la liberté humaine (et des échanges ; NdL). C'est l'argumentation des tyrans ; C'est le crédo des esclaves. " William Pitt
_ " Soyez un fonctionnaire et devenez riche (essayez avec 'Haut-fonctionnaire, Président,...' ça le fait bien aussi ! ; NdL). " Proverbe Chinois
_ " Un Eurocrate gagne en moyenne 16000€/mois, ne fait quasiment plus que du contrôle... et serait gagné de plus en plus par la dépression nerveuse et l'alcoolisme ! " Jean Quatremer ; correspondant à Bruxelles pour Libération ; cité sur France Info Jeudi 7 fév. 2013
_ " Parce que les possédants sont toujours possédés par ce qu’ils possèdent (le leadership de l'Asie va s'accélérer et va 'damer le pion' à l'Occident... ; NdL " Charles de Gaulle
_ " Ne demandez pas au gouvernement (de l'UE ; NdL) de résoudre votre problème, car le gouvernement est en soi LE problème. " R. Reagan
_ " Les conséquences de la lente érosion de notre système seront catastrophiques. " Ron Paul
_ " Il n'existe pas de démocratie qui ne se soit suicidée. " John Adams
_ " La meilleure mesure d’un dollar, d’un yen ou d’un euro (d'une nouvelle taxe ; NdL) est le nombre de ceux-ci qui est nécessaire pour se procurer une once de valeur pure, une once d’or. L’or est simultanément l’unité et le messager. Les gouvernements et les banques centrales craignent le messager. La raison pour laquelle ils ont peur du messager est évidente : ils ont peur du message. " Richard Russel
_ " Je conseille aux investisseurs d'acheter de l'or et surtout de l'argent, afin de saper (les politicards taxateurs et ; NdL) les 'banksters'. " Max Keiser
Bien entendu, M. John Browne !
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> Les produits dérivés devraient être soumis à une taxe inférieure à un centième de pourcent.

pauvre lapinou !... quelqu'un peut me preter un mouchoir, c'est trop triste
je le rendrais avec les interets...
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Il m'est avis que c'est simplement une erreur de traduction : le 'centième' semblant de trop... (mais je peux me tromper !), sinon cela signifierait que la taxe est inefficiente ? or elle est voulue, à priori, pour enrichir les Etats-Providence (quant à leurs citoyens, la preuve reste à rapporter !) et 'montrer les gros bras' politiquement, sans se rendre compte le tord qu'elle porte aux économies...

Autre exemple, de traduction imprécise :

"... qui pourraient être intéressés par (le fait d') effectuer des transactions avec la zone euro ... "

On a vu bien pire dans le genre, sur 24hGold ! C'est sûr que c'est pas Hamlet... mais bon... c'est au lecteur d'en prendre son parti, et entre autre de s'en amuser, éventuellement !

Salutations.
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nettoyer les riches, je me marre!!!!!!
"Il est clair que ces deux taxes coïncident parfaitement avec l'idéologie de gauche qui vise à noyer les ‘riches’ sans pour autant chercher à comprendre comment fonctionnent les marchés."
La taxe en question s’élèvera à un dixième d’un pourcent (pour chacun des partis impliqués dans une transaction financière, si au moins l’un d’entre eux est membre de l’Union Européenne) sur le marché secondaire des actions et des obligations. Les produits dérivés devraient être soumis à une taxe inférieure à un centième de pourcent.
quant on nettoye le peuple, pensez-vos que c'est à coup de centième de %.
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@ RalphZ +1 pour votre scénario imagé, voire métaphorique ! ... mais quels clous (ces nouvelles taxes bruxelloises) lancer (quand ils sont rouillés et mous), et comment les lancer devant les roues, quand le cycliste en seconde position se trouve précisém  Read more
debudelafin - 2/13/2013 at 2:50 PM GMT
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