Enquête : rien ne va plus pour la Deutsche Bank !

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Published : January 20th, 2014
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Category : Opinions
24hGold - Enquête : rien ne va...

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Alors que nous parlions en fin de semaine dernière de la fragilité de la banque HSBC, qui est vraiment l’une des plus grosses banques au monde, c’est un autre mastodonte qui semble lui aussi vaciller et cela se passe du côté de l’Allemagne.

Cela fait longtemps que tout le monde sait que l’Allemagne a quelques problèmes avec ses banques qui sont très loin d’être aussi solides que ne le laisseraient présager les performances de l’économie allemande.

Lorsque l’Allemagne a réalisé au début des années 2000 ses fameuses réformes, cela s’accompagnait à l’époque d’une économie totalement atone. Cette quasi récession (douce), qui a frappé l’Allemagne pendant plusieurs années, a poussé ses entreprises déjà tournées vers l’export à aller encore plus chercher de croissance ailleurs. Mais c’est pour le secteur bancaire allemand que cette internationalisation a été la plus frappante. Sans croissance économique, impossible de faire croître les bénéfices des banques en se contentant de financer l’économie allemande. Dès lors, les banques allemandes, avec la Deutsche Bank en tête, sont allées chercher la croissance ailleurs. Subprime, MBS, marché des matières premières, immobilier en Espagne, tout était bon à prendre… Sauf que ce bon à prendre s’est transformé avec la crise inéluctable en prises de risques inconsidérés.

L’actualité de ce géant bancaire est actuellement particulièrement chargée. Je vous livre aujourd’hui « l’enquête du Contrarien Matin » sur cette banque sous la forme d’une synthèse des éléments à notre disposition.

La Deutsche Bank se retire du processus de fixation des prix de l’or

C’est une dépêche AFP du 17 janvier dernier qui nous a appris que la première banque allemande, « Deutsche Bank, a annoncé vendredi son intention de se retirer du processus de fixation des prix de l’or et de l’argent sur les marchés mondiaux ».

« Deutsche Bank abandonne sa participation au processus de fixation du cours de l’or et de l’argent, suite à la réduction significative de nos activités dans les matières premières », a déclaré la banque dans un communiqué.

Comme vous le savez, les prix de l’or et de l’argent établis à Londres servent de référence au reste des marchés liés aux métaux précieux. Les prix de l’or sont fixés deux fois par jour au cours d’une téléconférence entre cinq banques, à savoir Bank of Nova Scotia, Barclays, HSBC, Deutsche Bank et la Société Générale. Les prix de l’argent sont fixés sur le même modèle par Deutsche Bank, HSBC et Bank of Novia Scotia. Ce sont ces banques que l’on appelle les Bullion Banks, or ces derniers temps, de moins en moins de banques ont l’envie de fixer les prix de l’or… Il faut dire que fixer les prix de l’or à la baisse dans un marché séculier haussier ne contribue pas vraiment pour les banques à la « maîtrise des risques ».

Logiquement, la Deutsche Bank cherche donc à céder « ses sièges au comité de fixing de l’or et de l’argent à un autre membre du London Bullion Market Association (LBMA), selon une source proche de la banque » comme nous l’apprend dans un entrefilet cet article du Figaro.

Mais ce n’est pas tout ! Comme le disait le Président Chirac, un autre illustre corrézien, « les emmerdes ça vole en escadrille », et pour la première banque allemande rien ne va plus.

Réduction de l’activité matières premières

En effet, la Deutsche Bank avait annoncé début décembre « qu’elle réduisait fortement ses activités de trading de matières premières face à une augmentation des contraintes réglementaires dans ce domaine. Une décision impliquant notamment une fermeture de ses bureaux de courtage dans l’énergie, l’agriculture, les métaux de base et le vrac sec ». D’ailleurs, la JPMorgan avait procédé, il y a quelques mois, au même type de grand nettoyage. Mais disons-le, cela finira par faire quelques trous dans les gains de la banque, tout en sachant que cette redéfinition de ses activités se fait sur fond d’enquêtes multiples des autorités de contrôle suite à de multiples soupçons de fraudes et de manipulations sur les cours.

La Deutsche Bank et sa liste infinie de scandales pour déjà plus de 4 milliards d’euros de provisions !!

Il est possible d’affirmer sans trop se tromper que la Deutsche Bank navigue à vue dans le règlement de ses différents litiges  . Si le premier grand dossier, celui concernant les subprimes, vient d’être soldé pour 1,4 milliard d’euros, il n’en est rien pour les autres dont voici une liste non exhaustive :
- Affaire du Libor ;
- Affaire Kirch ;
- Affaire des certificats de CO2 ;
- Affaire des devises !

Alors que la banque a déjà passé 4,1 milliards d’euros de provisions pour litiges, selon un décompte, à fin septembre, cela pourrait être totalement insuffisant.

L’affaire des manipulations sur le marché des devises

C’est un article – que je gardais sous le coude dans mon dossier Deutsche Bank – du Nouvel Observateur qui nous a appris le 15 janvier dernier que la banque avait suspendu plusieurs traders à New York et courtiers dans le cadre d’une procédure interne faisant partie d’une enquête internationale sur des soupçons de manipulation des taux des changes de référence. En clair : il s’agit du marché des changes, c’est-à-dire celui des devises.

On apprend d’ailleurs au détour de cet article que le journal Die Welt (quotidien allemand) « avait évoqué la mise à pied d’un courtier, actif sur les pesos argentins, travaillant à New York ». C’est étrange car les pauvres Argentins n’arrivent toujours pas à se sortir durablement de leur crise financière qui dure depuis 2000 et voient leur monnaie, le peso, régulièrement attaqué puisque vous comprenez, les Argentins, un peu comme les Grecs, « l’ont bien cherché »… À moins, à moins que certains aident un peu le peso argentin dans sa chute en lui savonnant savamment la planche avec quelques menues manipulations de cours, ce qui est évidemment la réalité, raison pour laquelle ce courtier a été vraisemblablement suspendu (jusqu’à ce qu’il soit réintégré dès que tout le monde aura le dos tourné).

Alors que la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et Hong Kong ont annoncé d’ores et déjà avoir ouvert des enquêtes sur ces manipulations de cours sur le marché des changes (ce que ne font pas les autorités françaises qui préfèrent ne pas avoir à voir ce qu’il se passe), on retrouve presque les mêmes protagonistes que dans l’affaire dites du Libor (les marchés de taux d’intérêt) et Citigroup, Royal Bank of Scotland (RBS), JPMorgan et Standard Chartered « ont déjà mis à pied des collaborateurs spécialisés dans les changes à la suite de l’ouverture des enquêtes dans le courant de l’année 2013 ».

Deutsche Bank face à une forte décollecte

Deutsche Bank perd du terrain dans les ETF en Europe. Je n’ai pas de chiffre pour le moment concernant une décollecte particulièrement notable sur les dépôts à vue par exemple.

Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM), qui est le gestionnaire de Deutsche Bank, affiche la plus forte décollecte du Top 10 en Europe avec 5,3 milliards de dollars de sorties nettes l’an dernier, selon BlackRock. Le gestionnaire a notamment subi 7,7 milliards de retraits sur db x-trackers DAX. Cet ETF exposé au marché actions allemand a fait l’objet de prises de bénéfices, a assuré hier la banque allemande au Financial Times.

Cet article de l’AGEFI nous permet de tirer deux conclusions préliminaires. Tout d’abord, les investisseurs sont en train de fuir les produits financiers de la Deutsche Bank ce n’est jamais un bon signe, lorsque le l’on parle de 7,7 milliards d’euros de retraits, soyons clair et pas naïf, ce n’est pas le petit épargnant lambda d’outre Rhin ou la madame Michu germanique qui retire ses sous. Il s’agit de ce que l’on appelle dans le jargon de grosses mains, et les grosses mains… s’en vont !

Enfin, vous remarquerez que le gros des retraits s’effectue sur le produit phare répliquant l’indice DAX qui est l’équivalent du CAC 40 allemand. Cela pourrait donc plaider pour les signes avant-coureurs d’une belle correction sur les indices boursiers et en particulier en Allemagne. Aucune certitude, mais c’est une information à garder dans un coin de la tête.

Deutsche Bank et son régulateur à couteaux tirés

Avec un bilan d’environ 2 200 milliards d’euros, la Deutsche Bank est non seulement la plus grande banque allemande, mais surtout la plus grosse banque européenne devant BNP Paribas. Son bilan représente environ 80 % du PIB de l’Allemagne, ce qui donne quelques sueurs froides au gouvernement de Berlin qui sait très bien que de trop nombreux cadavres se cachent encore dans les placards des documents de comptes !!

Du coup, la BaFin, qui est le gendarme allemand des marchés financiers, attaque sans gant ou presque les dirigeants du leader bancaire allemand en les mettant directement en cause, aussi bien sur leur gestion passée qu’actuelle, sans oublier une mention spéciale pour la politique de salaire des cadres (hauts cadres) très critiquée.

Dans cet article des Échos, on apprend que « malgré ses bonnes intentions, le leader bancaire risque de rester dans le viseur. Hier, « Die Welt » citait ainsi une lettre de novembre du gendarme financier lui reprochant une façon « absolument inacceptable » de comptabiliser certaines transactions de dérivés controversées avec la banque italienne Monte dei Paschi »…

Or vous savez, on en parle peu, mais la Monte dei Paschi n’est rien d’autre que la dernière grosse banque italienne (multicentenaire soit dit en passant) à avoir fait faillite !! Évidemment, lorsque vous disposez de créances sur ce type d’établissement… vous les comptabilisez pour quelles valeurs ? Serez-vous remboursé ou pas ? Devez-vous passer ou pas quelques menues provisions ? A priori cela n’a pas été fait ou pas suffisamment, ce qui est contraire à l’éthique comptable, puisque vos comptes sont censés refléter l’image fidèle de votre réalité économique.

Deutsche Bank AG : D.Bank envisage d’avertir sur ses résultats – WSJ

C’est donc dans ce contexte de très fortes inquiétudes autour de la plus grosse banque européenne qui est donc forcément systémique que, selon le Wall Street Journal, la Deutsche Bank envisagerait de lancer un avertissement sur ses résultats « après que des dirigeants en sont arrivés à croire que les prochains chiffres trimestriels étaient susceptibles d’être inférieurs aux attentes des investisseurs ».

Le Wall Street Journal nous apprend également que la Deutsche Bank, « a subi des pertes plus importantes que prévu dans le cadre de la cession d’actifs non-stratégiques » qui note au passage que « comme nombre de banques européennes, la banque a éprouvé des difficultés à vendre des actifs non-stratégiques, processus lancé pour doper les ratios de solvabilité ».

Vous comprenez donc mieux maintenant pourquoi les accords dits de Bâle III ont très vite été revus, et pourquoi finalement les ratios de liquidités initiaux ont très vite été revus à la baisse… Même les plus grosses banques sont tout simplement en incapacité de les atteindre.

Le système bancaire et financier est toujours aussi fragile

À la lecture de tous ces éléments une conclusion s’impose. Le système bancaire international est toujours largement aussi fragile qu’il y a deux ans, simplement, les gouvernements et les autorités économiques à travers la planète ont juste réussi à calmer la panique qui gagnait les épargnants suite à la faillite de Lehman Brothers, mais en aucun cas la situation réelle n’a fondamentalement changée.

Hier HSBC, aujourd’hui la Deutsche Bank, on voit bien que le risque systémique demeure bien réel et que la planète finance danse sur un volcan, avec évidemment votre épargne prise au piège de mécanismes qui nous dépassent, de stratégies de pouvoir et de puissance complexes, d’enjeux politiques et économiques dont nous ne sommes et seront que les dégâts collatéraux.

Logiquement, vous devez poursuivre votre « débancarisation » et la migration de votre épargne au maximum vers les actifs tangibles. Mon discours ne varie pas. Il ne changera pas tant que la situation économique n’évoluera pas favorablement. Pour le moment, l’amélioration tant vantée par nos mamamouchis n’est qu’une grande illusion que l’on tente désespérément de vous vendre sous forme de rabâchage et de bachotage médiatique. Dès que vous grattez un peu, quel que soit le sujet, les nouvelles sont mauvaises, d’où qu’elles viennent… ou presque ! Alors continuez à fuir et à vous préparer au mieux.

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

La Deutsche Bank se retire du marché de l’or par le magazine l’Expansion

Article du Figaro ou la Deutsche Bank cherche à céder sa place

Les Echos sur le règlement du litige à 1,4 milliard d’euros!!

Article du Nouvel Obs sur la suspension de traders et courtiers et la tentative de ménage pour les nouveaux scandales

Article de l’AGEFI sur la décollecte monumentale dans les ETF

Article des Echos sur les relations très tendues entre la Deutsche Bank et la BAFIN

Article de Zonebourse concernant le Profit Warning à venir de la Deutsche Bank

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"Avec un bilan d’environ 2 200 milliards d’euros, la Deutsche Bank....représente environ 80 % du PIB de l’Allemagne".

A ces chiffres impressionnnants il y aurait d'autres à rajouter!A travers certains médias allemands il y a d'autres montants qui circulent...Entre autre celui-ci:55000 milliards de produits dérivés figureraient dans le bilan de la Deutsche Bank,soit 20 fois le PIB allemand,rien que ça!Parmi ces 55000 milliars,combien sont constiyués d'actifs pourris?Dieu seul le sait...

Oui Angela Merkel peut se faire quelques soucis.D'ailleurs elle aurait déja un point de chute au Paraguay pour s'exiler quand tout s'effondrera.Oui,le jour ou la Deutsche Bank s'effonfrera,elle entraînera tout le système avec elle.

Oui la DB est vraiment "TOO BIG TO FAIL" pour ne pas entrainer,le moment venu, l'ensemble du système avec elle!

Et il y en a qui glapisse et gémisse parce que les pièces d'or ont un cours ( en monnaie de singe) en recul par rapport à 2011-2012!N'ont ils pas d'autres soucis qu celui-ci?



Bien cordialement.
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Merci Sannat pour ce tour d'horizon dantesque !
C'est plus la Deutch bank, c'est le prélude au bateau fantôme de Wagner !
Warum ? es ist ein catastroph !
Comme le dit Sannat cela rappelle ce qui vient d'arriver à B. masters à la tête des "commodities" sur les matières premières et la vente de son siège.
La planète finance est en train de prendre de la bande.
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Lundi 20 janvier 2014 :

Chômage : les prévisions mondiales sont alarmistes.

Catastrophique. Le rapport annuel de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), publié lundi, dresse un constat des plus sombres sur l’évolution de l’emploi l’an dernier. Si les gouvernements ne prennent pas les mesures énergiques qui s’imposent, la tendance est appelée à se dégrader encore plus.

Fin 2013, le monde recensait environ 202 millions de chômeurs. Un chiffre en hausse de près de 5 millions par rapport à l’année précédente. L’essentiel de cette dégradation (45 %) est due aux pays de l’Asie de l’Est et du sud. Il n’y a guère que l’Amérique latine qui soit parvenue à limiter la casse avec seulement 50.000 chômeurs supplémentaires.

Dans l’immédiat, note l’OIT, aucune amélioration n’est en vue. Selon ses prévisions pour 2014, le taux de chômage global va encore augmenter à 6,1 % de la population active avec 4,2 millions de chômeurs supplémentaires. D’ici à 2018, 40 millions d’emplois devraient être créés. Ce qui sera loin d’être suffisant pour intégrer les 42,6 millions de personnes qui devraient entrer sur le marché. Aussi, l’Organisation s’attend-elle à ce que le nombre de sans-emplois atteigne le chiffre record de 215 millions de personnes d’ici là.

Outre cette probable croissance du chômage, l’OIT souligne plusieurs faits alarmants. Le premier concerne l’allongement de la durée moyenne du chômage. « Elle a doublé par rapport à la situation d’avant crise », relève-t-elle, avançant le chiffre de 9 mois pour la Grèce ou encore de 8 mois pour l’Espagne. Même aux Etats-Unis où la reprise économique est là, le chômage de longue durée affecte 40 % des chercheurs d’emplois.

Une évolution problématique. Car pour l’OIT, les chômeurs de longue durée subissent immanquablement une perte de qualifications. D’où la difficulté grandissante, au fur et à mesure du temps, pour les réinsérer dans le circuit de l’emploi.

Drame social

Un autre constat alarmant concerne la qualité des emplois qui ont été créés. L’OIT souligne une décélération de la croissance de l’emploi salarié, lequel n’a augmenté que de 28,1 millions de postes en 2013. Loin des 35 millions observés annuellement en 2011 et 2012. L’Europe centrale et orientale, l’Asie du sud et de l’est sont les deux grandes zones géographiques les plus affectées par ce phénomène.

Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que les emplois répertoriés comme « vulnérables » par l’OIT (travailleurs indépendant, travailleurs familiaux, les deux catégories ayant un accès limité à une protection sociale) ont fortement progressé. « L’emploi vulnérable s’est accru de 13,4 millions de postes en 2013 contre une hausse de seulement 5,3 millions en 2012 et 3,3 millions en 2011 », note l’Organisation.

Seule éclaircie dans cet environnement morose : le nombre de personnes actives pauvres continue son repli. En 2013, 375 millions de personnes vivaient avec moins de 1,25 dollar par jour contre environ 600 millions au début des années 2000.

Face à ce drame social qui n’en finit pas, l’OIT plaide plus que jamais pour des politiques actives de l’emploi : aide à la recherche, politique de formation, etc. Les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) n’ont consacré en 2011 que 0,6 % de leur PIB à de telles politiques, relève le rapport. Or, selon l’OIT, un doublement du montant permettrait de créer « près de 4 millions d’emplois au sein des pays développés et de l’Union européenne ».

Par ailleurs, compte tenu de la faiblesse de la demande, des incertitudes concernant son évolution et de l’amplitude de leur trésorerie, « les grandes entreprises tendent à racheter leurs propres actions, à accroître leur dividende, plutôt que d’investir dans l’économie réelle », déplore l’OIT.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203255715741-chomage-les-previsions-mondiales-sont-alarmistes-644179.php
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Bonsoir BA

"Face à ce drame social qui n’en finit pas, l’OIT plaide plus que jamais pour des politiques actives de l’emploi : aide à la recherche, politique de formation, etc. Les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) n’ont consacré en 2011 que 0,6 % de leur PIB à de telles politiques, relève le rapport"

Cela ne doit pas s'appliquer à la France. Puisque près de 30 Milliards d'euros sont collectés au près des entreprises pour leur contribution à la formation professionnelle. Sauf que l'on ne sait pas encore très bien comment cet argent est utilisé (humour)
En réalité on le sait très bien, malgré la volonté de discrétion de certaines instances. Pour plus d'informations il vous suffit de taper "rapport Perruchot financement des syndicats" sur votre moteur de recherche.
Ce rapport est tellement explosif qu'il a été enterré par l'assemblée nationale pour 25 ans, c'est vous dire.
Alors n'étant qu'un petit entrepreneur, mais subissant déjà de forts prélèvements à seule fin de payer toutes formes de gabegies.
Je vous serai reconnaissant de ne pas évoquer d'autres éventuelles augmentations de charges.
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Des ... quoi ?

Des "éventuelles augmentations de charges" pour les petits entrepreneurs ?

Vous avez peur que François Hollande se lance dans des "augmentations de charges" pour les petits entrepreneurs ?

Sérieux ?

Vous pensez VRAIMENT que François Hollande va se lancer dans des "augmentations de charges" pour les petits entrepreneurs ?

Je vous rassure tout de suite : François Hollande ne le fera pas.

François Hollande n'en a rien à foutre des préconisations de l'OIT.
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Rire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Très bonne réponse BA. Félicitation pour votre sens de la répartie. On n'a pas tous les jours l'occasion de rire sur le forum. Et puisque certains sont très à cheval sur la couleur des flèches. Je vous accorde une flèche verte.
Par contre mon commentaire n'était pas exclusivement destiné aux petits entrepreneurs...
Pour info, j'ai reçu un courrier vendredi m'informant que l'évaluation des risques relatifs à mon domaine d'activité professionnel, avait mené l'une de nos nombreuses instances de collecte à appliquer un joli taux de prélèvement de 1,5% à mon entreprise.
Pas grand chose, 1,5%. Petit à petit on va finir par y arriver...

Bonne soirée à vous
"Si les gouvernements ne prennent pas les mesures énergiques qui s’imposent, la tendance est appelée à se dégrader encore plus"

Le chômage n'est pas un substantif en lui-même mais l'absence d'un substantif. L'absence d'emploi.
L'emploi est rare parceque des mesures ont été prises et qui ont pour effet de le dissuader et de le raréfier.
Je reouche donc la phrase:
"Si les gouvernements ne CESSENT pas leurs mesures énergiques et ce qu'ils imposent, la tendance est appelée à se dégrader encore plus."

On dissuade ce que l'on taxe (et encourage ce que l'on subventionne).
Le travail est un bien de première nécessité, il ne présente aucun inconvénient, il ne devrait rencontrer aucune mesure dissuasive.

Toutes les mesures dissuasives que l'on constate ne peuvent exclusivement que profiter à ceux qui ont un intérêt au chômage de masse.
C'est à dire "pas nous".
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Jenga !!!
A ton tour...
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Une fissure de plus dans l'édifice....
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Mais non... Tout va très bien Madame la marquise, Tout va très bien, Tout va très bien...

J'ai un collègue qui m'a encore dit ce matin qu'il n'y avait rien à craindre, l'Europe ne laisserait pas les citoyens subir un autre 2008 !!!

C'est fou comme les merdia de masse ont bien fait leur travail... le réveil sera rude pour beaucoup...
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...et c'est fou comme à cesser de les écouter, on retrouve en quelques mois une faculté d'observer et de penser.
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Le seul hic c'est qu'on nous prend ensuite pour un gars que je ne connais pas du tout, un certain monsieur Complot Théorie.

Si je l'attrape celui-là =___=
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Qu'est ce qui est préférable ?
-Avoir raison?
-Etre grégaire du côté de la majorité?

(sachant que la combinaison des deux est sciemment rendue de moins en moins possible)
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"Avec un bilan d’environ 2 200 milliards d’euros, la Deutsche Bank....représente environ 80 % du PIB de l’Allemagne". A ces chiffres impressionnnants il y aurait d'autres à rajouter!A travers certains médias allemands il y a d'autres montants qui circul  Read more
goldy - 1/22/2014 at 6:45 AM GMT
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