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La France crèvera de sa bureaucratie

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Published : July 27th, 2010
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Category : Editorials

 

 

 

 

J'ai sous mes yeux ébahiiiiis l'exceptionnelle loi d' "engagement national pour l'environnement", plus connue sous son sobriquet de Grenelle II (supplément du "moniteur", juillet 2010, publication de référence dans le BTP - également "lisible" sur "légifrance").

Cette loi, déjà commentée sur le fond à plusieurs reprises dans ces colonnes (* voir liens de bas de page), mérite qu'on s'arrête à sa forme:

Sa lecture intégrale vous donnera le loisir de parcourir 257 articles de longueur très variable. En format Magazine, avec une police de caractère de type Sérif 11 ou 12 points, de type Times new Roman, avec une maquette bi-colonne par page, 101 pages sont nécessaires à son impression. Un copier coller depuis Légifrance nous donne, dans mon traitement de texte, 163 pages A4, 3826 paragraphes, 96 981 mots, et 648 074 caractères espaces compris. Pour vous donner une idée, mon ouvrage "logement, crise publique, remèdes privés", 220 pages au format livre "club", en compte moins de 200 000. 

Si certains articles tiennent en une phrase, beaucoup contiennent en fait un nombre important d'alinéas et  de sous alinéas qui en font toute la beauté foisonnante. Ainsi, le très poétique article 121 intitulé "Trame verte et bleue" nécessite 4 pages "moniteur" et environ 9 000 signes ou 1200 mots à lui tout seul.

 

Ah, que la douce mélopée du verbe législatif s'instille suavement dans nos oreilles d'assujettis, faisant vibrer nos épidermes de doux frissons républicains et réveillant nos synapses endolories de fugaces caresses administratives.

Un spaghetti textuel illisible

La plupart des articles se présentent ainsi:

"L'article L.NNN-nn du même code (**) est modifié par l'ajout de la mention suivante à la fin du paragraphe terminé par "zone protégée" : bla-bla-bla"

(**) "Le même code" a été défini 5 articles et deux pages auparavant...

Ce qui rend difficile la compréhension du texte pour quiconque ne connaît pas par coeur le texte des articles de codes préexistants ainsi modifiés. Pire encore, les mentions ajoutées se réfèrent, évidemment, à des références du texte initiale qui deviennent implicites et donc non rappelées dans le paragraphe ajouté.

Un petit exemple intégral, l'article 118 (nb. Il est question du code rural, vous l'auriez bien sûr deviné):

 

Au quatrième alinéa de l'article L510-1 du même code, les mots :"au développement des territoires ruraux et des entreprises agricoles" sont remplacés par les mots "au développement durable des territoires ruraux et des entreprises agricoles, ainsi qu'à la préservation et à la valorisation des ressources naturelles et à la lutte contre le changement climatique".

 


Il ne manque plus qu'une mention de la préservation de la biodiversité pour que le parachèvement de l'absolu bureaucratiforme, de l'extatique étatique, du saint-graal environnemental, soit total. Ah non, cela figure dans des articles ultérieurs, désolé.

Allez, un autre, l'article 6 (le "même" code est celui des impôts) :

 

Au premier alinéa de l'article 1391 E du même code, après le mot : « logements, », sont insérés les mots : « ainsi qu'aux organismes mentionnés à l'article L. 365-1 du même code, ».

 


Clair, non ?

A noter que Légifrance - le site du "Journal Officiel", tout de même - fait un usage très modéré du lien hypertexte (pas plus d'une référence sur 5 est liée), qui pourrait pourtant apporter non pas une solution, mais au moins un début d'amélioration, à la situation.
 
Trop compliqué, sans doute, avec les maigres moyens dont l'administration dispose ;-)


Une loi un peu courte, à compléter d'urgence par des décrets

Encore plus fort: nombre d'alinéas renvoient à de futurs décrets pour préciser le présent texte, il est vrai un peu court avec ses seuls 3800 paragraphes, pour pouvoir intégrer toutes les nuances législatives induites par le génie de Jean Louis Borloo. Ainsi, à l'article 8 :

 

"Les baux conclus ou renouvelés portant sur des locaux de plus de 2 000 mètres carrés à usage de bureaux ou de commerces comportent une annexe environnementale. Un Décret définit le contenu de cette annexe".

 



Comme l'article en lui même n'est pas très loquace sur le contenu de l'annexe, il faut en déduire que le législateur laisse toute latitude à la bureaucratie pour em...papaouter les co-contractants de baux commerciaux de droit privé, puisque le décret sera simplement validé en conseil des ministres, entre une loi sur le port du string à l'école et une autre sur le filtrage des méchants blogueurs sur l'internet, c'est à dire qu'en fait, c'est un simple fonctionnaire qui aura le pouvoir d'écrire la partie substantielle de la loi, sous une supervision lointaine des cabinets ministériels.

Egalement, à l'article 3, un beau cadeau à l'industrie du matériau isolant et de la chaudière à condensation, dont le détail sera précisé "par un décret en conseil d'état":

 

Après l'article L. 111-10-1 du code de la construction et de l'habitation, il est inséré un article L. 111-10-3 ainsi rédigé :

« Art.L. 111-10-3.-Des travaux d'amélioration de la performance énergétique sont réalisés dans les bâtiments existants à usage tertiaire ou dans lesquels s'exerce une activité de service public dans un délai de huit ans à compter du 1er janvier 2012.

« Un décret en Conseil d'Etat détermine la nature et les modalités de cette obligation de travaux, notamment les caractéristiques thermiques ou la performance énergétique à respecter, en tenant compte de l'état initial et de la destination du bâtiment, de contraintes techniques exceptionnelles, de l'accessibilité des personnes handicapées ou à mobilité réduite ou de nécessités liées à la conservation du patrimoine historique. Il précise également les conditions et les modalités selon lesquelles le constat du respect de l'obligation de travaux est établi et publié en annexe aux contrats de vente et de location. »

 


La technocratie va pouvoir se défouler dans le décret, avec l'aide bienveillante de quelques lobb... pardon, de quelques industriels bienveillants qui leur prodigueront toute la connaissance technique nécessaire.


A qui profite l'illisibilité ?

Et comme par hasard, pratiquement un article sur 2 de ladite loi, quand on y regarde de plus près, est un prétexte pour donner aux bureaucraties de l'état du pouvoir supplémentaire de réglementations, contrôle, empêchement d'agir, justification de poste budgétaire, etc.

Comme le dit Christian Julienne, président de la fondation Héritage et Progrès, aucun conseil d'administration privé n'accepterait d'étudier une résolution de la direction présentée avec une telle désinvolture.

 

Le premier résultat est que très peu de députés auront effectivement lu le texte avant de le voter, et qu'ils seront encore moins nombreux à l'avoir compris, vu leur niveau d'implication général dans l'action législative (voir H16 pour les détails). Et il en est ainsi de 9 textes sur 10 votés chaque année au parlement. Pourtant, ces textes induisent à chaque fois des conséquences majeures pour les citoyens, qu'elles soient économiques ou qu'elles concernent nos libertés fondamentales.

 

Le second résultat est que chaque loi modifie quasiment tous les codes (impôts, urbanisme, ruralité, environnement, etc...) qui régissent le quotidien des français, participant d'une incessante instabilité des textes préjudiciable à la prévisibilité des décisions de justice.

 

Vous avez compris: ce sont les fonctionnaires d'état spécialisés qui ont rédigé (enfin, "rédigé"... façon de parler !) ce texte qui sont les véritables détenteurs du pouvoir. L'illisibilité de la loi est une des techniques dont la technostructure se sert pour façonner notre société selon les lubies de ses leaders d'opinion... Et ses intérêts de caste bien compris.

La France crèvera de sa bureaucratie. Ah pardon, elle est déjà morte, mais elle ne le sait pas encore.

 

Vincent Bénard

Objectif Liberte.fr

 

Vincent Bénard, ingénieur et auteur, est Président de l’institut Hayek (Bruxelles, www.fahayek.org) et Senior Fellow de Turgot (Paris, www.turgot.org), deux thinks tanks francophones dédiés à la diffusion de la pensée libérale. Spécialiste d'aménagement du territoire, Il est l'auteur d'une analyse iconoclaste des politiques du logement en France, "Logement, crise publique, remèdes privés", ouvrage publié fin 2007 et qui conserve toute son acuité (amazon), où il montre que non seulement l'état déverse des milliards sur le logement en pure perte, mais que de mauvais choix publics sont directement à l'origine de la crise. Au pays de l'état tout puissant, il ose proposer des remèdes fondés sur les mécanismes de marché pour y remédier.

 

Il est l'auteur du blog "Objectif Liberté" www.objectifliberte.fr

 

Publications :

"Logement: crise publique, remèdes privés", dec 2007, Editions Romillat

Avec Pierre de la Coste : "Hyper-république, bâtir l'administration en réseau autour du citoyen", 2003, La doc française, avec Pierre de la Coste

 

  

 

 

 

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À l'heure où la France veut développer ses partenariats industriels et commerciaux avec l'Amérique du Sud, la décision de fermer temporairement son espace aérien à l'avion présidentiel bolivien met à mal les objectifs de sa diplomatie économique. L'affaire a enflammé le sous-continent. "Erreur historique !" a réagi le président bolivien Evo Morales, "une humiliation pas seulement pour la Bolivie, mais pour toute l'Amérique du Sud", a renchéri la présidente argentine Cristina Kirchner, là où Paris n'a voulu voir qu'un "incident".

Evo Morales, qui devait rentrer à La Paz venant de Moscou, s'est vu contraint mardi d'atterrir à Vienne, faute d'autorisation de survol de quatre pays européens, dont la France, suspectant la présence à bord de l'Américain Edward Snowden recherché par Washington. Il a regagné son pays avec quinze heures de retard. "L'avion aurait été celui du président chinois, il serait passé, c'est évident", affirme à l'AFP Jean-Jacques Kourliandsky, de l'Institut de relations internationales et stratégiques à Paris.

"Ce qui a été mal analysé par les Européens, c'est le fait que la Bolivie n'est pas simplement la Bolivie. Il y a maintenant des réseaux assez solides de soutien mutuel entre les pays sud-américains et lorsqu'on prend des mesures considérées comme vexatoires à l'égard de l'un d'eux, immédiatement on se trouve non pas face à un pays, mais face à un bloc, de plus en plus homogène", poursuit le chercheur.
Faux pas

Jusqu'à ce faux pas diplomatique, Paris n'avait pas ménagé sa peine pour faire savoir que la France désirait devenir "un partenaire de premier plan" de l'Amérique latine : au sommet UE-Amérique latine à Santiago du Chili, en janvier, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait plaidé pour "un nouvel élan". Le mois suivant, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, en Colombie, au Pérou et au Panama, parlait d'une "priorité" pour la France. L'offensive française devait encore monter en puissance avec des visites de M. Fabius mi-juillet au Mexique et d'ici la fin de l'année au Brésil.

"Cette affaire risque de remettre les compteurs à zéro, elle crée un problème de confiance alors que le président Morales avait été reçu en mars par François Hollande et qu'ils avaient eu un très bon contact", souligne M. Kourliandsky qui évoque un "climat désormais altéré". Manifestation devant l'ambassade de France à La Paz, jets de pierres et incendie de drapeaux français, ambassadeurs européens convoqués, annonce de plaintes de La Paz auprès de plusieurs organisations internationales, en sont les premières illustrations. Sans compter la colère d'Etats et non des moindres, comme le Chili ou le Brésil, ou d'organisations régionales, comme l'Unasur ou le Mercosur.
Les "excuses (...) ne suffisent pas"

Pour l'analyste péruvien Ernesto Velit Grande, l'affaire Morales "a gravement détérioré" les relations entre l'Europe et l'Amérique latine "pourtant en train de devenir un refuge pour les investisseurs européens". Le Quai d'Orsay a d'abord tenté de minimiser les faits avant d'exprimer des "regrets" pour le "contretemps" imposé au président bolivien. Une source diplomatique française a reconnu sous couvert d'anonymat des "ratés".

Les "excuses (...) ne suffisent pas", a rétorqué sèchement jeudi M. Morales.

Au nom de la droite française (opposition), Pierre Lellouche, ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes, a dénoncé de son côté "l'improvisation, le ridicule et l'amateurisme" de la politique étrangère de l'exécutif socialiste. Pour M. Kourliandsky, le couac diplomatique provoqué par la France "ne crée pas les conditions d'un rebondissement" dans les échanges économiques avec l'Amérique latine.


Tribune.fr : « Hollande est prêt à taxer le diesel, mais il ne sait pas comment… ».. Je crois que le parti socialiste français a vraiment fait un effort tout particulier pour se trouver un Président NUL.. Jamais dans l’histoire du monde un pays n’aura eu un Président aussi nul.. W Bush était un idiot, mais il n’était pas nul. Hollande n’es pas idiot, mais il est juste nullissime à un point que ça en devient presque un art…

Six chômeurs réclament jusqu'à 300 000 euros à Pôle emploi.

L'établissement public se voit reprocher un "défaut d'accompagnement".
L'avocat des chômeurs menace de saisir le tribunal administratif.C'est bien vu !!!
De pire en pis.
Venant de Moscou, le président bolivien Evo Morales a atterri mardi soir à Vienne. La Bolivie affirme que des pays européens avaient refusé leur espace aérien à leur président en soupçonnant que l'ex-agent américain en fuite Edward Snowden se trouvait à bord de l'avion.
L'avion du président bolivien Evo Morales a été contraint mardi à une escale imprévue à Vienne, les espaces aériens français, italiens et portugais lui ayant été interdits. La rumeur avait couru qu'Edward Snowden, recherché par Washington pour espionnage, se trouvait à son bord.

Les autorités autrichiennes ont confirmé que l'ex-consultant de la National Security Agency (NSA), à l'origine des révélations sur les pratiques de surveillance et d'écoutes du renseignement américain, n'était pas dans l'avion d'Evo Morales. Le président bolivien devait passer la nuit dans un hôtel de la capitale autrichienne, avant de repartir pour La Paz mercredi.

Officiellement, a précisé le ministre bolivien des Affaires étrangères David Choquehuanca, le Portugal, la France et l'Italie lui ont brutalement fermé leur espace aérien pour des raisons techniques. Mercredi matin, le Portugal et la France ont donné leur feu vert.

"Rumeur infondée"
"Mais après avoir obtenu des explications auprès de certaines autorités, nous avons déterminé qu'il semblait y avoir une rumeur infondée sur la présence d'Edward Snowden à bord de l'avion", a-t-il poursuivi. "Nous ne savons qui a inventé ce mensonge", a-t-il ajouté.

Evo Morales revenait en Bolivie dans l'avion présidentiel bolivien, en provenance de Moscou où il avait participé à une réunion des pays producteurs de gaz naturel. Il avait eu lors de ce voyage un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine. La Bolivie est l'un des 21 pays, dont la Suisse, à qui Edward Snowden a demandé l'asile politique.
Pour une fois que c'était un vrai réfugié , on fait la fine bouche .


Par Philippe Robert.

Posons le décor d’une pièce de théâtre beaucoup trop authentique pour n’appartenir qu’au domaine de la pure fiction et dont les protagonistes, se succédant sans discontinuer du début à la fin jusqu’à former un grande foule, font entendre une plainte à vous fendre le coeur et allant crescendo.

Ainsi en est-il de la fabrique des pauvres qu’est devenue la France dont les gouvernements successifs semblent avoir mis un point d’honneur, depuis bientôt quatre décennies, à créer les conditions d’une régression non seulement indigne de notre pays mais, pis encore, irréversible à terme.

Las ! Il faut désormais se rendre à l’évidence que c’en est bien fini d’un glorieux héritage plus que millénaire tant nos élites dirigeantes, au fil du temps, se sont révélées proprement incapables de s’adapter au monde nouveau in fine issu de la décomposition suivie d’une chute brutale de l’URSS.

Mais revenons à la fabrique des pauvres dont la France s’est fait une spécialité sans jamais sérieusement s’interroger sur les causes d’un tel scandale et, partant d’un tel constat, sur la politique à appliquer pour au moins essayer d’enrayer le cours des choses dans l’espoir d’une consolidation durable.

Jean-Marc Sylvestre : “Le personnel politique est nul pour trois raisons majeures. La première raison c’est l’incompétence (...) La deuxième raison, c’est l’idéologie, une maladie bien française (...) Troisième raison, l’obsession du marché politique”.

À un point tel, d’ailleurs, que nul ne saurait ignorer que chez nous - “wie Gott in Frankreich leben” -, le marqueur le plus emblématique de la marche vers toujours plus de pauvreté a un nom : “Les restos du Cœur” dont l’idée fut lancée par Coluche dès 1985 puis gravée dans le marbre par force de loi le 20 octobre 1988.

Il me faut ici redire à quel point un tel spectacle de désolation suscite ma compassion mais aussi ma révolte dès lors que le pouvoir politique, se contentant d’agir toujours à la marge (RMI puis RSA et suivants), oppose alors à toute véritable réflexion de fond le cache-sexe avantageux des strass et paillettes des “Enfoirés” !

En ce 2 juillet 2013, nous apprenons par voie de presse que la France compterait à ce jour, selon une statistique de l’INSEE, 50% de SDF en plus depuis 2001 : “Environ 141.500 personnes, dont 30.000 enfants, étaient sans domicile fixe début 2012 en France (...) Près de deux sans domicile sur cinq sont des femmes”.

Thierry Falissard : “Le premier moyen est évidemment de créer de la richesse, et donc moins de pauvres, par le libre jeu de l’économie de marché. Chercher, au nom de bons sentiments, à partager une pauvreté uniforme plutôt que de la laisser se résorber par le développement, même au prix d’inégalités plus grandes, n’est pas une solution. Ce n’est pas l’écart entre les pauvres et les riches qui compte, mais le nombre de pauvres qui deviennent moins pauvres, et on n’a rien trouvé de mieux que le développement pour cela”.

Ainsi est-il proprement inconcevable que depuis presque quarante ans, depuis le 10 mai 1974 pour être précis, les gouvernants d’un pays aussi avancé que l’est aujourd’hui la France se montrent à ce point impuissants à juguler la pauvreté ! Sauf à penser que le Prince idéologiquement décervelé ait définitivement perdu l’esprit...

Tout d’abord je trouve toujours choquant et blessant de s’arroger le monopole du cœur. Vous n’avez pas, Monsieur Mitterrand, le monopole du cœur ! Vous ne l’avez pas... J’ai un cœur comme le vôtre qui bat à sa cadence et qui est le mien. Vous n’avez pas le monopole du cœur.

La France, ce n’est un secret pour personne, est affligée d’un État providence hautement monopolistique qu’elle ne semble toujours pas prête, malgré une faillite retentissante, à remiser pour de bon en empruntant enfin la voie royale de la liberté reconquise : la liberté, un droit naturel monopolistique fondateur de vie et de prospérité !
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 7/5/2013 at 4:10 PM GMT
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