Mieux que les tests de résistance européens ! Nos banques vont mal, la preuve par la FED !

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Published : February 25th, 2014
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24hGold - Mieux que les tests ...

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

USA : les grandes banques étrangères soumises à des règles plus sévères (FED)

Voilà ce que j’écrivais il y a quelques jours dans l’édition du 21 février du Contrarien matin à propos de la décision de la FED d’appliquer de nouvelles règles de solvabilité aux banques étrangères.

« C’est une information du début de la semaine sur laquelle je voulais revenir. En effet, « la Banque centrale des États-Unis, la FED, a publié mardi une réglementation définitive imposant aux très grandes banques étrangères présentes aux États-Unis des normes financières plus strictes à partir du 1er juillet 2016.

Le directoire de la FED devait adopter définitivement mardi cette réglementation qui prévoit des normes financières durcies pour quelque 17 grandes banques étrangères disposant d’actifs aux États-Unis équivalant à 50 milliards de dollars ou plus. »

Ils seront également soumis aux mêmes tests de résistance…
Ils devront aussi nommer un « chef de la gestion des risques » aux États-Unis.

En clair, il est très vraisemblable que certaines grandes banques françaises ayant des activités significatives aux USA soient obligées de renforcer à nouveau leurs fonds propres afin de satisfaire à ces nouvelles normes prudentielles. Certaines pourraient faire le choix de cesser toute activité significative sur le territoire américain.

Il faut donc continuer à surveiller le secteur bancaire car beaucoup de choses s’y passent actuellement. »

Quelle est la logique de cette information et quels indices pouvait-elle nous donner ?

L’idée que j’avançais dans cet article était que les banques étrangères, et en l’occurrence celles qui nous concernent directement à savoir les banques françaises, auraient deux possibilités. Soit réduire ou clore leurs activités aux USA, soit renforcer les fonds propres de leurs filiales. Dans ce dernier cas, pour le faire à nouveau, deux possibilités (en économie les choses sont globalement simples, même si les mots peuvent être compliqués). Soit les banques ont suffisamment d’argent et de fonds propres pour recapitaliser directement leur filiale américaine, soit elles sont obligées d’augmenter leur capital… ce qui est toujours un aveux de faiblesse et fait baisser les cours… puisque pour augmenter le capital d’une entreprise, il faut émettre et vendre de nouvelles actions.

Logiquement, il est essentiel de suivre l’évolution de la situation car en fonction de ce que fait chaque banque européenne de ses activités aux États-Unis, cela nous renseignera sur leur état de santé respectif… c’est-à-dire sur leur solidité réelle en dehors de tout angélisme « moscovicien ».

Deutsche Bank transfère 100 milliards de dollars hors des États-Unis pour obéir à la FED

Or aujourd’hui, à peine quelques jours après que nous ayons appris la décision de la FED, c’est comme par hasard la Deutsche Bank, la plus grande banque allemande et qui ne va pas bien du tout, qui fait parler d’elle en ayant décidé de réduire considérablement ses opérations aux USA.

On apprend par un article de La Tribune relayant une dépêche Reuters que, alors que « le montant total des opérations de la Deutsche Bank aux États-Unis est d’environ 400 milliards de dollars, la banque allemande aurait décidé de réduire le bilan de ses opérations outre-Atlantique pour répondre aux nouvelles exigences de la Réserve fédérale américaine avec les banques étrangères ».

« Pendant que Bruxelles temporise, la Deutsche Bank a décidé d’agir. Face à la décision de la FED de mettre en place des règles plus strictes pour les banques étrangères, l’établissement allemand a décidé de réduire le bilan de ses opérations aux États-Unis d’une centaine de milliards de dollars, écrit le Financial Times.

Le montant total des opérations de la banque aux États-Unis serait ainsi ramené à 300 milliards de dollars alors que certaines d’entre elles seraient relocalisées en Europe ou en Asie.

Le directeur financier Stefan Krause a expliqué au « FT » que la banque pensait ainsi être capable de respecter les nouvelles règles de solvabilité et d’endettement imposées par la Réserve fédérale et que cette réduction du bilan n’équivalait pas à un départ des États-Unis. »

Bruxelles temporise avant des mesures de rétorsion ?

On apprend également dans cet article qu’en octobre, « le commissaire européen Michel Barnier avait déjà menacé d’appliquer la même règle en Europe si la FED allait jusqu’au bout. « La façon dont cette importante réforme réglementaire a été introduite nous préoccupe beaucoup », reconnaissait mercredi la Commission, qui compte tout d’abord prendre le temps d’évaluer son impact sur les marchés bancaires et sur l’équilibre de la concurrence. « Puis nous communiquerons notre analyse en temps opportun. »

Il faut bien comprendre qu’en l’espèce les ratios de solvabilité et les normes sont désormais très différentes d’un côté et de l’autre de l’Atlantique.

Si les banques US ont pu bénéficier massivement des politiques de création monétaire et de rachat d’actifs pourris de la Banque centrale américaine pour consolider leur bilan, les banques européennes restent, elles, profondément fragilisées par les 7 années de crise que nous venons de traverser et les choses sont même en train de s’aggraver notamment pour les établissements de l’Europe du Sud. Les banques grecques évidemment sont exsangues. Les banques chypriotes sont mortes. Les banques espagnoles n’ont jamais eu dans leurs comptes autant de créances douteuses, au Portugal c’est la même chose. Enfin, en Italie et en France, cela tient pour le moment et le système bancaire semble solide, mais il ne s’agit là avant tout que d’une impression et des conséquences de communications rassurantes, les bilans des banques françaises comme italiennes étant en réalité explosifs. Notre système bancaire danse sur un volcan.

Pour le moment donc, les autres banques ne bougent pas en attendant l’avancée des négociations entre européens et américains et évidemment espèrent un assouplissement de ces nouvelles règles que la FED souhaite imposer. Rien n’est moins sûr et la Banque centrale américaine semble assez déterminée à « foutre le bazar » dans le monde entier et a déjà commencé à le faire avec les réductions de son QE qui entraîne un effondrement des monnaies des pays émergents.

La Deutsche Bank n’est même pas en capacité d’attendre tant sa situation est précaire…

Voilà la conclusion que l’on serait tenté de tirer de cette décision de la plus grande banque allemande qui n’a même pas souhaité attendre, comme l’ensemble des autres grands établissements bancaires, l’aboutissement des négociations actuellement en cours. Trop risqué, trop compliqué. Du coup, réduction immédiate de l’activité américaine de la banque allemande.

En soit, cela est certainement une excellente décision, tel n’est pas le débat. Le débat c’est que ce retrait en dit long, très long sur l’état réel des banques européennes qui sont dans une situation d’extrême fragilité, ce qui veut dire que votre épargne n’est pas aussi bien assurée que ce que l’on veut bien vous faire croire.

Les USA sont-ils en train de couper les ponts entre les systèmes bancaires ?

La FED savait encore une fois pertinemment l’impact de sa décision et que cela allait mettre en difficulté un nombre important de banques européennes. Alors pourquoi le faire puisque nous sommes de « si grands zamis » ?

La FED cherche-t-elle à couper les liens entre les deux systèmes bancaires, ou tout au moins réduire les risques potentiels de contagion ? Est-ce seulement possible lorsque l’on voit le marché des dérivés ayant atteint le volume extraordinaire de plus de 700 000 milliards de dollars ?

Bref, quelle peut-être la logique d’une telle décision ? Car cette dernière doit s’apprécier dans un contexte, or la FED actuellement est active notamment par sa politique de réduction de son aide… Tout cela est donc cohérent dans le sens d’une bien moindre stimulation monétaire.

Or les économies mondiales toutes confondues sont beaucoup trop fragiles pour se passer de l’afflux de cet argent gratuit. Le risque des actions actuelles de la FED est donc de laisser l’économie replonger en récession, en déflation et certainement dans une immense dépression économique. Si les QE n’ont pas fonctionné pour réellement relancer les économies, ils ont tout de même marché pour éviter l’effondrement économique.

Je dois vous avouer que je ne comprends pas trop où veut en venir la FED. Elle voudrait créer un effondrement mondial qu’elle ne s’y prendrait pas autrement, alors qu’au même moment elle semble de surcroît vouloir couper certains liens… Tout cela est assez inquiétant. Au moins, nous saurons bientôt avec certitude quelles sont les banques européennes les plus fragiles et cela sera certainement plus efficace que les stress tests (tests de résistance).

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

Article du Contrarien Matin du 21 février 2014 sur ce sujet

Article de la Tribune sur le retrait partiel de la Deutsche Bank du marché US

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Si vos êtes inquiet de savoir pourquoi "ils" font ça, c'est peut-être pour en arriver à une nouvelle baisse du $, qui deviendrait inéluctable. Non ?
La Deutche Bank rapatrie 100 milliards d'euros ? Peut-être pour mieux les donner à l'Ukraine ?

C'est un peu le retour du chacun pour soi, mais l'UE ne l'a pas compris et continue de détruire les états-nations et de poursuivre sa politique expansioniste ridicule.
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C'est aussi parce que l'UE n'a pas été voulue par les Nations européennes. C'est une idée américaine à la base. Les Américains ont eux tout intérêt à ce que se dissolvent nos Etats-nations.
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"Les hommes font l'histoire, mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font"
Pas faux KM et même que ça se passe sous notre nez actuellement et que beaucoup ouvriront les yeux trop tard !

Monsieur Charles SANNAT vous nous apprenez aujourd'hui les nouvelles mesures de la FED et la date d'entrée en vigueur m'a rappelé un "petit fait anecdotique" personnellement vécu le week end dernier.

Donc, le WE dernier, ayant moi aussi une moitié comme vous (en l'occurence mon adorable époux) et quelques sous à la banque encore à sortir au plus vite, nous décidons de changer nos deux véhicules (ça aussi c'est du tangible, encore que pour le bien ils devraient les vendre avec une garantie "pièces, main d'oeuvre et plein !). Soit, nous faisons le tour des concessionnaires, et là chez Chevrolet -grand destockage- très bonnes conditions- on apprend au détour de la conversation que cette marque US ne livrera plus en Europe à partir de début 2016 !!!!!! (la date vous dit quelque chose ?????????)

En l'occurence je crois pouvoir me permettre de dire que je suis en mesure de battre sur son terrain cette très chère (tarifs) Madame Tessier en annonçant du rififi monétaire, économique et toussa en 2015 ...................



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Chevrolet a déjà cessé de livrer en France.
Ca met d'ailleurs dans un terrible embarras les concessionnaires à qui on avait promis des voitures neuves pour deux ans encore.
Les soldes sont donc écourtées: si il y a quelques semaines vous auriez pu avoir une voiture neuve à -40%, aujourd'hui il n'y a plus de marchandise.
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Il y a en a encore en Belgique..............
Il y a assez de chômage en Belgique pour ne pas donner 20.000€ aux Coréens, qui ne nous les rendront pas de sitôt.
L'euro rejoindra le florin d'Autriche-Hongrie, la couronne de Tchécoslovaquie, le dinar de Yougoslavie, le rouble de l'URSS, etc, dans le grand cimetière des monnaies plurinationales.

Même les plus acharnés partisans de l'euro commencent à comprendre ce que nous devons préparer :

Nous devons préparer l'après-euro.

Même Jean-Marc Vittori vient de le comprendre !

Même Jean-Marc Vittori !

Mieux vaut tard que jamais.

Mardi 25 février 2014 :

Se préparer à l'après-euro.

La zone euro semble traverser des eaux plus calmes. Mais aucun de ses problèmes n'est réglé. Sur fond de croissance lente, le statu quo ne peut pas s'éterniser : il faudra approfondir ou démanteler. Or l'adhésion faiblit.

Il est des messages que l'on ne délivre pas avec joie : l'euro a moins d'une chance sur deux de survivre. Il est donc temps de songer à l'après-euro.

Le message peut sembler paradoxal. La monnaie commune paraît aujourd'hui sauvée. Après la plus grave crise de sa jeune histoire, les indicateurs se remettent au vert. L'activité est repartie fin 2013, plus fort qu'on ne le croyait. L'Etat emprunte à 3,5 % en Espagne comme en Italie, pratiquement deux fois moins cher qu'il y a deux ans. L'euro approche de 1,40 dollar, son change le plus élevé depuis 2011. Mais, au fond, rien n'est réglé. La zone euro reste enfermée dans un cercle vicieux. La dette des particuliers, des entreprises, des Etats restera trop lourde dans les années à venir face à une croissance trop lente pour rembourser sans peine et une inflation trop faible pour éroder la montagne.

Il faut donc profiter du répit actuel pour se préparer à la suite des événements. La croissance trop lente réveille les vieux démons. En Italie, en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en France, bien sûr, des partis politiques très différents les uns des autres prospèrent sur une idée commune : la vie serait plus belle sans l'euro - et au-delà, sans l'Europe. Ils vont sans doute obtenir un succès éclatant aux élections européennes de juin. Selon les pointages des experts de Deutsche Bank sur le prochain Parlement européen, un député sur six, voire un sur quatre, appartiendra à la mouvance anti-européenne.

Ce vote-condamnation prend racine dans un chassé-croisé de souvenirs. D'abord, la génération de la guerre s'efface, et avec elle le sentiment d'une impérieuse nécessité : l'entente entre pays voisins. Ce n'est pas faire injure à Helmut Schmidt et à Valéry Giscard d'Estaing de dire que l'essentiel de leur oeuvre est désormais derrière eux.

Ensuite, la génération de la crise s'affirme, et avec elle la mémoire d'une cruelle évidence : l'Europe en a été la béance. Ce sont les nations qui ont sauvé banques et industries. Les dirigeants de la Commission ont disparu de la scène pendant le drame. Après, ils ont réapparu en une étrange trinité, avec le FMI et la Banque centrale européenne (la troïka), donnant des conseils d'étouffement qu'il a fallu ensuite inverser pour sauver ce qui pouvait l'être. Difficile de faire mieux pour donner corps à l'idée d'une Europe contre les peuples. Une idée de surcroît alimentée par les gouvernants nationaux, qui partent sans cesse « en guerre contre Bruxelles » - en France à propos des OGM ou de la réforme bancaire, pour prendre des exemples récents

La langueur persistante de la croissance fera le reste, dans un continent où un actif sur huit est au chômage. La Banque centrale européenne, dont le président, Mario Draghi, a pourtant promis qu'elle ferait « ce qu'il faudra » pour sauver la monnaie commune, n'y pourra pas grand-chose. Non seulement la politique monétaire n'est pas un outil très efficace pour doper l'activité, mais, de plus, le très subtil arrêt rendu début février par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe lui coupe les ailes.

Dans cette drôle d'Union monétaire sans solidarité budgétaire, le statu quo ne peut pas s'éterniser. Il faudra choisir entre l'approfondissement … ou le démantèlement.

En attendant, les tensions vont fatalement monter. Au fil des mois, l'idée d'une « sortie de l'euro » va gagner du terrain. Mais l'euro n'est pas un club ou un pub d'où l'on sort à volonté. Le départ d'un pays fera exploser la monnaie unique. Maints économistes ont certes imaginé des systèmes séduisants sur le papier - les euros sud et nord du professeur du CNAM Christian Saint-Etienne, les sorties temporaires proposées par le président de l'institut allemand IFO Hans-Werner Sinn. Sauf que… ces systèmes ne tiendraient pas une journée sur les marchés financiers, où des centaines de milliards seraient aussitôt placés pour gagner de l'argent sur le prochain mouvement. Là aussi, un autre souvenir semble s'être estompé : celui des tempêtes monétaires qui ont soufflé sur l'Europe jusqu'au début des années 1990.

Dans cette rupture, la France pourrait hélas jouer les premiers rôles. Un tiers de ses habitants souhaitent désormais le retour au franc. La tentation du repli y apparaît partout. Jusqu'à… la Française des Jeux , qui a renationalisé début février l'Euro Millions ! A chaque tirage du Loto européen, elle promet « un millionnaire garanti en France ».

Plus profondément, l'économie du pays a longtemps été droguée aux dévaluations qui compensaient sa dérive des salaires et des prix - un problème toujours pas résolu. Et les gouvernants de gauche - comme auparavant ceux de droite - enchaînent les « chocs » sans jamais parvenir à retrouver le chemin de la croissance.

Christopher Pissarides a mis les pieds dans le plat le mois dernier. Ce prix Nobel d'économie 2010, qui avait été l'un des rares Britanniques partisans de l'entrée du Royaume-Uni dans l'euro, a dit tout haut dans le quotidien « The Telegraph » ce que nombre d'experts pensent tout bas à Paris : « [En cas d'échec de vraies réformes en France], je serais très inquiet de ce qui arriverait à l'euro. »

L'éclatement de l'euro aurait des conséquences incalculables. Il remettrait en question la construction communautaire entamée il y a maintenant plus de soixante ans. Ce n'est heureusement pas une certitude. Il faut revenir ici au latin, à un vieil adage paraphrasé après un appel lancé sur Twitter par votre serviteur. Le précis Merlin Caesar propose : « Si vis euro, para mortem ejus. » - « Si tu veux l'euro, prépare sa mort. »

Le moins orthodoxe Monteno avance : « Si vis euro, para chaos. »

Jean-Marc Vittori.

http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php
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"le grand cimetière des monnaies plurinationales"

Une monnaie peut être plurinationale sans en être fragile, si elle est basée sur les métaux.
Ce n'est pas son caractère pluricontinental qui a mis fin à l'Union latine.
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"L’Union latine a été constituée par une Convention monétaire du 23 décembre 1865, unissant quatre pays signataires européens (France, Belgique, Suisse, Italie), rejoint par la Grèce dès 1868. L’objet de ce traité était d’instituer une organisation monétaire commune fondée sur le régime de bimétallisme or-argent. L’Union fut, de facto, dissoute le 1er janvier 1927."

1865 - 1927 : l'Union latine a duré 62 ans, et après elle est morte.

Pronostic :

l'euro NE durera PAS 62 ans : il mourra bien avant d'avoir atteint l'âge de 62 ans.
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L'Union latine n'est pas morte de son caractère international, au contraire !
Elle est morte de la parité fixe Au/Ag.
Et morte par l'augmentation vertigineuse de la masse monétaire, causée par les dettes d'Etats vertigineuses proposées par les hyperbanquiers aux belligérants de 14-18.
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Mais le caractère international d'une construction est le signe de son prochain effondrement.

Ne comparons pas une construction ayant un caractère international et une construction nationale : leur différence de solidité est flagrante, et leur durée de vie est incomparable.

Une construction nationale est 100 fois plus solide et durable qu'une construction plurinationale.

Exemples :

L'Autriche est 100 fois plus solide et durable que l'Autriche-Hongrie.
La Serbie est 100 fois plus solide et durable que la Yougoslavie.
La Russie est 100 fois plus solide et durable que l'URSS.
La France est 100 fois plus solide et durable que la zone euro.
Etc.
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mais l'or !
L'or attire indifféremment les hommes de toutes les nations.
Votre SOPHISME pourrait finir par "comme l'or concerne tout le monde (il est international) alors il ne peut pas servir de monnaie à tout le monde (monnaie internationale) sans péricliter".
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L'or ?

Il n'y en aura pas pour tout le monde !
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Nous serons 10 milliards d'êtres humains en 2050 (chiffres de l'INED). Je ne crois pas que les 10 milliards d'êtres humains pourront échanger en utilisant des pièces d'or ! Il n'y en aura pas pour tout le monde !
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On n'a pas besoin d'échanger avec de l'or.
Des milliards d'humains n'échangent peut-être qu'un seul dollar par jour.

Il est nécessaire par contre que ce avec quoi on échange chaque jour soit échangeable en or.
Pas spécialement. Les États-nations n'existent que depuis 200 ans. Et celles-ci ont aussi évolué, se sont transformé au cours de l'histoire.
Rome (y compris Byzance) a duré 2000 ans, le Saint Empire a duré 844 ans, l'Empire Ottoman et l'Empire Russe ont aussi duré longtemps.
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Merci pour tous ces exemples qui me donnent des arguments en ma faveur !

"Rome (y compris Byzance) a duré 2000 ans, le Saint Empire a duré 844 ans, l'Empire Ottoman et l'Empire Russe ont aussi duré longtemps."

En clair :

Pour qu'une construction supranationale dure plus de 70 ans, elle doit être une dictature.

Si une construction supranationale est une dictature, elle peut durer plus de 70 ans.

Dans le cas qui nous concerne, nous, Français :

1- Première possibilité : dans les années qui viennent, l'Union Européenne deviendra progressivement, petit à petit, une dictature. Dans ce cas, l'Union Européenne survivra.

2- Deuxième possibilité : dans les années qui viennent, l'Union Européenne NE deviendra PAS une dictature. Dans ce cas, elle éclatera.

Nous allons voir.

Nous allons bien voir ce qui va se passer.
Vous faites de sacrés raccourcis…

Un Empire n'est pas une dictature, mais une monarchie. C'est un peu plus complexe que ça…
Et des nations dictatoriales, il y en a une chiée que je peux vous citer, dont la France…
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"Un Empire n'est pas une dictature"
J'éclate de rire !

"Et des nations dictatoriales, il y en a une chiée que je peux vous citer, dont la France…"
Ecroulé de rire !

ph11, vous êtes trop intelligent !

ph11, vous êtes un génie !
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A vous lire, j'ai l'impression que vous confondez dictateur, despote et tyran.

Au passage, nation dictatoriale ça ne veut pas dire grand chose: la dictature est une forme de gouvernance (qui n'est d'ailleurs pas limitée à la gouvernance des peuples), la nation est un groupe d'individus qui n'ont pas besoin de système politique pour se ressentir en nation.
« J'éclate de rire ! »

Et non, c'en n'est pas. Empire n'est pas synonyme de pouvoir arbitraire débridé imposant sa volonté à la population.
Un Empire peut être dictatorial ou tyrannique, mais pas forcément.
Ne confondez pas démocratie et liberté.

« Ecroulé de rire ! »

Il est certain que Vichy, la première république et d'autres régimes durant le 19e siècle étaient de saines démocraties…

« ph11, vous êtes trop intelligent !
ph11, vous êtes un génie ! »

Je sais. Merci de le reconnaitre.
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"Un Empire n'est pas une dictature, mais une monarchie."

Encore tiré, encore raté.

Différents dictionnaires:
-"Autorité politique souveraine exercée par une personne, parfois par une collectivité ou une personne morale, sur une partie du monde".
-"État, ensemble d'États. État d'une certaine importance ayant ou n'ayant pas d'empereur à sa tête".
-"Ensemble de pays dépendant d'une même autorité et plus particulièrement d'une métropole.".
-"Il se dit d'un état considérable, quelle que soit la forme du gouvernement."
-"Il semble que le mot d'Empire fait naître l'idée d'un vaste État, et composé de plusieurs peuples, et que celui de Royaume marque un État plus borné, et fait sentir l'unité de la nation, dont il est formé. "
-"empire se dit d'une domination d'une vaste étendue ; un royaume peut être très petit ; un empire petit est ridicule. Empire se dit très bien pour une vaste domination sans empereur ".
-"Empire, autorité, pouvoir. Ces trois mots signifient ce qu'on peut sur l'esprit des aûtres. Il semble que pouvoir dit plus qu'autorité, et qu'empire enchérit sur pouvoir. L'autorité qu'on a sur les autres vient toujours de quelque mérite, ou supériorité d'esprit, de naissance, ou d'état: Le pouvoir vient, pour l'ordinaire, de quelque liaison de coeur, ou d'intérêt: l' empire vient d'un ascendant de domination, arrogé avec art, ou cédé par imbécillité: l'autorité laisse plus de liberté: le pouvoir parait avoir plus de force: l'empire est plus absolu."

"Une construction nationale est 100 fois plus solide et durable qu'une construction plurinationale"

Wow on en tient un bon gros la. Je ne suis même pas sur qu'il se rend compte de l'énorme bêtise qu'il vient de dire :)

Allez un indice: La Yougoslavie n'était donc pas un état ? La france a toujorus été une nation ? La france a toujours eu le bon vieux francs tout au long de son histoire ?
Le dollar est voué à la disparition ? L'europe est un état ?

Sérieusement, évitez de mélanger des notions de monnaie et de nation.

ET surtotu venir asséner une lapalissade aussi grosse que "quand un état disparait sa monnaie disparait" et essayer ensuite d'en tirer une théorie est grotesque.

Cdlt

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La Yougoslavie n'était pas une nation.

Vous comprenez, ça ?

La Yougoslavie n'était pas une nation.

Mais en revanche, la Yougoslavie était une construction supranationale, qui regroupait 7 nations.

Ces 7 nations étaient la Serbie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine et le Monténégro.

Comme toutes les constructions supranationales, la Yougoslavie a explosé.

Les 7 nations ont repris leur indépendance.

Les 7 nations ont repris le contrôle de leurs lois nationales.

Les 7 nations ont repris le contrôle de leurs frontières nationales.

Les 7 nations ont repris le contrôle de leur monnaie nationale.

Après quelques années, en 2007, la Slovénie est entrée officiellement dans la zone euro.

1- Serbie : la monnaie est le dinar serbe.
2- Bosnie-Herzégovine : la monnaie est le mark convertible.
3- Croatie : la monnaie est la kuna.
4- Macédoine : la monnaie est le denar.
5- Slovénie : la monnaie est le tolar. Après 2007, la Slovénie entre dans la zone euro.
6- Monténégro : la monnaie est l'euro, de facto (Le Monténégro a adopté l'euro unilatéralement et par conséquent ne fait pas partie de la zone euro.)
7- Kosovo : la monnaie est la monnaie est l'euro, de facto (là encore, l'Euro a été adopté unilatéralement : le Kosovo ne fait pas partie de la zone euro et ne dépend pas de la Banque centrale européenne.)
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J'abandonne vous avez gagné...

Rarement vu un raisonnement pareil... Ca pourrait faire rire mais on se rend compte que vous êtes sérieux. Félicitation.

Cdlt

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"Le dollar est voué à la disparition ?"

Non.

Le dollar n'est pas voué à la disparition.

Le dollar est la monnaie d'une nation : les Etats-Unis.

A partir de là, nous pouvons parier sur l'espérance de vie du dollar et l'espérance de vie de l'euro : voici mon pari :
1- La zone euro va éclater, l'euro va mourir, et les 18 nations européennes reprendront le contrôle de leur monnaie nationale.
2- Le dollar va survivre.
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Demain, l'irlande du nord se sépare de l'angleterre et crée une nouvelle monnaie vous allez aussi nous dire "Construction supra nationnal, la livre était vouée à disparaitre ?"

Demain, la catalogne prend son indépendence ? Je le savais la pesetas était une construction supra national ca ne pouvait pas durer ?

Demain les bretons prennent leur indépendance ? je le savais la France est une construction surpra national ?

Demain la flandre prend son indépendance ? Je le savais le franc Belge c'était du vent ?

y'a un moment ou vous vous rendez compte que chaque NATIOn est tjs une construction de qchose ? EN fait y'a un moment ou vous réfléchissez ?

Ne répondez pas, je connais la réponse :)

Dernier message sur ce sujet au passage. Vous etes une cause perdue.

Cdlt
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Le problème avec tous les exemples que vous citez, c'est que les partis politiques favorables à l'indépendance font des scores minables aux élections.

Alors, bien sûr, vous pouvez continuer à vivre dans le monde merveilleux des petits bisounours, moi, ça ne m'intéresse pas.

Je préfère le monde réel.
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"2- Le dollar va survivre."

...et quand les autres pays feront leur possible pour ne pas trop en avoir, on pourra compter les hambugers avec plusieurs zéros à la file.
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"Le dollar est la monnaie d'une nation : les Etats-Unis."

Ce n'est plus ça qui assure sa survie.
Mais le fait que les AUTRES pays en ont plein les poches et ont intérêt au maintien de sa valeur.
Et le fait que certains produits fort utiles (pétrole) doivent être payés avec.
Ainsi par le fait que de nombreux pays (l'Italie, tiens, l'Espagne, retiens) trichaient sur la teneur en argent de leurs pièces, ce quit fait qu'elles durent être décotées par rapport à celles des autres pays.

Rappelons tout de même qu'à l'époque un franc belge valait un franc suisse qui valait une lire qui valait une pesera qui valait un franc français, le bon vieux franc germinal.
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@ BA "L'éclatement de l'euro aurait des conséquences incalculables. (...)chaos"
Bien d'accord avec vous.
Qu'il semble loin le temps où ils nous distribuaient leurs convertisseurs euros/Francs, grands idiots qu'on était. On s'est bien fait b**sé !
Il faut bien se rendre compte d'une chose, c'est que la chute de l'Euro n'est même pas anticipée, voir même imaginée, par nos têtes pensantes... ou alors seulement par les partis populistes eurosceptiques (" le camp de la peur et de la haine" selon notre ministre des finances, "fosses euro-sceptiques" qu'ils diront bientôt ...)
Il n'y a aucune alternative ou même préparatifs envisagés encore à ce jour par nos gouvernants actuels... Plus dure sera la chute !

Il ne faut pas oublier que les élites au pouvoir ( banques, gouvernements, multinationales, médias, ...) qui ont soutenu cette monnaie de toutes leurs forces et dans leurs seuls intérêts, auront de ce fait (après la chute inévitable de l'Euro), perdues toute crédibilité aux yeux des peuples.
On verra alors des partis eurosceptiques remplacer légitimement les anciens partis (au mieux), certains partis (pas aussi bisounours que le FN) établiront des régimes dictatoriaux en plein coeur de l' Europe, et/ou au pire, ce sera l'anarchie totale avec son cortège de malheurs dans bien des cas. Des pays amis s'allieront, et qui dit amis dit aussi ennemis...Et là où il y a des cadavres, il y a toujours des charognards...
Toujours est il que, la transition post-Euro ne se fera certainement pas dans le calme au rythme où vont les choses en ce moment.
La chute de l'euro, qui n'aura pas été soudaine puisque nous avons déjà reçu maintes avertissements, va très certainement bouleverser durablement notre quotidien.
Certains disent CRISE monétaire, CRISE économique, CRISE financière, CRISE de la dette ect... NON CE N'EST PAS ENCORE LA CRISE ! On ne vit pas encore le post jeudi noir de 1929 que je sache ! Mais c'est bel et bien ce qui nous pend au nez... et en beaucoup plus pire.
Dans cette volonté, que dis je, dans cet acharnement à persister dans l'erreur, nous risquons de sombrer dans l'horreur...
Il n'est pas encore trop tard (mais presque), mais alors me direz vous, que faire ? Vous avez certainement votre propre idée...

Désolé pour mon habituel partage de bonne humeur optimiste...
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Rien.

Nous ne pouvons rien faire : l'éclatement de l'euro était prévu depuis 1992.

Le 20 septembre 1992, nous étions des millions à dire qu'il fallait voter "non" au référendum sur le traité de Maastricht car ça allait nous mener à l'éclatement. Malheureusement, les partisans du "oui" ont gagné.

Le 20 septembre 1992, le référendum sur le traité de Maastricht a donné ce résultat :

Non : 12 626 700 votes. Oui : 13 165 475 votes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_fran%C3%A7ais_sur_le_trait%C3%A9_de_Maastricht

Nous étions des millions de Français à dire : « Votez non ! Les pays européens ne peuvent pas avoir la même monnaie ! Votez non ! »

Malheureusement, nous avons perdu.

13 165 475 Français ont voté « oui » à la monnaie unique.

13 165 475 bisounours ont cru les merveilleuses promesses que leur ont dit les partisans du « oui ».

13 165 475 bisounours ont cru les merveilleuses promesses que leur ont dit les élites économiques, les élites financières, les élites patronales, les élites médiatiques, les élites politiques : « Votez oui : vous verrez, la monnaie unique, ce sera plus de croissance, plus d’emplois, plus de prospérité, plus de progrès social. Votez oui. »

Dans les mois qui viennent, ou dans les années qui viennent, la zone euro va exploser.

Et ce sont les 13 165 475 bisounours qui sont les responsables de ce désastre historique.

Le cauchemar que vit le peuple français aujourd’hui est causé par le rêve imbécile des 13 165 475 bisounours.
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Si le résultat du vote avait été négatif, les mêmes textes seraient quand même passés d'une autre manière.

Ne sous-estimez pas nos ennemis !
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Sérieusement...

C'est quoi votre soucis ? A tous ici sur ce forum ? A vous entendre la France est devenu un pays du tier monde ou les gens crévent de faim...

Franchement arretez de geindre 2 minutes... ON vit bien, très bien. Mieux probablement que l'on ait jamais vécu sur terre à toute époque et à tout endroit...

Vous pleurez comme des gonzesses car depuis 5 ans on est dans une mini crise... Mais vous êtes quand même encore derrière vos PC, avec un toit sur la tête et le ventre bien rempli.

Sérieux y'a un moment ou on a l'impression d'avoir sur ce forum un ramassis de lopette entrain de se plaindre car ils n'arrivent pas à se payer 1 voyage sous les cocotiers tous les 3 ans et que les vacances au ski faudra les reporter à l'année prochaine.

Sérieux, prenez vos affaire et barrez vous. Allez trouver une terre plus acceuillante ou il fait mieux vivre et arrétez 2 secondes de geindre alors que vous faites partie des privilégiés.

C'est indécent.

A lire ce témoignage on a l'impression que depuis 1992, on a vécu 3 guerres et 2 famines...

L'Europe EST un paradis sur terre en comparaison à n'importe quel autre endroit. Des milliers de gens risquent leur vie juste pour avoir 1 dizième de ce que vous dénigrez à longueur de poste.

Pas cordialement car vous commencez sérieusement à m'énerver avec vos raisonnements manichéistes et totalement disproportionnés !!!


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Mardi 26 mars 2013, les Restos du Cœur font leur bilan annuel :

Cette année, ce sont près de 11% de personnes supplémentaires que les Restos ont accueillies, portant leur nombre à 960 000 personnes aidées chaque jour par l’association, pour pratiquement 130 millions de repas servis dans toute la France. Depuis l’hiver 2008 et le début de la crise, les Restos ont été amenés à soutenir 40 % de personnes de plus !

http://www.restosducoeur.org/content/100-000-personnes-de-plus-accueillies-cette-ann%C3%A9e

En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.
En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.
En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.
En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.
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DIngue

Les choses gratuites trouvent toujours preneurs...Je m'y attendais pas...

Imaginez vous vivez dans un pays qui fournit 130.000 de repars gratuits !!! et vous vous plaignez...

Les gens préfèrent juste dépenser leur argent dans des chose sinutiles plutot que dans la nourriture...

On dénombre désormais plus de 24,1 millions de possesseurs de smartphones, soit 44,4% de la population française de 11 ans et plus, selon le baromètre trimestriel réalisé par la Mobile Marketing Association France,

Année Internautes Population % Population
2000 8 500 000 58 879 000 14,4 %
2004 24 848 009 60 293 927 41,2 %
2006 30 837 595 61 350 009 50,3 %
2007 32 925 953 61 350 009 53,7 %
2008 36 153 327 62 177 676 58,1 %
2010 44 625 300 64 768 389 68,9 %

Et on pourrait avoir les mêmes données sur les télévisions, les laves vaisselles, les laptops, les tabletes...

Bref, les gens n'ont jamais possédés autant de conneries de leur vie et pourtant arrive à avoir du mal à bouffer à la fin du mois !!!.

Vous voulez que je vous dise quoi si des gens préfèrent aller bouffer au resto du coeur plutot que de se priver de leur abonnement GSM/internet ou de leur soirée loft story du samedi soir ?

Que la population a perdu le sens des priorités on est bien d'accord, que la population crêve de faim c'est des conneries !!!

Pour 1 personne qui a réellement du mal à bouffer avec ses revenus, t'en a 9 qui préfère dépenser le minimum en nourriture pour ne pas se priver d'autres choses.

C'est leur choix et je le respecte mais ne venez pas me sortir ca comme un argument comme quoi on crêve de faim en france hein !!!
Cdlt



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skoot écrit : "Imaginez vous vivez dans un pays qui fournit 130.000 de repars gratuits !!! et vous vous plaignez..."

Comment ça, 130 000 repas gratuits ?

Vous ne savez pas lire ?

Vous avez un problème avec les chiffres.

Essayez d'abord de résoudre le problème que vous avez avec les chiffres, et après revenez discuter.
Perso je suis assez d'accord avec vous sur le fait que la France est un pays TRES privilégié...............pour combien de temps encore ??????

J'ai conscience d'être une privilégiée 1/ de vivre en France 2/ de pouvoir encore m'offrir un voyage tous les ans sous les cocotiers et quelques jours à la neige

Il n'empêche que j'observe : j'ai un frangin qui travaillait dans une société faisant de gros bénéfices et qui vient de fermer (vous avez dit bizzare ?)
En allant en centre ville le matin, je constate une file de plus en plus longue devant la porte des restaus du coeur (au passage merci Coluche - une autre lopette à grande gueule pour vous peut-être ...)

Les temps changent, comme de tous temps bien sûr, mais comment ?

Signé : une (vraie) gonzesse
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illusions!

On peut maintenir les apparences en bouffrant du capital et en vivant à crédit.

Pour dire que l'on vit bien ou très bien, il faut quand même faire abstraction de toutes les dettes !
On consomme aujourd'hui les sous qu'il va falloir gagner au cours des 100 prochaines années. Evidemment, pour aujourd'hui, ça aide !
Tout comme a contrario un héritier qui claquerait des décennies d'épargne en peu de temps .

"pour le moment ça va!" comme dit le défenestré qui n'a pas encore percuté le sol.
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Détrompez vous, l'éclatement de l'euro aurait probablement des conséquences positives pour de nombreux pays, et en tous les cas elles sont tout à fait calculables.

C'est par exemple le cas pour les Pays Bas. Une étude vient d'etre faite montrant que les coûts de sortie de l'Union, dont le coût de l'abandon de l'euro, seraient négligeables pour les Pays-Bas, et très favorables à terme pour la croissance, notamment du fait de la diminution des couts normatifs et des règlementations sur les entreprises.


Après le Brexit, le Nexit (l'Echo.be)

http://www.lecho.be/debats/analyse/Apres_Grexit_voici_venir_Nexit.9471111-2338.art
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Les Pays Bas sont un petit pays aussi. Si un petit pays quitte l'euro, ça ne provoquera pas l'effondrement.
Si la France, l'Allemagne ou tout simplement une série de pays décidaient de quitter, on ne pourrait pas prédire les conséquences, car c'est tout simplement imprévisible. Croyez-vous qu'ils n'ont pas déjà fait de scénario de sortie ?
Comment faites-vous pour remplacer du jour au lendemain la monnaie euro par une autre ?

Chaque éclatement de ce genre a abouti à la catastrophe : l'hyperinflation, que ce soit en ex-URSS, en Russie, en Bielorussie, en Autriche, en Allemagne, en Yougoslavie…

Le principal défaut de l'euro est qu'il sanctionne la mauvaise gestion des Etats et la démagogie et ne donne pas d'autres choix de gestion de crise que les réformes structurelles.
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Pourquoi voudriez vous que cela soit fait du jour au lendemain, ou que cela provoque un effondrement ? Il suffit de décider, de mesurer les couts et les profits escomptés, et de bien préparer l'opération.

Pour qu'une monnaie soit acceptée, il faut que la population la veuille, sinon on court à l'échec. Dans le cas de l'Euro, je pense que personne ne le regrettera.
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D'abord, ça doit être fait dans le plus grand secret. Vous imaginez la crise si l'info fuit?
Ensuite, la faillite d'une union monétaire en papier à si grande échelle, on n'en a aucune expérience pour prédire les conséquences du démembrement et préparer un plan.

«Pour qu'une monnaie soit acceptée, il faut que la population la veuille, sinon on court à l'échec.»

Si l'euro n'était pas accepté, AMA vous achèteriez votre pain avec des brouettes de billets.
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"Les Pays Bas sont un petit pays"

Ce n'est pas la taille qui fait le sentiment. On n'a pas à se sentir petit à 15 millions, ni gros à 250 millions. On a à se sentir bien avec ses voisins, à ressentir et avoir conscience d'un patrimoine commun. Il n'y a pas de taille critique.
Et ce n'est pas le nombre qui fait ni la dignité ni le droit d'exister.

Les Pays-Bas, en tant que royaume stable, connu et reconnu a EXACTEMENT les mêmes droits avec 14 millions d'habitants que le Brésil à 140 millions ou la Chine à 1400 millions. (encore que la Chine avec 53 nations agglomérées de force soit un mauvais exemple).
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Quel rapport avec ce que j'ai dit ?
Votre phrase laissait entendre que les petits pays ne comptaient pas comme les gros.

En l'occurence, il ne s'agit pas d'économie réelle mais de monnaie fiat!
TOUT est dans la confiance, la croyance, l'image, l'idée etc.

Si un petit pays sort, le fait n'est pas qu'il soit petit mais qu'il sort. Ceci crée un précédent et pousse les autres à se poser des questions.

Se poser des questions: le début des ennuis pour les voleurs/escrocs/profiteurs/marchands/élus etc
Certes, mais là, vous extrapolez.

Si un petit pays sort, le précédent sera toujours moindre au fait qu'un gros pays sorte.
Plus qu'exact !!!!

Ce plat pays qui devance l'Allemagne, la Suisse et la France au tableau des médailles olympiques à Sotchi.................

Content que Monsieur Sannat reconnaisse enfin ce que des "cervaux malades" comme le mien, annoncaient depuis des années, sous les moqueries de la majorité bien pensante.

Pour faire naitre leur nouveau système il faut détruire celui-ci et pour le détruire correctement il faut que tout le monde y soit accroché, occident et asie c'est chose faite, pour le moyen orient, et bien, ça se fait d'une autre façon mais ils y arrivent.

Donc à tout ceux attendent l'effondrement final, il n'arrivera pas tant qu'il restera un pays sans dette et sans être dans la pôche de la grande famille que D. adore :D

" En l’an 2000 il n’y avait que 7 pays sans banque centrale appartenant aux Rothschild : l’Afghanistan, l’Irak, le Soudan, la Libye, Cuba, la Corée du Nord et l’Iran. "

Des coïncidences, évidemment :D
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"En l’an 2000 il n’y avait que 7 pays sans banque centrale appartenant aux Rothschild : l’Afghanistan, l’Irak, le Soudan, la Libye, Cuba, la Corée du Nord et l’Iran. "

Il y a plus de 200 pays.
Chacun a une banque centrale.
60 d'entre-elles sont actionnaires de la BRi
7 seraient indépendantes
Dans quelle situation sont les 130 autres?
Une action de la FED visant à affaiblir les banques européennes en plaine phase de négociation du traité transatlantique vous parait inexplicable ou pour le moins incongrue monsieur Sannat ? Effectivement, « vous avez dit bizare comme c’est bizare ».
Alors si l’on se place dans le cadre d’une stratégie globale, moi, petit péquin que je suis, complètement ignare en terme d’économie, je dirai que nos petits amis de Bruxelles ont commencé par étrangler les pays européens par le biais d’une union monétaire contre nature et par d’autres petites choses… Maintenant, seconde phase, on plante le système bancaire européen et à votre avis, qui va récupérer le gâteau à coup de dollars tout frais ? Bien que l’idée de voir nos arrogants prétentieux banquiers européens mordre a poussière ne soit pas vraiment pour me déplaire. J’avoue que la partie est finement jouée et que la caste transnationale supérieure (qui n’en a absolument rien à F..tre du français, de l’allemand, du vénézuelien, ni même de l’américain de base d’ailleurs) poursuit tranquillement mais surement ses petites affaires…
Et pendant ce temps là, nous petits pions sur l ‘échiquier, commençons à nous regarder les uns les autres plutôt agressivement…
Bin oui, parce que forcément c’est la faute des allemands, bin mais aussi la faute des américains et peut être aussi des russes, ah mais faut pas oublier les chinois…
La piétaille, qui si elle n’ouvre pas les yeux, risque rapidement de se retrouver à s’égorger de nouveau au quatre coins de la planète… C’est tellement facile de désigner des coupables et de faire croitre la haine.
N’oubliez pas, a guerre est un des meilleurs business qui soit et surtout l’un des plus profitable…

Bonne journée
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"Elle voudrait créer un effondrement mondial qu’elle ne s’y prendrait pas autrement"

Et si c'était justement son objectif aujourd'hui ? N'ont-ils promus les armes de destructions massives , les CDS ?
La FED a soutenu l' économie jusqu'à présent ( QE) pour maîtriser ceux qui dépendent d'elle, attirer les banques qui n'étaient pas rentrées dans le cercle infernal, pour garder certaines la tête hors de l'eau... afin de mieux les basculer le jour où la FED maîtrisera totalement les banques mondiales !
N'est ce pas le but ultime de ces grands malfrats de la Finance et de ce dont ils se nomment autrement. n'est pas leur plan ?
Car la Finance n'est qu'un moyen de pouvoir, pas un but en soi, c'est pour parvenir au pouvoir absolu du grand empire mondial.
Bien imbécile celui qui croit que la Fed n'est là que pour soutenir l'économie, à un certain niveau supérieur ce n'est plus leur objectif .
Nous changeons de planète, nous comprendrons un jour que le futur est là pour nous expliquer le passé !

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Certes, mais là, vous extrapolez. Si un petit pays sort, le précédent sera toujours moindre au fait qu'un gros pays sorte. Read more
ph11 - 2/27/2014 at 2:06 PM GMT
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