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Ce que cache la diabolisation des banques

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Published : June 11th, 2012
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Dans mon dernier article, il était question du piège qu’est une éventuelle répudiation de la dette publique pour ses détenteurs. C’est trompeur mais en voulant aider la population au moyen une répudiation de la dette, on lui nuit en réalité puisque cette dette est en grande partie détenue par cette même population qu’on veut aider.


Toutefois, une solution à ce dilemme pourrait se présenter sous la forme d’une expropriation des banques et leurs actionnaires. L’argument repose sur l’idée que la dette publique est le résultat d’une collusion entre les banques et les politiciens en vue de les enrichir au détriment du contribuable. Il est tout à fait naturel alors de faire payer les banques pour les dérives de cette collusion.


S’il est vrai que la dette publique est un élément majeur du système bancaire à réserves fractionnaires actuellement en place dans le monde entier, les banques ne sont pourtant pas les seules à demander les titres de la dette publique. En effet, les principaux détenteurs de la dette sont des compagnies d’assurances et des fonds communs de placement. Les défenseurs de la thèse de la collusion reconnaissent d’ailleurs l’existence de ces petits et moyens épargnants et proposent par conséquent, une indemnisation de ces derniers lors de l’expropriation du patrimoine des banques et leurs actionnaires.


Il est fort plausible que les banques soient partie active du cercle vicieux de la dette publique. Mais, la dette publique française s’élève à environ 1700 milliards d’euros et les banques résidentes en France n’en détiennent que 20%. Si le reste de la dette est détenu par des épargnants résidents et non-résidents en France, il est alors clair que pour les indemniser, il faudrait que les banques détiennent l’équivalent en actifs.. Il faut aussi qu’elles aient suffisamment d’actifs pour rembourser leurs principaux créanciers, c’est-à-dire, leurs propres clients – majoritairement des petits et moyens détenteurs de comptes. Pourtant, la somme des capitaux propres des quatre plus grandes banques françaises (AXA, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale) s’élève à peine à 233 milliards d’euros.


Le piège de la dette publique devient alors évident. Même si on identifiait les banques comme étant les principales coupables du problème, les victimes de ce cercle vicieux de la dette ne pourraient pas être entièrement remboursées. Ainsi, même si  la répudiation de la dette était souhaitable sur le plan moral, elle n’aiderait cependant pas les épargnants dans l’immédiat, bien au contraire.


La diabolisation des banques pose un autre problème.  S’il est vrai que la capacité bancaire à créer de la monnaie scripturale est fondée en grande partie sur l’endettement de l’état,[1] rien n’oblige l’État à s’endetter.


La loi Pompidou-Giscard de 1973 et l’article 123 du traité de Lisbonne disposent  que l’État ne peut plus s’endetter directement auprès de la Banque de France. Ceci ne veut pas dire que l’État est obligé de s’endetter auprès des banques privées. Il peut tout simplement éviter de s’endetter en cherchant à maintenir l’équilibre budgétaire ou à faire des surplus budgétaires.


Autrement dit, si la dette publique française a pu augmenter dans de telles proportions, c’est principalement dû aux besoins de l’État français. Ceci est d’autant plus vrai que le système bancaire actuel n’existe que par autorisation de l’État.


En conclusion, la diabolisation des banques peut avoir un certain fondement, mais de là à supposer que les banques  sont la seule cause du problème de la dette publique est une exagération voire une erreur. Les banques ont eu besoin pour ce faire d’une légitimation de leurs activités de création monétaire par l’État et d’une demande de ce dernier qui a conduit à la formation de  déficits budgétaires croissants. Le piège de la dette publique est avant tout un piège d’origine institutionnelle, au sein de l’État, avec des effets pervers sur le système financier qui se répercutent tôt ou tard sur le système productif.

 

 





[1] Voir les articles suivants : 1, 2, 3.



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Gabriel A. Giménez-Roche est professeur et responsable du département économie du Groupe ESC Troyes et maître de conférences à Sciences Po Paris. Son domaine de recherche est l'analyse économique de l'entrepreneuriat et son contexte socio-institutionnel. Il est également chercheur associé de l’Institut économique Molinari.
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Voici quelques éclaircissements:

1. L'article ne cherche pas à diaboliser la "diabolisation des banques" mais à montrer que les banques ne sont pas les seules coupables. Leur activité est institutionnellement légale (mais je n'ai pas dit qu'elle est moralement acceptable) et autorisée par l’État. En effet, je souligne que la protection, voire la couverture, de l’État en ce qui concerne particulièrement les réserves fractionnaires est bien évidente malgré le fait que l'opinion publique en générale préfère s'attaquer à la pointe de l'iceberg. Il y a toute une structure de lois et d'organismes publics, à commencer par les banques centrales, qui ont été créées ayant comme seul but le soutien au système naturellement défaillant des réserves fractionnaires. Sans cet édifice institutionnel, les banques d'aujourd'hui n'auraient pas dû existé.

2. Oui, il est bien évident que des dirigeants e propriétaires bancaires sont en grande partie derrière le support financier à cet édifice institutionnel. Or, pour pouvoir acheter quelque chose ou quelqu'un, il faut bien qu'il y ait un vendeur. Le problème ici c'est que les vendeurs en question, très haut fonctionnaires et élus, ont deux pouvoirs. Ils ont évidemment le pouvoir de créer les lois et les organismes qui bénéficient les acheteurs, mais ils détiennent également le pouvoir de dire non à l'achat de leurs disons "services".

3. Le pouvoir légal c'est la force, je suis d'accord, mais c'est une force qui existe par la seule approbation populaire, plus ou moins directe, comme a été indiqué par de la Boétie, de Jouvenel, Mises et Rothbard. Ainsi, si le pouvoir jouit d'une approbation populaire assez solide, il peut bel et bien s'attaquer à l'argent. Dire le contraire c'est être incapable d'expliquer comment des groupes minoritaires et/ou avec des portefeuilles moins bien garnis que leurs opposants sont arrivés au pouvoir. On ne va pas me dire que les communistes en Russie avaient beaucoup plus d'argent que les russes blancs et leurs alliés à l'étranger, ou que les partis de gauche arrivés au pouvoir en Amérique Latine ces dernières années avaient plus d'argent que les partis oligarchiques de centre-droite ou centre-gauche qui étaient déjà au pouvoir.

4. Le pouvoir en France applique un programme de dépenses sociales insoutenable économiquement en plus de se voir être lourdement chargé d'intérêts à payer et d'avoir des dépenses administratives prohibitives. Ces dépenses sociales et administratives sont apparemment bien acceptées par la population, car aucun candidat ne s'attaque directement à ces dépenses et aucun élu ne s'attaque à ce problème de manière un peu plus vigoureuse. Alors, si l'endettement persiste aujourd'hui c'est à cause des dépenses qui rendent l’État français incapable de faire des surplus budgétaires.

5. Oui, on peut dire que l'endettement publique auprès des banques privées est largement le fruit de 1973. Néanmoins, l'alternative n'était pas nécessairement meilleure, il suffit de s'informer sur le nombre de dévaluations monétaires qui ont suivies les expansions monétaires en France entre 1945 et 1970. Les dévaluations peuvent bénéficier les exportations initialement (pas toujours), mais le prix à payer c'est une perte de pouvoir d'achat et des épargnes de la population. Il faut remarquer que les deux options sont dirigées par l’État.

6. Conclusion: tant que le pouvoir et son extension soient considérés comme "légitimes", il y aura toujours la possibilité qu'un individu riche ou populaire sans le sous puissent faire ce qu'ils veulent une fois qu'ils aient les rênes du pouvoir "légitime" de l'Etat. Sur ce point, Gramsci avait tout à fait raison malgré son affiliation politique. Si le pouvoir était beaucoup plus contenu (extension limitée du pouvoir, une vraie division des trois pouvoirs...), les intérêts privés auraient eu plus de mal à s'imposer.

7. L'Agence France Trésor rend publique les informations concernant la détention catégorielle de la dette publique française, et Reuters-Thomson publient une liste de 50 principaux grands détenteurs de la dette publique française. Il suffit de lire les notes de pied de page que j'ai mis dans le texte et de suivre les liens vers les sites en question.
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Bon, votre article est NUL, si nul que j'ai une paresse énorme pour le commenter, certainement que c'est à cause votre manque de "vécu" , il faudrait que vous deveniez entrepreneur pour comprendre : le crédit est essentiel pour toute activité économique, combien encore pour un état qui doit investir dans la santé, éducation etc de la population. Le problème n'est donc pas d'avoir à se financer avec le crédit mais le TAUX USURAIRE que la finance PRIVÉE impose à la POPULATION au bénéfice d'une MINORITÉ qui s’engraisse ainsi.

Pompidou était un banquier, il a gouverné au bénéfice de l'oligarchie financière, comme dans toutes les nations, l’ennemie du citoyen est le banquier privé car les banques concentrent le pouvoir économique et donc politique. Moi je viens d'un pays ou le président de la république était le propriétaire de la plus grande banque privé du pays, j'imagine que vous ne voyez pas le conflit d’intérêts.

Qu'a-t-il fait avec les banques de Gaulle et comment et à quel taux a-t-il financé la France après guerre ?

Le plus beau plaidoyer contre LES BANQUES PRIVÉES : à apprendre pas coeur

http://www.youtube.com/watch?v=sedrAqAAZxQ&feature=related
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Désolé, mais je ne dirai jamais cet article nul bien que le trouvant timoré quand à la collusion politiques-banquiers.
Si le crédit est essentiel pour (presque) toute activité économique, il est fondamentalement malsain pour l'activité politique.
Le rôle de l'état est organisationnel et non économique . A cette fin il doit gérer l'argent public en "bon père de famille" et non endetter, voire surendetter autrui.
Equilibrer recettes et dépenses est son devoir oublié depuis quelques décades.
Le Sain est simple.
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La raison pour laquelle le financement par la dette des etats est innaceptable est que le remboursement de ladite dette n'est pas fonde sur la creation d'activites productrices comme le serait une dette contractee par une entreprise mais par la capacite desdits etats d'extorquer par la force le remboursement de ladite dette a leurs concitoyens.

C'est la raison pour laquelle les financiers pretent si aisement aux etats, et cette raison sent fortement le souffre. Raison pour laquelle il faut diaboliser les banques qui financent les etats.
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De plus, si l'état manque vraiment d'argent, il a la possibilité d'augmenter ses ressources en augmentant les impôts.
C'est un grand travers marxiste que d'etre tellement obsede par l'argent qu'on lui donne la primaute sur le politique....
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C'est un grand travers marxiste que d'etre tellement obsede par l'argent qu'on lui donne la primaute sur le politique....
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«Qu'a-t-il fait avec les banques de Gaulle et comment et à quel taux a-t-il financé la France après guerre ?»

C'est vrai que le secteur bancaire n'était pas en faillite il y a une quinzaine d'années, alors qu'elles étaient publiques… Crédit Lyonnais, toussa…

La majorité de la dette publique est financée par le marché, les banques doivent participer à 20% environ.
De plus, c'est De Gaulle qui a rétabli le financement par la dette et plus par la planche à billets, financement qu'il considérait comme source de la gabegie de la 4e république.

«Moi je viens d'un pays ou le président de la république était le propriétaire de la plus grande banque privé du pays, j'imagine que vous ne voyez pas le conflit d’intérêts.»

Et en nationalisant les banques, votre président de la république sera propriétaire des banques nationalisées.
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"C’est trompeur mais en voulant aider la population au moyen d'une répudiation de la dette, on lui nuit en réalité puisque cette dette est en grande partie détenue par cette même population qu’on veut aider. [...] S’il est vrai que la dette publique est un élément majeur du système bancaire à réserves fractionnaires actuellement en place dans le monde entier [...] Il faut aussi qu’elles aient suffisamment d’actifs pour rembourser leurs principaux créanciers, c’est-à-dire, leurs propres clients – majoritairement des petits et moyens détenteurs de comptes."

En est-on si sûrs ?

Aujourd'hui, on sait que la dette est créée de toutes pièces. Depuis l'avènement de l'informatique, la dette résulte essentiellement d'un jeu d'écriture. Le prêt octroyé ne dépend plus de l'épargne qu'un autre aurait confié à la banque. La dette c'est du vent et si ça se trouve ce sont ces soi-disant fonds propres des banques qui correspondent aux actifs réels déposés par leurs clients.

D'autre part, toujours grâce à l'informatique, les investisseurs sont en train de se faire bouffer tout cru car les robots "calculent" beaucoup plus vite qu'eux. Ces investisseurs sont tellement dopés à l'adrénaline qu'ils ne sont même plus capables de s'arrêter 5 minutes pour réfléchir. Du coup, à cause d'eux et avec eux, tombent toute une série d'autres dominos qui n'ont rien demandé.

Ensuite, toujours grâce à l'informatique, des juristes véreux et des politiciens complices, les banques ont pu déplacer énormément d'argent dans des paradis fiscaux.

Moralité, on doit non seulement répudier la dette mais confisquer tout l'argent des banques détenu dans les paradis fiscaux pour rembourser les victimes d'une hypothétique répudiation de la dette. On leur prend tout : immeubles, oeuvres d'art, etc. bref tout ce qu'elles ont accumulé par la supercherie et le vol afin qu'elles sachent une fois pour toutes que "bien mal acquis ne profite jamais" !

"La loi Pompidou-Giscard de 1973 et l’article 123 du traité de Lisbonne disposent que l’État ne peut plus s’endetter directement auprès de la Banque de France."

C'est marrant que, comme par hasard, cette loi fut sortie alors que la France fonctionnait déjà sur le système de l'endettement, bref après que les Etats et les peuples aient été bien "éduqués" au crédit. Tant Giscard que Pompidou, ex-banquiers, savaient très bien ce qu'ils faisaient lorsqu'ils étaient au pouvoir.

Lu dans "Les secrets de la réserve fédérale : "Rotschild (Mayer Amschel s'entend) se tourna vers un manuscrit et commença à lire un plan d'action minutieusement préparé : 1) il soutint que la Loi n'était que la Force déguisée et qu'il était logique de conclure que "par les lois de la nature le DROIT repose dans la FORCE" 2) La liberté politique est une idée, pas un fait. Pour usurper le pouvoir politique, tout ce qu'il était nécessaire de faire était de prêcher le libéralisme afin que l'électorat, pour faire avancer cette idée, récolte un peu de pouvoir et de prérogatives sur lesquels les comploteurs pourraient ensuite mettre la main. 3) L'orateur affirma que le pouvoir de l'or avait usrurpé le pouvoir des souverains libéraux. Il fit remarquer que cela n'avait aucun importance en vue de la réussite de ce plan que les gouvernements établis fussent détruits par des ennemis extérieurs ou intérieurs, tout simplement parce que le vainqueur serait obligé, par nécessité, de demander l'aide du "Capital" qui "est entièrement entre nos mains". 4) il soutin que l'objectif final se justifiait en se fondant sur le fait que celui qui dirige le code moral n'est pas un politicien adroit, puisqu'il s'est mis dans une position vulnérable et instable. 5) Il affima : "Notre droit repose sur la force. Le mot DROIT est un concept abstrait et ne prouve rien. Je découvre un nouveau droit... celui d'attaquer par le DROIT DE LA FORCE, afin de reconstruire toutes les institutions existantes et devenir le seigneur souverain de ceux qui nous ont généreusement légués les droits issus de leurs anciens pouvoirs. 6) Le pouoir de nos ressources doit demeurer invisible jusqu'au moment même où il aura gagné une telle puissance qu'aucune force sournoise ne pourra l'ébranler. [...] Le point 8 traitait de l'utilisation des boissons alcoolisées, des drogues, de la corruption morale et de tous les vices dans le but de corrompre systématiquement la jeunesse de toutes les nations. Dans le point 9, ils avaient le droit de saisir des propriétés par tous les moyens et sans hésitations si, ce faisant, ils s'assuraient la soumission et la souveraineté. [...] Point 12 : Les candidats à des fonctions publiques devraient être serviles et obéir à nos ordres, afin qu'ils soient prêts à être utilisés. [...] Point 14 : Les paniques et les dépressions financières auraient pour résultat ultime un gouvernement mondial, le nouvel ordre d'un gouvernement unique.

N'est-ce pas particulièrement actuel ? Et c'est d'autant plus troublant que cela date de 1773 !

Tant qu'on ne fera pas tomber l'entièreté du système, il n'y aura pas d'issue !

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Le plus beau plaidoyer contre LES BANQUES PRIVÉES : à apprendre pas coeur

http://www.youtube.com/watch?v=sedrAqAAZxQ&feature=related
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Bonjour Lolo,
Ce n'est troublant que parce qu'au nom de la sacro-sainte raison, nous refusons de croire à l'existence des Visionnaires.
Cette sacro-sainte raison a stigmatisé jadis Galilée qui était un fou hérétique à prétendre, entre autres, que la terre est ronde ! Si tel était le cas, disait la raison, ceux d'en dessous tomberaient dans le vide et, de même, les océans s'i déverseraient.
La raison étant souvent utile mais parfois trompeuse par manque de données, je crois aux visionnaires. Je considère en détenir une preuve pour être l'heureux propriétaire d'un exemplaire de la Revue Française hebdomadaire du 17 Mars 1929 ( 10 ans avant la guerre ) , qui contient un article dont suivent quelques extraits.
Titre : L'ALLEMAGNE PREPARE LA GUERRE
Pour se laisser surprendre par l' Allemagne,il faut le faire exprès. L'Allemagne se dénonce elle même dix ans avant de commettre ses crimes et ses délits, par des aveux probants, minutieux, circonstanciés. Elle ne peut rien vouloir, rien préparer, rien rêver sans soutenir sa volonté, son travail et son rêve aux inextricables fils de mille et une théories qui sont autant de préméditations armées .
Ainsi, en ce moment, sous nos yeux, candide et cynique l'Allemagne est en train d'écrire au grand soleil les chapitres de son histoire dans le proche avenir, tels qu'elle est en train de les organiser, avec toute sa puissante et maléfique lourdeur. Cette histoire, elle la secrète d'avance, symboliquement et administrativement, par un ensemble quasi majestueux de manifestations hétéroclites et convergentes qui devraient faire passer un frisson dans le dos de tous les voisins du Reich ........................
Pologne, France, Belgique, Tchécoslovaquie, Suisse, Danemark et, plus loin, Italie, Hollande, Russie, Lithuanie, Etats baltes, Angleterre, nous sommes tous menacés ..........
Notre inaction, nos haussements d'épaules nous coûteront cher. Il est de la plus haute importance que tous les peuples menacés par le Reich, prennent acte de ses aveux prononcés au jour le jour, non pas pour en rire mais pour en trembler. L'Allemagne a son plan. Locarno en est le décor principal, mais écartez-le, vous y retrouverez massés derrière Hindenburg, tous les criminels de 1914 et 1918, leurs outils en main et leurs théories en tête.
René JOHANNET .

Montée au pouvoir de Hitler le 30 Janvier 1933 )

"Tant qu'on ne fera pas tomber l'entièreté du système, il n'y aura pas d'issue"

D'aucuns, Qui pourraient bien être, également des visionnaires, ou inspirés, disent que nous n'aurons même pas à nous donner ce mal.
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eh oui, ainsi s' écrit l' Histoire... même dans les toutes dernières années qui précédèrent la grande Débâcle de 40, ce qui se passait au delà du Rhin échappait totalement à la sagacité des membres du gouvernement du Front Populaire ( ...personne en France ne semblait être au courant de la nature de se que produisait l' industrie allemande, de l' embrigadement total de la population germanique, de l' instauration de la dictature policière nazie, des persécutions et des exactions perpétrées contre les juifs et bien sûr, personne en France n' avait lu Mein Kampf... )...

mais au moins en France ( loi du 11 juin 1936 ) on inaugurait les congés-payés si chers à notre ami Pépin.

à cet égard, la responsabilité historique des socialo-communistes français est totalement écrasante.

déni, aveuglement, lâcheté sans borne, inconséquence généralisés,... il existe pourtant actuellement tellement de similitudes avec certains évènements du passé... Comment pourrait-on être surpris avec ce qu' en seront les funestes conséquences ?...
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....Il est fort plausible que les banques soient partie active du cercle vicieux de la dette publique. Mais, la dette publique française s’élève à environ 1700 milliards d’euros et les banques résidentes en France n’en détiennent que 20%. Si le reste de la dette est détenu par des épargnants résidents et non-résidents en France, il est alors clair que pour les indemniser, il faudrait que les banques détiennent l’équivalent en actifs.. Il faut aussi qu’elles aient suffisamment d’actifs pour rembourser leurs principaux créanciers, c’est-à-dire, leurs propres clients – majoritairement des petits et moyens détenteurs de comptes...

Grosse propagande pour-faire-peur-aux-petits-zinvestisseurs ,qui dans tous les cas , si ils ne sortent pas très rapidement du papier et de la bourse seront ruinés ... et les banques renflouées...

En réalité se sont uniquement les familles rothshildiennes qui possèdent la quasi totalité de la dette publique , crée de toutes pièces par leurs anciens employés Pompidou et Giscard le 3 Janvier 1973.

Les économistes sont, pour la plupart , des agents de propagande du pouvoir ploutocratique qui exploitent honteusement la crédulité de la population par le sophisme de l'expertise .
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Vous avez une preuve de cela ? (je parle des familles rotshildiennes...)
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Sérieusement , vous connaissez d'autres personnes qui peuvent :
- Inventer l'argent avec leurs banques et acheter les bonds du monde entier
- Fournir les milliers de milliards cash ???
Non ?
A moins de croire au père Noël , ce sont les familles ploutocratiques qui possèdent 80% de la planète.
Si aucun journaliste n'en parle , ni aucun économiste , payé pour se taire , et que l'Agence France Trésor ne divulgue pas les acquéreurs des OAT , liste qui devrait être publique puisque c'est à ces zozos que l'on verse la manne de milliards d’intérêts par an.
CQFD
Il y a des évaluations de fortune immense et des anciens présidents de la Répoublique , anciens employés ,qui ont fait passer la loi du 3 Janvier 1973 , cui bono ?
http://sos-crise.over-blog.com/article-34345001.html
Voir aussi les proprietaires de la FED
La créature de jekyll island
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/67/15/03/Rothschild/Conf-Ed-Griffin-Creation-FED.pdf
Car il n'y a aucune étude sur les titulaires de la dette , c'est un secret d'état.
Pourquoi ?
A contrario , si c'était Mr tout le monde , ça se saurait ; nous serions tous riches , faites la division...
En réalité , la loi de Pareto s'applique particulièrement bien à l'épargne et le reconnaitre , c'est aussi reconnaitre la totale faillite du système économique actuel , la complicité des traitres de gauche , comme de droite au pouvoir ,qui ont concentré les richesses en très peu de mains.
D' où le silence...
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L'article Article 121-7 du Code Pénal définit ainsi la complicité :

"Est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation".

Le même code pénal punit de la même peine celui qui commet le crime et son complice.

C'est la raison toute simple pour laquelle la diabolisation des banques es parfaitement justifiée. Le péché de réserves fractionnaires ne se lave pas.
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Absolument , sur ce point Gabriel suit sa nature : Archangélique .
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Le plus beau plaidoyer contre LES BANQUES PRIVÉES : à apprendre pas coeur

http://www.youtube.com/watch?v=sedrAqAAZxQ&feature=related
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Je suis d'accord, la dette est le resultat d'une collusion entre politiciens ennemis de la nation et du peuple et les banquiers escrocs.

Les banquiers n'en seraient pas arrivés là s'ils n'avaient pas mis leur pions dans les hautes spheres politiques.

D'ailleurs aujourd'hui, les grands partis de droite ou de gauche se font prêter des millions pour leurs campagnes par les banquiers qui sont remboursés sur les fonds publiques à la fin des elections.

De ce fait, ils arrivent à choisir leurs candidats, les candidats qui defendront leurs interêts, a savoir ceux des banquiers et de la finance et non pas ceux du peuple.

Voilà comment des candidats avec des bonnes idées comme M Cheminade se retrouvent avec un budget de 300 000 euros aux presidentiels alors qu'un M Hollande à 30 000 000 d'euros.

En gros si vous souhaitez être élu, soyez l'ami des banquiers et de la finance.

Vous savez maintenant qu'un M Hollande, un M sarkozy ou même une Marine le pen sont des candidats du système, nous nous faisons bernez à chaque fois.

Pas etonnant maintenant qu'on à l'impression que nos politiciens sont des marionnettes, cela n'est pas qu'une impression. La democratie n'existe pas ou plutôt elle n'est qu'un leurre pour legitimer un système et des crimes commis ça et là....

Bienvenue dans le monde réel....
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De plus, si l'état manque vraiment d'argent, il a la possibilité d'augmenter ses ressources en augmentant les impôts. Read more
ph11 - 6/12/2012 at 10:09 PM GMT
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