Vive l’Allemagne !

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Published : March 06th, 2013
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Mes chères contrariées, mes chers contrariens !


Le titre de cet Edito est un clin d’œil à celles et ceux qui n’ont pas manqué de m’accuser de « germanophobie » lorsque j’ai eu l’outrecuidance « d’accuser l’Allemagne » ce qui m’a valu un courrier nourri.


Soyons clair, la politique d’austérité dictée par l’Allemagne, car elle est dictée par l’Allemagne, ne serait pas aussi violente en Europe si chaque pays disposait de sa monnaie. Peu importe que cela soit une bonne ou une mauvaise idée, peu importe que l’on soit pour ou contre la réduction de l’état providence. Il y a des faits et les faits ont la tête dure. Le premier ? On ne peut pas passer du tout « solidarité » au tout « responsabilisation » personnelle sans sas de décompression, sans préparation des esprits. Le deuxième ? Tout changement trop rapide est très destructeur pour le tissu social. Le troisième ? Nos pays européens ont une structure très différentes et l’Allemagne, la France, l’Italie ou l’Espagne ont des problèmes qui ne sont pas identiques ou des fragilités qui ne sont pas les mêmes.


Ce que j’ai dit sur la monnaie unique qui reste une très belle idée, c’est que l’euro est une construction politique pas une construction économique. Ce que je dis de nombreux allemands le pensent tout bas depuis bien longtemps. Des voix d’ailleurs s’élèvent outre Rhin pour défendre le même point de vue.


Accuser l’Allemagne n’est pas accuser les allemands. Cela n’a rien à voir. Mais il ne faut oublier ni l’histoire, ni les enchaînements dramatiques auxquels nous assistons. Certains se réjouiront des difficultés françaises, encenseront l’Allemagne en disant que finalement nous n’avons qu’à faire pareil. Mais on ne peut pas faire pareil. Ce n’est pas possible et ceux qui le croient se trompent lourdement.


Alors aujourd’hui je ne titre pas « J’accuse l’Allemagne », mais « Vive l’Allemagne » et pas les allemands !!


Pourquoi ? Parce qu’un membre important de la CDU a parlé


La CDU c’est le parti d’Angela Merkel qui je le rappelle est la Chancelière d’Allemagne et pas d’Europe. Elle est le chef d’un Etat dont elle a à juste titre à cœur les intérêts nationaux.

De la même façon que l’engouement autour de l’élection d’Obama était excessif dans la mesure où Obama ne sera jamais le Président du Monde mais restera le Président des Etats-Unis d’Amérique, Angela Merkel n’est pas la mère de l’Europe, ce qui ne l’empêche pas justement de devenir une mère la rigueur, en dehors de tout mandat.


Cette rigueur est indispensable pour préserver les intérêts monétaires allemands. C’est l’intérêt de l’Allemagne de l’imposer au reste de l’Europe pour sauver ce qu’elle appelle sans hésiter sa monnaie l’euro. Dans l’esprit des dirigeants allemands, l’euro est allemand, jusque dans la localisation de la Banque Centrale Européenne à Francfort.


Alors que vient-il de dire cet allemand de la CDU ? La même chose que moi.


Klaus-Peter Willsch CDU « Si nous ne réussissons pas à convaincre la majorité de la population d'un pays à tenir ses engagements relatifs au bon fonctionnement de la monnaie unique alors vous ne pouvez pas appeler de l'extérieur à de nouvelles élections, mais à quitter la monnaie unique pour retourner à sa propre monnaie. »


Pour lui ce message est essentiel : « la zone euro doit être ouverte au changement. Si nous voulons revenir à une coexistence pacifique et respectueuse en Europe et prendre l'auto-détermination du peuple au sérieux, nous devons en finir avec l'idéologie euro-européenne. Une union monétaire ne survivra que si elle profite à l'ensemble de ses membres. »


Avouez que ce n’est pas rien tout de même comme déclarations. C’est simple, clair et limpide. Néanmoins économiquement je maintiens que le plus simple et le plus élégant serait que ce soit les allemands qui reprennent leur souveraineté monétaire et laissent les pays latins gérer ce qu'il restera de l’euro comme bon leur semble.


Mais ce n’est pas tout. L'expert financier du groupe parlementaire FDP, Frank Schaeffler a plaidé lui aussi pour une sortie de l'Italie de la zone euro. Pour lui « est-ce que l'euro va survivre ? Il doit devenir une monnaie de respiration. Les membres qui ne le supportent pas économiquement ou non, doivent quitter le club de la monnaie unique. En dernier recours, il doit également être possible d'exclure les pécheurs, s'ils abusent de la solidarité permanente de tous. »


Le débat n’est pas d’être pour ou contre l’euro mais de savoir si cette union monétaire est tenable.


C’est un débat politiquement et économiquement passionnant. Que nous enseigne l’histoire ? Les détenteurs ou passionnés par l’or savent qu’au début du siècle dernier nous avions mis sur pieds la première union monétaire européenne moderne. L’Union Latine.


Cette Union monétaire s’est fracassée sur les difficultés économiques de plusieurs pays aux économies divergentes (comme quoi il n’y a pas grand-chose de nouveaux sous le soleil), puis a définitivement explosée avec la première guerre mondiale (14-18).


Cela n’avait pas fonctionné. Globalement pour des raisons identiques à ce qu’il se passe aujourd’hui. Pourtant l’Union Latine était une construction bien plus économique que celle de l’euro actuel.


Alors l’euro est-il sauvé comme le disait récemment notre Président de la République ? Il n’est pas encore mort mais sa pérennité n’est pas pour autant assurée non plus. On peut même dire qu'après la rémission l’horizon de la monnaie s’obscurcit de nouveau.


Une tempête arrive


Malgré les dénégations qui ressemblent plus à des incantations du Président italien Giorgio Napolitano c’est bien une tempête qui semble à nouveau s’annoncer sur l’Europe.


Pour Napolitano, il n’y a pas de problème, tout va très bien. « Pour être contagieux, vous devez tout d'abord tomber malade et l’Italie n'est pas malade ». C’est vrai qu’avec 127% de dette sur PIB, et une dette qui continue à augmenter malgré la « brillante » politique menée par Mario Monti, l’Italie est en excellente santé (c’est ironique bien évidemment) !


Pour Beppe Grillo l’Italie a un problème de dette telle qu'elle ne pourra jamais être remboursée


Beppe Grillo est le vainqueur surprise des élections italiennes. Qualifié partout en Europe de « populiste » force est de constater que les partis italiens prônant la sortie pure et simple de l’euro ont recueilli la majorité des voix en Italie.


Les peuples ne se trompent pas. Les peuples d’Europe ne veulent plus de cette Europe ni de cette monnaie unique. Cela ne date pas d’hier. En France en 2005, le projet de constitution avait été rejeté, bien qu'il soit revenu par la fenêtre de façon profondément antidémocratique sous la forme du Traité de Lisbonne.


Alors pour Beppe Grillo, cet horrible « populiste », la situation est assez simple. Le système des vieux partis politiques italiens est au bord de l’effondrement et il ne donne pas plus de six mois avant qu'il y ait de nouvelles élections qui seront remportées par des partis alternatifs.

Je pense qu'il a raison pour l’Italie, mais que cette analyse s’appliquera parfaitement à plusieurs autres pays européens dont la France… dont la seule chance « électorale » est de n’avoir des élections qu'en 2017.


Mais ce n’est pas tout. Pour Beppe Grillo, « tout ça c’est fini dans 6 mois car ils n’auront même plus de quoi payer les pensions de retraite ou les salaires du secteur public ».

Pour lui et c’est une remarque qui a le mérite de ne pas prendre la monnaie unique européenne comme bouc émissaire « nous sommes débordés non pas par l'euro, mais par la dette. Si le montant des intérêts atteint 100 milliards d'euros par an, nous sommes morts. Il n'y a pas d'alternative, il faudra renégocier la dette. Si les conditions ne sont pas modifiées, l'Italie devrait sortir de l'euro et revenir à la lire ».


Voilà où nous en sommes. Mais comme ce ne sont que d'excellentes nouvelles, et qu'aux Etats-Unis ils vont gentiment tomber de leur falaise fiscale (en ouvrant certainement un parachute doré par la FED), les marchés peuvent continuer à monter. Wall Street vole de record en record, et la Bourse de Paris monte de plus de 2%... Tout va bien, on vous l'a dit, la crise est finie. Mais la prochaine arrive !



Charles SANNAT

Editorialiste et rédacteur du Contrarien Matin

Directeur des Études Économiques Aucoffre.com

http://www.lecontrarien.com/



http://www.handelsblatt.com/politik/deutschla...hr/7858022.html


http://www.focus.de/politik/ausland/sieger...aid_931112.html

 

 

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Allemagne : chômage au plus bas depuis 20 ans !
Et en France ; devinez !
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Si en Allemagne,le chômage est très bas,il ne faut jamais oublier qu'il y a des millions de jobs payés avec des salaires de misère!Ces salaires ne permettent pas de vivre sans aides complémentaires.

Est-ce tellement réjouissant?En France on y arrivera aussi.
Que l'Allemagne ai la meilleure économie de la zone euro est une bénédiction parce que l'euro allemand est le meilleur moyen d'en finir avec l'état providence. Les fondateurs de la monnaie unique savaient qu'elle rendrait les réformes indispensables. Le problème vient de l'absence de réformes et ça tourne à la catastrophe. Certes l'Allemagne s'obstine mais c'est elle qui est dans le vrai. La sortie de l'euro de l'Allemagne ne signifierait pas seulement l'échec de la monnaie unique mais aussi l'anéantissement des espoirs de réformes dans les pays du Sud. L'élection de Hollande fait pencher la balance dans le mauvais sens. Que se serait-il passé avec un second mandat de Sarkozy ? L'Allemagne ne peut pas sortir de l'euro, ce serait un casus belli et la fin de l'UE. Si la gauche arrive au pouvoir à la fin de l'année les euro-bonds seront mis en place, l'euro sera sauvé mais les réformes seront stoppées dans les pays en difficulté. Il n'y aura plus de rigueur, nulle part et les populistes seront Allemands.
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"Accuser l’Allemagne n’est pas accuser les allemands. Cela n’a rien à voir."

Ce qui est vrai en France ne l'est pas forcément a priori de l'autre côté du fleuve.

Il y a un territoire français, il y a un ou des peuple(s) français, il y a la France, il y a l'état français et il y a la république française.
Tout cela est bien distinct, depuis longtemps et nous trouvons cela normal puisque nous sommes nés dedans.

Ce n'est pas pareil, ni vraiment comparable, je pourrais argumenter mais ce me semble terriblement long et pointu.

J'admets "la France, ce n'est pas les Français".
"L'Allemagne, ce ne sont pas les Allemands" est beaucoup-beaucoup moins vrai.
"L'Allemagne et les Allemands n'ont rien à voir"... ça c'est excessif et faux.
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Union Européenne : quatrième trimestre 2012 :

Portugal : baisse du PIB : - 1,8 %.

Chypre : baisse du PIB : - 1 %.

Slovénie : baisse du PIB : - 1 %.

Danemark : baisse du PIB : - 0,9 %.

Italie : baisse du PIB : - 0,9 %.

Hongrie : baisse du PIB : - 0,9 %.

Espagne : baisse du PIB : - 0,8 %.

Allemagne : baisse du PIB : - 0,6 %.

Finlande : baisse du PIB : - 0,5 %.

France : baisse du PIB : - 0,3 %.

Royaume-Uni : baisse du PIB : - 0,3 %.

République tchèque : baisse du PIB : - 0,2 %.

Pays-Bas : baisse du PIB : - 0,2 %.

Autriche : baisse du PIB : - 0,2 %.

Belgique : baisse du PIB : - 0,1 %.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-06032013-AP/FR/2-06032013-AP-FR.PDF
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Tout est bon pour récupérer du physique...
Une guerre de Lybie n'a pu rapporter au maximum que 140 tonnes
JP Morgan en est bien à lancer une attaque informatique en règle contre le Vatican alors qu'il n'y aurait au mieux (ou au pire) "que" 80 tonnes d'or à récupérer.
Il y a encore des tonnes en Iran mais les blocus et autres embargos informatiques n'ont pas encore réussi à exfiltrer les lingots Perses.

En comparaison ils faudrait rendre combien à l'Allemagne? 1500T?
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Pour le discours de KP Willsch, l'original est ici:
http://www.klaus-peter-willsch.de/ "10 Punkte zur Euro-Krise"

Il n'y a rien que du bon sens, chose devenue si rare qu'elle semble originale. Il me semble que personne ici ne pense fondamentalement différemment.

Pour ce qui attribuent à l'Allemagne des visées impérialistes:
"Wir lehnen die Errichtung einer Transferunion – auch wenn sie mit dem Label „Stabilitätsunion“ getarnt wird – ab. Die Transferunion schränkt die Souveränität der Empfängerländer ein. Sie müssen eine wesentliche Einschränkung ihrer Handlungsfreiheit hinnehmen. Die Geberländer tragen substanziell höhere Lasten und gehen mittlerweile unvertretbare Risiken ein."

Nous refusons l'établissement d'une union de transfert - même si elle est camoufléesous le nom d'"union de stabilité". L'union de transfert limiterait la souveraineté des pays bénéficiaires. Ils devraient accepter une restriction essentielle de leur liberté d'action. Les pays donneurs porteraient des charges substantielement plus élevées et prendraient au passage des risques injustifiables.

Les mauvais élèves appellent à une union de transfert, aux "vase communicants", et s'inquièteraient d'un transfert de souveraineté qui l'accompagnerait ?
Un peu de cohérence.
Les Allemand ne sont pas impérialistes, ils ne VEULENT PAS de transfert de souveraineté (même à leur profit) et c'est une raison pour laquelle ils ne veulent pas d'union de transfert.







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Juste une petite question. Les verbes du texte allemand sont conjugués au présent, mais dans votre traduction ils le sont au conditionnel. Pourquoi cette transformation ? Est-ce votre apport personnel ? Dans ce cas il faudrait le préciser (ou il faut le préciser).

Sinon je pense que vous avez raison, mais il faut nuancer. La logique allemande serait "si vous nous suivez, alors faites comme nous". Ceci laisse toujours la porte ouverte à "mais vous n'êtes pas obligés de nous suivre".
C'est un peu une logique de tout ou rien.
Les autres pays de l'UE se sont agglutinés en pensant aux profits (libre échange, sécurité), mais sans se soucier des problèmes, tandis que l'Allemagne s'attendait à ce que tout le monde se conforme bien gentiment.
Si l'Allemagne veut prendre le dessus, c'est tout simplement la réaction du premier de classe qui constate un chaos dangereux et pense que pour s'en sortir les autres doivent suivre son exemple. Ce n'était pas son objectif à la base, il voulait juste être le premier... maintenant la situation l'oblige à faire quelque chose d'autre.
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"Les verbes du texte allemand sont conjugués au présent, mais dans votre traduction ils le sont au conditionnel. Pourquoi cette transformation ?"
Je ne suis pas linguiste chevronné. On ne peut pas traduire l'allemand mot-à-mot comme de l'anglais ou de l'espagnol. Il faut "Über-setzen" c'est à dire trans-poser une idée dans un autre système d'expression.
En l'occurence, ils n'ont pas vraiment de subjonctif, qui établit une notion d'incertitude ou de réalisation future, et ne disposent que du présent de l'indicatif qui en français est très (trop) concret et certain. (les Allemands sont des rustres sans finesse, c'est bien connu ! ;-)) mais ils font comme ils peuvent ou comme leur langue le leur permet )

Ici l'union de transfert qu'il refuse est une idée qui n'est pas (encore) en application, du moins entre les pays européens. Ce plan est refusé avant qui ne soit exécuté. Ne pouvant utiliser un subjonctif en français, le conditionnel m'a semblé plus pertinent.

Peut-être que pour maintenir un présent de l'indicatif bien assuré, il aurait suffit de choisir l'article indéfini "UNE union de transfert" ce qui à soi tout seul aurait planté dès le début de la phrase le décor d'une mesure envisagée pour l'avenir, tout en martelant par la force du présent de l'indicatif que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

En matière d'union de transfert actuelle, l'auteur a l'exemple des fonds de reconstruction RFA->RDA qui concrètement donnent aux payeurs des pouvoirs de décision et de contrôle qui sont retirés aux bénéficiaires.

Et on a encore la même chose entre les créanciers et les gouvernements! Le payeur (banques new-yorkaise ???) commande et l'emprunteur (tous les élus du monde) exécute !




PS: quand on parle de garmmaire on reçoit des flècehs vertes... formidable!
Comme les politiciens, quand ils parlent de tout sauf de politique, ils gagnent en popularité ?
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Et en Belgique il se passe de drôles de choses.
Jusqu'ici, le poste de ministre des Finances était également un poste de vice-Premier Ministre.
Suite à la démission de ce ministre (Steven Vanackere) pour des raisons obscures - mais récupéré par le parti "populiste" NVA qui attaque le gouvernement en place - le poste de ministre des Finances vient d'être rétrogradé. A la place, c'est le poste de ministre de la Défense qui s'est vu attribuer le titre de vice-Premier Ministre.

Donc la guerre devient plus importante que la finance ?

Intéressant, il semble se préparer des choses (guerre, guerre civile ? )
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Populiste ; Bart ?
40 % le votent ; ils en ont marre de la léthargie socialosolidaire . Et l'exemple français ne font que les conforter .
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URSS :
30 décembre 1922 : naissance de l'URSS.
11 mars 1990 : la Lituanie fait sécession.
9 avril 1991 : la Géorgie fait sécession.
20 août 1991 : l'Estonie fait sécession.
24 août 1991 : l'Ukraine fait sécession.
25 août 1991 : la Biélorussie fait sécession.
8 novembre 1991 : la Lettonie fait sécession.
26 décembre 1991 : mort de l'URSS.
Durée de vie de l'URSS : 69 ans.

Yougoslavie :
29 novembre 1945 : naissance de la Yougoslavie.
25 juin 1991 : la Slovénie et la Croatie font sécession.
8 septembre 1991 : la Macédoine fait sécession.
1er mars 1992 : la Bosnie-Herzégovine fait sécession.
3 juin 2006 : le Monténégro fait sécession. Mort de la Yougoslavie.
Durée de vie de la Yougoslavie : 60 ans et six mois.

Union Européenne :
25 mars 1957 : naissance de la Communauté économique européenne (future Union européenne).
___________ : mort de l'Union européenne.
Durée de vie de l'Union européenne : _______ ans.

J'ai laissé des blancs.
Je complèterai au fur et à mesure.
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goldy - 3/18/2013 at 3:18 AM GMT
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